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Cdte. Orelia
Respect diplomatique : 168 10/05/308 ETU 12:31 |
Score : 8
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Sur la Planète-Capitale, parmi les jardins d'un cloître démesuré, le Panthéon dressait ses colonnes monumentales comme des rampes symboliques vers l'espace, cimetière ultime des étoiles et des rois. A l'ombre du fronton extérieur, de nombreuses marches menaient à deux portes d'airain ouvertes, qui semblaient immobiles sous le poids conjugué de leur grandeur et des ans. Entre les bas-reliefs antiques du fronton, et surmontant un cadran astral, le temps qui passe se pouvait lire en ces mots: "Toutes blessent, mais la dernière tue" Orélia, tête nue, s'avança humblement parmi les portes colossales et pénétra l'espace serein du Panthéon. D'innombrables témoignages rendaient hommage aux figures du passé. Parmi celles-ci, des figures toisaient le vide enrobées d'une majesté ancienne que seule l'accumulation du temps peut conférer. Nul vivant ne pouvait les reconnaitre toutes; car le Panthéon était un vestige des ères oubliées, et ceux qui l'avaient bâti avaient disparus. Pourtant de nouveaux hommages étaient rendus inexorablement comme par l'effet d'un sortilège incontrôlable qui tiendrait compte de ce que les hommes ne savent pas. Or, en ce crépuscule particulier, une nouvelle figure avait surgi sous un ciel rouge tiré au sang: celle du Commandant El Coco noble et sombre. Sa statue grande et effilée veillait à présent parmi le souvenir de ses pairs, à côté du Commandant Chiumbo Bokara. Mais les instances mystérieuses du Panthéon n'avaient pas manqué de célébrer El Coco à la mesure de celui qu'il avait été, et elles avaient donné à sa statue les apparences d'un hologramme. Seuls ceux qui avaient bien connu le fameux El Coco pouvaient percevoir la vraie statue du commandant qui, elle, résidait dans un repli d'ombre, et posait un regard vigilant sur toute la scène...
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Cdte. Orelia
Respect diplomatique : 168 28/05/308 ETU 00:58 |
Score : 12
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"Après l'annonce officielle d'Antimat, tous les médias s'étaient empressés de relayer la nouvelle inattendue. Partout les écrans géants des villes retraçaient les grands évènements de ces dernières années, et partout Antimat était au centre des discussions. Antimat rassure et promet, mais Antimat semble faible. Or la disparition de ses membres les plus célèbres replongeait Antimat dans l'obscurité d'une impuissance inavouée." Le crépuscule allonge les nuages sur l'horizon, le Panthéon se dresse en silence, monumental, portes entrouvertes. Orélia descend de sa jetbike. Elle est vêtue de cuir noir, et de sa traditionnelle cape. Le Panthéon. Tout est calme dans les jardins boisés. Elle s'avance seule jusqu'aux marches. Elle est profondément meurtrie par cette mission personnelle, par cette volonté de rendre hommage. Rendre hommage! Renaître de la solitude. L'espace est trop vaste pour que les souvenirs se raccrochent. Dilution. Peut-on affirmer que la mémoire demeure quelque part? Passée les porte, elle pénètre dans un lieu vaste et serein. Plusieurs coupoles filtrent la pénombre du soir, et des flambeaux s'allument de-ci de-là. Elle passe devant quelques figures connues: le bon Emir, El Coco, Bokara, Manounne,... Au centre d'une salle circulaire, trônant sur un tas de Leems, La statue de Ab Skyh la défie d'un sourire moqueur. "Pfff! Même mort, il se marre." Elle avait apporté un seul Leem, pensant lui faire plaisir. Mais devant l'amas doré, elle se sentit toute petite et insignifiante. D'un geste à peine esquissé, elle jeta le Leem sur la pyramide de pièces brillantes. Alors elle eût juré que les yeux de la statue s'étaient tournés avec attention vers le nouveau Leem... sans se départir du sourire moqueur. Avec une expression de tendresse, Orélia mélangea quelques pensées, puis se retira.
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Cdt. Tharqua
Respect diplomatique : 561 28/05/308 ETU 17:35 |
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Score : 8
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Tharqua et deux porteurs rentrèrent dans le panthéon avec un énorme £eems de quoi en faire saliver Ab Skyh. Ils posèrent la gigantesque pièce qui reposa sur un chevalet à côté du tas de £eems ; on pouvait y lire: "Pour t'amuser là haut pendant de longs siècles Bon voyage, un ami qui pensera à toi lors de la prochaine baignade dans la piscine "Ab Skych - 100% £eems". Tharqua" Tharqua se redressa d'un aire triste sans pour autant faire la pluie; et comme le voulait la coutume sur Terrafie, Tharqua versa une seule larme, la prit et la déposa sur la pièce. Il s'inclina en signe d'adieu, se retourna et quitta le Panthéon.
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Cdt. Le-Créateur
Respect diplomatique : 24 28/05/308 ETU 19:46 |
Score : 6
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Le commandant Le-Créateur venait faire sa visite de l’Assemblée comme tous les soirs. Il vit le Panthéon éclairé d’une lumière blanche. Il monta les marches du Panthéon puis arriva au sommet. Il ouvrit les portes du Panthéon et remarqua la statue de Ab Skyh. Même si je ne te connaissais pas commandant Ab Skyh je viens pour te dire un derniers mots : Adieu ! Il se retira.
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Cdt. Borric
Respect diplomatique : 133 28/05/308 ETU 21:02 |
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Score : 8
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Le roi Borric entra dans le panthéon a son tour. Son fidèle écuyer Marcius eut la bienséance de l'attendre a l'extérieur, il savait que ce moment serait dur pour son bon roi. L'émotion de ces derniers jours avait empêché Borric de se rendre sur la tombe de son plus grand ami en cette galaxie. Il avait endossé sa cape et son armure noire, la tunique de deuil. Il s'avança, dégaina son épée qu il posa pointe contre terre et mit un genoux a terre. Sa tête tomba contre la poignée de son épée. Ab, frère d'arme, d'honneur de justice, et surtout ami. Tes louanges seront chantées dans tout le royaume, déjà les ménestrels chantent tes épopées. Ensemble, nous avons cru en une galaxie libre et unie. Ensemble, nous avons combattu alors que nous croyions que tout espoir pour la justice avait disparu. Ensemble, nous nous sommes relevés et avons vaincu. Ensemble, nous avons partagé notre savoir. Ensemble, nous avons festoyé. Ensemble, nous avons relevé des traits d'humour dont nous étions les seuls a rire. Tu m'a même autorisé a compter tes leems avec toi. Sache que je viens rendre ici hommage a mon plus grand ami et allié, et que les valeurs que tu as apporté a la galaxie perdureront a travers les cycles. Tu as laissé derrière toi une relève forte et celle ci t'honorera jusqu'à la mort si il le faut. Que ton âme repose en paix cher ami... Borric resta quelque instants tête baissée, et, dans un cri de rage, avec une force presque surhumaine, planta son épée dans la pierre devant la statue. Il sortit alors rejoindre son écuyer. Celui ci demanda a son roi de patienter pendant qu'il allait déposer une rose sur la tombe d'Ab. En s'approchant, il remarqua que l'épée avait été frappée d'un leem a l'effigie d'Ab Skyh.
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Cdt. Commandant
Respect diplomatique : 190 28/05/308 ETU 23:31 |
Score : 8
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- Crrrrrrrooooooooooaaaaaaaaaaaaaaaa !!! Le commandant Commandant et le vautourroquet firent leur entrée dans la magnifique salle du Panthéon, qui était toujours plongée dans un impressionant silence respectueux. Ils se placèrent bruyamment dans la file pour rendre hommage au désormais ancien plus grand guildien d'Aurore. Une fois que ce fût leur tour de rendre hommage au commandant Skyh, le commandant Commandant jeta comme tout le monde un leem au pied de la statue. Il rebondit en tintant sur le tas grossissant. - Un homme-vautour rend un sincère hommage à un homme-leem. Et lui souhaite une vie dans les étoiles douce et sublime. Pour que son nom brille à tout jamais au firmament d'Aurore. Un homme-vautour a renommé une de ses étoiles du nom de l'homme d'or. Ab Skyh !!! Whisky ! Chaussure de ski !!! Ensuite, le commandant Commandant cracha sur la statue du défunt. Le vautourroquet, sur son épaule, tourna la tête lentement et regarda longuement son maître, un éclat d'incompréhension dans l'oeil... Et il cracha aussi. Finalement, ils sortirent lentement de l'édifice. Mais quelques minutes plus tard, les pas feutrés et rapides du vautourroquet retentirent à nouveau sur le carrelage froid de la salle au mort. Sans un regard, il se dirigea vers le tas de leems, reprit la pièce jetée par le commandant Commandant et ressortit de plus belle sans demander son reste...
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Cdt. Asclépios Buendia
Respect diplomatique : 46 29/05/308 ETU 19:52 |
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Score : 7
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Planté devant la statue du camarade cdt. Ab Skyh, le Colonel dit: Je ne te connaissais pas, camarade, mais tu semble avoir été un homme de valeur, si l'on en croit l'hommage dont ta statue est l'objet. Même si ta réputation indique a mes yeux que tu étais un capitaliste bourgeois particulièrement avide. Un véritable ennemi du peuple, haha! Mais qui que tu ais réellement été, sache que ceux qui pleurent au pieds de ta statue, et d'autres, se repaissent déjà en hâte de ton empire en lambeau, camarade. Loin de ta statue et de ton image. Le Colonel se retourna alors et parti. Il ne croyait pas a l'au delà et ne s'adressait donc pas a des morts. Pas plus cette fois-ci qu'une autre.
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Cdt. Rikor'f
Respect diplomatique : 1866 30/05/308 ETU 15:26 |
Score : 4
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"Cdt. Ab Skyh, Je Vous parle encore, alors que vous n'êtes plus des nôtres... ...car je veux croire que vous êtes encore parmi nous, à compter vos leems, à jouter verbalement dans vos envolées mystiques, et dénoncer bruyament la médiocrité, comme vous le faisiez si bien ! Je vous fait promesse de rester digne des valeurs que vous incarniez, et je formule le souhait, en votre mémoire, que la Galaxie saura en faire de même, fidèle aux ambitions que vous aviez pour elle... Vous nous manquez cruellement, Commandant."
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Cdt. flosilver85
Respect diplomatique : 580 31/05/308 ETU 02:11 |
Score : 1
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La nuit était tombé depuis longtemps sur la Capitale Galactique pourtant une ombre était planté devant ce Panthéon de marbre immaculé éclairé pendant la nuit. Sa blancheur fantomatique rendait l'endroit irréel. Une brise froide glaçait le sang du visage de Flosilver, depuis combien de temps était-il là? Il ne s'en souvenait plus. Il hésitait à entrer cela lui faisait trop de peine. Il se résigna et poussa la lourde et froide porte de métal dans un grincement sourd. D'un pas maladroit il se dirigea vers la statut en marmonnant des paroles à peine audible couvert à moitié par le raisonnement de ses pas sur le marbre. "Ab vous êtes mon mentor. C'est vous qui le premier être rentrer en contact avec moi, j'ai échangé mes premiers leems avec vous. Vous m'avez subventionné, poussé au réformes. Je vous doit beaucoup. Maitre penseur des premiers jours pour la démocratie vous ne verrez jamais ce rêve. Je vous en fais la promesse de mon vivant la République sera en Aurore. Je porterai le message moins finement, plus brutalement que vous mais aussi résolu. Adieu" Flosilver était maintenant devant la statut, il la trouvait trop habillé mais bon personne n'avait voulu qu'un sculpteur Véolien ne fasse la représentation de Ab. Il sortit alors de sa toge un lys d'or, fondu dans le premier leems que Ab lui avait donné puis le posa sur la pile de leems accumulé. Silencieusement, il pria toute la nuit durant. Au petit matin, les yeux rouge d'avoir trop pleuré il partit discrètement du Panthéon.
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Cdt. Tharqua
Respect diplomatique : 561 27/06/308 ETU 23:05 |
Score : 4
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Les temps étaient à la tristesse... S'il y avait des église de l'antique religion Chrétienne elle aurait sûrement sonné l'heure de l'enterrement. Oui, tristesse absolu, heure du désespoir et temps des pleures; oh toi, ô grande personne veillant sur Aurore, que fais-tu lorsque meurt de braves et valeureuses personnes soutenant ta cause? Certaines personnes croyaient en la malchance mais d'autres en la science... La maladie était présente là haut, dans ces cieux que nous appelons Antimat; dans cette univers que l'ont considère comme l'Olympe: l'antre des dieux où la vie croie t-on est un rêve, où la vie croie t-on est facile et délicieuse. Mais ces mêmes dieux olympiens, que pensent t-ils lorsqu'une lèpre les submergent et les déchirent? On les croit dure ces dieux; inflexibles, impénétrables ou même antipathique... Mais que penseriez-vous, vous quand vous voyez vos alliés, vos amis mourir de cette lèpre qui dévore la plus grande coalition d'Aurore? Mais la vie de pouvoir et de richesse n'est synonymique pour ces critiqueurs de bas étages de bonheur et de plaisir... On croit que ces dieux inflexibles et imperturbable du haut de leur Olympe contemplant les simples mortels ne peuvent pas savoir ce qu'est l'autre richesse de la vie. Oui, le temps est à la tristesse et aux pleures; ces dieux que l'ont croit fixant les simples mortels d'un œil arrogant et dictateurs ne gagne rien et perdant tout de cette lèpre. Cette maladie, celle lèpre dévorant la plus grande richesse de l'Olympe, se goinfrant de ces cornes d'abondances chaques jours. Une lèpre avalant avidement les membres d'Antimat, un par un, semaine après semaine. Pendant que les dieux se meurent de cette lèpre, tout en bas, tout près du sol, les simples mortels rit et vont se lamenter pensant comprendre ce que Olypiems subissent après la perte d'une partie de leur force, d'une partie de leur richesse... Le temps des peines est arrivé, la lèpre se fait plus forte, les Olympiens pleurent, les Idiots rigolent et les Hypocrites d'en bas se lamentent...
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