Hum oui... des remarques constructives je vois. J'ose espérer que vous saurez éclairer l'ignorant que je suis, vous m'avez l'air maitre en la matière.

Kennit lissa sa moustache soigneusement huilée.

Le pirate parti d'un rire sans chaleur.

Je plaisantais, je plaisantais, bien évidemment. Toutefois expliquez-moi, quel est donc l'intérêt de proposer une idée quand celle-ci est immédiatement et systématiquement rejetée? L'heure n'est pas encore à chercher des solutions pour répondre aux demandes divines mais à perdre son temps en tentant d’empêcher certains de se diriger vers la mort en emportant tout le monde à leur suite.

"Non, Katelyne, vous vous trompez sur la cause des conflits... ou disons, ce n'est pas complètement juste.

Les conflits tirent leurs sources dans le... vocabulaire. Quand Kennit, ajoutez ici les adjectifs qui feront plaisir à son égo, me dit que je ne peux pas faire quelque chose, c'est qu'il me l'interdit.. ou qu'il ne m'en croit pas capable, tout comme Dieux lors qu'il me dit que je ne peux pas détruire telle ou telle chose. Et à l'inverse, si mon estimable et glorieux ami Kennis enchaine et me dit que telle et telle chose, je peux faire, c'est comme si il m'en donnait l'autorisation... comme si j'en avais besoin.

Je peux faire ces choses. Je peux faire tout ce dont j'ai envie, tout comme chacun ici. Et, comme je suis libre de mes choix; je peux écouter ce qu'on me dit si cela a un sens.. à moins qu'on essaye de m'ordonner.

Bref. le vocabulaire et les conflits. Maintenant, je comprends bien que Kennis n'a pas assez de frites dans le sachet pour pouvoir réaliser le ton qu'il emploie, mais j'espérais vraiment que ma réponse serait mieux comprise... Je me suis trompé, j'ai surestimé le bonhomme.

Mais vous, Aryakis de quelque part, je crois que ce n'est plus du verbe pouvoir que je doit discuter, mais du verbe vouloir.

Que voulez vous?

Je sais très bien ou je me tiens, et ce que je suis prêt à faire pour ce en quoi je crois. Et je suis également convaincu que même si la route n'est pas tracée, je m'approche de ma destination.

Mais vous... Quelle est votre position? Vous n’arrêtez pas de brandir votre hésitation et vos état d’âmes, mais votre cap reste inconnu.

Oh, oui, vous avez été claire, je vais peut être mourir de votre main, mais ce sera de ma faute, Amen.

Et les autres? ce sera aussi de leur faute?

Jamais la conséquence de votre volonté, ou de votre propre adhésion aux commandements de Dieux?

Je peux comprendre. C'est confortable d'obéir aux ordres. C'est plus simple quand on sait ce qu'on peut ou ne peut pas faire.

Mais est ce que cela vous rend heureuse? N'y a t il pas un manque en vous?

Vous avez derrière vous une vie, encore courte, remplie d'obéissance à des protocoles et des commandements divers et multiples. Vous pouvez continuez sur cette voie, pour avancer au travers de toujours plus de morts et de décombre, pour finir dans longtemps, vieille et seule, dans le silence. Vous pouvez changer et vivre, probablement moins longtemps, mais en croquant à pleine dents cette liberté que vous vous êtes vous même refusée.

Prenez bien la mesure de votre "pouvoir" et de votre "vouloir". Seulement un des deux est sans limites.

Aujourd'hui, je veux sauver une ame d'un avenir triste. Puis-je le faire ? Je me fiche de cette question, j'en ai envie, un point c'est tout.

Que voulez vous, Katelyne?