Coa. Ordre Humain
Respect diplomatique : 155 07/12/1012 ETU 14:23 |
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Score : 6
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Le capitaine Nepel, les mains dans le dos, marchait dans les jardins déserts de l'Assemblée, jonchés des restes épars de l'énorme infrastructure que l'Ordre avait mis en place pour la Cérémonie. D'un coup de pied nonchalant, il envoya bouler une bouteille cassée qui roulait sous le vent violent soufflant dans ce lieu désolé. Cela faisait près de 50 cycles que la Cérémonie avait été interrompue par la plus importante tempête systémique qui s'était jamais abattue sur la capitale. Nepel se souvenait. Il se souvenait des cris d'horreur lorsque la scène principale s'était écroulée dans le public, de la panique lorsque les tentes s'étaient fait arrachées par les énormes bourrasques, il se rappelait les trombes d'eau, les éclairs éléctro-magnétiques qui s'étaient abattus sur les vaisseaux dans le parking, la peur, les cris, la douleur de voir son projet réduit à néant par les forces divines. La plupart des invités s'étaient réfugiés dans le bâtiment de l'Assemblée, alors que certains gisaient écrasés par les armatures de la scène, d'autres foudroyés, ou d'autres encore piétinés par leurs semblables. Il avait voulu relancer une nouvelle Cérémonie, en hommage à l'Ordre injustement puni et aux victimes de la tempête. Et puis il s'était avoué que le plus juste serait de ne rien faire, de laisser le dernier mot à Dieu. Tant de choses avaient changé depuis 50 cycles. Le visage de Devenir n'était plus le même. L'Ordre lui même s'était endormi, comme rassasié par ses actions glorieuses et la réussite de sa mission. Un bon exemple, le secteur 3 du Brigadier-Général Pean, était maintenant totalement sécurisé et sain. Mais, comme certains se rassuraient à le penser, l'Ordre n'était pas mort. Sous les cendres, les braises étaient toujours vives, et il ne suffirait que d'un souffle pour que ses flammes purificatrices brûlent à nouveau. Déjà, certains de ses membres envisageaient de nouveaux projets d'envergure. Il jeta un regard au mastodonte de métal qui gisait à ses pieds tel un animal vaincu. Un peu plus loin, le bassin de la piscine se parait déjà d'une mousse verte. Il soupira. - Mon Dieu, qu'allons nous devenir...
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Cdt. Calico Blackman
Respect diplomatique : 132 11/12/1012 ETU 16:02 |
Score : 5
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Aïeu! Foutus cachetons de l'autre pélican! 50 cycles que je fait un bad trip dans les toilettes et pas un pelos pour v'nir m'ouvrir! Bon, j'ai loupé la fête ou quoi? J'ai soif moi...
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