Cdt. Sean Pean
Respect diplomatique : 532 09/01/1013 ETU 15:32 |
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Score : 15
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★★★ L'image holographique de Sean Pean se forma dans la salle principale de l'Assemblée. Il se trouvait sur l'Esplanade, au milieu des infrastructures mises en place pour le combat l'opposant à Ithylia T-26.3, à peine terminées et déjà réduites en décombres fumants par les bombardements et l'invasion des extra-galactiques. Derrière lui, le ciel embrasé laissait apparaître les premiers vaisseaux de l'envahisseur qui descendaient lentement vers le sol. - Mister Eicho, j'ai bien envie de vous traiter de fils de chienne, mais c'est ce que vous êtes après tout. En tout cas, vous y ressemblez énormément. Mais peut-être n'êtes vous que de la crotte de caniche, car vos actions en ont l'odeur. Alors que vous faisiez semblant d'entamer un dialogue de paix, vous maniganciez de l'autre côté avec des extra-galactiques. Nous avait fait une grave erreur, dès le départ, on aurait du vous ramenez au chenil ou vous piquer comme un vulgaire bâtard galeux. Vous êtes une honte pour Devenir et vous venez de vous discréditer aux yeux de tous. Votre minuscule caboche de toutou n'a même pas idée de ce que vous venez de commettre. Vous venez de réveiller des puissances dont vous ne soupçonnez pas la taille, vous venez de tuer Devenir. Vous avez hypothéqué notre galaxie pour votre soif de puissance et de gloire que vous n'arrivez plus à cacher depuis longtemps tellement elle vous surplombe. Votre soi-disant noble opposition contre l'oppresseur a un vilain relent de pâté pour chien périmé. - Young whore Kate, tes mamelles sont gorgées du foutre des traitres oui ! Et tu vas repartir de Devenir avec tes deux roberts calés au fond de ton petit fion ! Le jour ou je t'aurai en face de moi, je me ferai un plaisir de te faire ce cadeau moi-même. - Federowsky, tu t'ennuyais tellement dans ton fauteuil poussiéreux de gouvernante d'Eveil que tu n'as rien trouvé de plus cocasse que de venir dégourdir ta vieille carcasse rouillée en Devenir ? Nous allons te promettre de l'amusement. Je suis le ★ Sheriff Galactique© ★, le Prohète©, celui que l'on nomme le Messie©. J'avais prédit tout ceci et mes prédictions sont toujours justes. Honte aux réprouvés et aux envahisseurs opportunistes. Eicho, Kate, Federowsky, je vous maudit, vous et les dix générations à venir. Que la colère divine s'abatte sur vous, que vos yeux fondent, que vos os se brisent en miettes, que votre peau se craquelle et que vos entrailles pourrissent. Je proclame votre mort et vous souhaite des années de souffrance. Maladies, cancers, scléroses, votre descendance ne sera que malheur et pénitence. Vous devrez vider cette galaxie de tous ses habitants pour pouvoir ne fus qu'espérer y être un jour chez vous, ou faire semblant d'y croire. Shame on you. ★★★
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Cdt. Alexandre Pavlovitch
Respect diplomatique : 469 09/01/1013 ETU 16:01 |
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Score : 10
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Ça, Commandant Sean Pean, je ne le vous permets pas!!! Vous vous attaquez à Eicho! Vous vous attaquez à Kate! Vous vous attaquez à Federowsky! Et vous ne vous en prenez même pas à moi?! Ça, je ne le tolère pas! Vous êtes raciste peut-être?! C'est ma moustache qui vous déplait?! Enfin, plus sérieusement, je me souviens d'une fois où vous m'avez dit que vous - et l'Ordre Humain - parliez et que vous agissiez, tandis que moi que je fais que parler. J'avais rétorqué que je n'utilisais pas les mêmes pouvoirs que vous, après vous avoir donner une classification personnelle de ces différents pouvoirs. Vous constatez maintenant le pouvoir que confère les mots? Appelez cela de la fourberie si cela vous réjouit. Cela ne peut objectivement être qualifié que de simple alliance militaire, comme il en existe souvent en temps de guerre.
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Cdte. Anna Federowsky
Respect diplomatique : 652 09/01/1013 ETU 16:26 |
Score : 7
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Au dessus de l'esplanade, le vrombissement sourd de moteurs se fait entendre. Avant même que qui que ce soit ne puisse réagir, plusieurs vaisseaux de transport de troupes portant les couleurs de la Fédération des Mondes Unis passent en rase-motte au dessus de l'esplanade, larguant au passage plusieurs douzaines de soldats équipés de lourdes armures assistés, ainsi que de nombreux drones de combat volants. En un éclair, l'homme qui maudissait Anna Federowsky se retrouve encerclé par ses forces, sans échappatoire.
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Cdt. Sean Pean
Respect diplomatique : 532 09/01/1013 ETU 17:22 |
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Score : 12
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★★★ En entendant le bruit des moteurs au dessus de sa tête, Sean Pean réalisa qu'il s'était emporté et avait perdu beaucoup trop de temps. Ses réflexes militaires reprirent le dessus rapidement. L’adrénaline fusa dans chacun de ses muscles. Il bondit vers le bâtiment de l'Assemblée, esquivant de justesse un tir de taser d'un soldat de la Fédération des Mondes Unis qui venait d’atterrir dans son dos. Il couru en zigzag vers les portes qui se dressaient à quelques dizaines de mètres devant lui, les portes de la liberté, de sa liberté. Mais à peine avait il fait quelques pas qu'une douzaine de soldats se posèrent sur l'esplanade, entre lui et l'Assemblée... Ni une ni deux, il accéléra encore et fonça tête baissée tout en criant vers le groupe qui le séparait de son destin. Les militaires de la FMU formèrent un mur sans broncher. Ils ne lancèrent aucun ordre, agissant de façon totalement coordonnée et mécanique. Pendant une fraction de seconde, le Brigadier-Général pensa avoir à nouveau affaire à des robots et les maudit à leur tour. Sean Pean percuta deux soldats de plein fouet, les envoyant voler à plusieurs mètres sur les dalles de marbre de l'esplanade. Il ne fit pas trois pas de plus avant qu'une seringue anesthésiante se plante dans son dos, suivie d'une deuxième, une troisième, quatre, cinq, six... Instantanément, sa vision se brouilla. Il tituba encore pendant quelques secondes puis tomba à genoux, écoutant le bruit des bottes se rapprochant dans son dos. Le Brigadier-Général continua à ramper vers les portes lorsqu'un drone au dessus de lui largua un filet magnétique sur son dos, l'immobilisant complètement. Il perdait toutes ses forces et se coucha au sol. Et alors que les robots commençaient à le ligoter, le ★ Sheriff Galactique© ★ avait l’œil braqué au ciel. Un filet de bave coula du coin de ses lèvres et une litanie, presque inaudible, sortit de sa bouche. Cela faisait des cycles que l'on ne l'avait plus entendue. Cette prière n'était que mauvais souvenirs, annonciatrice de malheur et de mort. - Notre assassin, je le sais, est Eric l'Alien. Notre assassin, je le sais, est Eric l'Alien. Notre assassin, je le sais, est Eric l'Alien. Notre assassin, je le sais... Le Brigadier-Général avait replongé dans les méandres de sa folie... Trou noir. ★★★
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Cdt. Sixtine
Respect diplomatique : 107 09/01/1013 ETU 17:37 |
Score : 11
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Une déflagration tonna, un éclair jaunâtre illumina de façon éphémère les rangs de l'hémicycle et des sifflements pareils à une horde de serpents incisèrent l'air, mordant de leurs crocs d'acier au travers des armures métalliques. Et à la façon de soldats de plomb sur lesquels l'on aurait soufflé un peu trop fort s'écroulèrent deux des sbires, leur essence vitale s'écoulant de leurs plaies comme s'échappe le vin d'un tonneau percé. Son or brossé resplendissait sous les lueurs pâles des néons, presque comme entouré d'un halo mystique et de sa bouche en acier s'écoulait de la fumée grisâtre. Paraissant presque une extension à son propre membre, le fusil en forme de crucifix était pointé en direction de la scène, menaçant à tout instant de gronder une nouvelle fois et de déverser sa pluie salvatrice. Ses yeux verts brillaient dans le noir comme deux émeraudes et sa chevelure orangée semblait de feu. Tracé le long de son visage couraient des sillons d'encre rouge, pareils à des tranchées dont on scarifiait autrefois les terres durant les grandes guerres. Son visage était d'un marbre aussi froid que celui qui recouvrait les piliers de l'assemblée, ne retranscrivant ni peur ni haine. Il avait simplement accompli son devoir, celui de protéger les faibles ainsi que l'avait commandé Dieu, bien qu'il n'eut aucune affection à l'égard du brigadier général. Mais ainsi était tracée la voie du juste, qui lutterait contre l'injustice sans espérer ni gloire, ni amour ni reconnaissance si ce n'était celle de Dieu. Intérieurement, il ne pouvait s'empêcher de maudire cette intervention militaire. Il aurait souhaité se voir dérouler le combat à mains nues, que certains jugeaient barbare, mais qui l'était certainement moins que le fracas de centaines de carcasses métalliques se rencontrant au nom d'une nation, pour défendre l'idéologie d'un peuple qui les avait conquis. Sa foi était son arme et sa soif de justice son courage. De pas lents il s'avançait en direction du corps inanimé de Sean Pean, ne délaissant pas un seul instant son attention ni son fusil toujours brandi sur les soldats des mondes unis. Quelle appellation antinomique, d'ailleurs, eux qui venaient en terres étrangères pour désunir les peuples et fendre de leur terreur les rangs d'une assemblée qui semblait enfin se décider à s'unir. Enfin, après s'être suffisamment rapproché du corps gisant et inanimé du "Messie", il s'autorisa la parole. Laissez le et allez-vous en. Son corps lui appartient et il n'appartient pas à vous de décider de son sort, pas lorsque son seul crime a été d'élever sa voix contre ceux qui se veulent oppresseurs sur une terre qui ne leur revient pas de droit. Si son crime a été de s'offusquer, le vôtre a été d'éteindre sa voix et je ne le tolèrerai pas. Si vous désirez accélérer mon ascension envers le Seigneur, faites donc, mais je saurai aussi vous mener au train qui chutera jusqu'aux flammes de Lucifer.
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Cdte. Anna Federowsky
Respect diplomatique : 652 09/01/1013 ETU 18:06 |
Score : 9
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De longues secondes passèrent, les soldats fixant en silence l'individu qui se tenait entre eux et leur mission, le silence uniquement entrecoupé du ronronnement des répulseurs des drones entourants la scène. Finalement, un soldat brisa le silence, s'avançant vers l'homme. D'une voix déformée par les hauts-parleurs de la lourde armure, il s'adressa à lui. " L'individu ici-présent est désormais prisonnier de guerre de la Fédération des Mondes Unis. Aucun mal ne lui sera fait conformément aux Lois. Ils sera maintenu en captivité jusqu'à la fin du conflit, après quoi sont sort ne sera plus entre nos mains. Ceci est l'unique avertissement que vous recevrez : laissez-nous procéder à son extraction, ou nous serons forcés de répliquer. " Derrière-lui, les deux soldats touchés par les tirs de l'homme étaient déjà en train de se relever, leurs blessures et leurs armures se régénérant à vue d'oeil alors qu'un tourbillon de brume rosâtre s'élevait autours d'eux, des nano-machines arrachant au niveau moléculaire du milieu environnant la matière nécessaire à la reconstruction de leurs hôtes.
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Cdte. Ithylia T-26.3
Respect diplomatique : 215 09/01/1013 ETU 18:20 |
Score : 10
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Le vaisseau diplomatique Ithylium G-22.1 était en route pour le système de la Capitale. Le voyage se passait pour le mieux. Tout avait été préparé afin que sa rencontre avec Sean Pean se déroule comme prévu. Alors que le vaisseau ralentissait de son déplacement hyperspatial, il fut secoué par des perturbations magnétiques intenses. Heureusement, le vaisseau d'Ithylia était assez loin pour ne pas être endommagé, ni dévié de sa trajectoire. C'est alors que le vaisseau arriva enfin sur le PC1, sortant de l'hyperespace... Devant le petit vaisseau diplomatique, des millions de Croiseurs de guerre étaient positionnés en formation. Des tirs fusaient dans tous les sens. Des croiseurs, touchés par les tirs P-E et ioniques de l'Ordre Humain étaient éventrés et explosaient, projetant des débris dans tous les sens. Ithylia désamorça immédiatement le pilotage automatique et se fraya un chemin à travers tout cet effroyable chaos. C'était les vaisseaux de guerre des Mondes Unis... Ses réflexes robotiques lui permirent d'éviter la plus part des tirs, mais son vaisseau, peut maniable fut inévitablement endommagé. Malgré la perte de ses systèmes de communication et d'hyperfusion, Ithylia réussit à garder le contrôle de son appareil. Son unique solution était de se poser quand même sur la Capitale. Dans tout le système, on pouvait apercevoir des espèces de nuages nébuleux aux couleurs bleu-vert. Elle avait déjà vu ces nuages il y a peut dans le Secteur VIII... C'était les résidus d'un bombardement Atomique... C'était donc ça les perturbations qui avaient secoués son vaisseau avant sa sortie de l'hyperespace... Après quelques minutes de calme, une gigantesque vague d'escadres kamikazes la dépassa. Cette flotte immense des Mondes Unis allait se jeter tout droit sur la Capitale. Ithylia était en première loge pour voir la planète tomber... Elle arrivait enfin dans l’atmosphère. Attiré par la gravité, son vaisseau plongeait inévitablement vers le sol. La carlingue tremblait, le nez de l'appareil entrait en fusion avec la vitesse. L'une des aile du vaisseau se fit arracher, puis l'autre, faisait perdre à Ithylia tout moyen de ralentir son vaisseau beaucoup trop endommagé. Alors, il termina sa course en s'écrasant non loin de l'assemblée Galactique... Tout était redevenu calme sur la Capitale, les sirènes de l'O-H s'étaient arrêtés. Seul les flammes, les cris des habitants apeurés et les bâtiments en ruine qui s'effondraient, coupaient ce silence. Sur le site du crash, il n'y avait plus aucun signe de vie durant plusieurs minutes. C'est alors que des coups sur la carlingue retentirent de l'intérieur. Un morceau du cockpit s'effondra par terre, au milieu des flammes. Ithylia était encore en état de marche. mais dans quel état... Titubant, l'un de ses bras robotique pendait lamentablement le long de son corps, seulement attaché au reste par quelques câbles. Un fluide fluorescent coulait depuis son cou. Toute une partie de sa tête était calcinée. Elle n'avait plus qu'un oeil fonctionnel, la lueur orangée habituelle de l'autre clignotait faiblement. Elle se mit en marche lentement vers l'assemblée Galactique qui semblait avoir été plus ou moins épargné par les combats. Les troupes des Mondes Unis étaient entrain de rassembler les soldats prisonniers des rangs de l'O-H. C'est alors qu'elle reconnut son ennemi mortel du Secteur III... Sean Pean... C'était la première fois qu'elle le voyait en vrai. C'était d'ailleurs la première fois qu'Ithylia se montrait au grand jour... Elle s'approcha alors du Brigadier-Général déchu, endormi par les tranquilisants. Sur son passage, elle dit à l'adresse de Sixtine : Son sort, entre mes mains, sera plus préférable que si il restait ainsi... Son sort sera bien moins funeste... Désormais... Son corps m'appartiens... Homme de foi... C'est alors qu'Ithylia empoigna par le cou avec son bras valide le soldat qui venait à l'instant de parler. Le soulevant quasiment du sol, elle dit de sa voix métallique : Soldat des Mondes Unis... Sean Pean... Est à moi...
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Cdte. Anna Federowsky
Respect diplomatique : 652 09/01/1013 ETU 18:42 |
Score : 5
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La voix du soldat ne trahissait aucune émotion lorsqu'il s'adressa à celle qui le tenait par la gorge. " Cet individu est un prisonnier de guerre, assurer sa protection est notre devoir. Si vous désirez vous entretenir avec lui en privé, nous pourrons arranger une rencontre dans l'un de nos camps d'internement lorsque celui-ci aura été soigné. Nous constatons que votre integrité physique est compromise. Permettez-nous de vous porter assistance ? "
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Cdt. Sean Pean
Respect diplomatique : 532 09/01/1013 ETU 22:09 |
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Score : 9
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★★★ Plongé dans un sommeil artificiel mais profond, Sean rêvait. Il était dans un endroit paradisiaque, nu, barbotant dans une eau tiède et bienfaisante. La végétation luxuriante qui l'entourait était baignée dans une lumière dorée qui revigorait sa peau brûlée. Des oiseaux volaient autour de lui, piaillant et voltigeant dans un calme bienfaiteur. Des pétales de fleur flottaient dans l'eau en caressant ses jambes. Il remarqua qu'il avait à nouveau sa jambe droite naturelle à la place de sa prothèse cybernétique. Ici, tout n'était que paix et amour. La turpitude et la douleur n'avaient pas leur place en ce lieu. Dans le bassin, à ses côtés, se trouvaient un jeune homme aux yeux verts et à la chevelure orangée, ainsi que deux splendides jeunes femmes. La première avait la peau tannée et bronzée. Elle devait avoir la quarantaine passée mais n'avait rien perdu de sa beauté. L'autre, beaucoup plus jeune, avait apparence humaine, peau, cheveux, lèvres, mais la lueur orangée de ses yeux trahissaient sa condition de robot. Un de ses deux yeux ne clignotaient plus que faiblement. Et tous étaient nus et tentaient d'attirer Sean pour recevoir ses faveurs. Les deux femmes le tiraient pas le bras tout en gémissant et miaulant. Sean riait. Son regard fut attiré par des mouvements dans un buisson à quelques pas du bassin. Il y vit Telo, qui enlaçait Kate la louve. Elle était nue également, et le Légat lui léchait goulument ses six mamelons. Sean se demanda alors si c'était bien un rêve ou encore une nouvelle vision. Il se dit également que cela ressemblait étrangement aux orgies organisées par Telo, sauf que Papa Croûte n'était pas là et que, normalement, Papa Croûte était toujours présent à ce genre d'évènement. Et puis il se rappela que le vieux était mort d'un infarctus quelques cycles plus tôt après un concours du plus gros mangeur de pâtés. Mais il doutait de cela. Finalement, il ne savait plus s'il était vraiment mort ou pas. Les deux belles et le jeune bellâtre tentaient de l'attirer avec toujours plus de vigueur. Sean résistait, mais il savait que cela faisait partie de la parade amoureuse. Les filles roucoulaient, glissant sous son nez leurs poitrines roses et gonflées de désirs. Sur les dalles de marbre froides de l'esplanade, Le Brigadier-Général murmura. - Du calme les filles, ne vous battez pas. Je ne suis plus tout jeune mais je suis encore capable de vous contenter toutes... ★★★
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Cdte. Ithylia T-26.3
Respect diplomatique : 215 10/01/1013 ETU 05:36 |
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Score : 4
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Ithylia lâcha le soldat, tout en l'écartant de son passage sans un mot de plus. Elle s'approcha du Brigadier-Général toujours inanimé par terre et parlant dans son sommeil. Avec son unique bras valide, Ithylia souleva le corps inerte et le plaça sur son épaule. Je n'ai pas besoin de vos soins... Votre technologie est insuffisante pour me réparer... Vous... Il me semblais que les êtres humains étaient dotés d'un certain sens de l'honneur... Laissez les ennemis régler leur comptes ensembles... Depuis combien de temps vous vous battez contre les forces de l'UPB, dites moi... Si vous voulez m'empêcher de l’emmener avec moi... Tirez... Car si vous me barrez la route, je n'hésiterais pas à vous tuer une seule seconde... Soldat... Ithylia, avec Sean Pean sur son épaule, avançait tant bien que mal. Ses articulations robotiques étaient mises à mal par le crash, et le poids qu'elle transportait n'arrangeait pas ses déplacements. C'est alors que ses capteurs encore plus ou moins opérationnels captèrent une faible fréquence. Elle n'arrivait pas à la décrypter, cependant, c'était un message automatique qui tournait en boucle... ...###... C'est Mireille à l'appareil ! ...###... #######... #####... ##... Aidez-moi, entité...####... Vous êtes mon seul espoir...###... Ithylia décrypta rapidement le reste du message... Son attention fut déviée du soldat des M-U. Ithylia se dirigea à l'intérieur des bâtiments de l'Assemblée. Elle suivait toujours ce signal, l'emmenant profondément dans les niveaux inférieurs de l'hémicycle. Enfin, elle arriva devant ce qui devait être un local pour un générateur de secours. Ithylia enfonça la porte. Le générateur était en marche, ne faisant que faire fonctionner l'écran de contrôle et l'unité centrale, placé à côté. Elle déposa son prisonnier contre un mur et elle s'approcha de l'écran en pianotant dessus avec sa main valide. C'était bel et bien Mireille ! Ithylia n'avait qu'une solution afin de sortir l’entité d'ici et la mettre à l’abri. Elle débrancha un des câble qui reliait l'écran de contrôle au reste du système et le brancha sur sa nuque. immédiatement, le téléchargement débuta. Une onde électrostatique parcourut la cyborg. Désormais, Mireille cohabitait avec Ithylia. Elle semblait si faible... Tous ces téléchargement et ce virus devaient l'avoir considérablement affaiblie... Alors qu'Ithylia allait se remettre en route et quitter la Capitale, des soldats des M-U encerclèrent l'entrée du local, armes aux mains. Laissez moi passer... C'est mon dernier avertissement...
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