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Cdt. Villon
Respect diplomatique : 151 04/08/1012 ETU 02:14 |
Score : 10
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Le 12 septembre 1653 ( ETU 18/07/1012 ) Le lendemain, dès l'aube, le ciel avait pissé une pluie chaude qui trempait dru culs et chemises. J'avais veillé fort tard avant de trouver mon hamac bordé du ronflement de mes marins fin saouls, prenant le temps d'y déguster encore trop de liqueur de vigne en lisant ma correspondance en retard. Quand je rejoignis mon bosco sur le pont, il avait déjà réglé les manoeuvre de la matinée et surveillait les hommes de corvée avec sa mauvais tête rentrée : - Ces vilains suce-grappes ont la caboche pleine de sirop, capitaine ... Il laissa filer quelques secondes avant de hurler : - Va falloir leur faire transpirer tout ça! Je grimaçai mais ne put m'empêcher de penser aux successions d'événements qui avait conduit mon navire à cet état de déliquescence. Sans nouvelle de la Couronne, nous avions erré des îles Mentalos aux îles Grenadines en perdant de vue notre mission initiale. Notre escale au comptoir de Mayreau n'avait fait qu'empirer le moral de mon équipage : le vieux continent était toujours balayé par les mêmes catastrophes. Les témoignages étaient tous semblables : Gobe-la-Mouche m'en avait encore livré un la veille à la taverne du Rat qui pète. On ne comptait plus ces histoires étranges de dédoublements d'étoiles ou ces lubies d'un soleil qui s'amusait à bondir d'un point à l'autre de l'horizon. Des marées temporelles s'abattaient sur des cités millénaires et les transformaient en un magma informe : telle portion de mur fusionnant avec un arbre, tel cheval cisaillé quand sa course s'arrêtait brutalement à mi-corps dans un parapet. Les survivants racontaient, les yeux définitivement retournés vers leur âme, qu'ils avaient croisé leurs doubles plus âgés les dévisageant d'un air aussi stupéfait que terrorisé. Chryst-Mort ... pour le jour, nous allions tenter d'oublier ces événements et lever l'ancre pour rejoindre Canouan où le Gouverneur Rochefort semblait abuser de la situation pour se comporter en despote. Nul doute que la poudre de nos canons allait le dissuader de poursuivre dans cette voie. Inspiré par les personnages de "Le Déchronologue" de Stéphane Beauverger
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Cdt. Villon
Respect diplomatique : 151 05/08/1012 ETU 00:32 |
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Score : 3
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Le 14 septembre 1653 ( ETU nuit du 20/07/1012 ) C'était lorsque mon navire avait affronté la flotte de Mendoza que nous avions constaté le phénomène, pour la plus grande hilarité de mon équipage massé sur le pont : quand la cible figée avait cessée de se fractionner et de s'amalgamer sous les effets conjoints du tourbillon temporel et de nos lourds boulets de fer, une étrange fluctuation s'en était suivie. Le temps avait repris ses droits et une version vaporeuse et accélérée de la bataille, traversée d'éclairs et de feux de saint-Elme avait fait crépiter nos barbes et nos cheveux. L'image de nos cibles s'étaient brouillées avant de subir en accéléré tous nos tirs et dommages. Cela avait été abominable : sous les rires hystériques de mes marins, des êtres déjà trépassés -mais qui ne le savaient pas encore- avaient éprouvé une seconde fois leur annihilation. Mais cette fois là, après la confrontation, était venu un mur d'obscurité depuis l'ouest ... A l'odeur lourde de métal qui dominait, on pouvait sans peine imaginer que nous allions cette fois ci nous retrouver de l'autre côté. Le ventre nous engloutit en quelques secondes.
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Cdt. Villon
Respect diplomatique : 151 06/08/1012 ETU 01:34 |
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Score : 7
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ETU 21/07/1012 J'ouvris un oeil, puis deux et enfin le troisième ... non pas le troisième, c'est seulement dans ma fièvre délirante que je m'étais vu de l'extérieur affublé d'une tête dotée de plusieurs bouches, multiples nez et indénombrables infinités d'yeux. Pour l'heure, le navire était immobile ... comme jamais il ne l'avait été. Mon Bosco recouvrait ses esprits au même moment, je m'approchai de lui et constatai par la même occasion que le pont n'était pas à l'horizontale. Par je ne sais quelle impulsion, arrivé près de lui et après l'avoir fixé quelques instants, je lui balançai un fort joli crochet du droit tout en retombant de tout mon long et en cherchant à m'aggripper en lançant mes doigts à la recherche des interstices entre les planches. Le navire était définitivement échoué. La réponse ne tarda guère, il profita d'un appui précaire pour me saisir par le col de la chemise et approcha de ses pognes puissantes mon visage près du sien. Hallucinés, nous le restâmes quelques instants mais c'est au même instant que nous nous esclafames de rire et je pense que c'est en choeur que nous braillâmes : "vivants! Nous sommes vivants!" Autour de nous, des craquements de bois et des grondements de voix me signalaient que d'autres membres de l'équipage émergeaient du même cauchemar. C'est alors que la Voix se fit entendre: - Henri Villon ! Elle fut relayée par les clameurs d'une foule invisible qui répétait mon nom sourdement. - Henri Villon ! En off, j'entendis, vrillé par un son dont j'ai appris plus tard qu'il s'appelait un l'Arsène -j'ignore toujours pourquoi- : purée, j'espère que cette fois là, on l'a pas trop amoché. Je rampai en grimpant jusqu'au bastinguage et je découvris une scène totalement absurde : à l'horizon s'étalait une ville dont les tours dépassaient les plus hauts beffrois, les clochers les plus élevés de mon royaume natal. Leurs matériaux reflétaient la lumière et entre elles sillonaient des vaisseaux naviguant dans le vide. En abaissant mes yeux, je vis que mon navire avait accosté en haut d'une colline et que sur les versants de cette colline était regroupée une foule immense. A ma vue, une clameur monta : "Villon y bon! Villon y bon!" La Voix reprit : - Aaaahhhhh, très heureux de vous voir vivant, capitaine. Je représente l'autonomarchie Debre Gondhar et nous sommes à l'origine de votre venue sur notre monde. Pardonnez si vous avez été un peu secoué par les événements, mais autant le temps que la distance n'ont pas facilité la manoeuvre. En votre qualité d'ancètre originel de la population de notre monde, nous avons tenu à vous faire venir en ces circonstances graves. Pour nous assurer que vous êtes bien la personne que nous recherchons, nous sommes au regret de vous soumettre à une formalité pénible mais nécessaire : il est une question que nous devons vous poser ... - Ventredieu ! Intervins-je de manière aussi irréfléchie que si une guèpe m'avait piqué. J'entends que tu es le responsable de notre misère et tu oses nous soumettre à la question! Quelle espèce de fieffé suppot du diable es tu donc? La foule clama encore plus fort : "Villon y bon! Villon y bon!" - Eh Papy, on se calme, juste ton descendant de 137ème génération. Cette réponse que je ne compris pas sur le moment m'interloqua. Lorsque je regardai mon Bosco, il se fendit d'un haussement de sourcil que j'interprétai comme un renoncement à comprendre. - Quelle est ta question, représentant tordu de ton autonomarchie de mes... - Oh, comme je le disais une formalité : "Quelle est la réponse au sens de la vie, de l'univers et de tout ce qui est?" [RP ouvert à tous les délires, certains auront reconnu l'ouverture. 1 million de leems à gagner pour une réponse meilleure que la mienne. 150 millions si les mécènes affluent :-)]
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Cdt. Of Gob Zumh
Respect diplomatique : 610 06/08/1012 ETU 09:50 |
Score : 1
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A part 42 ?
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Cdt. Villon
Respect diplomatique : 151 06/08/1012 ETU 14:43 |
Score : 1
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Hummm ... 42 comme dans http://www.youtube.com/watch?v=T-GQCAfWnYg ? C'est une belle tentative, mais ce n'est pas la réponse que j'ai fournie au représentant de l'autonomarchie. Toutefois cet essai talentueux vous vaut une récompense de 100000 leems! |
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Cdt. Of Gob Zumh
Respect diplomatique : 610 06/08/1012 ETU 14:46 |
Score : 0
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La réponse de la Bioblastie Eucaryote à cette question est, sans hésiter: "OUI"
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Cdt. Villon
Respect diplomatique : 151 06/08/1012 ETU 19:28 |
Score : 0
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Pas d'autre réponse? Personne n'est alléché par ce gros million de leems?
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Cdt. Le Temple
Respect diplomatique : 711 06/08/1012 ETU 19:42 |
Score : 3
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Sarasvati, dans sa Grande Générosité, fit une promesse de dons de 99 Mo leems supplémentaires à celui qui trouvera la réponse à cette question. Elle adorait les jeux, il allait s'en dire que cela justifiait sa participation à Président Evil; et c'est pourquoi elle voulait relancer celui-ci. « Jouez commandants, jouez! L'argent est une ressource bonne à prendre. Que risquez vous, à proposer des réponses sans même payer de droits de participation? C'est un tout-à-gagner, rien à perdre! »
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Cdt. L'Allumé
Respect diplomatique : 800 06/08/1012 ETU 19:46 |
Score : 4
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Oula! C'est que ça deviendrait presque intéressant !! A la question : "Quelle est la réponse au sens de la vie, de l'univers et de tout ce qui est?" , je propose la réponse suivante : MOI Par contre si je gagne, je veux pas la thune mais une lap dance!
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Cdt. Le Temple
Respect diplomatique : 711 06/08/1012 ETU 19:53 |
Score : 3
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Sarasvati, dans sa Grande Générosité (bis repetitam), rajouta au butin un lap dance qui sera exécuté gracieusement par le sulfureux Sanjit. Peut-être n'était-ce pas là ce que l'Allumé désirait, mais qu'il s'en contente, car il avait déjà un rencard avec Sherra et il serait inconsidéré de forcer cette jeune femme au traumatisme mental de devoir se dénuder en plus de devoir sortir avec cette braise de guildéen. « Affluez donc commandants, continuez sur ce chemin. Jouez, jouez encore! Divertissez moi. » Peut-être n'avait-elle pas compris qu'elle n'était pas maître de ce jeu mais qu'une simple spectatrice; mais elle ne pouvait s'empêcher de se délecter de voir des commandants se disputer des leems avidement. Elle aimait observer les Jeux Galactiques, et même parfois y participer lorsque le jeu en valait la Chandelle.
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