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Cdte. Su Tallulah
Respect diplomatique : 294 ![]() 20/03/1017 ETU 23:09 ![]() ![]() |
Score : 6
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[RP réservé pour l'instant] Su Tallulah était partie à la chasse sous-marine comme tous les jours ou presque. Une heure ou deux qui chassaient tous les tourments politiques et diplomatiques de ses pensées et dont elle aurait eu du mal à se passer. Depuis que sa mère lui avait cédé sa place de Matriarche du Peuple Ondin, Su connaissait les affres des responsabilités du pouvoir, bien qu’elle y avait été préparée de longue date. Ainsi, ce matin-là, se coula-t-elle dans l’eau fraîche avec délectation, une courte lance et une dague bien aiguisée passées dans une ceinture, le seul apanage à sa nudité. Elle nagea rapidement vers les hauts fonds, prit une goulée d’air et plongea pour une apnée très longue. Parvenue sur le sol sableux, elle rechercha le lieu idéal pour attendre ses proies. Puis elle se creusa un « lit », s’y cacha en se recouvrant de sable, laissant seulement ses yeux perçants aux aguets et ses cheveux flottant comme des algues sombres. Puis elle attendit que les volutes de sable qu’elle avait soulevées se reposent calmement. Il ne fallut pas plus d’une demi-heure pour qu’elle n’aperçoive un poisson charnu aux yeux globuleux et aux moustaches tactiles qui fouillait le sable devant elle. Elle attrapa sa lance avec des gestes mesurés pour ne pas l’alerter et bondit de sa cachette. La lance se ficha dans sa tête lui laissant peu de chances de nager bien loin. Elle remonta sa prise, ce n’était pas bien glorieux, mais cela suffisait à son bonheur. De retour, elle abandonna le poison dans les cuisines et alla immédiatement à son poste de travail où elle prit connaissance des dernières nouvelles. Là encore, rien de bien glorieux : le territoire végétait et la population grandissante commençait à être à l’étroit sur sa planète mère. Il allait falloir y remédier. Elle réfléchit un moment et se mit à envoyer des messages dont l’un au Commandant Sorlack. Commandant, Nous nous sommes rencontrés à l’Assemblée et dans une ou deux tavernes sans jamais nous parler vraiment. Or, pour ma part, je suis très attirée par la teneur de vos propos et surtout par le ton calme et posé que vous employez. Je pense que l’on pourrait s’entendre, vous et moi, que nous avons peut-être des points communs, culturels ou philosophiques. Si vous y consentez, je vous invite sur notre planète-mère pour faire plus ample connaissance. Et comme je suis toujours franche et directe, je ne vous cache pas que j’aurais une mission à partager avec vous. Vous me paraissez l’être le plus compétent à tous les niveaux pour m’y aider. Dans l’attente de votre réponse, Cordialement. Su Tallulah Elle relut son courrier avant de l’envoyer, satisfaite de ce qu’elle avait écrit. Qu’il y réponde ou non, Sorlack était vraiment le seul capable de l’aider.
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Cdt. Sorlack
Respect diplomatique : 130 ![]() 21/03/1017 ETU 20:10 |
Score : 5
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Il relisait encore le message, peut-être pour la dixième fois au moins. Il l'intriguait, tout comme cette commandante. Il était vraiment curieux de sa personne ainsi que de son peuple. Qui sait? Peut être était ce le début d'une longue amitié. Il se trouvait dans son vaisseau et ils arrivaient en vu du système indiqué. Des cris se firent alors entendre. Qui y a t-il? Une transmission en provenance de la planète commandant. Ils demandent notre identification et nous ont envoyé des coordonnées. Nous serons bientôt à terre. Bien. Prenez le contrôle pour la manoeuvre d'approche. Réglez les propulseurs à la moitié de leur puissance et inversez la poussée. Je vous laisse le poste. Bien Commandant. Le Commandant quitte le pont!! Plusieurs autres cris se firent entendre en retour. Qu'il était bon de parler sa propre langue. Le commun avait des avantages bien sur mais ce n'était pas pareil. Il ressenti les vibrations caractéristiques de l'entrée dans l'atmosphère, ainsi que la chaleur englobant la coque. La passerelle fut déployée et il s'avança en plein soleil sur le tarmac, suivi de deux autres Reptants. Moins grands que lui, d'apparences différentes. L'un était plus coloré et bien plus petit, pas plus d'1,50m. L'autre, sensiblement de la même couleur que lui mais plus trapu et disposant de grandes plaques d'écaille épaisse le long de sa colonne vertébrale ainsi que sur ses épaules et ses autres articulations. Un troisième sorti rapidement du vaisseau et vint se joindre au groupe. Il ressemblait à Sorlack mais en plus petit et plus longiligne, plus élégant dans ses formes. Ils se stoppèrent devant des Ondins venus à leur rencontre. Que la paix et l'amitié soit au rendez de cette rencontre. Je sssuis Sorlack, émisssaire de Koméa.
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Cdte. Su Tallulah
Respect diplomatique : 294 ![]() 23/03/1017 ETU 00:34 ![]() ![]() |
Score : 4
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Su Tallulah attendait le Commandant Sorlack et sa délégation en bas des marches de son petit palais. Effectivement, ce qualificatif n’était pas usurpé. La demeure, bien que princière, restait modeste et d’une taille respectueuse du partage des richesses de mise envers le peuple. Confortable sans être ostentatoire, les invités en général s’y sentaient bien et ne manquaient de rien d’essentiel. Elle avait revêtu une tenue de naïade bleu nuit, fluide et translucide, mais suffisamment sombre pour ne révéler que ses formes longilignes. Elle accueillit Sorlack d’une main levée paume vers lui, les doigts bien écartés, laissant apparaître de fines membranes entre leurs bases, signe de paix et d’écoute. Derrière elle, trois femmes du Conseil des Mères l’accompagnaient. Merci d’avoir répondu à ma missive, Sorlack. Réservons les titres protocolaires pour l’Assemblée et appelez-moi Su ou Tallulah ou bien encore La Loutre, qui est mon surnom. Je vous sais gré d’être venu. Suivez-moi à l’intérieur. Sans autre décorum, elle précéda son hôte. Elle le guida vers une salle réservée à la détente où les fauteuils étaient profonds en forme de coquillages, tapissés d’algues fraîches confortables et qui répandaient leur parfum iodée. Je vous en prie. Elle invita Sorlack à s’asseoir et aussitôt un serviteur vint s’enquérir de ce qu’il souhaitait pour se restaurer ou se désaltérer. Une musique d’ambiance composée d’un ressac sur les galets se faisait entendre en sourdine. Sorlack, si j’ai fait appel à vous pour une mission qui me tient à cœur mais que je ne peux mener seule, c’est parce que… je ne dirais pas que vous m’avez tapé dans l’œil, ce serait trop familier, mais que vos interventions à l’Assemblée m’ont touchée, à savoir qu’elles m’ont semblé justes et pleines de sagesse et de bon sens. J’ai cru comprendre que, bien que de peuples et de cultures différentes, nous avions sensiblement les mêmes idéaux. Je me suis peut-être trompée et si c’est le cas, vous me le direz sans détour. Des plateaux arrivèrent, supportant des mets et des boissons, y compris le poisson pêché la veille par Su, accommodé d’une sauce épicée : c’était une espèce assez fade. Su en profita pour dévisager son invité sans retenue. Bien qu’il fût très différent de son peuple, elle ne le trouvait pas laid. Son visage était bien proportionné, ses yeux d’un bleu un peu comme le sien pétillaient d’une intelligence posée et ses écailles luisant du jaune au vert étaient seyantes. Quand il se fut servi et qu’il eut bu une gorgée de son verre en cristal, Su reprit la discussion. Avant toute chose, Sorlack, je voudrais savoir quelles sont vos capacités sous l’eau. Ce n’est pas de la curiosité gratuite, je vous l’assure, et s’il s’avérait qu’elles n’étaient pas adéquates à la mission que je voudrais vous proposer, nous ne perdrions pas de temps à en étudier les méandres. Par contre, Quelles qu’elles soient, votre séjour ici peut se prolonger autant que vous le voudrez. Elle prit un verre sur la table basse et se renfonça dans son fauteuil.
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Cdt. Sorlack
Respect diplomatique : 130 ![]() 24/03/1017 ETU 09:26 |
Score : 2
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Il posa la main sur son coeur et baissa légèrement la tête en la regardant, en signe de salut. Il l'a suivit ensuite jusqu'à ses appartements. Il dit alors dit e à ceux qui le suivait de les laisser. Le Reptant lui ressemblant prit la parole dans leur langue. C'est comme ça ? Tu nous laisses directement? T'es sérieux là ? Je te serais gré de ne pas faire d'esclandre ici. Tu te tais et tu fais ce que je te dis. Ce n'est pas compliqué. Pourquoi nous avoir amené alors? Sorlack poussa alors un cri menaçant à l'encontre de ce dernier et s'en approcha et se redressant complètement. L'autre parut se tasser. Si j'ai besoin de ton avis, je te le demanderais. Là, tu fais ce que je dis. Ne rend pas les choses compliquées. Mets ta mauvaise humeur de côté pour une fois. Il se retourna alors et reprit un léger sourire. Veuillez me pardonner, une sssimple mise au point était nécesssaire. Sssu me semble approprié, commandante, ausssi c'est comme cela que je vous appellerai. Il l'a suivit et demanda un verre d'alcool fort. Sssi mes paroles ont pu trouver écho chez vous alors j'en sssuis ravi. Je me plais à penssser que chaque peuple peut apprendre des autres. Avec plus ou moins d'intérêts et de réusssite bien entendu. Pour ce qui est de la nage, je nage bien. Mon peuple a quelques dispositions pour cela. Mon apnée est mon point faible, pas plus de 4 à 5 min j'en ai peur. Mais là technologie pallie à cela. Pourriez vous m'en dire plusss ssssur ce que vous prévoyiez ?
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Cdte. Su Tallulah
Respect diplomatique : 294 ![]() 24/03/1017 ETU 20:15 ![]() ![]() |
Score : 2
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Je vais vous en dire plus, Sorlack, mais ne nous pressons pas. Prenons le temps de bien peser chaque mot. Cette mission sera dangereuse pour vous comme pour moi. Je pourrais y envoyer mes Lieutenants. Mais ! Car il y a un « mais ». Seuls des Commandants chevronnés peuvent l’accomplir et c’est pour cela que je n’y envoie pas de subalternes, aussi fidèles et douées soient-elles. C’est pour cela aussi que je fais appel à vous et à vous seul. Nous ne serons que tous les deux à partir et à subir l’initiation. Nous serons absents quelques cycles tout au plus mais ce sera difficile, physiquement et psychologiquement, voire douloureux. Elle darda ses yeux d’un bleu profond dans ceux de Sorlack et ne souriait pas. Elle jaugeait les réactions du Reptant qui ne bronchait pas, ne montrait aucun sentiment. Elle prit le temps de boire son verre, d’aller chercher un plateau tapissé d’algues fraîches où reposaient des coquillages, des mollusques et des insectes grillés. Elle attendit que Sorlack se fut servi avant de gober sans bruit une huître turquoise, d’en reposer délicatement la coquille et de se saisir d’une poignée de crevettes grises et minuscules qu’elle mâcha entièrement une à une pensivement. Je ne peux malheureusement vous en dire davantage avant de savoir si vous acceptez de m’aider ou si vous refusez. Car, dans le deuxième cas, il vaut mieux que vous restiez dans le flou des ondes tumultueuses. Je détiens un secret bien lourd et je ne peux en dire plus. Je conçois que vous n’ayez pas la tâche facile de prendre une décision aussi grave dans ces conditions et je ne vous en voudrai pas si vous refusez. Elle se leva à nouveau, tournoyant dans la pièce, prise d’une frénésie empreinte de désespoir. Sachez seulement une chose encore, Sorlack, si vous refusez de m’accompagner, je ne pourrai jamais accomplir cette quête seule. Vous condamnez nos peuples à tous les deux. Car « ils » savent que j’ai fait appel à vous. Elle se rassit, soucieuse, lui lançant des regards lourds. Ils continuèrent à se restaurer, parlant de choses plus légères du bout des lèvres jusqu’à une heure avancée. Puis Su n’y tenant plus, elle demanda à Sorlack la permission de se retirer. Je vous laisse réfléchir. Que la nuit vous porte conseil. Aussitôt sortie, au lieu de prendre la direction de sa chambre, elle courut vers la plage où elle se dénuda pour plonger dans l’eau encore tiède du soleil de la journée.
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Cdt. Sorlack
Respect diplomatique : 130 ![]() 27/03/1017 ETU 10:46 |
Score : 2
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Il condamnait son peuple par son refus. Jolie façon de dire qu'il était impliqué qu'il le veuille ou non. Sorlack restait pensif dans la chambre allouée à sa personne par les Matriarches. Intriguant et dangereux, son instinct était en parfait éveil. Il se retourna et fixait le mur pensivement puis se dirigea vers les balcon, donnant sur la plage. Il s'exprima alors dans sa langue. Un projet risque et dont je ne sais rien sauf que mon refus condamnerait notre peuple... Tu en penses quoi Nil-Sen? Que tu vas dire oui te connaissant. Non seulement pour notre peuple mais aussi pour toi. Ta curiosité est très forte et la je pourrais sentir ton envie d'y aller.. Un corps sembla sortir du mur et se dirigea vers Sorlack. D'un coup de langue agile il récupéra des insectes sur le plateau laissé ici. Tu en as laissé plein. Ça ne se fait pas. Les insectes c'est ta tasse de thé pas la mienne. Et tu n'as rien à faire ici, je te le rappelle donc donne moi une bonne raison de ne pas te faire regagner le vaisseau à grands coups de pieds. 1 il reste des insectes. 2 tu as besoin de moi. 3 va expliquer que tu ne savais pas que j'étais là. 4 je suis de bonne compagnie? On va laisser de côté la 1 et la 4... Ça me va. Pour ton questionnement, vas y. Les aider les rendra redevable envers nous. Et puis qui sait, ça peut être intéressant. Et c'est les bases d'une amitié entre nos peuples qui est jetée ici. Ils discutèrent une partie de la nuit. Sorlack observant toujours la grève. Il lui sembla apercevoir une silhouette dénudée à un moment. Mais les lumières étaient changeantes, un jeu d'ombres sans doute. Nil-Sen disparu de nouveau et après une courte nuit, Sorlack se dirigea vers le petit salon où ils s'étaient entrevu la veille. Elle n'était pas encore là mais des domestiques s'affairaient. Il prit alors un café et un cigare avant de se placer à la balustrade. Il l'entendit arriver et sans se retourner : J'accepte. J'irais vous aider dans votre expédition. Il se retourna alors. Mais je vais avoir besoin d'autres détails..
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Cdte. Su Tallulah
Respect diplomatique : 294 ![]() 28/03/1017 ETU 00:15 ![]() ![]() |
Score : 3
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Merci. Su s’était arrêtée sur le seuil de la pièce et avait répondu d’un simple mot, comme à son habitude, sans fioriture ni ostentation. Elle appréciait de ne s’être pas trompée sur Sorlack. Il avait la trempe qu’elle espérait. Réprimant un dégoût pour l’odeur du cigare qu’il fumait -l’odeur était vraiment nauséabonde- elle alla s’asseoir à la table du petit-déjeuner et se servit une boisson énergétique, une salade d’algues et d’œufs de poissons et un café corsé. Bien sûr, je vais vous en dire plus aujourd’hui, mais pas tout de suite. Nous allons d’abord aller nager et plonger tous les deux pour mieux connaître nos compétences et ensuite, après l’entraînement, je vous dirai tout sur cette mission. Elle mangea lentement, prenant soin de mâcher délicatement chacune de ses bouchées. Quand elle eut fini de se restaurer, elle fit quelques étirements et autres mouvements propres à préparer son corps à l’épreuve qu’elle avait prévue. Quand vous serez prêt, nous descendrons sur la plage. Elle avait revêtu une robe et en dessous, pour l’occasion, une combinaison qui lui couvrait le corps des genoux jusqu’au cou. Il fallait bien qu’elle fasse des concessions à son hôte qui n’était peut-être pas habitué à la nudité. Une fois sur la plage, Su indiqua un point de ralliement, assez éloigné du rivage, marqué par un rocher sortant de l’eau, bien repérable, et invita Sorlack à l’y rejoindre ou à l’y attendre suivant le cas. Ils se mirent à l’eau et la course démarra. Ils arrivèrent sensiblement en même temps, Sorlack un instant avant elle. Puis elle lui indiqua qu’ils devaient plonger en apnée le plus loin possible mais qu’elle l’accompagnerait, sachant que ce n’était pas son point fort. Ils plongèrent. L’eau d’un bleu turquoise à la surface s’assombrit peu à peu à mesure qu’ils descendaient. Su surveillait Sorlack. Il était puissant et efficace, mais 3 ou 4 minutes ne seraient pas suffisantes pour atteindre les 50 mètres et remonter. Elle le savait et lui aussi. Elle attendait qu’il lui fasse un signe d’abandon de la descente pour l’aider à remonter au plus vite pour s’oxygéner. Elle, elle ne risquait rien : son cœur était ralenti ainsi que toutes ses fonctions vitales, ses poumons et son cœur pouvaient tenir plus d’une heure. Quand il lui fit signe, elle l’empoigna fermement et remonta aussi vite qu’elle le pouvait. Ce n’était que la première descente, que le premier entraînement, et elle estimait que ce n’était pas si mal. De retour dans la maison, elle allait devoir parler. Comment exprimer ce qu’elle savait ? Cela dépendrait de lui.
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Cdt. Sorlack
Respect diplomatique : 130 ![]() 28/03/1017 ETU 20:22 |
Score : 4
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Quand vous serez prêt, nous descendrons sur la plage. Sorlack la regarda et déposa sa tasse de café à côté du mégot de son cigare éteint depuis quelques temps. Il la suivit sur la plage. Alors qu'elle se dévêtait pour aller à l'eau, il ne se posa même pas la question et fit de même. Il enleva sa veste noire ainsi que son pantalon. Il était intégralement couvert d'écailles avec aucun organe génital apparent aussi n'avait il pas a se soucier de la pudeur ou de la déssence. Il fouetta l'air de sa queue, faisant craquer quelques os. Il fit pivoter son cou plusieurs fois et de nombreux craquements se firent entendre, faisant bouger ses vertèbres. Elle passa devant lui et lui montra le point de ralliement. Il acquiesça et s'avança dans l'eau. Arrivé à la taille, il plaqua ses mains contre son corps et plongea doucement. Il fit alors simplement onduler son corps pour avancer, gardant ses bras plaqués, les réservant à d'autres occasions. La plongée fut ensuite plus éprouvante, il n'avait pas les capacités de certains Reptants qui pouvaient rester quasiment une heure sous l'eau. Toutefois, il lui suffirait de prendre un petit appareil pouvant pallier à cela la prochaine fois. Il l'aura dans la remontée, ondulant de nouveau son côté pour l'alléger. Il était réaliste, 2,50m de carcasse ce n'est pas léger. Pas mal. On sssent que c'est votre milieu de prédilection. Ils firent quelques pas sur la plage et s'asseyèrent. Alors commandante, que pouvez vous me dire en l'état ? Et que pourrez vous me dire plus tard?
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Cdte. Su Tallulah
Respect diplomatique : 294 ![]() 30/03/1017 ETU 12:25 ![]() ![]() |
Score : 4
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Su lui sourit ironiquement : Je peux vous dire que votre prestation n’est pas suffisante en plongée. Mais nous avons le temps de vous améliorer ou de trouver un appareillage suffisamment compact pour vous permettre de respirer sous l’eau sans vous encombrer. Puis, elle redevint sérieuse, se demandant comment ses révélations allaient être prises par le Commandant. Je suis la Matriarche de mon peuple et, en cette qualité, j’ai accès à certains messages de nos ancêtres. Comment n’est pas le propos, sachez seulement qu’il s’agit d’un rituel pratiqué depuis des lustres à un moment très ponctuel de notre calendrier lunaire. Il m’a été dit : « Les abysses sont noires et pourtant s’y trouve la lumière. Choisis ton compagnon avec soin pour cette quête car seule, tu n’atteindras pas la vérité. A deux vous vaincrez et à deux vous en bénéficierez. La voie est tracée. Suis ton cœur et inspire ton courage. » Je sais où est l’entrée de la voie mais ensuite, ce sera à l’instinct. Le mien. Le reste est flou. J’ai eu des visions de cavernes sombres, de boyaux étroits, de labyrinthes aquatiques. Ils se levèrent silencieusement pour regagner le palais. Sur le chemin du retour, Su aborda la nécessité, lors de l’expédition, de transporter de la nourriture et de l’eau douce, une corde fine mais solide, des torches sous-marines, des grappins et des armes, diverses « babioles » dont ils ne pouvaient se passer, même pour une mission de quelques cycles. Demain, nous nous entraînerons lestés. Le laboratoire expérimental vous attend dès que vous le pouvez pour tester votre capacité pulmonaire, votre résistance ainsi que les composantes de votre sang pour vous fournir la technicité la plus appropriée pour vos plongées. Ils feront ça dans la nuit et vous pourrez également l’essayer demain. Dans la salle principale du palais, Su eut un instant d’hésitation. Nous nous retrouverons ici pour le déjeuner. D’ici là, reposez-vous ou demandez ce qui vous fera plaisir, que ce soit une boisson ou une visite touristique. La Mère Nya s’est portée volontaire pour vous combler. Elle a mon accréditation entière et sans restriction. Su salua Sorlack avec des yeux rieurs, bien que le ton de ses paroles soit des plus plat. Puis elle sortit vers ses appartements et son bureau.
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Cdt. Sorlack
Respect diplomatique : 130 ![]() 01/04/1017 ETU 17:56 |
Score : 2
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Sorlack acquiesça et l'écouta parler. Tout semblait un peu flou pour lui, peut être un peu pour elle également mais ils découvriraient bien assez tôt toi ce qui devrait l'être. Il l'a suivit au palais, non sans s'être rhabillé auparavant. Lorsqu'elle le laissa dans le hall, il se dirigea vers les salles et en demandant son chemin trouva le labo. Le voyant arriver, ils ne se posèrent pas de questions et le prirent à part directement. Doucement messssieurs, ce sssserait dommage de blessser quelqu'un venu aider. Ils sont un peu brusques il est vrai mais ils savent ce qu'ils font. Nous allons vous faire passer une batterie de tests, allant des capacités pulmonaires à la pratique de l'escalade. En passant par les analyses sanguines. Allez y ssssi cela vous est nécessaire. Pour l'essscalade, ne perdons pas de temps. Je n'ai nul besoin de harnais ou de corde, une seule pour asssurer votre Matriarche et cela ira bien. S'ensuivirent alors de longues heures où il se prêta à leurs examens. Ils discutaient beaucoup de longuement. Le physique du Reptant avait l'air de les intriguer. Il veut même discerner quelques interrogations du pourquoi et du comment on en était arrivé jusqu'à lui. Cela le fit sourire. Ils lui demandèrent des tests physiques également ainsi qu'intellectuels et pratiques. Il s'excusa d'ailleurs platement d'avoir exploser une de leur machine lors d'un test de résistance. Leurs conclusions attestèrent de ses capacités. Votre point faible est votre capacité de respiration et... Je vous arrête de ssssuite. Je peux arranger cela. Nous disposons d'outils de respirations miniaturisés donc adaptés aux missions de combat. Certains d'entre nous n'en ont pas besoin mais je ssssuis de la mauvaise espèce. Oh. En ce cas nous vous ferons parvenir les conclusions des autres tests lors du repas de ce soir. Quand vous le désirerez. Ssssur ce, bonne journée. Il remit alors sa veste et sorti sans un regard. Il appuya sur un bracelet qu'il avait au bras. Linéla? Tu me reçois? Pourquoi je te recevrais pas frangin? On ne sait jamais, question rhétorique. Bref... Viens me rejoindre aux appartements qui me sont alloués. Apporte le dispositif de respiration sous marine et aussi un peu d'autre matos pratique pour les balades discrètes. Dans quoi tu t'embarques frangin? Pas vraiment d'idée mais fait le. Je t'envoie le signal quand je suis prêt. Il regagna alors la chambre et réappuya sur le bracelet. L'air se mit alors à trembler légèrement et une lueur rouge sang apparut puis disparu, faisant place au Reptant similaire à Sorlack. Alors c'est quoi tout ce truc? Tu peux m'expliquer. Pourquoi te sens tu toujours obligé de crier ou de parler fort? Baisse le ton, merci. Bien obligée, tu ne m'écoutes jamais. Vu comme tu gueules bien sur que si. Allez pose toi je t'explique un peu. Il lui désigna un siège et lui tendit ensuite un verre de vin. Il passa l'heure suivante à lui expliquer ce qu'il avait fait et pourquoi. Elle ne changeait pas d'expression ou doucement. La méfiance était toujours là. Sorlack soupira. J'ai une idée, tu vas participer au repas de ce soir, ainsi tu lui poseras les questions que tu souhaites et comme ça tu seras moins soupçonneuse. Moi? À un repas? Whouaou tu vas sortir ta soeur, vraiment? Vraiment, je vais lui demander. Mais qu'on soit clair : tu représentes notre peuple, agis en tant que tel. Un mot de travers, un geste et je te renvois sur Koméa. Et pas en première classe. Ça va je sais me tenir. Tu me rappelles le dîner avec le consul Heitan? Il l'avait cherché. Le baiser est partie intégrante du protocole de ce peuple. Je te l'avais dit, tu n'avais pas à lui mettre une baffe avant de lui coller ton verre dans la figure. Tu ne m'aurais pas arrêtée c'était le pied dans les couilles. Je le sais. C'est bien pour ça que je t'ai arrêté... Bref pas de ça. Ce sont des femmes, cela ira forcément mieux. Que nos ancêtres t'entendent... Il se leva et appela l'Ondine Nya. Veuillez me pardonner car cela n'est pas très protocolaire mais sssserait il posssible de voir sssi nous pourrions ajouter un couvert pour ce soir. En effet, dans le vaisseau parqué à l'extérieur se trouve ma sssoeur et je penssse que cela lui sssserait profitable d'asssissster à ce dîner, vous sssavez le protocole et ce genre de choses. Sssserait il possssible de voir ssssi la Matriarche y verrait un inconvénient ? L'Ondine acquiesça avec un sourire et reparti.
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