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> Déclaration d'intentions
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Cdt. Saul
Respect diplomatique : 77 
23/06/1017 ETU 11:50 |
Score : 4
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Mon cher Légolas, je crains malheureusement que votre mémoire ne vous joue des tours. Nous avons eu un premier contact avec votre dirigeant en date du 07/06/1017 ETU où nous nous sommes présentés à vous. Votre Roi nous avait alors fait parvenir une réponse succincte mais qui existe bel et bien. J'étais également intervenu publiquement dans cet hémicycle pour proclamer nos intentions quant à notre secteur. Nous n'avons jamais affirmé que vous deviez vous sentir redevable à notre égard, mais puisque vous mettez le dossier sur la table, nous ne vous avons certes pas financé directement mais nous avons fait un don - certes modeste - de 20 millions de £eems à votre culte, en gage de bonne volonté. Nous n'en attendions rien en retour, et nous avons bien fait puisque nous n'en avons effectivement rien eu, pas même un merci. Du reste, quand votre suzerain déclare avoir le "coup de hache" facile, ne reprochez pas à la Grande Inquisitrice Xera de se sentir menacée. Je vous remercie toutefois d'avoir rendu public ces échanges, ils permettront à chacun de mettre en balance de quoi il en retourne réellement par rapport aux accusations de mensonges, de tromperie et de velléités dictatoriales proférées par Verinus à notre endroit. La table des négociations vous est toujours accessible ; nous avons bel et bien fait parvenir une invitation à votre suzerain à notre Conférence pour la Paix. Si toutefois cette initiative ne vous intéresse pas, soyez rassurés. Nous vous ignorerons royalement conformément aux désirs que vous avez exprimés. Et croyez-moi, je ne m’en porterai pas plus mal.
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Cdt. Oberyn Martell
Respect diplomatique : 215 
23/06/1017 ETU 12:23 |
Score : 2
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Verinus reprit de nouveau la parole : Nous avons accepté d'ouvrir des négociations, et je représenterai le grand roi Gimli II lors des discussions, les insultes qu'ils ont subi les empêchent de les voir. La grande inquisitrice a peut-être lu seulement le manuel de diplomatie humaine, se comporter ainsi avec des humains passe déjà difficilement, mais avec des nains, il faut revoir le tout, c'est aussi simple que cela. Votre erreur d'appréciation a causé ces tensions, si vous n'acceptez pas que je le représente, je me retirerai immédiatement.
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Cdt. Gimli II le Grand
Respect diplomatique : 125 
23/06/1017 ETU 12:43 
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Message édité -
Score : 4
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Légolas s'impatientait. "Bon, Soit, de toute manière nous n'allons pas rester des cycles à parler d'un sujet qui n'a que trop duré ! Il est vrai, si l'ironie n'est pas une insulte pour, que votre inquisitrice a du se sentir menacer. Enfin comme peut l'être l'oliphant face à la souris, proportionnellement aux moyens dont elle dispose par rapport aux notre. Quand à notre culte, si il est reconnu par notre peuple, cela ne veut pas dire que nous bénéficions de ce dont Déa dispose. Vous êtes alliantiste... venez consulter nos comptes...si ce n'est pas déjà fait. Constatez que nous gagnons suffisamment par cycles sans avoir le moins besoin du monde d'une aumône quelconque. Pour les négociations, nous avons donné pouvoir à notre ami Martell. Voilà... Ah si, pardonnez-moi, mais pour le message d'accueil, je n'étais pas assez mesquins pour le mettre sur la table. Le voici === Communiqué diplomatique en provenance des Îles de Janthir === Aux peuples voisins, nos plus sincères salutations. En exil forcé sur la planète dévastée et isolée de Janthir, le peuple krytien a repris ses droits et m'a chargé de la délicate mission de représenter ses intérêts auprès de la communauté galactique. Nous espérons des relations cordiales et fructueuses avec les peuples voisins et sommes tout disposés à accueillir vos ambassadeurs pour toute discussion de nature diplomatique ou commerciale. Les Invisibles nous guident sur la voie de la prospérité et sauront reconnaître ceux qui nous ont aidés en temps de besoin. Mes respects, Saul d'Alessio, Grand Confesseur du Blanc Manteau Pouvez-vous me dire en quoi il est plus poli que les nôtres ? "Mes respects" vaut-il mieux que "Bien à vous" ? Certes, les nôtres n'ont pas "Aux peuples voisins, nos plus sincères salutations." Si ce n'est que cela qui vous dérange, eh bien laissez moi vous dire qu'il vous faut peu de chose. La lignée de mon Roi a toujours fait preuve d'une susceptibilité excessif je le reconnaît, mais vous sembler être son maître sur le sujet. Sur ce, je vous souhaite bonne négociation et de notre côté nous considérons l'incident clos. Notre Roi ne se sent pas grandit par ce genre de dispute, mais il est heureux d'avoir pu rencontrer des commandants qui paraissent emprunts de grandeurs et de sagesses, qualités qu'il admire toujours. Bonne et longue vie à vous et à vos sujets."
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Cdt. Saul
Respect diplomatique : 77
27/06/1017 ETU 18:39 |
Score : 3
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L’hologramme du Grand Confesseur Saul d’Alessio apparût dans l’hémicycle. Les traits de son visage trahissaient sa contrariété mais le ton de sa voix ne pouvait laisser échapper sa résignation. « Représentants de Clairvoyance, J’aurais pu me fendre d’un simple communiqué, mais j’ai préféré venir en personne rendre compte des négociations quant à la situation du secteur 8 qui ont eu lieu lors de la Conférence donnée ces derniers jours. Je regrette d’autant plus d’avoir à vous communiquer ce compte-rendu que les dernières nouvelles qui nous parviennent du reste de la galaxie ne sont guère réjouissantes et laissent à penser qu’il nous faille acter la disparition de dirigeants respectables dont la sagesse aurait bien inspiré certains. En dépit – d’aucuns pourront en témoigner – de propositions alléchantes pour toute nation en phase de développement offertes sans contreparties, le Maréchal Verinus, représentant des peuples nains et dorniens, n’a su passer outre les différends passés pour se rallier à l’intérêt de notre secteur. Le fort a devoir d’assistance et de protection envers le faible, comme nous avons entendu souvent l’affirmer l’Impératrice de Verre dans cet hémicycle, mais l’on ne peut aider ceux qui refusent obstinément de l’être. Nous ne saurions non plus perdre davantage notre temps avec les plaintes de ceux qui ont craché sur la main tendue. Par conséquent, nous rompons dès à présent toute relation diplomatique avec les peuples nains et dorniens, et ne prendrons pas en compte leurs points de vue et plaintes ultérieures quant à l’avenir de notre secteur. Par ailleurs, aucune autre nation native de cette zone de la galaxie n’a répondu jusqu'ici à notre invitation. Leurs dirigeants sont sans doute aux prises avec les flottes barbares et trop occupés pour avoir eu le temps d’y répondre. Toutefois nous maintenons que nous sommes toujours disposés à les aider si jamais ils venaient se manifester. »
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Cdt. Oberyn Martell
Respect diplomatique : 215
27/06/1017 ETU 22:19 |
Score : 4
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Légende : ==== Coupure du film ======== L'hologramme de Verinus s'alluma, et il prit sans attendre la parole : Galaxie, il va falloir que je remette les choses en place. Les propos mensongers du Grand Confesseur, et insultants de sa Grande Inquisitrice qu'il devrait mettre au pas sont ignobles pour les peuples du Secteur VIII. Je suis venu négocier, en gage de bonne foi, au nom de mon peuple et de celui du grand roi Gimli II, ce dernier pourra d'ailleurs le confirmer avec le Grand Confesseur Saul. Je vais transmettre ici la vidéo entière des échanges qui ont eu lieu dans cette taverne sectorielle, afin que vous puissiez juger par vous-mêmes de ce qu'il en retourne. Je crois qu'il est inutile selon moi d'en dire plus, tout y est. Cette vidéo montrera par ailleurs au grand roi Gimli II la teneur des échanges qui ont eu lieu étant donné que j'avais sa procuration dans les échanges. Verinus se pencha sur le côté, et appuya sur un bouton. Alors, la salle de l'Assemblée s'assombrit, et un écran blanc apparut. Une fois en place, le film commença. FILM La salle de conférences du Belvédère avait été aménagée spécialement pour l’occasion. Projecteurs holographiques pour ceux qui ne pouvaient se déplacer, large tribune et bien sûr une scène à la hauteur des enjeux pour que les protagonistes qui le souhaiteraient puissent venir s’exprimer. La délégation du Blanc Manteau était naturellement la plus nombreuse dans la salle, mais les dignitaires des autres nations du secteur commençaient à arriver peu à peu. Sachant que son intervention serait enregistrée pour les futurs intervenants, le Grand Confesseur monta sur scène et prit la parole d’un ton solennel. « Dirigeants de notre beau secteur, La diplomatie inexistante dans notre région de l’espace commence à faire cruellement défaut alors que l’ouverture au reste de la galaxie est désormais possible. Ceci ne peut plus durer. Depuis plusieurs cycles, nous avons entamé une lutte sans merci contre les flottes renégates appartenant à ceux que l’on désigne sous le nom de Brigands. Nous avons rallié sous la bannière du Blanc Manteau des dizaines de mondes qui vivaient sous leur joug tyrannique. Cette expansion semble malheureusement avoir fait des envieux. Nous sommes prêts à mettre de côté les offenses du passé, car notre secteur doit avoir la force de présenter un front uni au reste de la galaxie. Ainsi, nous proposons l’instauration d’un Conseil Sectoriel qui se réunirait régulièrement en ces lieux pour discuter de notre avenir commun. Par ailleurs, beaucoup de questions ont été soulevées, concernant notre position quant à l’ouverture du secteur, la situation du système 0 et l’aide aux autres natifs. La déclaration qui va suivre clarifiera notre position sur chacun de ces points. Je tiens toutefois à apporter une précision. Rien, si ce n’est notre conscience morale, ne nous oblige à déployer les efforts que nous allons mettre en œuvre. Que ce soit donc clair. Il ne s’agit pas de propositions ouvertes au débat. Ce sont nos positions, fermes et définitives sur que faire des mondes sous notre souveraineté et des ressources et fonds que nous avons su collecter. Je vous remercie pour votre attention et suis prêt à répondre à vos questions. » ==== Verinus reprit la parole en fond : Le Grand Confesseur Saul commence poliment, et sa Grande Inquisitrice continue ainsi, même si elle aurait pu s'abstenir de dire des demis voire des fausses vérités, mais j'ai laissé couler, signe de ma bonne foi et de ma bonne volonté. ==== === Déclaration du Blanc Manteau relative à la situation du secteur 8 === De la collaboration diplomatique Nous actons les différends qui nous ont opposés aux commandants Oberyn Martell et Gimli II par le passé. Toutefois nous sommes prêts à les mettre derrière nous si cela peut remettre la collaboration sectorielle dans la bonne direction. Nous n’accepterons pas cependant de nouvelles insultes et provocations à notre endroit. Afin de faciliter notamment la prise en compte des besoins et problématiques des plus petites nations du secteur et discuter des éventuelles tensions, nous proposons la création d’un Conseil sectoriel qui tiendra séance permanente ici, au sein du Belvédère d’Abeldern. Quant aux guerres susceptibles d’éclater et aux probables raisons de conflit, nous comprenons la décision de certains dirigeants d’éliminer par le biais d’assauts et de bombardements les flottes en orbite autour de leurs planètes en qui ils verraient une menace. Nous invitons toutefois les responsables concernés à en avertir leurs cibles afin qu’elles puissent ordonner le déplacement des forces en question avant l’aboutissement des ordres lancés. Les vies sont trop précieuses pour être ainsi gâchées. De la collaboration économique et scientifique Afin que chaque nation du secteur puisse accéder à la prospérité, nous allons proposer des packs d’aide au développement à toutes les nations qui en feront la demande. Ces packs seront composés d’une somme en £eems comprise entre 50 et 100 millions de crédits ainsi que de containers de métaux et d’énergie en quantité. La livraison de ces packs s’effectuera de façon progressive en fonction du volume de demande, notre logistique ayant par ailleurs ses propres contraintes. L’attribution de ces aides ne s’accompagne d’aucune obligation de quelque sorte envers le Blanc Manteau. Toutefois nous nous réservons le droit de refuser l’octroi de ces dernières, l’objectif poursuivi n’étant pas de financer ceux qui emploieront ensuite leurs moyens à miner notre réputation et saper nos efforts. Nous nous attendons à des gages concrets de bonne volonté. Par ailleurs, nous partagerons gratuitement toutes nos connaissances scientifiques de palier 3 et inférieurs avec les nations qui en feront la demande. Ce dispositif pourra également être étendu au palier 4 dans les prochaines semaines. De la situation du système 0 Le système 0 de notre secteur fait l’objet d’une lutte intense de tous les moments contre les forces des Brigands. Toutefois nous avons à l’heure actuelle réussi à sécuriser la quasi-totalité de nos positions et les combats font rage pour éliminer les flottes encore en orbite autour des mondes de ce système. Nous ne comptons pas rétrocéder la souveraineté des mondes du système 0 aux autres natifs du secteur, comme nous l’avons déjà expliqué. D’une part, nous avons investi massivement pour offrir un cadre de vie prospère aux populations de ces mondes. D’autre part, ils ont une position stratégique trop importante pour les mettre entre les mains de nations qui – sauf votre respect – ne disposent pas de nos moyens pour lutter contre la menace renégate ou bien en qui nous n’avons, en vertu de nos expériences passées, pas confiance. Par ailleurs, et contrairement à ce qui nous a été opposé, nous ne voyons pas en quoi le fait de posséder des planètes dans ce système favorise l’intégration à la vie sectorielle. De la colonisation des systèmes pairs Nous comptons poursuivre nos efforts de colonisation dans les systèmes pairs de notre secteur, car il est de notre devoir de préserver ces mondes de la menace barbare. Toutefois, nous sommes prêts à partager le fruit de nos efforts avec les autres natifs du secteur qui, là encore, en feront la demande. Cette transmission de souveraineté sera progressive et s’effectuera au rythme permis par la stabilité de chacun des natifs. Nous soulignons que nous parlons bien évidemment de mondes prospères et densément peuplés, non de planètes glaciaires totalement abandonnées. Contreparties des natifs et obligations envers le Blanc Manteau Aucune. None. Nichts. Niet. Le Blanc Mandeau ne demande, en compensation de ses efforts, qu’un simple « Bonjour et merci ». ==== Verinus reprit alors la parole : On continue sur les bons sentiments, sans oublier, malgré ce qu'il laisse entendre, les griefs passés, mais c'est compréhensible, et jusque là, tout va bien. ==== Les portes de la grande salle s'ouvrirent et laissèrent entrer une délégation de l'un des Natifs du Secteur. En avant marchait deux gardes en armure, mais sans armes excepté un coutelas doré sur le côté. Juste derrière venait quatre hommes et deux femmes en habit amples, apparemment des diplomates, de l'entourage personnel de Verinus. Derrière encore venait un vieil homme qui s'appuyait sur une canne, conservant toutefois une droiture fière. Enfin, venait deux autres diplomates, et de nouveau deux gardes en armure et coutelas fermaient la marche. Le vieil homme, Verinus, car c'était bien lui, salua la Grande Inquisitrice et le Grand Confesseur et monta sur l'estrade afin de prendre la parole : Je suis Verinus, maréchal et second du seigneur Oberyn. Je suis ici afin de représenter mon seigneur. Mais je représenterai également le grand roi Gimli II qui n'a pas encore encaissé les insultes qu'il a subi. Je lui ferai des rapports réguliers de nos discussions et vous ferai savoir s'il a des dispositions particulières à apporter. Pour ce qui est des dispositions du Blanc Manteau, le manque de tact et de diplomatie de la part de la grande inquisitrice, que vous avez reconnu Grand Confesseur, explique d'autant mieux ma seule présence. Je vais réfléchir avec mon équipe et vous donner une réponse concrète, mais je salue votre effort. Il redescendit de l'estrade et ressortit afin de travailler avec son équipe, excepté deux diplomates, Eria et Marin. Ceux-ci allèrent droit vers le Grand Confesseur et lui dirent : Nous sommes Eria et Martin, nous resterons ici afin de garder un contact durable, mais nous ne pourrons discuter de cette proposition de texte, nous ne sommes pas accrédités pour cela. ==== Verinus coupa encore une fois et dit : Voyez par vous-mêmes, on n'est pas grand copain, mais une volonté réciproque de discussion semble s'instaurer, la suite devient intéressante. ==== Saul se leva à l’arrivée de la délégation dornienne et esquissa une franche courbette devant le maréchal Verinus qui accusait le poids des âges bien plus que ses interventions à l’Assemblée et en privé ne semblaient le laisser paraître. « Maréchal, c’est un immense honneur pour moi que de vous accueillir ici. Et ce en dépit des diatribes prononcées à l’Assemblée visant à me faire passer pour un dictateur… Je vous en prie, prenez vos aises et ne vous considérez pas comme obligé d’assister à l’ensemble des – sans doute – longues discussions qui vont avoir lieu ici. Une suite a été aménagée pour vous et votre délégation et j’espère qu’elle répondra à vos attentes en termes de confort. » Le Grand Confesseur laissa la place au diplomate dornien afin que celui-ci prenne la parole. Son visage ne laissa rien transparaître de ses émotions tandis que le vieil homme exposait son discours. Il échangea un coup d’œil avec la Grande Inquisitrice Xera puis remonta sur l’estrade afin d’apporter une réponse. « Maréchal, avec tout mon respect, je ne puis partager vos conclusions sur nos relations diplomatiques avec le roi Gimli II. Nous ne l’avons jamais menacé de violences physiques comme il l’a fait. Mais je laisserai la Grande Inquisitrice Xera revenir sur cet incident. Nous attendons du reste vos retours sur nos positions avec impatience. Je me permets de vous relancer à nouveau toutefois sur une question qui a été à plusieurs reprises éludée – encore que je sois enclin à penser qu’il s’agit plus d’une erreur de votre part. Vous avez évoqué à plusieurs reprises être en relation avec l’ensemble des dirigeants de notre secteur. Or, à l’heure actuelle, aucun d’entre eux n’a jamais répondu à aucune de nos missives. Nous vous saurions gré de partager avec nous ce que vous savez au sujet de ces peuples. » La Grande Inquisitrice se leva à son tour, le visage de marbre et les yeux figés dans une terrible froideur. « Sage Verinus. Le Roi Gimli II peut bien déclarer tout ce qu’il veut, il a été le premier à nous insulter comme le prouve la chronologie des échanges qu’il a rendu public – une discourtoisie de plus à mettre à son compte. Mais nous ne sommes pas là pour discuter des us et coutumes de chacun. Son absence à cette Conférence tout comme son absence de réponse à notre invitation constituent un autre affront, plus grave celui-ci. Il dénigre ainsi tous les efforts que nous avons fait pour organiser cette Conférence tout en envoyant son émissaire gagner du temps à l’Assemblée en insistant sur des futilités. C’est un comportement que nous ne saurions accepter. Nous sommes donc prêts à écouter ses éventuelles remarques concernant ce que nous avons mis sur la table mais qu’il ne s’attende à rien de nous tant qu’il n’aura pas prononcé des excuses publiques et sera revenu à un comportement plus rationnel. » Xera se rassit, le visage tout aussi inexpressif, et la tension sembla peu à peu se dissiper dans la salle. Saul profita de l’accalmie pour retrouver la délégation dornienne. « Eria. Martin. Soyez les bienvenus au Belvédère d’Adelbern. N’hésitez pas à profiter de votre mission diplomatique pour prendre quelques instants de détente. Nos sources chaudes ouvriront au public un peu plus tard dans la soirée, et si le cœur vous en dit, je serais ravi de vous inviter à dîner ce soir. Nos chefs seront à n’en pas douter ravis d’avoir le point de vue de natifs d’autres nations quant à leur cuisine. » ==== Verinus coupa de nouveau, à l'évidence il le ferait à chaque fois : Voyez, le Grand Confesseur semble, ainsi que moi-même, vouloir calmer les choses, à l'instar de Xera, mais je crois que vous l'aurez deviné vous-mêmes. ==== Eria et Martin saluèrent la générosité de leur hôte. Contrairement à ce qu'il pouvait d'ailleurs penser, ils restèrent devant lui et lui dirent : Grand Confesseur, nous remarquons que la coalition dirigée par Xera est présente, mais pas celle de Déa. Elle ne peut se rendre ici, mais ses représentants sont autant concernés que nous, qu'ils viennent ou non d'ailleurs. Serait-il possible de lui envoyer une invitation à nous rejoindre ? Le Grand Confesseur ayant répondu, ils se détournèrent de lui par un petit mouvement de tête, et ils se séparèrent, allant de petits groupes en petits groupes, évitant soigneusement la Grande Inquisitrice. ==== Là messieurs dames, on y voit de la courtoisie pure et simple on est toujours d'accord ? ==== Saul soupira et secoua la tête tout en souriant. « Vous vous trompez, mes jeunes amis. Le Blanc Manteau n'est pas dirigé par la Grande Inquisitrice Xera et ce n'est pas vraiment ce que vous appelez une coalition. La Kryte est ma patrie. Le Blanc Manteau en est le guide. Il s'agit d'une organisation qui sert nos dieux que nous appelons les Invisibles, car seuls quelques uns parmi nous peuvent les voir. Mais la Grande Inquisitrice Xera n'en est pas la dirigeante, simplement la représentante, ou Ministre déléguée aux affaires étrangères pour parler en des termes proches de ceux communément utilisés dans les régimes contemporains. De par mon rôle de Grand Confesseur, je dirige les affaires du Blanc Manteau. Par ma voix s'expriment tant le peuple Krytien que notre organisation. Ne vous méprenez pas, toutefois. Le rôle de Xera au sein de notre organisation est majeur et c'est une femme qui dispose d'un important pouvoir. Vous la trouverez également entièrement dévouée aux Invisibles, peut-être même encore plus que moi... Cela dit, je suis totalement disposé à accueillir un représentant du Culte de Déa à cette Conférence... Du moins tant que son discours portera sur la situation dans notre secteur et qu'il n'essaiera pas de faire du prosélytisme. Si vous voulez bien m'excuser maintenant, j'ai d'autres affaires à régler avant de pouvoir vous consacrer plus de temps. » Saul hocha la tête et leur adressa à nouveau un sourire, avant de repartir d'un pas pressé. ==== Nouvel échange de politesses, tout va pour le mieux, en tout cas, au vu de la situation passée, le Grand Confesseur, Verinus ainsi que ses diplomates font des efforts, Xera reste dans la limite, mais les efforts que nous fournissons nous permettent de ne pas nous offusquer. ==== Les portes s'ouvrirent de nouveau et laissèrent entrer deux hommes. Le premier était un homme d'une trentaine d'années, barbu, qui portait un manteau ample de couleur bleu-gris. Derrière lui venait un garde, mais apparemment, sans arme. Il arriva près du Grand Confesseur de manière discrète, et lui dit : Je vous remercie d'avoir pensé à nous. Je suis extrêmement pris en ce moment par la rédaction du Guizangile, ce qui explique mon remarquable mutisme. Les questions dont je traiterai ici sont de deux natures. Les Brigands, mais je ne ferai que ratifier ou refuser je vous laisserai discuter entre vous, et également l'ouverture sectorielle et ses conditions. Notre déesse se montre inquiète d'une ouverture précipitée. ==== Verinus prit changea de ton de voix et dit : Bon, là, il se présente, c'est bien, mais vous remarquerez par la suite, le non accueil de la délégation par le Grand Confesseur, mais soit, ce n'est presque rien, attendons la suite ==== Cela faisait déjà un moment que Verinus et la délégation dornienne avaient quitté la salle. Eria et Martin, quant à eux, passaient leurs journées ainsi. Le matin, de très bonne heure, ils allaient courir au-dehors, avec deux gardes, puis, lavés, allaient dans la salle, afin de prendre des nouvelles possibles. A midi, ils retrouvaient la délégation, et mangeaient avec Verinus, discutant de diplomatie. L'après-midi passait soit dans la salle, soit dans des visites de la planète. Une fois qu'ils étaient dans le quartier historique de la capitale de la planète, Martin, qui était humoriste à ses heures, voyant quelques gardes de Saul assez proches, dit d'une voix assez forte pour être entendue mais pas trop pour ne pas éveiller les soupçons : Tu as vu ce palais là Eria ? On y habitera sûrement quand on aura conquis cette planète dans quelques cycles Eria ouvrit grands les yeux de surprise, ainsi que la bouche, et se retournant vers son frère, le frappa à l'épaule en lui disant : Tu es malade ou inconscient ? Tu te rends compte tout de même que si on est là, c'est pour éviter une guerre, et toi, tu la déclenches ? Fais plus attention, on n'est pas chez nous ici. Eria suivi de Martin retournèrent au palais de Saul et entrèrent dans la salle. Eria regarda alors son communicateur, lut, et alla droit vers Saul. Une fois arrivée à sa hauteur, elle lui dit : Grand Confesseur, le maréchal Verinus me fait dire qu'il va revenir très prochainement, les discussions sont presque terminées au sujet du traité. ==== Bon, dit Verinus, Eria vient de prévenir le Grand Confesseur, le 26, que Verinus devrait bientôt arriver, notez bien la date, elle est importante, mais voyons la suite, elle va commencer à devenir intéressante. ==== Saul d'Alessio était alors en train de profiter d'un déjeuner frugal à base de fruits de mer – un met qu'il n'avait jamais particulièrement apprécié, mais cette recette d'origine ondine lui avait naguère été vantée par celle, aujourd'hui disparue, qui aurait pu faire une amie précieuse. Chassant ces idées négatives de son esprit, le Grand Confesseur en revint à la jeune femme qui venait d'intervenir. « Bonjour, Eria. Merci de ces nouvelles. Nous espérons que vous avez bien pu profiter de votre séjour ici, mais nous espérons désormais un aboutissement rapide aux négociations. Vous pourrez également informer Verinus qu'aucun autre natif ne s'est manifesté... » ==== Verinus, avec sa voix un peu plus grave et posée, dit : Bon, voilà le dernier échange cordial si l'on veut, la suite est alors extrêmement intéressante. ==== Les portes de la grande salle s'ouvrirent de nouveau et Verinus entra, flanqué des diplomates et des gardes. Eria et Martin s'approchèrent de lui et lui tendirent un papier. Verinus fronça les sourcils, et, passant du regard fatigué au regard de colère, s'avança droit sur Saul. Arrivé près de lui, il lui dit d'une voix peu aimable : Comment osez-vous menacer notre peuple et le peuple nain ? J'ai fait des efforts substantiels pour ne pas vous cracher à la gueule depuis un moment, j'ai calmé le jeu avec le grand roi Gimli II, et je vous ai même prévenu que notre contre-projet arriverait avec un peu de retard, et en nous excusant en plus, et vous ? Vous, nous envoyez ce message alors que demander poliment à nos deux diplomates de faire presser les discussions était à portée de main, mais non, i est plus évident de menacer. Com-x envoyé au maréchal Verinus le 27 de ce mois, soit le lendemain du jour où Eria a annoncé au Grand Confesseur qu'il aurait du retard mais qu'il viendrait bientôt. Maréchal Verinus, Cela fait maintenant 5 cycles que nous attendons une réponse de votre part concernant les propositions que nous avons mises sur la table. Nous avons fait des efforts substantiels pour vous offrir une voie de sortie digne et qui permette d'inscrire notre secteur sur la voie de la prospérité. Vous comprendrez donc que votre silence quant à ces propositions soit particulièrement troublant. J'en ignore la raison, peut-être en est-ce votre engagement au nom du peuple nain à transmettre également leur position. Mais notre patience ne saurait être mise à l'épreuve plus longtemps. Votre camarade nain avait pourtant été beaucoup plus rapide à réagir lorsque nous avons repris la Contrebande des mains des Brigands. Si je n'ai pas de réponse – au nom de vos deux peuples ou au moins au nom du peuple dornien – d'ici demain soir, dix-huit heures ETU, je considérerai que vous ne souhaitez pas faire partie du dispositif que nous proposons et êtes peu intéressé dans l'avenir de notre secteur. Nous ne tiendrons donc plus compte de vos avis concernant ce dernier. J'apprécie les efforts que vous avez pu déployer par le passé et je ne vous impose pas cet ultimatum avec plaisir. Toutefois, des décisions importantes s'imposent à nous dans les cycles à venir et le fait que ces négociations traînent en longueur devient bloquant quant à la poursuite de nos efforts. Je vous adresse mes sincères salutations. Alors maintenant, vous allez, enfin peut-être, écouter. La grande inquisitrice, je ne négocierai pas avec elle, vous en vouliez à mon seigneur pour son manque de tact, j'ai pris en main la diplomatie, vous en vouliez aux nains pour la même raison, je négocie en leur nom, et bien maintenant, à votre tour. La grande Inquisitrice se devra de faire des excuses pour toutes les impolitesses et les insultes proférées à notre encontre ou à l'encontre du peuple nain, ou alors, je ne signerai aucun traité avec elle. La coa du Blanc Manteau restera pour moi comme pour le peuple nain un étranger du Secteur VIII qui a refusé volontairement de prendre part aux négociations sauf si la grande inquisitrice accepte de présenter ses excuses ou qu'elle se fait remplacer. Dans tous les cas, voilà notre réflexion. Verinus entra une clé électro-magnétique dans l'afficheur et on découvrit le contre-projet : De la collaboration diplomatique Afin de faciliter notamment la prise en compte des besoins et problématiques des plus petites nations du secteur et discuter des éventuelles tensions, nous proposons la création d’un Conseil sectoriel qui tiendra séance permanente ici, au sein du Belvédère d’Abeldern. S'il y a lieu de nommer un gouverneur sectoriel, il sera élu pour 5 cycles politiques, après quoi, il ne pourra se représenter et un autre sera réélu. S'il n'y a pas lieu d'en avoir un, les décisions seront prises de concert. Quant aux guerres susceptibles d’éclater et aux probables raisons de conflit, nous comprenons la décision de certains dirigeants d’éliminer par le biais d’assauts et de bombardements les flottes en orbite autour de leurs planètes en qui ils verraient une menace. Nous invitons toutefois les responsables concernés à en avertir leurs cibles afin qu’elles puissent ordonner le déplacement des forces en question avant l’aboutissement des ordres lancés. Les vies sont trop précieuses pour être ainsi gâchées. De la collaboration économique et scientifique Afin que chaque nation du secteur puisse accéder à la prospérité, nous allons proposer des packs d’aide au développement à toutes les nations qui en feront la demande. Ces packs seront composés d’une somme en £eems comprise entre 50 et 100 millions de crédits ainsi que de containers de métaux et d’énergie en quantité. La livraison de ces packs s’effectuera de façon progressive en fonction du volume de demande, notre logistique ayant par ailleurs ses propres contraintes. L’attribution de ces aides ne s’accompagne d’aucune obligation de quelque sorte envers le Blanc Manteau. Toutefois nous nous réservons le droit de refuser l’octroi de ces dernières, l’objectif poursuivi n’étant pas de financer ceux qui emploieront ensuite leurs moyens à miner notre réputation et saper nos efforts. Nous nous attendons à des gages concrets de bonne volonté. Contreparties des natifs et obligations envers le Blanc Manteau Aucune. None. Nichts. Niet. Le Blanc Mandeau ne demande, en compensation de ses efforts, qu’un simple « Bonjour et merci ». Situation de l’ouverture du Secteur L’ouverture sectorielle doit être décidée par l’ensemble des Natifs prenant part aux discussions relatives à cette ouverture. Le propriétaire de la planète Contrebande doit s’engager à n’ouvrir le Secteur que lorsqu’il aura l’accord du Conseil sectoriel. ==== Verinus laissa un blanc et dit ensuite : Bon, j'ai répondu à la menace en demandant des excuses, qui irait demander des excuses avec des fleurs ? Le premier qui le fait est un idiot ou un soumis. Ensuite, j'ai proposé un contre-projet, vous reviendrez en arrière sur le film dont vous avez chacun une copie sur vos écrans et vous y verrez quelques ajouts, et quelques sous-points enlevés. En clair, je commence à négocier, certains points, je n'en veux pas, et les nains non plus, c'est notre droit non ? Ensuite, je passe pour le système 0, mais je propose une clause qu'il avait, volontairement ou non, je n'en sais rien, oublié, l'ouverture du Secteur, et la présence d'un représentant. Ce contre-projet aurait dû être discuté si on se retrouvait face à un interlocuteur sincère vous ne trouvez pas ? Alors je passe à la suite. ==== Les yeux du Grand Confesseur s’écarquillèrent sous le coup de l’incrédulité. Il échangea quelques mots à voix basse avec la Grande Inquisitrice, puis se leva. « Décidément, il y a toujours des vérités que vous n’avez pas compris ou refusez de comprendre. JE représente le Blanc Manteau. JE prends les décisions en son nom. Vous n’avez aucun droit d’exiger quoi que ce soit de Xera, ma subordonnée, dont je me porte garant. Maintenant venons-en à l’essentiel. Nous avons essayé de faire passer le mot par les diplomates que vous aviez laissé en faction ici. Vous n’avez donné aucun signe de vie en réponse. Nous avons donc été contraint de vous faire parvenir un ultimatum, mais aucunement des menaces. Du reste, vous n’avez pas compris le sens de ma démarche. Ces propositions ne sont pas sujettes à négociation comme vous semblez le croire. Nous avons mis les efforts que nous étions prêts à consentir – sans contrepartie aucune – sur la table. Xera n’a aucune excuse à présenter. Si cela constitue un prétexte suffisant à vos yeux pour refuser notre aide, soit, vous n’en bénéficierez pas. Je me rends compte à quel point essayer de discuter avec vos deux peuples était du temps perdu. Vous n'avez fait que jouer une vaste mascarade depuis le début. Nous en prenons acte. » Saul se rassit, et la Grande Inquisitrice Xera se leva à son tour, de façon abrupte. « Le représentant des peuples nains et dorniens ayant refusé les termes proposés, nous considérons sa contribution à cette Conférence comme achevée. Nous demandons donc à la délégation dornienn de quitter les lieux sous les prochaines 24 heures. » Le film était terminé, la lumière se rouvrit, et l'hologramme de Verinus reprit sa place. il dit alors : Maintenant, galaxie, vous voyez qui est vraiment Saul et Xera, vous voyez que nos propos dévoilés depuis un moment ne sont pas sans fondement, vous voyez les mensonges donnés par ce perfide commandant qui n'a de titre que le nom et l'ambition. Nous n'avons donné aucun signe de vie ? En une journée à peine ? Devrions-nous aussi lécher vos bottes ? Ensuite vous dites que les propositions ne sont pas sujettes à négociation, vous le dites dans la dernière déclaration, et qu'avez-vous dit au début ? "Nous attendons du reste vos retours sur nos positions avec impatience" Hum...donc en fait, des négociations, chez vous, c'est imposer un texte, et se foutre de ce que les autres pensent c'est bien cela ? Alors si c'est ça, votre traité, vos pseudo négociations, je vais m'en laver le derrière avec, je quitte cette taverne avec la conscience lavée, je ne serai pas le Chamberlain ni le Daladier de mon peuple, je tiens à la liberté de mon peuple, et je tiens à la confiance que m'ont accordé les nains.
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Cdt. Saul
Respect diplomatique : 77
27/06/1017 ETU 22:40 |
Message édité -
Score : 3
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Saul ne put s'empêcher d'esquisser un sourire à la projection des débats par le Maréchal Verinus. C'était tellement prévisible. Un nouveau soupir, le énième dans cette histoire mais aussi très clairement le dernier. « J’ignore qui sont ces Daladiers ou ces Chamberlains que vous mentionnez, sans doute d’obscures figures de votre peuple. L’histoire galactique ne fait nullement mention de personnages portant ces noms, aussi je vous saurais gré de partager des références culturelles que tous peuvent comprendre. Je vous remercie du reste d’avoir enregistré – à l’insu d’un hôte qui vous a accueilli en toute bonne foi – l’ensemble de nos échanges, comme du reste vous semblez n’avoir aucun scrupule à partager des correspondances privées. Il est néanmoins fort dommage qu’à nouveau elles servent plus nos arguments que les vôtres. Cette discussion est terminée. Nous n’avons de toute façon aucune obligation à votre égard et le fait que vous continuiez à nous assigner des procès d’intention en séries sans jamais considérer que rien ne nous obligeait à faire un geste vers vous traduit bien votre conception très particulière de la diplomatie. »
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Cdt. Gimli II le Grand
Respect diplomatique : 125
28/06/1017 ETU 07:12
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Score : 2
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Légolas, dont l'hologramme était actif, ne perdait pas une miette des derniers échanges. Il découvrait avec stupeur la manière dont les négociations s'étaient déroulées. "Bien, alors nous en sommes là... Cher Saul, votre dernière phrase sur la culture représente bien ce que vous êtes... Non pas un être inculte, rassurez-vous, chacun fait avec ses moyens, mais un mégalomane qui pense que tous ont les même références, les même aspiration que lui. Je ne découvre pas le texte de votre traité, nous l'avons étudié avec attention. Que reflète-t-il ? Il transpire l'esprit de revanche et de domination, un traité que même un certain paladin vainqueur d'une nation sous d'autres cieux n'aurait osé proposé tellement il est emprunt de [je caricature un peu] "c'est nous les plus fort, c'est vous les plus faibles". Et je vous prie d'accepter mes excuses pour utiliser là des références historique que vous ne pouvez comprendre... Le contre-projet avait reçu notre agrément, il enlevait toute allusion à la soumission naturelle qu'à priori nous devons à votre civilisation (même si dans les derniers articles vous vouliez faire démonstration du contraire) et ajoutait un article, à la demande de maître Martell voyez que notre Grand Roi n'a pas voulu jouer sur la corde sensible. Cet article abordait le sujet de l'ouverture sectorielle. Mais mon ami touchait à l’apanage de l'apprenti despote et cela mis visiblement fin à la négociation avec expulsion de la taverne. Ah les exigences de notre Roi... elles n'ont pas même été encore déposées. Il voulait que dans l'assemblée sectorielle s'il devait y en avoir, la voix de chacun ait le même poids... Cessez donc de vous victimiser, vous êtes la pierre angulaire de l'échec des négociations. Vous avez voulu cet échec et vous espériez en fait que mon Roi ait des exigences tellement déplacées que vous vous seriez posé ici comme le bon Saul qui a tout fait pour "essayer"... Seulement, les exigences ou plutôt les propositions faites sont tout à fait raisonnable, alors vous avez pris le moindre prétexte pour mettre fin au débat et vous précipiter ici afin de vous positionner comme le "gentil négociateur" qui a échoué. Cela serait fort risible voyez-vous si cela n'était pas déjà si pathétique. Vous êtes le plus fort, soit, mais en diplomatie laissez-moi vous dire que vous êtes un novice. Alors voilà. Nous possédons 260 chasseurs qui sont occupé avec les brigands, 7 millions de revenus cycliques que nous investissons dans la recherche. Cela vous le savez déjà. Nous n'avons pas même un système entier à nous, vous le savez également. Dans ce système nous avons vos forces en présence. De deux choses : soit vous décidez pour n'importe quel prétexte (n'en cherchez pas un trop compliqué, de toute façon vous n'en trouverez pas de bon) de nous détruire et dans ce cas allez-y que nous résistions quelque peu avec ce que l'on a. Soit vous nous laissez en paix. Dans ce cas retirez vos unité de mon système et de tous les système où nous pourrions être présent à l'avenir. Nous n'aimons pas beaucoup être espionnés continuellement. En gage de bonne volonté, nous retirerons nous-même nos vaisseaux d'exploration de tous les systèmes où vous possédez des planètes. "
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Cdt. Oberyn Martell
Respect diplomatique : 215
28/06/1017 ETU 08:06 |
Score : 2
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L'hologramme de Verinus, toujours présent, sourit à la réponse de Saul, et écouta avec attention la réponse de Legolas. Aucune des deux n'était surprenante, à quelques mots près, il les auraient deviné. Cependant, il tint à réagir de nouveau. Ah là là, on vient de se rendre compte, sans surprise apparente, que ce Grand Confesseur n'est rien d'autre que ce que nous essayons de dire depuis un moment déjà. Je rejoins la parole du Grand roi Gimli II, s'il veut nous attaquer, qu'il le fasse, nous ne sommes pas assez fort après tout. Mais il aura intérêt à se justifier, car personnellement, je n'ai pas passer deux galaxies, et plusieurs secteurs pour mourir ainsi, et s'il attaque, il en paiera les conséquences. Maintenant, en gage de bonne foi, et ce sera ma dernière avancée diplomatique au-devant du Grand Confesseur, j'accepte de renouer sur les bases de notre Contre-projet la discussion. Ce contre-projet est simpliste, on peut même y enlever l'article d'aide financière si vous le souhaitez, mais le Conseil sectoriel et la question d'ouverture du Secteur, vous concerne à tous point de vue. Il s'arrêta un instant et dit : D'autant que diplomatiquement, vous êtes dans une situation embarrassante suite à vos insultes et mensonges répétés.
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