Cdt. Aleksandr Pavlovitch
Respect diplomatique : 166 18/07/1017 ETU 18:38 |
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Score : 8
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Pavlovitch garda les yeux grands ouverts à l'intervention d'Harvest. "Hé bien! Elle devait connaître une Skull bien différente! Ca a du lui faire un choc", se dit-il en accompagnant la fin de ses pensées par un haussement de sourcils. Il se retourna ensuite vers la Générale et voulu reprendre la parole mais l'hologramme du Monarque Louis-Gontran apparut. Coupé dans son élan, il se rassit et attendit la fin de l'intervention de son allié avant de s'exprimer. Vous semblez décevoir du monde, Camarade Génocide. Vous permettez que je vous appelle ainsi? Plus sérieusement, j'ai bien cru que j'allais cesser de vous écouter à "société matérialiste". Si vous êtes entrain de penser que nous sommes une nation de nombrilistes, mais allez vite donc vous planter vos kamikazes dans les deux yeux, Générale! Vous ne savez rien de la Nation Terrienne Libre! Vous ne connaissez pas nos coutumes. Vous ne connaissez pas notre organisation sociale. Vous ne connaissez pas nos modes de gouvernance! Mais peut-être en connaissez-vous la raison, de cette ignorance? Elle est à l'intérieur de votre tête : c'est votre personne! Ce sont vos pensées qui ont amené vos actes. Nous avions échappé à l'enfer et nous étions sur le point d'organiser nos mondes comme auparavant, jusqu'à ce que les cieux s'assombrissent de fanatiques. Chez nous, voyez-vous, c'est le peuple qui décide - en temps normal, quand nos institutions sont opérationnelles et libres, entendons-nous bien - de nos lois. De leurs lois. Sur chaque planètes de manières individuelles et pour l'ensemble de la nation. L'exercice du pouvoir citoyen s'effectue à tous les niveaux de notre société. De telle sorte, chaque civils de notre peuple est confronté à la vie politique et peut lui-même, s'il le souhaite - car cela reste un choix personnel - devenir citoyen et s'engager pour le bien être de tous. Tous citoyens agit pour le bien commun, car tous citoyen sait que sa voix n'est représentative que de sa personne; que, seul, il n'imposera sa volonté à la majorité. C'est ainsi que, sur chacun de nos mondes, des milliers de citoyens, renouvelés fréquemment, délibéraient des lois à adopter concernant leur vie et mandataient ensuite des magistrats pour mettre en place ces lois. Je suppose que vous aurez déduis que je suis l'un d'eux. Mais je ne vais pas aller plus en profondeur de notre organisation politique de jadis. Vous pourriez être trop limitée pour la comprendre. Retenez juste que nous chérissons avant tout le bien commun. Le bien de notre peuple. Mais nous cultivons nos individualités respectives dans le respect de chacun. Nous ne nous effaçons pas intégralement au profit d'un dogme. Vous n'êtes pas idéologue. Vous êtes juste une sombre fanatique! Reconnaissez-le! Nous en avons aussi chez nous, savez-vous? Et d'ailleurs, vos propos quant au communautarisme, la pensée unique etc. m'y font beaucoup penser. Un groupuscule d'intégristes de l'autoritarisme qui n'hésitent pas à s'adonner à des actions meurtrières au prix de leur vie pour imposer leurs pensées partagées par quelques illuminés seulement. C'est bien à cause d'eux que nous n'avions plus nos institutions en arrivant à Clairvoyance et que je me suis retrouvé quasi seul aux commandes. Ils ont surement du voir votre arrivée comme un cadeau de bienvenue sectoriel, en outre. Vous n’épanouissez pas les êtres. Vous les formatez. Mais la nature vous rattrapera. Tout ce qui est unique meurt. Seule la diversité permet la survie. Aleksandr alla se rassoir. Il secouait la tête lentement, pouffa de rire et marmonna :"des individualistes matérialistes capitalistes... Ha! Ca c'était la meilleure! A Devenir, on disait tout le contraire"
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Cdte. Skull
Respect diplomatique : 109 18/07/1017 ETU 23:30 |
Score : 8
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"Merde." La générale avait violemment tiquée en entendant la voix d'Harvest. De manière assez surprenante, sa peau déjà particulièrement grise sembla perdre les quelques pigments qui lui restaient. "Alors t'es encore en vie ? Merde, je m'étais dis ça risquait d'arriver. Toi et moi on est pas le genre de connasse à se laisser tuer aussi facilement, mais j'aurai vraiment préférée que tu ne voit pas cette... Chienlit. C'est vraiment pas de chance. Ça devrait me remplir de joie, je devrais sauter au plafond ou fondre en larme, j'sais pas, mais vue la situation..." "Fait chier." Elle ferma les yeux le temps d'un soupire. Lorsqu'elle les rouvrit, son regard passa d'Harvest à Louis-Gontran et de Louis-Gontra à Pavlovitch. Soudainement, son visage s'empourpra. "Vous savez quoi, tous ? Vous m'emmerdez. Vous m'emmerdez profondément. Je n'ai jamais été bonne pour la diplomatie et la seule raison qui me pousse à venir ici c'est qu'ils ont besoin d'une voix pour les représenter. Ils vous trouvent intéressant, je crois. Ils veulent tenter... D'établir un contact. Mais bordel, ils auraient put aller chercher un diplomate au lieu de récupérer une révolutionnaire morte à cause de son absence de tact !" Elle marqua un temps, inspira profondément et, lorsqu'elle jugea être à nouveau assez calme pour maintenir un semblant de vernis diplomatique, fit signe au roi. "Honnêtement, les circonstances sont un peu pourries. Mais je suis toujours partante pour discuter un peu. Je ne suis pas fermée aux avis, c'est juste que je ne peux pas me permettre de changer le miens. C'est ainsi. L'échange pourrait être enrichissant, cependant. Vous savez, j'admire votre ouverture. D'une certaine manière, je crois qu'en d'autres-temps j'aurai cherchée à établir des liens amicaux avec votre royaume. Mais qu'importe : Vous l'avez dit, au terme de cette guerre un système aura écrasé l'autre. Oui, la guerre va laver ce secteur des "faibles". Un lavage rouge sang qui ne laissera qu'une grosse tâche unie et un constat amer : Celui des morts, des blessés et des destructions matérielles. Fut un temps où cela m'aurait révoltée. Bref. Si je devais mourir au cours de ce conflit, je m'en sentirai certainement libérée. Impossible de se sentir honteuse quand ses adversaires se battent aussi bien que vos hommes. Vous voyez, monsieur le directeur lui-même les tient en estime. Selon ses propres termes, trois de vos militaires valent un soldat de la Fondation. Venant de monsieur Foras, c'est un compliment." Elle se tourna vers Pavlovitch et reprit sobrement. "Tu ne m'as manifestement pas comprit. J'en suis un peu attristée, mais c'est pas bien grave de toute façon. Je ne suis pas idiote au point d'estimer possible de lier une relation de compréhension mutuelle avec des individus auxquels nous avons promit mort ou endoctrinement. Cependant tu devrais prendre exemple sur monsieur Louis-Gontran. Peut-être considère-il la Fondation Eclipse comme une ramassis de fanatiques, et à raison. Je l'ai déjà dis, l'idéologue révolutionnaire n'est que ferveur. Le fanatisme est essentiel dans ce genre de lutte. Maintenant, ton allié conçoit que l'on puisse avoir ses raisons d'être fanatiques. Cette preuve de tolérance est... Admirable. Je suis cependant heureuse d'entendre que ton peuple est déjà communautaire selon les standards matérialistes. Nous nous en étions de toute façon déjà rendu compte, mais c'est toujours plaisant de recevoir une confirmation extérieure. Tu sais, ainsi, l'assimilation n'en sera que plus aisée et..." Et elle se tut. "Merde, c'est vraiment donner de la confiture aux cochons. Je crois qu'il y a eut une incompréhension majeure entre nous, messieurs. Je ne suis pas coupable. Fautive, assurément, mais considérez que vous parler à un automate de chair. Je n'ai pas le choix, mes talents sont au service de la Fondation et je les sert avec une certaine neutralité. Un mixer ne se demander pas si son maître croit en Dieu ou s'il est plutôt anarchiste. Il se contente de réduire un bouillit ce qu'on place dans son réceptacle. Vous saisissez ? Merde, je déteste toutes ces conneries introspectives mais ça va vraiment devenir essentiel pour que nous puissions ne serait-ce que discuter. Je comprend mes maîtres car il est essentiel que je les comprenne pour les servir. Je comprend leur doctrine car il est de mon devoir de la répandre. Je ne l'aime pas car elle sort de ce que je considère comme bénéfique, je ne la hais pas car je ne sus pas en mesure de le faire. Si j'avais vraiment le choix, ce bout de pierre qui sert de quartier général à mes troupes ne serait pas partagés entre les soldats athées et les communautés de fanatiques. Ce serait un état socialiste classique, nous vivrions dans une paix complète et personne n'aurait entendu parlé de nous. Mais je n'ai pas le choix. Je ne suis pas le bras qui vous agresse pas plus que je ne suis le visage de votre ennemi. Je suis un couteau. Et croyez-moi, entre les mains d'un Salusien, un couteau Kaiserdien pourrait bien tuer Hismer." Elle savait sans doute que cette dernière phrase demeurerait assez obscure pour l'immense majorité de son auditoire, aussi fixa-elle simplement son regard sur Harvest. Les yeux mécaniques se tintèrent d'une tristesse sincère. "Je n'ai pas le choix. Et si j'existe encore c'est parce que mon talent militaire et politique est lié à ma personnalité. monsieur le directeur avait besoin d'une meneuse d'homme, il est allé cherché une meneuse d'homme. Mais contrairement à vous tous ici présent, je ne jouis pas du bénéfice de la liberté. C'est ainsi, et fatalement, cela fait de nous des ennemis mortels."
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Cdte. Abby
Respect diplomatique : 129 19/07/1017 ETU 00:29 |
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Score : 7
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Abby écoutait attentivement le débat. Elle était assise dans l’un des fauteuils de l’assemblée. Hmm, donc si je comprends bien, vous souhaitez atteindre la paix par un communautarisme extrême. La paix non pas en subvenant aux désirs de chacun mais en les supprimant. Ainsi, si personne ne désir quoi que ce soit, personne ne souhaite faire la guerre. C’est bien cella ? C’est une vision très intéressante de la chose, certes un peu extrême comme le disent certains ici, mais si ça vous semble la solution, il est normal que vous souhaitiez l’atteindre. Abby croisa les jambes. Nos deux peuples sont malheureusement très éloignés pour se comprendre parfaitement, nous voyons dans l’individualisme un système qui offre sa chance à chacun, un système libre ou même les plus faibles peuvent atteindre les sommets. Bref un système ou les choses changent, contrairement au communautarisme qui est gelé dans ses positions. Ou chacun à sa place et ne doit pas, ne peut pas espérer y déroger. Mais nous ne sommes pas là pour discutailler idéologie. J’aurais en revanche beaucoup de questions à poser à vos maîtres, dommages qu’ils ne daignent pas se montrer. Par exemple, le fait que votre chef suprême possède des désirs. Plutôt ironique. Une fois que tout le monde serra pacifié, une fois que tout le monde aura son petit cerveau passé à la machine, que ce passe-t-il ? Que feront vos maîtres ? Ils y a deux solutions : soit ils courent droit au suicide collectif car une fois qu’il n’y aura plus personne à lobotomiser, leurs existence n’aura plus aucun but. Ou alors … Ou alors, ils vous ont menti, ce sont servi de vous pour leurs desseins comme le peuple capitaliste dont vous nous avez fait part plus tôt. La vérité est sans aucun doutes qu’ils souhaitent se servir de votre communautarisme pour servir leur individualisme. Du moins, c’est comme ça que je perçoit ce que vous nous raconter. Il est dommage que la fondation court doublement à sa perte. Vous ne trouvez pas ? Peut-êtrre que l’individualisme extrême n’est pas un système viable, peut-être que le communautarisme extrême ne l’est pas non plus … Qui sait. On verra si un jour la fondation prend la tête de la galaxie. Abby, de manière à imiter Skull, fit un salut de pilote.
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Cdt. A.T.L.A.S
Respect diplomatique : 869 19/07/1017 ETU 01:23 |
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Score : 4
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Pour ceux qui n'ont jamais eu de descriptif d'Harvest : https://images2.alphacoders.com/629/629008.jpg ~ ~ ~ Harvest se fendit d'un sourire à la référence d'Hismerr, et croisa ses bras, un air un peu serein. Quoique. Puis, Abby prit la parole, et une fois qu'elle eut finit, l'exarque s'adressa de nouveau à Skull. Elle pointa cette dernière d'un index, avec un sourire franchement indescriptible. Et puis... "Franchement, ça me fait beaucoup de peine ce que tu dis là. Mais n'aie crainte, Sasuke-Skull ! Moi, Harvest, vais te sortir de ta spirale de tristesse et de haine, et tu pourras rentrer vivre de nouveau avec tout tes amis, en oubliant et laissant au passé le massacre de ton clan Uchiwa-communiste !" Elle eut ce pouffement de rire propice à celui d'une grosse conne qui disait de la merde de manière invétérée, mais on voyait bien que c'était pour un peu adoucir la discussion, qui était tout aussi malaisante pour elle. "On fera même du gâteau. Et des défilés. Tu adores ça, les défilés. A entendre ce que les autres commandants ont dit, hey, j'ai failli penser que tu étais devenue une psychopathe sanguinaire. Bon, à y réfléchir cinq minutes, c'est vrai que tu l'as toujours été, mais voyons, ce que je veux dire, c'est que je suis contente, mais alors, très sincèrement contente que ça ne se soit pas aggravé. Même si au nom de nouvelles valeurs tu commets de nouvelles annexions et génocides planétaires." Finalement, l'exarque croisa de nouveau les bras. "Mais tu as raison : nous n'avons jamais le choix. Je n'ai pas eu le choix de mon côté, comme tu ne l'as pas eu. Flavius n'a pas non plus eu le choix de quoi que ce soit, quand on y réfléchit : tu penses que c'était un homme heureux ? Et Aleksander Pavlovitch et Louis-Gontran, tu penses qu'ils ont eu le choix, que de se faire envahir par Eclipse ? Non, on n'a jamais le choix. De rien. Verre non plus n'aura pas le choix : si le secteur s'ouvre, et qu'Eclipse garde le même modus opérandi, alors il va falloir agir. Nous sommes obligés, vis à vis de ces peuples, et en raison, aussi, de notre... Idéologie ? Putain, je déteste ce concept. Mais Verre ne les laissera pas tomber. Et eux, n'abandonneront pour rien au monde. Alors, soit vous tentez d'évoluer et de co-exister avec Pavlovitch et Gontran, soit, tôt ou tard, je vais devoir arriver avec une armada de Verre, défoncer la gueule aux hordes de fanatisés qui vont jouer aux cons avec nous, pour après aller te retrouver personnellement, et te mettre une bonne claque pour te faire réaliser à quel point tu es conne et qu'il faut que tu reviennes dans le droit chemin." Un petit sourire tordu. "Car tu ne vas pas y arriver seule. C'est ton... Maître ou... Directeur, qui t'en empêche, hein ? Peut-être devrait-il venir ici, s'il avait les couilles de venir, et de mériter le peuple communautariste qu'il est censé amblématiser. Histoire de cohérence, je pense que c'est la moindre des choses." Hochement de tête. "Pour terminer, je dirais donc à ton attention la phrase suivante : "Appelez-moi l'directeur !" La simple idée que ce type fasse pleurer des fifilles comme toi me fout hors de moi, sincèrement."
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Cdt. Aleksandr Pavlovitch
Respect diplomatique : 166 23/07/1017 ETU 16:23 |
Score : 5
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Après s'être absenté un moment dans ses quartiers pour gérer ses affaires militaires, Pavlovitch était revenu pour répondre à son adversaire. Il pris connaissance des archives afin de se remettre à jour et constata avec regret que des guerres éclataient aux quatre coins de la galaxie. Hé bien, Camarade Génocide, vous qui ne sentez pas d'affinité particulière avec la diplomatie, je dois constater que vous tenez le crachoir de longs moments durant. J'en serai presque envieux, si seulement vous ne le rendiez pas aussi propre qu'avant - vide de tout propos intéressants. Ne venez pas croire que je ne comprends pas votre point de vue quant au fanatisme. Oui, je conçois que selon votre œillère idéologique, vos actions, celles de vos congénères, soient justifiées. Toutefois, je la chasserais avec autant de fermeté que l'on chasse les graves maladies. En effet, la mort est intrinsèque à vos idéaux. Fondation Eclipse et meurtre ne sont que pléonasmes. Et c'est bien parce que votre existence ne peut subsister que dans le génocide que nous vous combattrons. Ceci n'est pas une question de point de vue, c'est une observation des plus objective! Si je vous comprends bien, Générale, vous n'êtes qu'un pantin tout de bois, sauf peut-être votre langue - je vais laisser le bénéfice du doute. C'est remarquable! Vous direz à votre marionnettiste - ou votre ventriloque si votre libre pensée est finalement bien censurée également -, que les spectacles trop longs sont soporifiques. Il serait temps d'arriver à la scène finale. À votre scène finale. Celle où l'on vous coupe les cordes. Celle où l'on vous dépose une allumette dans la main. C'est tout de même dommage. Tout vous retombera dessus, bien que vous insistiez ne pas être coupable. Peut-être pourriez-vous nous donner des informations ou des indices quant à vos supérieurs, dès lors. Il se pourrait que votre sort en soit assoupli, ou pas. A voir. Pavlovitch se tourna ensuite vers le terminal d'Harvest. Si c'est le Directeur Foras que vous cherchez, je peux vous dire qu'il est reclus à la Contrebande du Secteur 9. Il doit être entrain de noyer la chute de la Fondation Eclipse dans les alcools des contrebandiers, caché au fond d'un bar miteux. Piètre combattant, piètre directeur, dois-je dire. Les yeux d'Aleksandr s'ouvrit en grand et celui-ci retourna la tête vers le terminal de la générale Skull. Ha oui! J'oubliais, Camarade Pantin! Si vous trouvez que trois soldats du Monarque Louis-Gontran en vaut un de la Fondation, attendez un moment. De notre part, vous n'avez eu droit qu'à des escarmouches de cellules de résistance. Des miliciens! Vous ne finirez pas plus pâle - je ne pense pas cela possible -, mais vous pourriez bien devenir transparente lorsque vous constaterez l'entrainement de nos Hoplites. Je vous réserverez-même un comité très spéciale pour votre capture.
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Cdte. Skull
Respect diplomatique : 109 23/07/1017 ETU 18:38 |
Score : 4
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"Abby. Je trouve que le raisonnement auquel vous arrivez est cohérent, si l'on se base uniquement sur les informations dont vous disposez. L'Endoctrinement que nous utilisons se met au service d'une pensé collective qui dépasse de loin celle de monsieur le directeur. Il n'est que le prophète... Hm, le... Nexus. Son rôle est similaire au mien, mais à une échelle encore supérieure. Il y en a eu d'autres avant lui, je crains qu'il n'y en ait aussi d'autres après lui. Je ne pourrais pas tout vous expliquer. Comprendre nécessite souvent d'être directement exposé aux faits. Je ne fais que vous en donner un écho déformé et un aperçu simplistes. Je ne pourrais pas faire mieux, je m'en excuse." Elle se tourna vers Harvest et lui lança un large sourire. "T'as vraiment pas changée, hein ? Tant mieux. J'aurai pensé que les verres auraient fait de toi une jolie petite poupée mécanique marchant au pas et récitant leurs chants, cette bande de fascistes dégueulasses. Remarque, du coup je me sens un peu seule. Après, si ça peut te rassurer, nous ne comptons pas tenter de nettoyer toute la galaxie. Une fois qu'Eclipse sera durablement implantée et libre de ses mouvements, notre politique changera pour mieux s'adapter au fonctionnement de Clairvoyance et de sa géopolitique. Il reste donc une petite chance que nos retrouvailles larmoyantes ne se fassent pas à coup de claques et de baïonnette. En fait ça m'arrangerait carrément si on gardait juste le côté gâteau et défilé." Skull croisa les bras et serra les dents, poussant un soupire las. "Quant à monsieur le Directeur, il aimerait vous parler mais considère que venir se faire insulter aurait un intérêt assez limité. En fait il ne se trouve même plus au sein du secteur 9. Il avait un pèlerinage à mener, c'était prévu de longue date et même les impératifs de la guerre n'auraient sus le détourner de sa route." Elle hocha la tête, fit la moue et se tourna vers Pavlovlitch. "Tss. Responsable mais pas coupable, mon gars. J'admets que c'est bien moins qui ait guidée les troupes d'Eclipse, qui ait formé les officiers supérieurs de la fondation et qui ait ralliée les foules de miliciens collaborationnistes. Car c'était ce qu'on attendait de moi. Maintenant vous pourriez bien me condamner à mort : La belle affaire, je suis déjà morte une fois. Je me suis butée. Tu crois vraiment que tes menaces me font peur ? Merde, à ce stade, la seule raison qui pourrait justifier un désire de vivre un peu plus longtemps serait de revoir en personne l'autre." Elle désigna Harvest d'un geste de la main. "Maintenant tu veux un "indice" quant à mes supérieurs. Eh bien tu sais quoi ? Je vais t'en donner un. En soit rien ne me l'interdis, et puis tu m'es sympathique, malgré tout." Elle eut un sourire cruel et approcha de l'homme politique. "Quelquefois, hélas! la conscience humaine supporte un fardeau d'une si lourde horreur, qu'elle ne peut s'en décharger que dans le tombeau." "Pour une fois que je cite autre-chose que des auteurs socialistes."
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Cdt. A.T.L.A.S
Respect diplomatique : 869 23/07/1017 ETU 19:23 |
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Score : 1
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Dès que Skull l'eut désignée du doigt, Harvest bomba du torse, et sa voix se fit plus resplendissante. "N'aie crainte, Skull-suké, tous ensemble, par la force de l'amitié et du ninjustsu, nous te ramènerons au merveilleux village caché de proletariatopia !" Puis, son hologramme coupa. La tâcha s'avérait être longue.
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Cdt. Aleksandr Pavlovitch
Respect diplomatique : 166 25/07/1017 ETU 19:23 |
Score : 4
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Pavlovitch regarda la générale, un sourcil levé. Un indice fort bien intéressant dites-moi. Il me sera d'une utilité que nul ne pourra imaginer. Il repris un air plus sérieux et continua. Il faut tout de même reconnaitre une certaine complicité de votre part dans cette affaire. Quelle soit consciente ou non, volontaire ou involontaire, honnêtement, personne n'en a cure. Seuls vos actes resteront. Si vous souhaitez faire amende honorable, vous pourriez toujours nous céder le reste de vos mondes et vous rendre. Cela éviterait des pertes inutiles des deux côtés. Oh! Mais j'oubliais! Votre marionnettiste ne le permettra pas. Toutefois, si vous souhaitez vraiment la mort, pantin de bois que vous êtes, vous pourriez retrouver quelques couleurs dans nos crématoriums. Cela vous préviendra d'une nouvelle résurrection. Mais la mort est une sentence bien trop douce pour vous. Nous avons d'autres projets.
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Cdt. Louis-Gontran
Respect diplomatique : 360 25/07/1017 ETU 22:41 |
Score : 6
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Décidément, cela en faisait du monde. Ils s'étaient tous pointés mais pas pour les raisons attendues. en fait, ils se connaissaient tous, de joyeuses retrouvailles en perspective. Louis-Gontran se sentait un peu exclu, ne disposant pas de davantage d'information sur d'éventuels liens d'autrefois. Générale Skull, vous êtes un adversaire coriace, et vous avez gagné mon estime rien que par vos talents militaires. Je partage la vision selon laquelle le soldat doit obéir à son souverain, même si l'ordre peut être parfois paraître inconsidéré. Là se trouve ma différence avec le commandant Pavlovitch, dont le passé de la nation est très différent de la mienne. Le directeur Foras, en tant que responsable politique de la Fondation Eclipse, est pour moi l'instigateur de ce que l'on retiendra comme une glorieuse épopée, dans laquelle vous ne serez pas en reste. Je tiens à préciser que d'après mes observations, c'est son absence de soutien qui aura causé l'echec de votre projet. Je l'avais dit au Sénat Sectoriel, vouloir imposer par la force un projet qui devrait être une révélation pour tous, implique d'avoir, peu de foi en ce dernier. Et la motivation a suivi la foi visiblement. Je ne veux pas crier victoire trop tôt, on ne vend pas la peau du Nyak avant de l'avoir abattu. Mais une désolidarisation complète du culte du Roi Ecarlate, de ses dogmes et de ses pratiques mécaniques d'oblitération, pour revenir à une forme d'égalitarisme plus traditionnelle, vous serait bénéfique une fois cette guerre achevée et la sentence prononcée. J'ajouterai pour la parenthèse philosophique sur nos deux visions respectives de la société que, nous ne sommes pas égaux. Ceux qui naissent rapides, ceux qui naissent beaux, dont les parents sont riches, ou le contraire, ceux qui sont avantagés par la naissance, ou par la croissance, tous sont différents. L'inégalité n'est pas un mal, elle fait partie de l'ordre naturel des choses, l'égalité forcée en est un. C'est pour cela que tous ces gens rivalisent entre eux, c'est cela, la nature humaine, et sa base d'évolution! Nous rivalisons, nous prenons, nous contrôlons. Et c'est cette démonstration que je tenais à vous faire en menant cette guerre. Je finirai par cette phrase que vous avez jadis prononcée lors de ma déclaration d'intention: "A bientôt".
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Cdt. Louis-Gontran
Respect diplomatique : 360 29/07/1017 ETU 16:09 |
Score : 3
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Générale Katarina Skull! Je suppose que, bien qu'etant probablement hors-sol, vous disposez toujours d'un appareil de communication galactique. Votre maitre actuel ploie actuellement sous nos assauts, et sa forteresse ne sera bientôt plus qu'un souvenir, j'y ai pourvu. A raison d'un homme par munition dont vous disposez, si j'en envoie le double, même avec des couteaux et des fourchettes mes troupes viendront à bout des vôtres! Une fois le Directeur Foras vaincu, voire décapité, où ira votre loyauté? Que ferez-vous désormais et quelle voie comptez-vous suivre?
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