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Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478 
05/06/1018 ETU 21:58 
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Score : 8
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L'assemblée était calme ces temps ci. Visiblement personne n'avait de problèmes existentiels. Les régents ne remontaient pas d'alertes particulières. La boite de réception de COM-X d'Alen ne sonnait pas toutes les heures. C'était bon signe. Il allait pouvoir lâcher un peu l'assemblée et aller faire un petit coucou au secteur 5. Le dernier petit nouveau à avoir rejoins la politique galactique de Paradoxe. Il était composé a priori de commandant unis et qui semblaient ne pas avoir subi de guerre et de troubles particuliers. Ça changeait des deux derniers. Alen embarqua sur le Coronado, bâtiment principal de la flotte des passeurs. Plusieurs milliers de croiseurs avaient fait le déplacement vers le secteur 5. L'arrivée aux portes du secteur 5 fut un petit peu tendue. Des mécanoïdes étaient sur le point de coordonées. On voyait aussi les canons planétaires prêts à tirer sur les flottes militaires. Tout était fait pour passer au crible les flottes entrant dans le secteur. L'arrivée de la flotte des passeurs causa le branle-bas de combat chez les gardiens locaux. La prise de contact fut instantanée. l'homme chargé des communications allumait son transmetteur pour prendre contact avec les flottes en orbite pour leur envoyer un avertissement. Ce dernier sentie un main se poser sur son épaule au moment où il allait presser le bouton de communication. C'est le gouvernement... L'homme aux communication expira avec force. Posa son casque sur son moniteur et se laissa tomber dans le fond de son siège. L'ensemble des flottes de défenses postés en orbite s'écarta et la flotte des passeurs entra en secteur 5. Alen toujours aussi décontracté attrapa un casque et entra en communication avec le comité d’accueil du secteur. Salut Les poulets ! Dites, vous savez pas où se trouve mon p'tit régent par hasard ? Vous savez un type un peu sérieux, toujours très courtois... Pas un poil sur le cailloux... Nan ? Toujours pas ? C'pas vrai ça... Quand même... un type orange comme une carotte avec des cailloux sur le crâne ça se voit quand même... Le chargé de communication regarda son collègue et lui posa une question... Mais il oublia de couper son micro. Euh... Il parle quand même pas du commandant Nahpokt ? Haaaaaaaaaaa ! Bah vous voyez quand vous voulez. C'part où ? L'homme aux communication était un peu abasourdi. C'est lui le gouverneur de la galaxie ? Nous vivons décidément une drôle d'époque... Il téléchargea les coordonnées du centre d'acceuil vers le Coronado. Merci mon grand... Garde l'oeil ouvert, c'est bourré de trous ton barrage. Alen coupa la communication et sa flotte se dirigea vers le centre d’accueil. Il n'alla pas directement se poser. Il ordonna de rester quelques cycles en orbite pour voir qui arrivait vers le secteur 5. Qui allait respecter les règles de ce régent fraîchement élu ? Qui s'en carrait éperdument ? C'était quelque chose qu'il voulait voir. Il voulait voir qui était joueur en somme. Au bout de quelques cycle, ayant eu suffisamment d'informations il se posa à son tour. Il entra dans le centre, seul comme à son habitude. Ce n'était pas le genre à se déplacer en délégation. Certain lui adressèrent des sourires. Certains une révérence, ces derniers de toute évidence ne connaissaient pas bien Alen. Il était décontracte, comme toujours et se mit à papoter avec un peu tout le monde... Jusqu’à ce qu'il entende une petite voix claire mais lointaine. A qui pouvait bien appartenir cette voix ? Il traversa le couloir suivant la voix qui s'intensifiait au fur et à mesure qu'il approchait de la salle de conférence où les commandants du secteur 5 accueillaient les invités par hologrammes. Il entra dans la salle. La voix était toujours aussi claire, presque cristalline mais pas fluette. Alen fit le tour de la salle en longeant le mur afin de rester dans la pénombre. Il finit par se trouver en face de la jeune femme qui parlait via hologramme au commandant Sallisian. C'était une belle femme... Alen resta quelques minutes comme ça, au fond de la salle, hypnotisé par cette voix comme un serpent devant un charmeur. Au bout d'un moment, il s'approcha en sortant de l'ombre et posa la main sur l'épaule du premier assis devant lui. Dis l'ami... C'est qui la blondinette ? Le pauvre homme sursauta comme si il venait de voir la mort en personne. Même si Alen avait chuchoté, la surprise avait failli lui déclencher un arrêt cardiaque. Euh... vous voulez parler de la commandante Parcimonia ? Parcimonia... Où je peux la trouver ? Vous la trouverez surement sur la capitale de l'Empire Commercial Nallphien... Nallphia. Merci mon grand. Alen lui tapota sur l'épaule et sortit de la salle. Il ne prévins personne et mis cap sur le spatioport. L'équipage du Coronado se tenait prêt à repartir à tout moment, mais ils furent surpris de voir leur Roi réapparaître si tôt. Il restait en général des cycles et des cycles à jouer aux cartes, fumer et s'enivrer lorsqu'il explorait un nouveau lieu. Alen avançait vers le vaisseaux d'un pas déterminé. Il leva le bras droit et fit un cercle avec son index. Tout le monde avait compris. Tout le monde à son poste, départ immédiat. Cap sur Nallphia.
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525 
05/06/1018 ETU 22:57
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Score : 7
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Enfermée dans son bureau, elle pianotait distraitement sur son clavier, envoyant/réceptionnant des ordres sans même y penser. L’endroit était sobre et fonctionnel. Un bureau moderne, deux fauteuils à l’air même pas confortables (il ne s’agirait pas que les invités restent trop longtemps..), dans un coin une table et des chaises pour des réunions, des étagères remplies de dossiers. Aucun objet personnel, aucune photo. Tout en continuant ses clicks, elle repensait à l’ouverture récente de son secteur, aux espoirs qu’elle y avait mis. Espoirs qu’il se passe des choses, de rencontrer des gens intéressants, de conclure de nouveaux contrats commerciaux, d’avancer sa quête…. Jusqu’à maintenant, elle était plutôt déçue, mis à part quelques échanges amusants dans les bars, on ne pouvait pas dire que cette ouverture lui ait rapporté les contacts ni les contrats espérés. Elle avait encore du boulot si elle voulait rendre l’entreprise familiale aussi florissante et puissante qu’elle en rêvait. Elle partait de très bas, elle allait devoir bosser deux fois plus que les autres pour y arriver. Heureusement, qu’elle n’avait pas de vie et que le travail ne l’effrayait pas. Lina, son assistante indispensable, débarque alors en courant dans son bureau, les yeux brillants, les joues rouges. Elle hausse les sourcils en la voyant dans cet état. Un soucis Lina ? Tu vas pas le croire !! Un vaisseau vient de demander l’autorisation d’atterrir sur Nallphia... Non ?? Sans déconner ?? Mais, mais, c’est incroyable !!! Je suis sûre que cela n’arrive que plusieurs milliers de fois chaque jour ? Lina poursuit sur un ton de reproche. Tu m’as même pas laissée finir ma phrase. Il demande l’autorisation d’atterrir ici, à notre siège social. Et, la demande émane du vaisseau du chef du gouvernement ! Le commandant Alen ! Pour une fois, aucune remarque acerbe ne franchit ses lèvres. Pour quelle raison se déplacerait-il jusqu’ici ? En personne ? Bon, voyons le côté positif des choses, il n’a pas attaqué la planète et tout détruit. Il demande une autorisation, c’est donc qu’il n’a pas l’intention de la tuer (pour l’instant). Lina attendait patiemment une réaction, une réponse. Lorsque le vaisseau se posera, tu l’accompagneras jusqu’ici. Sans armes. Tu crois qu’on peut le faire fouiller par notre service de sécurité ? J’veux bien me charger de la fouille moi-même si tu veux, glousse-t-elle comme une collégienne. Elle se masse les yeux, cette journée va être longue...
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Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478
08/06/1018 ETU 00:03
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Score : 2
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Le Coronado arriva en orbite de Nallphia et amorça sa descente vers le siège social de la planète. Le chargé des communications du Bâtiment arriva voir le Roi. Alen, il faudrait peut etre ouvrir les transmissions non ? Ils vont peut etre se demander pourquoi un croiseur impérial comme celui ci arrive sur leur QG. C'est pas faux. C'est QG que tu comprends pas ? Alen le regarda de travers, lui et ses deux assistants... Barrez-vous... Il se massa les yeux, cette journée allait être longue... La demande d'attérir avait donc été envoyé sur la planète, et le vaisseau avait été autorisé à se poser. Alen faisait les cents pas dans la cabine durant la descente... Impatience ? Anxiété ? Il ne savait pas vraiment comment définir cette sensation. Il commençait à gamberger. Chose relativement peu habituel chez le Roi des passeurs qui était plutôt quelqu'un d'impulsif que quelqu'un de réfléchie et torturé. Mais nous avons tous nos heures de réflexions n'est-ce pas ? Le bruit des réacteurs qui poussèrent à l'envers pour stabiliser le vaisseau qui se posait sur la plateforme sortirent Alen de ses pensées. Ce n'était pas plus mal. Alen sortit du vaisseau, seul. Comme à son habitude, il ne s’encombrait pas d'escorte, de délégation, ce n'était pas trop son style. Il était comme d'habitude, charismatique mais désinvolte. Un jeune femme arriva près de lui pour l’accueillir. Elle était suivie par une demi douzaine d'homme armés, surement le service de sécurité. Gouverneur Alen, bienvenue sur Nallphia. Je m'appelle Lina et je suis là pour vous accueillir et vous conduire jusqu’à Louise. Vous m'excuserez, mais même si vous êtes seul il faudrait que l'on vous fouille. Vous etes d'accord... Pour que je... Enfin pour être fouillé ! Louise... Louise Parcimonia... Vous dites ? Rien rien... Me fouiller ? Mais vous cherchez quoi ? La question désarçonna un peu l’assistante qui pensa qu'il s'agissait d'une question piège. Elle ne voulait pas le vexer. Elle commença à bégayer légèrement. Ba... bah.. euh... c'est pour euh bah vous savez vérifier que vous n'êtes pas armé... Haaaaaaa ça ! Ha bah vas-y, j'suis jamais armé, dit-il en écartant les bras. Lina allait faire un pas en avant, puis elle reprit instantanément ses esprits. Elle était décidément pas à son aise et manquait a chaque instant de faire une boulette. Il lui fallait l'amener à Louise fissa avant de faire une connerie. Alen se fit rapidement fouillé. Il était effectivement pas armé. Le service de sécurité s'écarta et Alen emboita le pas de Lina. Alors Gouverneur Galactique, qu'est-ce qu... Alen. Très bien, Alen. Qu'est ce que nous vaut le plaisir de votre présence si loin dans la galaxie ? J'ai entendu la voix de ta chef par hologramme. Celà faisait longtemps que je n'avais pas entendu une chose pareil. Je voulais voir si sa voix est la même en personne... Et il faut absolument que je vois son âme. Je suis sur qu'elle est belle, fine et complexe. Alen se perdait déjà dans ses pensées. Un exorciste qui parle d'âme, ça peut durer un moment et mettre mal à l'aise un auditoire... Lina le regarda avec de grand yeux. Bordel il est tout chelou celui là. Plus que deux couloir et elle allait pouvoir s'en débarrasser. Le plan était clair dans sa tête : Elle refile le bébé à Louise et elle file à l'anglaise. Un plan bien rodé, simple et efficace. Un sourire fier de apparut sur son visage pendant quelques secondes. Sourire qu'elle effaça très vite pour ne pas avoir à s'expliquer auprès d'Alen. Dans le doute de s'être fait voir, elle accéléra le pas pour arriver plus vite au bureau de Louise. Une fois arrivé devant, elle ouvrit la porte avec fraca et poussa Alen à l'intérieur. Le voila Louise, il n'a pas d'armes, je vous laisse j'ai un truc super important à faire ! La fin de sa phrase était à peine audible puisqu'elle se trouvait déjà à moitié dans le couloir. Elle claqua la porte. Alen se retrouva dans le bureau. Louise en face de lui était assise, la bouche ouverte d'incompréhension. Il se passa la main derrière la tête qu'il pencha tout en souriant. Je crois que je lui ai fait un peu peur... Excuse moi. Elle doit me trouver un peu bizarre. Alen laissa un léger blanc et regarda la jeune femme dans les yeux. Enchanté Louise Parcimonia... Moi c'est Alen.
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525
08/06/1018 ETU 20:34
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Score : 3
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Elle fait les cent pas dans son bureau. Dire qu’elle est nerveuse est un euphémisme. Elle a déjà écouté quelques interventions d’Alen en assemblée et il lui a semblé carrément pas tout fini dans sa tête. Elle a aussi entendu des récits de guerre qui faisaient froid dans le dos. Certains disent qu’il est capable de lire les âmes des gens et même de les dévorer ! Elle frissonne. Puis après tout, elle ne risque peut-être rien, si ça se trouve elle n’a même pas d’âme ? A peine rassurée par cette pensée, elle retourne s'assoir à son bureau, et pianote sur son clavier à la recherche d'informations complémentaires. C'est tout de même le gouverneur de cette galaxie, cela ne peut qu'être bénéfique d'avoir de bons contacts avec lui ? Cela vaut bien le coup de risquer une toute petite âme de rien du tout ? Elle est vite interrompue par le bruit de la porte qui s'ouvre. Elle hausse un sourcil en voyant Lina pousser Alen dans la pièce et s’enfuir rapidement, étrange revirement de situation de la part de celle qui bavait littéralement devant lui à peine quelques minutes auparavant. Visiblement, sa réputation n’est pas usurpée. Ceci dit, elle aimerait beaucoup connaître sa technique pour se débarrasser aussi rapidement de Lina, parce que cela pourrait lui être bien utile ! L’homme s’avance dans le bureau, la salue. Elle soutient son regard, cherchant la noirceur attendue. Puis elle se lève et s’avance nonchalamment vers lui histoire de prendre le temps de l’observer et d’organiser ses pensées. Arrivée près de lui, elle lui tend la main avec un sourire. S’il s’est lancé directement à la tutoyer, alors que bon, ils n’ont pas gardé les cochons ensemble quand même, elle garde ses distances avec un vouvoiement poli. Je suis Louise, ravie de faire votre connaissance ! A vrai dire, vous tombez à pic, j’avais justement des choses à vous demander. Mais je vous en prie, asseyez-vous. Elle se retourne tout en lui montrant un fauteuil du doigt et retourne s’assoir à sa place sans vérifier s'il la suit.
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Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478
11/06/1018 ETU 15:52
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Score : 2
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Alen s'avança dans le bureau et tira la chaise. Il s'y installa confortablement sans trop lâcher son interlocutrice du regard. J'espère que je ne te met pas mal à l'aise ? Je sais qu'il existe bon nombre de rumeur sur moi. Certains sont fondées. Après tout, il faut bien une base d'histoire pour lancer une rumeur. Après... Souvent la rumeur par d'une base de vérité qui est soumise à un procédé extraordinaire qui est la mise en narration... Alen fit un grand sourire avant de reprendre. D'autres sont tout simplement fausses. C'est pourquoi il fallait que je te vois de mes propres yeux. On m'a dépeint un portrait de toi qui est bien différent de ce que j'ai vu la première fois. Il est arrivé à mes oreilles que la commandante de l'empire commercial Nallphien est quelqu'un qui a travaillé dur pour arriver où elle est. Qu'elle fait preuve de caractère et de rigueur. Qu'elle passe ses journées dans son bureau devant ses écrans pour gérer ses affaires... En bref, tu es décrite comme une bête de travail, mais très peu pour ta personne. Les actions, le travail, la réussite, tout celà est important bien entendu. Mais ce n'est pas ça moi qui m’intéresse. J'ai entendu bien plus qu'une simple bête de travail dans le son de ta voix quand je t'ai entendu la première fois via cet Holotransmetteur. Tu as quelque chose de spécial. Quelque chose de pur qui émane de ton être... Tu as quelque chose en toi qui me fascine Louise Parcimonia. Voila pourquoi je suis venu te voir. Alen la laissa un petit peu respirer. Et à peine eut-elle repris ses esprits qu'il embraya sur la discussion qu'elle avait failli amorcer. Tu disais avoir quelque chose à me demander ?
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525
12/06/1018 ETU 21:48
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Score : 2
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Elle se dit que finalement si on lui a seulement raconté que c’était un bourreau du travail, elle ne s’en sort pas si mal. Elle s’attendait à ce que les commentaires à son égard soient....différents. Mais pure ? Douce et adorable aussi pour parfaire le tableau ? Elle aurait peut-être du enregistrer cette conversation pour pouvoir la repasser à ses détracteurs plus tard ? Elle l’observe avec attention cherchant la vérité dans son regard. Elle est troublée et ne sait comment réagir. Oui, car elle a du mal à croire qu’un homme si occupé ait fait un tel déplacement, juste pour le son de sa voix ? Alors forcément, elle fait ce qu’elle sait faire le mieux. Imaginer le pire ! Hum, justement, à propos des rumeurs, quand vous dîtes que quelque chose vous fascine en moi, quelque chose de pur, heu… rassurez-moi, vous n’avez pas l’intention de dévorer mon âme pour goûter sa pureté ? Elle essaie de dire cela avec détachement, un sourire vaguement inquiet sur les lèvres. Puis, elle ne peut s’empêcher de rougir, embarrassée qu’elle est d’avoir posé cette question qu’il va sans doute juger ridicule. Elle enchaine rapidement sans lui laisser le temps de répondre, espérant que peut-être, comme par magie, il n’aura rien entendu ! Oui, sinon, en tant que gouvernant de la galaxie, je me disais que vous seriez au courant des opportunités d’extension existantes ? Voyez-vous, mon empire commercial peine à se développer et est à la recherche de nouvelles opportunités, de nouveaux clients, de nouvelles bases de productions. Elle lui sert cette fois son plus beau sourire commercial, finalement rassurée de s’aventurer sur un terrain connu, d’où les sentiments sont exclus.
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Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478
16/06/1018 ETU 01:09
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Score : 5
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Alen souleva un sourcil. La question l'avait un peu surpris si bien qu'il la répéta machinalement pour pouvoir reprendre la conversation à partir de là. Dévorer ton âme ? Alen leva les yeux au ciel comme si il réfléchissait. Dévorer ton âme non ma jolie, surtout pas. Par contre oui j'insiste ton âme est pure. Si pure que je ne vois presque pas la part d'ombre qui est censée équilibrer... Il voyait qu'il commençait à la perdre et que la conversation ne la mettait pas à l'aise du tout... Du tout. Du tout. Alen sourit. Excuse moi... Est-ce que tu crois au destin Louise ? Moi j'y crois. Les choses n'arrivent pas par hasard. Si tu es sur ma route aujourd'hui ce n'est pas un hasard. Je suis à une étape dans ma vie où vois-tu je vais devoir faire un choix de chemin. Soit je m'aventure loin, très loin pour comprendre certaines choses sur l'âme... Sa noirceur, sa partie corruptible qui dévore la lumière... Soit je fais demi tour et je ne m'aventure pas sur cette pente qui est glissante... Mais vois-tu, cette magie... Ces recherches sur l'âme...Je crois que je ne ferais plus jamais demi-tour, en réalité. Je vais toujours chercher un moyen d'aller plus loin... C'est ce que je suis Louise... Cette magie n'est plus une simple application magique comme chez la plupart des exorcistes de mon peuple. Cette magie me possède, transforme mon corps. Je ne sais même plus si je ne suis pas devenu moi même la personnification de cette magie... Alen s’arrêta pour se reconcentrer sur son interlocutrice. La vérité Louise c'est que je vais avoir besoin de toi si je veux aller là où je veux aller. Ton âme est peut etre la clef qui va me permettre de trouver une issue pour la lumière... Peut être que l'on échouera. Peut etre que l'on plongera dans la noirceur tous les deux en essayant... Mais au moins on aura essayer. Alen se leva. Il parlait fort, ses yeux gris étaient brillants de passion. Tu veux des mondes ? Tu veux développer ton économie ? Très bien, pas de problème pour ça, je m'en occupe. Tu auras tout ce dont tu as besoin. Alen ouvrit les bras et regarda à droite et à gauche. Tu veux vraiment rester entre ces quatre murs toute ta vie ? Louise ta vie n'est pas là... Viens avec moi. J'ai besoin de toi à mes cotés. Alen était en face de Louise de l'autre coté de son bureau. Il la regardait dans le yeux et se tut. Il lui tendit juste la main, paume vers le ciel, attendant sa réaction. Sa décision.
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525
17/06/1018 ETU 16:38
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Score : 7
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La journée avait pourtant commencé normalement. Un chocolat chaud, un croissant apportés au lit (oui, fallait bien qu’il y ait quelques avantages à être chefE, même chefE de pas grand-chose !). Puis le travail, les rapports, les ordres, les commandes, les ragots de Lina... La routine. Comment en l’espace de quelques minutes, pouvait-elle se retrouver dans ce monde parallèle, où plus rien n’était pareil ? Où tout avait basculé et où elle se retrouvait devant un choix terrifiant, elle qui était incapable de choisir et se décider avant d’avoir pesé le pour et le contre pendant des heures, des jours ? Assurément, Alen n’était pas du genre à attendre. On dit que choisir c’est renoncer. A quoi allait-elle devoir renoncer aujourd’hui ? Pour se donner du temps et trouver une réponse, elle le regarde. Elle ne peut qu’être admirative devant la passion, l’assurance qui l’animent. Elle ne peut nier que l’impression de puissance et de danger qu’il dégage l’attire. Evidemment, tout le monde sait que les filles sont toujours attirées par les mauvais garçons. Elle baisse les yeux. Elle n’est pas comme les autres. Rester dans l’ombre, à l’abri, ne prendre aucun risque permet de rester en vie. Les risques, le danger, conduisent à la mort non ? Mais vivre sans quitter ces quatre murs, sans prendre de risques, est-ce vraiment vivre ? A quoi sert une vie si on ne prend pas le risque d’en faire quelque chose ? Elle le regarde à nouveau, perplexe. Regarde la main tendue, hésitante. Je... Je ne suis pas sûre de tout comprendre. Je ne vois vraiment pas comment je pourrais vous aider. Je ne suis… que moi ? Et mon âme, mon âme ? Vous êtes vraiment sûr sûr de sa pureté ? Parce que, je vous garantis qu’il m’arrive très souvent d’avoir des pensées pas du tout pures ! Elle s’arrête et rougit, réalisant soudain que ces paroles pourraient être interprétées de diverses façons. Mais bon sang, reprends-toi Louise ! Comme cela l’agace de se sentir aussi faible et hésitante devant lui. Ne vous méprenez pas, si je suis en mesure de vous aider comme vous semblez le penser, je le ferai. Mais qu’est-ce que cela implique véritablement pour moi ? Votre proposition est terriblement tentante, mais je ne veux pas disparaître dans votre ombre ? Que deviendrais-je auprès de vous ? Le rôle de la suiveuse obéissante, ça n’a jamais été mon truc... Elle désigne la pièce autour d’elle. Ces quatre murs sont sans doute ennuyeux et ma vie peu trépidante, voire carrément ennuyeuse par moment. Mais, malgré tout, je n’ai pas envie d’échanger cette vie de solitude et d’ennui contre une vie de servitude et d’obéissance ? Son regard qui semblait presque éteint tout au long de la discussion, semble avoir repris son éclat, sa force mais aussi l’espoir qu’il y a fait naître.
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Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478
18/06/1018 ETU 23:10
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Score : 6
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Des pensées pas du tout pures ? Alen rigola. Elle avait réussi à détendre l’atmosphère qui commençait à être un petit peu pesante. La discussion était des plus sérieuses et il comprenait son malaise. Après tout il était venu la trouvée comme ça au fin fond d'un secteur récemment ouvert pour lui proposer de tout abandonner pour lui. Il y a forcément matière a hésiter, il avait été peut être un petit peu vite en besogne... Il prenait enfin un peu de recul sur la situation et se mit pour la première fois à sa place. Contre toute attente, il était plutôt satisfait de la réaction de la jolie jeune femme. Elle ne rejetais pas sa proposition, elle posait des questions et cherchais à trouver un peu de sécurité dans une situation dans laquelle au final elle se projetait déjà... Elle était courageuse. C'est bien. Je ne te propose pas d'entrer à mon service et devenir mon jouet. Solitutde, ennui, obéissance, ce n'est pas ce que je te propose. Tu n'y es pas du tout. Louise... Je vais surement aller sur des chemins qui sont si je suis seul sans retour... Pour ne rien te cacher, mon âme est loin d'être équilibrée. La part de lumière chez moi se fait consummer par la noiceur de ma part d'ombre. Je parvins grâce à ma magie de garder le contrôle, mais il faut que je continue mes recherches et que je continue à oeuvrer pour la lumière et la rédemption. J'ai besoin de repère Louise sans quoi je vais me perdre et le chemin sera sans retour, de ça je suis certain. Alen regarda la jeune femme avec toujours plus de passion. Il avança encore un peu plus près du bureau pour avancer sa main vers elle. Tu sais, quand j'ai entendu ta voix, j'ai su que j'avais besoin de toi. Certain appellent ça une évidence, certain appellent ça l'amour, un coup de foudre, selon les cultures. Je sais juste que j'ai besoin de toi pour m'épauler... Je ne peux pas te promettre que tu suffira a ce que je ne plonge pas. Je n'en sais rien à vrai dire... Peut être même que je vais t’entraîner avec moi et que les ténèbres vont nous engloutir. Je comprendrais que tu refuses. Mais sache que si tu ne m'accompagne pas, je peux faire une croix sur ma rédemption. Il se tut. La balle était dans son camp.
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525
22/06/1018 ETU 21:14
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Score : 4
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Un temps, qui pourrait sembler interminable à certains, se passe avant que toutes les informations n’arrivent jusqu’à son cerveau et ne soient traitées. Finalement, elle regrette le bon vieux temps où ses prétendants lui offraient des boîtes de chocolat ou des bouquets de fleurs pour tenter de la séduire. C’était très facile de les rembarrer en se moquant. Les techniques de maintenant sont certes plus innovantes mais carrément perturbantes. Parce que bon, là, pour résumer la technique de drague high-tech, ça donne : « Yo ! Je suis tombé amoureux dès que j’ai entendu le son de ta voix, j’ai besoin de toi pour me sauver de moi-même, mais il y a une probabilité non négligeable que je chute quand même et que je t’entraîne avec moi dans la mort. » C’est super romantique c’est sûr, on dirait le scénario d’un vieux film pour faire pleurer dans les chaumières. Ça a également le mérite d’être honnête sans promettre monts et merveilles et autres mièvreries, mais, et la tendresse bordel ?? Pourtant, en dépit de tout cela, alors même qu’elle est persuadée de ne pas avoir de cœur depuis…. qu’elle l’a vendu, de n’en avoir rien à faire de personne, alors même que tous les signaux d’alarme lui disent de refuser, elle s’entend répondre : Pfiouf, vous me mettez une sacrée responsabilité sur les épaules. Ce matin encore, je n’étais qu’une vague commerçante inconnue médiocre et là d’un coup, je pourrais être celle qui sauve la vie du gouverneur de cette galaxie... Elle ajoute en murmurant : ...ou l’achève c’est pas bien clair et ça semble carrément plus dans mes capacités en fait ! Elle reprend tout haut : Oui, sacrée pression que vous me mettez. Cela fait des années que je n’ai plus de cœur, que les chiffres sont ma vie. Je suis pas trop dans le trip : aide ton prochain blablabla. Malgré tout, votre demande m'interpelle et je ne peux vous refuser mon aide. Et puis, qui sait, peut-être qu’en tentant de sauver votre âme je retrouverai mon cœur ? Elle tend la main vers la sienne, un peu étonnée elle-même, se demandant si en fait il n’a pas usé de sa magie pour lui faire dire ces choses et accepter ?
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