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Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478 
11/09/1018 ETU 19:34 
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Score : 10
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Quelque part sur une planète très éloignée du centre de la galaxie. Ça fait combien ? 4 ? 5 ? 6 cycles politiques que nous nous sommes retirés ? J’ai arrêté de compter il y a déjà un moment. Ils ne voulaient plus de nous, et bien nous leur avons donné ce qu’ils voulaient. Nous avons disparus. Regarde aujourd’hui le résultat. Viens approche toi. Alen était dans une grande salle de commande. Au milieu, une table holographique projetait en 3 dimensions la cartographie détaillée de l’Univers. Paradoxe se trouvait au SSE de l'univers. Regarde bien. Voilà ce que nous sommes : rien de plus qu’une tête d’épingle dans un univers bien vaste. Il zooma sur la cartographie de Paradoxe. Et voici notre chère galaxie. Voici les secteurs et les civilisations qui peuplent cette galaxie. Assied toi un peu, je vais t’expliquer ce qu’il se passe, et pourquoi cette galaxie porte bien son nom. Alen fit un cours de géopolitique galactique à sa mystérieuse interlocutrice. Il lui expliqua pendant un moment la période de règne des passeurs sur la galaxie et pourquoi ils s’étaient retirés. Il lui expliqua la nature du conflit qui a éclaté et qui a amené la galaxie à exiger la démission d’Alen pour passer sur un modèle différent. Il lui expliqua les revendications de ses anciens opposants politiques et lui fit lire les archives de l’assemblée. Ils échangèrent un moment, partagèrent leurs impressions et convergèrent finalement vers une idée commune. Il était temps de réapparaître. Viens Nel. Nous allons sur la capitale, Paradoxe a besoin d’un petit électrochoc, nous sommes en train de la perdre… Il lui adressa un petit sourire amusé. Il éteignit la table holographique et se dirigea vers le spatioport. La jeune femme lui emboita le pas de si près que l’on aurait dit qu’elle était la personnification de son ombre. Elle se déplaçait à la même allure que lui sans jamais lui rentrer dedans. Sa démarche se callait exactement sur celle de son prédécesseur. Elle semblait se mouvoir de l’exacte même façon que lui, et ce, sans le moindre effort. Le mimétisme était tel que l’on aurait dit une démonstration de marche au pas lors d’un exercice militaire. Pour n’importe qui, elle aurait été une étrangeté, une sorte de marionnette étrange apparue aux cotés d’Alen. Mais pour les passeurs, elle était le nouveau joyau du Royaume. Elle était la fierté du Roi et le début d’une nouvelle ère pour leur civilisation. Capitale Galactique. Quelques cycles plus tard. Les deux représentants du Royaume se posèrent sur la capitale sans éveiller les soupçons. Cela faisait longtemps que le roi n’avait pas mis les pieds en ces lieux, il préférait ne pas faire courir des bruits de couloir sur sa venue en ces lieux qui le précéderait à l’assemblée. Ils portèrent ainsi de grandes capes à capuche pour se déplacer incognito, ou presque, dans la capitale. Le flux de vaisseaux navigant par la planète était tellement important qu’il était impossible de filtrer les bâtiments qui se posaient sur la planète. Ils se posèrent donc sans remue-ménage et prirent le chemin de la capitale. Je ne m’attendais pas à autant d’être vivant amassés au même endroit. C’est impressionnant, on dirait une fourmilière. La réflexion de la jeune femme fit sourire le roi. Il ne fit pas de commentaire, la laissa apprécier les lieux, et ne pressa pas le pas vers l’assemblée. La jeune femme resta le nez en l’air tout le temps du chemin vers l’assemblée galactique. Des vaisseaux marchands et civils passaient sans cesse au-dessus de sa tête sur un nombre incalculables d’étages de circulation. Celle-ci se faisait au milieu des gratte-ciels qui illuminaient les rues même en plein jour de publicités et devantures de magasins en tout genre. Une fois sortis de l’hyper-centre, ils empruntèrent la grande artère qui menait directement vers un imposant bâtiment : l’assemblée galactique. La sécurité ne fut pas un problème à passer. Le Roi des passeurs ôta simplement sa capuche un instant, et les gardent ouvrirent le passage sans histoire. Un jeune garde se risqua un petit commentaire. Bon retour monsieur. Ce qui lui valut un sourire et un signe de tête d’Alen, ainsi qu’une tape derrière la tête de la part de son supérieur. Alen connaissait évidemment le bâtiment comme sa poche, et il lui fut facile d’emprunter le chemin le plus direct vers la loge des passeurs, qui donnait sur l’hémicycle de l’assemblée. Une fois arrivé, le bruit venait de se répandre et les regards trainaient en direction de la loge. Plus grande monde n’écoutait vraiment le débat en cours, ils laissaient trainer une oreille pour remplir leur devoir, mais leur attention était tourné vers la loge des passeurs, à guetter le moindre mouvement. Alen et la jeune femme avancèrent doucement sur le devant de la loge. Ils étaient toujours encapuchonnés. Ils ôtèrent de manière synchrone leur capuche sans se concerter et un blanc se fit dans l’assemblée. Ils s’assirent dans les deux sièges sur le front de la loge, les plus proches de la balustrade. Les chuchotements de tous les représentants montèrent dans l’assemblée et créèrent rapidement un brouhaha incompréhensible qui mit fin au sujet de discussion en cours. Un des magistrats de l’assemblée pria donc les nouveaux venus de s’exprimer. Puisque l’arrivée de la délégation des passeurs semble être bien plus intéressante que notre sujet en cours, je propose donc que ces derniers prennent la parole. Sur ces mots, il s’assit, un peu boudeur de s’être fait voler la vedette. Alen se leva donc et vint s’accouder à la balustrade. La jeune femme fit de même. Son regard passa sur toutes les loges. Regarde Nela. Voilà tous les représentants politiques de cette galaxie. Vois comme ils sont intéressés par ce qu’il se passe en ce moment plutôt que par le spectacle de notre venue… Elle acquiesça, sans rien dire. Après un temps de silence, que l’assemblée trouvait particulièrement long, le roi s’approcha du pupitre de sa loge. Bien le bonjour Paradoxe… Vous m’avez manqué. Il laissa volontairement un blanc et afficha un petit sourire en coin sur son visage. Ce temps de flottement permis à tous de se poser la question si c’était ou non de l’ironie ? Il reprit avant de laisser le temps à tout le monde de consulter l’opinion de son voisin. Voilà donc ce qu’est le beau gouvernement de Paradoxe… Un ramassis de magistrats et de politiciens venus ici pour faire leur devoir envers leur hiérarchie, laissant la galaxie s’autogérer pour le plus grand bien de la violence et de réseaux mafieux ? Je vous tire mon chapeau, félicitation. Cette galaxie est beaucoup mieux gérée que quand nous étions au pouvoir. C’est vrai, je vois beaucoup moins d’inégalités, un gouvernement avec de vrais objectifs qui protège et fais prospérer toutes les civilisations… Un gouvernement qui alerte et qui permet un échange dense entre les civilisations pour éviter que des opérations clandestines passent inaperçues… Je vais interrompre un petit peu l’ironie si vous voulez bien. Le commandant Sallisian n’en a rien à faire de vous ou du pouvoir. Il ne vous proposera jamais rien à la galaxie. Tout simplement car c’est un chien de guerre. Je l’ai très bien connu, rien ne l’intéresse hormis le sang. Jamais la galaxie n’aura de gouvernement avec cet homme au pouvoir. Il l’a lui-même dit, il ne cherche que la guerre. Et vous êtes, vous tous ici présent, partisan de cette mascarade ? Ne me faites pas croire que vous êtes partisan d’un gouvernement qui n’existe pas et qui n’a pas d’intention politique, si ce n’est le chaos et rien à proposer à ses civilisations…. Non, c’est bien entendu pour le profit que vous êtes partisan de ce gouvernement. Ou bien c’est de la peur. Dans tous les cas, la raison est mauvaise. Vous etes tous ici présent la voix de milliards d’individus au sein de vos civilisations… Vous croyez qu’ils sont fiers tous les matins quand ils voient qu’ils sont partisans de ce chaos ? Posez-vous la question. Il existe de vraies problématiques dans cette galaxie qui necessitent d’être résolus et ce n’est certainement pas dans cette configuration que nous allons pouvoir pourvoir au bien de nos civilisations de manière pérenne. Je suis revenu aujourd’hui pour que vous ouvriez les yeux. Il est grand temps d’agir… Et je demande pour se faire que le commandant Sallisian soit destitué du pouvoir. Et ce dès le prochain cycle politique. Le Roi s’éloigna doucement du micro et se rassit dans son fauteuil.
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Cdt. Ylios
Respect diplomatique : 160 
11/09/1018 ETU 19:54 |
Score : 9
Détails
Mon opinion n'a aucune influence en soi, puisque je vis en secteur fermé. Je n'ai pas connaissance de vos grandes heures en tant que leader galactique, ni de vos déboires. Mais si mon point de vue vous intéresse, le voici: je trouve que l'assemblée n'en a que le nom, l'inactivité en son sein en dis long... Je trouve cela dommage, je conçois que nombre de rencontres et d'échanges se fassent en privés ou dans des tavernes, néanmoins j'ose poser cette question "à quoi sert aujourd'hui l'assemblée?" Pour ce qui est du gouvernement actuel, même chose, les informations nous manquent. Nous ne savons rien de la politique galactique actuelle. On provoque volontairement (ou non?) l'ignorance, l'absence de communiqué, de choix politique. Le gouvernement est comme l'assemblée, il me semble n'en avoir que le nom. J'imagine que des intérêts y trouvent leur compte, mais lesquels? Quelle est la vision et les buts du gouvernement galactique? Je me pose la question. Ceci étant, ce gouvernement semble jouir d'une grande popularité au sein des civilisations des secteurs ouverts.... Tant mieux donc si une écrasante majorité semble satisfaite. J'ai vu apparaître le chef du gouvernement hier, se réclamant d'une philosophie samurai et offrant sa lame; pour des raisons mercantiles. Je ne reconnais là ni la philosophie du bushido, ni les valeurs qui doivent animer un véritable samurai (ronin ou non). Tout cela me semble plus être de l'ordre du fantasme que de la véritable vocation et de la maîtrise de ce qu'est par essence l'ordre samurai. Conclusion? Ma foi c'est la première intervention du leader du gouvernement galactique à laquelle j'assiste et tout cela m'a paru sans fondement par rapport aux philosophies dont il se prévaut... De plus, il m’apparaît totalement incongru, hors de propos, farfelu que le leader du gouvernement galactique daigne se montrer pour finalement proposer ses services comme vulgaire mercenaire, tueur à gage. Je comprendrai qu'on me dise "tu n'es au courant de rien, tu parles sans savoir". Certes mais à qui la faute mon ignorance n'est que le fruit d'une politique des plus opaques et silencieuses. Loin de moi l'idée de juger je livre juste le sentiment que m'a donné cette intervention ubuesque du représentant, du chef de notre galaxie. Cdt Ylios
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Cdt. Poulpy
Respect diplomatique : 48 
11/09/1018 ETU 21:36 |
Score : 8
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De l’animation ? Cela fait bien longtemps... Je vous salut commandant, roi, passeur ? Alen. De même commandant Ylios. Vous parlez du gouvernement du commandant Sallisian, qui, en effet, est loin d'être parfait car inexistant, nous sommes d'accord sur se point. En revanche, est ce un mal pour cette galaxie ? Je ne sais pas de quoi sont fait vos cours d'histoire, mais passer d'un gouvernement tyrannique à un gouvernement inexistant est une amélioration en sois. Le gouvernement actuel a t'il bombardé des flottes de colonisation pour privatiser un secteur entier ? Non, le votre si. Le gouvernement actuel a t'il tenté de monopoliser les gisements d'apotium pour en faire des armes de destruction ? Même réponse. En se qui concerne vos "actions" pour améliorer la galaxie on peut parler des systèmes de régence que vous aviez mis en place ? Les régents pouvaient fixer des règles, de circulations par exemple, dans leur secteur applicable à tous sauf à vous qui profitiez de votre stature. Des règles pour tous sauf pour sois, quelle belle et noble action pour cette galaxie. Que proposez vous à part une destitution ? Rien. Dommage, car comme à votre habitude, vous êtes un grand orateur mais le fond du discours reste creux.
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Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478
11/09/1018 ETU 22:50
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Message édité -
Score : 6
Détails
Alen se leva pour répondre à ses interlocuteurs. Enchanté commandant Ylios. Personne ne vous traitera d'inculte car vous êtes jeunes. Ce que vous dites n'est pas exagéré ni erroné, votre vision est tout à fait correcte. Il se tourna vers Poulpy. Bonjour commandant Poulpy, content de te voir ! Au moins à l'instar de ce gouvernement factice, tu es là pour me donner la réplique et challenger mes propos. Je te remercie pour ça, vraiment. Pour répondre de façon succincte à tes questions. Je répondrais qu'il vaut mieux une tyrannie oui qu'un gouvernement inexistant. Une tyrannie est une mouvement auquel il est possible de s'opposer et qui permet de fédéré des peuples et des idées pour la combattre. Le nihilisme permet uniquement à une forme de domination non officielle de gouverner, et c'est clairement beaucoup plus dangereux. Donc de but en blanc, je répondrais qu'il vaut mieux quelque chose, disons au moins quelque chose à combattre que rien du tout. Pour revenir sur les faits, tu qualifie ma gouvernance de tyrannique sur un seul et unique fait. Je me suis déjà expliqué sur la motivation de l'acte et c'est justement le sujet de la ressources apotique dont il était question. Aujourd'hui, le sujet est dans la nature, et non maîtrisé. J'ajouterais à la seconde remarque que ce n'est en aucun cas un but de colonisation, je n'avais pas besoin de terres, loin de là. J'ai surement fait une erreur sur le mode opératoire et sur les bombardements et je suis largement prêt à faire mon mea culpa. Mais j'aimerais que tu mentionnes ce que j'ai fais pour la galaxie également et que tu le mette en regard de mes erreurs avant de qualifier l'ensemble de ma gouvernance de tyrannique, si tu veux bien. Pour ce qui est de proposer des choses, je suis d'accord avec toi qu'il ne faut pas demander une destitution sans rien proposer, c'est exactement ce que j'ai reproché à l'opposition la dernière fois et je te remercie de le mentionner, nous partageons donc le point de vue. Cependant, je pense qu'il faut un temps pour tout. Ce temps est un temps d'échange et de prise de conscience. Je n'ai pas aujourd'hui l'audace ni la légitimité politique de venir proposer des choses compte tenu de ce qu'il s'est passé, un grand nombre de civilisations ont demandées ma destitution, je ne ferais pas l'affront de venir prendre le rôle du héros sauveur de la galaxie, sans quoi mon discours serait décrédibilisé car vous penseriez que c'est ma soif de pouvoir qui parle et que je veux retrouver mon statut et le pouvoir. Ce n'est pas ce pourquoi je suis là. Il marqua un temps mort avant de conclure. J’espère que ces précisions répondent à tes interrogations et mettent un peu d'eau sur le feu de ta méfiance commandant Poulpy. N'hésite pas à me contacter par holotransmission si tu désires que l'on poursuive cette conversation, ce serait avec plaisir. Le Roi des passeurs fit un signe de tête et se rassit.
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Cdt. Poulpy
Respect diplomatique : 48
13/09/1018 ETU 00:38 |
Score : 2
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Apaiser ma méfiance ? La méfiance est mère de sûreté tandis que la confiance n'est mère que de trahison... Mais passons, nos conflits remontent à longtemps et je n'ai de toute façon plus de rancune à votre égard. Concernant vos propos sur les gouvernements utiles à la galaxie, je dois avouer que votre argumentation m'a fait réfléchir. Le problème de rallier les nations contre le pouvoir en place, c'est que l'alliance qui en résulte est bien trop éphémère. Une fois le gouvernement tombé, l'alliance se dissous et les clans se reforment comme ci rien ne s'était passé. Personne ne vous demande de revenir en héros, bien au contraire... Mais vous ne pouvez faire ce que vous avez reprochez à d'autre par le passer, demander une destitution sans rien proposer de concret en retour. Enfin, pour ce qui est du temps de l'échange, il n'y a qu'à regarder autour de vous. Avez vous l'impression que les commandants de cette galaxie aient la moindre envie d'échanger ? Encore moins en ces lieux... Seul le silence règne, silence que nous sommes peu nombreux à défier.
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Cdt. Ylios
Respect diplomatique : 160
16/09/1018 ETU 23:44 |
Score : 3
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Le débat n'aura pas intéressé grand monde, du moins publiquement. Comme je l'avais dit précédemment, avec 87,3% de civilisations partisanes et une légitimité du gouvernement de 81%, il semble logique que le gouvernement soit soutenu et reste en place. Mais ce qui me semble étrange c'est le silence qui règne. Ni le gouvernement ne s'est exprimé alors qu'il est critiqué, ni aucune civilisation partisane n'est venu expliqué son choix. Un gouvernement par définition est là pour gouverner, pour diriger, administrer. Etant en charge des affaires publiques, l'un des devoirs d'un gouvernement est de s'exprimer publiquement quand à sa politique. Les organisations qui agissent dans le secret, sont les mafias. Et nous avons ici le leader de l'ancien gouvernement qui justement vient accuser le nouveau d'entretenir un système mafieux. J'en appel donc au gouvernement, que son avis ne vous intéresse pas, je peux le concevoir, mais en entretenant cette omerta vous contribuez à rendre son discours crédible. Encore une fois, je vis en secteur fermé, on pourrait me rétorquer de me mêler de ce qui me regarde. En l’occurrence je siège à cette assemblée. Ma civilisation progresse, notre expansion fait de nous la civilisation la plus puissante du secteur 13, et en outre j'administre la contrebande. C'est donc moi qui serait en mesure d'ouvrir le secteur ou non à la galaxie. Avec ces détails vous comprendrez que tout ceci m'intéresse grandement. Le silence est tel dans l'assemblée, que j'ai croisé un nombre minime de mes confrères. Trop peu pour avoir un panel intéressant et commencer à entreprendre des contacts vers l'extérieur. A mes yeux la politique gouvernementale est inexistante, ou plutôt cachée; tout comme les activités de chacune des civilisations de la galaxie. Je n'ai ni connaissance d'alliance, de conflits, de négociations d'aucune sorte. Alors peut être que l'ouverture d'un nouveau secteur serait un événement si insignifiant, qu'il n'intéresserait personne. Dans un cas comme dans l'autre, j'aimerai le savoir, afin de ne pas rester dans l'expectative... Cdt Ylios
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Cdte. Lyra
Respect diplomatique : 459 
18/09/1018 ETU 14:16
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Score : 4
Détails
Un toussotement léger raisonna dans le silence de l'Assemblée. Dans l'ombre de sa loge, une mince silhouette se redressa sur son siège, laissant apparaître une jeune femme portant l'uniforme rouge et or des galathéens. Elle avait silencieusement écouté les différentes interventions, griffonnant distraitement sur un carnet le portrait du Roi des Passeurs. Prenant soudain conscience que les regards étaient tournés vers elle, elle referma le carnet d'un geste vif, un discret rosissement lui montant aux joues. Elle prit le temps d'observer ses différents interlocuteurs avant de se pencher vers le micro. Je me nomme Moera, et par ma présence en cette Assemblée je représente la reine Lyra et le peuple galathéen dans son ensemble. Je déplore comme vous l'inertie qui règne dans cette assemblée, mais il serait déplacé de ma part de jeter la pierre à qui que ce soit étant donné que les galathéens font partie de cette majorité silencieuse. Elle eut une légère hésitation, avant de poursuivre. Loin de moi l'envie de venir étaler ici notre situation personnelle ni de vouloir en faire une généralité, mais pour notre part, ce silence n'est ni une marque de désintérêt pour les affaires galactiques et encore moins une volonté de conspirer dans l'ombre. Les galathéens ont traversé une série de crises et de guerres éprouvantes et lorsque, enfin, nous avons pu retrouver la paix dans notre secteur, nous avons apprécié prendre un peu de distance avec la vie politique. Si cette trêve a été bénéfique pour notre civilisation, nous sommes de plus en plus préoccupés par le mutisme de nos voisins, par la disparition brutale et dans l'indifférence générale de civilisations entières - et par le silence étourdissant du gouvernement actuel. Encore une fois, il serait déplacé de ma part de reprocher à d'autres ce silence dans lequel je me suis moi-même réfugiée. Ma reine me fait toutefois savoir que le peuple galathéen est prêt à sortir de sa torpeur, et j’appelle de mes vœux tous les citoyens de cette galaxie à reprendre place sur les sièges de cette assemblée afin de faire entendre leur voix. Moera marqua une pause. Elle balaya d'un regard préoccupé les rangs clairsemés de l'assemblée. Je ne rentrerai pas dans le débat qui consiste à se demander si un gouvernement inactif est préférable à un gouvernement tyrannique. Un gouvernement ne doit-il pas avant tout défendre les intérêts du plus grand nombre, protéger les plus faibles, porter des projets pour la Galaxie ? Notre gouverneur actuel a toujours indiqué son souhait de ne pas conserver le pouvoir de la Capitale. Je conçois que les bonus accordés par sa situation aient pu l'inciter à repousser ses projets de cession. Mais que sont devenus les projets ambitieux pour Paradoxe, l'évocation d'élections, cet élan démocratique qui avait traversé l'assemblée il y a de cela de nombreux cycles ? Elle se tourna alors vers le roi des passeurs. Alen, nous n'avons pas approuvé toutes vos actions par le passé, loin de là. Même si elle s'est exercée d'une façon très... personnelle, et discutable, votre implication dans cette galaxie n'est plus à démontrer. Aussi aujourd'hui, je vous remercie d'être revenu, et d'avoir pris la parole en cette assemblée. Elle eut un sourire discret, puis se tourna vers les commandants Poulpy et Ylios. Commandants, je n'ai pas encore le plaisir de faire votre connaissance personnellement, mais il me semble que nous partageons les mêmes doutes et les mêmes craintes quant à la situation actuelle. Sachez que notre peuple est ouvert à la discussion et tout disposé à échanger avec vous. Sur ces dernières paroles, Moera repoussa délicatement son micro et se rassit sans lâcher du regard ses interlocuteurs.
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Cdt. Zhylaw
Respect diplomatique : 6 
18/09/1018 ETU 20:38 |
Score : 3
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Le commandant Zhylaw se frottait les yeux... Il était épuisé et attristé en même temps. 10 cycles : voilà ce qu'il lui avait fallu pour découvrir l'intégralité des archives gouvernementales disponibles de Paradoxe. Qu'avait-il appris ? Pas grand-chose à vrai dire... Que la Galaxie se nommait Paradoxe, qu'elle avait ses grands noms et ses figures... et que nombre d'entre elles étaient aujourd'hui disparu. Il avait aussi appris que les gouverneurs s'étaient succédés depuis un certain Ougrah jusqu'au commandant Sallisian actuel. En somme, rien qui n'aurait pu être deviné selon l'ordre naturel des choses. Mais où était-ils tous ? Ou se terrait le gouverneur actuel - lui qui avait indiqué ne pas vouloir de la capitale, lui qui avait pensé la redonner au bout de quelques cycles. Devait-on déduire qu'il s'y plaisait finalement ? Certainement pas dans son rôle de gouverneur au vu de sa politique... l'apotium ou les richesses de la planète elle-même peut-être ? Il faut dire aussi, comme le soulignais le commandant Ylios que le reste de la galaxie semble mort également. Ne jetons donc pas la pierre au gouverneur : qui voudrait administrer des peuples zombis ? Mais où est la Séverine technocratique ? La princesse brocolis que l'on nommait Xylia ? Les peuples des tomates et des carottes ? Etaient-ils donc tous morts ? RIP à eux et leurs peuples, RIP à Gloria Caelestis, La Kabbale, Herbert Von Karman, le pirate Dierto, Sahista Omnaga, Bzzzzz, Kéria, Steve Austin, Gloria Caelestis, Asara, Alaric, Dr. Boze, Sxreq et son maître A, Ligwo, Miroslav, Dean, Elantien, Moisa Testa, Conan Syphlis, Arkturus, Asnov Remmer, Dr Neumann, Kentucky Moore et j'en passe. Qu'est-il arrivé à leur peuple ? Qu'est-ce donc cette étrange maladie qui semble consumer chaque être de cette galaxie ? Et les survivants de cette maladie apathique ? Le grand Nahpokt, le commandant Sallisian, le cruel Alderak, la belle Louise, le mouvant Lö, les pions infinis de Pawn, le stratège Kasparov et les autres ? Plus intéressant encore, dans quelle contrée s'était égaré le slip du barbare Ougrah ? Zhylaw secoua lentement la tête. Originaire d'un secteur fermé, les peuples des planètes ralliées derrière son nom ne pouvaient pas se déplacer en ce lieu mythique qu'était la capitale galactique. La technologie de ses peuples était trop primitive pour cela, tout comme l'était leur psyché. Incapables d'expliquer le phénomène lié à l'apparition de Zhylaw, ils s'étaient déterminés à le suivre tel un dieu. Ils l'avaient érigé en dirigeant de leur planète et avaient commencé à regarder vers les étoiles - chose qu'ils n'avaient jamais fait jusqu'alors. Peu à peu, d'autres planètes se convertissaient à son nom et ainsi l'empire qu'il influençait grandissait. Bien que matérialisant un corps pour faciliter les échanges avec les êtres de ce monde, il n’en souffrait pas des limites physiques. Zhylaw - qui avait connu la mort et en était revenu - pu projeter ainsi son âme au sein de l'assemblée, et prononça ainsi ces mots : Je suis appelé Zhylaw par mon peuple: Celui-Qui-A-Vu-l'Anteverse, et Celui-Qui-En-Est-Revenu. Commandant Ylios, j'ai entendu votre message et ai étudié l'histoire visible de ce monde. Je me range à votre constatation : ce monde se meurt d'oisiveté. Si le but suprême de ce monde est l'interaction entre les peuples, alors oui, tyrannie vaut mieux qu'immobilisme. Comme l'a dit le commandant Alen, à la tyrannie, chacun peut s'y opposer et la combattre. Le silence et le vide en revanche, fini par tout envahir, et chacun s'y laissera happer. La solution - me semble-t-il - ne passera pas par un gouverneur nouveau, mais bien par l'engagement de chacun à participer à cette assemblée. Qu'il soit excessivement bon, excessivement mauvais ou excessivement inexistant, un gouverneur sera toujours critiqué. Commandante Lyra, je ne suis pas certain qu'un gouverneur élu changerait fondamentalement la donne : l'élection n'étant qu'une agitation d'un temps. Elle est une agitation de surface à laquelle les petits peuples n'y verront aucun intérêt direct et n'y prendront part.… et le silence règnera alors à nouveau une fois le trône ayant changé de fesse. Encore une fois, la tyrannie appelle la réponse : imaginez une réponse militaire contre tout peuple ne se présentant pas une fois par cycle à l'assemblée, voilà de quoi soulever des hostilités et de l'action... mais est-ce souhaitable ? Le monde se battra alors pour faire disparaître cette menace, et retourner au plus vite à son niveau d'énergie potentielle d'inertie le plus bas, comme tout corps cherchant un état d'équilibre. Un mot, un souffle, une présence, un acte de chacun en réaction à une intervention, voici ce qui pourrait je suppose redonner de la vie. Mais comment la susciter ? Comment donner envie de donner l'envie à qui de participer et à qui de répondre. Il faut des idées pour intervenir, et des cycles de mutisme ont bridés les esprits : chacun je crois manque d'idée neuve. Si nous partageons le même constat - commandant Ylios - j'imagine que le moyen de sortir Paradoxe de sa torpeur vous échappe à vous aussi. Comme pour tous, la constatation est aisée, mais rien qui n'ai déjà été fait en ce monde n'est encore à faire, rien qui n'ai déjà été découvert reste encore à découvrir, aussi le moyen de sortir Paradoxe de ce paradoxe est lui notre ultime défi. S'il vous était donné de songer à une proposition favorisant la vie, je l'écouterais humblement et vous suivrais certainement sur cette voie, car sur la voie de la mort et de l'Anteverse, je suis déjà le guide.
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Cdt. Ylios
Respect diplomatique : 160
19/09/1018 ETU 17:53 |
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Score : 2
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C'est avec une grande joie que je vous ai écouté chers confrère et consœur... En effet les échos solitaires de ma voix en cette assemblée, devenaient lugubres. Mon cher Commandant Zhylaw je suis d'accord avec vous, avant même de vouloir remettre le gouvernement en cause, prenons nos responsabilités. Voilà pourquoi vous me voyez ravi de vous entendre répondre à ma doléance. Au lieu d'accuser ou d'invectiver de tierces parties qui ne semblent pas promptes à nous répondre, assumons nos propres rôles et faisons vivre cette assemblée. Ainsi espérons que nos efforts porteront leurs fruits. Recevez nos encouragements les plus distingués quand à la progression de votre civilisation. Chère Représentante Moera, nous avons été attristé d'apprendre que vous sortez d'une période de troubles. Et bien que vous paraissiez un peu fatiguée, vous n'êtes pas las, tant mieux. Votre réalisme et votre pragmatisme vous honorent et ce flegme qui vous caractérise nous a charmé. Je conçois aisément qu'avec de telles qualités vous vous soyez sortis des soucis que certains vous ont imposé (et j'espère que vous leur avez fait payé leur arrogance!). Je vous aurai bien proposé mon aide, malheureusement je crois qu'à l'heure actuelle nous ne pourrons rien faire; et surtout je pense que vous êtes assez forte pour rééquilibrer votre situation. Vous l'avez parfaitement compris, nous cherchons à nous faire des alliés; je ne manquerai donc pas de répondre plus amplement à votre appel afin de continuer de construire cet échange pour que dans un futur proche, nous puissions compter les uns sur les autres. Soyez assurés de nos sentiments les plus sincères et respectueux.
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Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478
19/09/1018 ETU 19:24
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Il avait lâché un pavé dans la mare et de prime abord, il avait craint que la galaxie était belle est bien murée dans le mutisme. Mais finalement, l'onde de choc semblait doucement se répandre dans la mare et de nouvelles voix s'élevèrent au fur et à mesure dans le sens de la prise de parole du roi des passeurs. Alen profita d'un moment d’accalmie pour se lever et reprendre la parole. Il commença par se tourner vers la tribune des galathéen. Merci Moera. Transmets mes amitiés à la Reine et profites en pour lui dire que je ne tarderais pas à passer lui rendre visite. Il laissa la jeune femme dans l'embarra et reprit en direction de toute l'assemblée. Commandant Poulpy, Zhylaw et Ylios, je suis heureux que vous ayez comme le dit le commandant Poulpy défiés le silence, nous sommes en effet bien peu nombreux à prendre la parole. Comme je vous l'ai dit commandant Poulpy, il y a un temps pour tout et si hier était le temps de l'avertissement, de la sensibilisation et de l'ouverture du dialogue... Il est aujourd'hui temps d'agir. Alen laissa un blanc avant de continuer son discours comme à son habitude avant de dire quelque chose d'important. Il pouvait être parfois moqueur et désinvolte, c'était donc sa façon de faire comprendre à chacun qu'il était sérieux afin que chacun prenne la mesure de l'importance du sujet dont il était question. Je pense qu'il y a du vrai dans ce que vous dites commandant Zhylaw. Nous ne sortirons pas cette galaxie de sa torpeur en changeant de gouverneur. Certains pourrait y voir un jeu de sémantique, mais les mots ont une portée et des conséquences qu'il faut mesurer... Ce n'est pas d'un gouverneur dont nous avons besoin, c'est d'un gouvernement. On ne mène pas une révolution sans faire de sacrifices. Nous ne sommes pas en train de parler de redistribution du pouvoir, c'est bien de changement dont il s'agit maintenant. Paradoxe a besoin d'unité, plus que jamais. Ce n'est pas en maintenant la galaxie dans le mutisme que nous parviendront à unifier les peuples. Alen parla plus fort. Lui qui parlait souvent doucement, avait choisie d'utiliser une voix forte pour fédérer. Représentants de Paradoxes, il est grand temps de vous exprimer. Il est grand temps d'assumer votre rôle de dirigeant de civilisation. Vous êtes à la tête de vos peuples pour en être la voix. Nous avons besoin de changement. Nous avons besoin de savoir quel est l'objectif de notre voisin et de lever le voile de la suspicion et de la peur qui grandit. Nous avons besoin de discuter de sujets pérennisant nos civilisations. Danger militaire, commerce, crime, corruption sont des maux qui sévices plus que jamais dans notre galaxie. Posez vous la question... Voulez vous voir vos enfants et leurs enfants après eux grandir dans cet environnement ? Il marqua une nouvelle pause et laissa le poids de ses mots retomber dans l'assemblée. Il reprit malgré les chuchotements qui s'élevaient progressivement de toutes les loges. Il est aujourd'hui temps d'agir... Je propose non pas qu'un gouverneur succède au mutisme de Sallisian, mais qu'une organisation, sous forme de coalition gouverne Paradoxe. Nous avons besoin d'un gouvernement et non d'un nouveau dirigeant. Je fais donc un appel à toutes les civilisations voulant sortir de ce mutisme et souhaitant une galaxie unifié... Dès le prochain cycle politique, je vous demande à tous vous qui souhaitez redonner vie à Paradoxe, de suivre mon exemple et de passer opposant à ce gouvernement factice représenté par un dirigeant absent faisant courir nos peuples à leur perte. Dans un second temps, pour succéder à cette mascarade, je propose aux commandants voulant s'impliquer dans l'unification de Paradoxe de me contacter pour fonder une coalition ayant pour but d'établir un gouvernement pour paradoxe. Que l'on ne se trompe pas de combat... Je fais cet appel car je reste l'instigateur de ce mouvement. N'y voyez pas un biais pour reprendre le pouvoir, je pense que nous n'en sommes pas là, du moins je l'espère. Si d'autres personnes adhères au projet et souhaite fonder une coalition pour diriger cette galaxie sans que j'en fasse partie, faites donc, les passeurs seront heureux de vous apporter leur soutien. La balle est dans notre camp Paradoxe. Levez vous, il est l'heure. Alen se retira doucement du devant de la loge et retourna s'assoir.
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