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Douloureuse Confession

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Cdt. Olorìn...
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06/04/1019 ETU 02:59
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La rouquine s’arrêta près du vaisseau. Elle se retourna et jeta un dernier regard mélancolique sur le haut de la colline. Elle resta quelques secondes ainsi puis fit volte-face et entra dans son furtif. Elle verrouilla les sas, actionna les commandes et s’envola vers sa destination : l’Assemblée Galactique de Crépuscule.
*    *
*
Arrivée au spatioport, la commandante descendit sur le tarmac, un vanity à la main et une housse de costume sur le bras, se dirigea vers l’entrée, héla une navette, eut la chance d’en trouver une de libre parce que cela arrange l’auteur à ce moment précis, s’y engouffra et fila vers sa destination. Tandis que le véhicule se frayait péniblement un chemin dans les voies encombrées, la rouquine se laissa aller à se remémorer les derniers cycles. Les décisions furent dures à prendre, surtout une, il y eut quelques ratés, quelques imprévus, beaucoup de morts, mais globalement, la mission était une réussite.
Regrettait-elle ce qui avait été fait ? Elle peinait à trouver une réponse satisfaisante. Elle était sûre d’une chose : elle ne regrettait pas le résultat. L’Univers ne s’en porterait que mieux. Elle réfléchit à ce postulat, à tout ce qu’elle avait vécu, et se demanda s’il s’en porterait réellement mieux. Peut-être pas, au final...
Il ne s’en porterait pas plus mal, en tous cas.
Puis la navette arriva à bon port. La rouquine en descendit, vit tous les gardes protocolaires, les employés dont le boulot consistait justement à suivre et à servir de leur mieux tous les diplomates et commandants ayant une petite responsabilité dans l’Assemblée… Et ne se sentit pas capable d’affronter une horde de personnes mises spécialement à sa disposition, s’assurant à chaque instant qu’elle ne manque de rien. Elle baissa donc la tête, espérant que sa mèche lui conserverait un semblant d’anonymat, et continua sa route vers les entrées de service. De là, elle se rendit par des chemins détournés au bureau mis gracieusement à sa disposition par le commandant Lee.
Une fois à l’intérieur, elle y déposa ses affaires, verrouilla la porte et s’adossa à cette dernière, repensant encore à la lourdeur des jours précédant. Un immense poids sembla se poser sur ses épaules. Elle quitta la porte, s’assit au fauteuil se trouvant devant le bureau, posa ses coudes sur la table et enfouit sa tête dans les mains.
Elle resta longtemps ainsi.
*    *
*
Puis un bip retentit.
Elle se leva, sortit son holo-pad… De la pub. Elle espérait une réponse à son message. Espérait que sa peine soit perçue, son besoin de compagnie entendu. Et ses espoirs compris. Mais sa boite était désespérément vide. Il semblait qu’elle devrait faire ce discours sans avoir reçu de réponse. Soit.
Son regard tomba sur l’heure, et elle s’aperçut qu’elle allait être en retard. Une bonne chose. L’urgence l’empêcherait de trop penser. Elle se déshabilla en un tournemain, passa dans la douche fonctionnelle se trouvant dans chaque bureau diplomatique, essaya tant bien que mal d’ôter l’horreur des derniers jours, se passa un gant sur la figure, essayant sans succès d’essuyer l’eau de son visage…
Une fois sa toilette finit, elle activa le séchoir automatique, resta ainsi, les yeux fermés, sous la brise artificielle, tentant de chasser toute pensée de son esprit. Elle sortit ensuite ses habits de leur housse. Un complet ajusté, avec bottines, pantalon, chemisier à large col et veste noire à col Mao. Une tenue masculine, rehaussée de touches féminines assurées par les bottines et le chemisier cintré. Elle faisait ainsi très professionnelle, mais conservait tout de même sa féminité.
Loin d’être sa tenue préférée, elle la jugeait cependant bien plus adaptée à la déclaration qu’elle s’apprêtait à faire. Elle s’accorda un bref regard dans le miroir de la salle d’eau, avant de sortir et de verrouiller sa porte.
Ça y était. Le compte à rebours avait officiellement commencé. Si ses demandes avaient été respectées, les commandants auraient été prévenus qu’une allocution allait avoir lieu, et ses trois comparses devaient l’attendre devant la porte principale de la salle.
Elle n’aurait su dire pour la communication officielle, mais ses amies l’attendaient bien. Elle présenta ses excuses en quelques mots brefs pour ses quelques minutes de retard. Puis le silence se fit entre elles, la tension dans l’air étant palpable. Elles échangèrent quelques regards. Froid et impassible pour l’une. Amusé et goguenard pour l’autre. La troisième… Restant fidèle à elle-même. Quatre personnalités que tout aurait pu opposer, réunies pour une opération de grande ampleur, faisant front commun dans un même but planifié de longue date.
Mais il n’était plus temps. Sur un signe de tête, Olo passa devant, sortit son beau discours écrit durant le voyage et poussa les grandes portes de l’Assemblée.
Les immenses vantaux s’ouvrirent et les commandants présents découvrirent quatre femmes pénétrant dans l’hémicycle. Elles avançaient d’un pas assuré, en un losange parfait.
Olorìn à leur tête, Harley Quinn à sa droite, Ludmila à sa gauche, et Ruby fermant la marche. Elles se positionnèrent au centre de l’estrade préparée à cet effet, alignées l’une à côté de l’autre, Harley et Ruby se tenant la main. Toutes muettes. La rouquine laissa son regard errer sans but précis sur les tribunes durant quelques brèves secondes, le temps que les conversations personnelles s’éteignent, puis prit la parole dans l’Assemblée silencieuse. Sa voix était grave et forte, et portait loin dans les coursives.
« Crépuscule ! Commandants, dirigeants ou représentants de vos peuples…
« Vous nous avez accueillis dans votre galaxie et nous vous en remercions. Nous avons grâce à vous pu nous relever, commencer à reconstruire nos civilisations, panser nos plaies et nous tourner vers l’avenir. »
La commandante marqua une pause. Elle baissa les yeux sur son discours, si péniblement écrit. Puis finit par le plier et le rangea dans sa poche intérieure. Elle en avait marre des belles paroles et des mots diplomates. Ce qu’elle avait déclenché n’avait rien à voir avec la diplomatie. Tous ces mots couchés sur le papier, consciencieusement choisis, étaient donc creux et ne servaient à rien. Elle reprit le fil de sa pensée, et laissa libre cours à ses sentiments.
« Mais nous ne pouvons toujours aborder l’avenir sans d’abord tourner certaines pages du passé. Aujourd’hui, à nous quatre, nous sommes en train d’en tourner une. Pour nous, certes, mais aussi pour bon nombre de commandants extra-galactiques. Certaines douleurs, certains souvenirs, ne peuvent se guérir qu’au prix d’une éradication fondamentale du Mal™ qui les a provoqués.
« Je me suis promis il y a longtemps de faire mon possible pour éliminer cette racine du Mal™. Il y en a d’autres. Et il y en aura d’autres, n’en doutez pas. Rien ne pousse plus facilement que cette graine-là. La folie et la cruauté trouvent toujours une porte à laquelle frapper. »
Olorìn porta inconsciemment la main à sa poitrine, sentant la chaleur douce d’un pendentif que personne ne pouvait voir. Voyant son geste, Harley se rapprocha d’elle et lui prit chaleureusement la taille, posant un bref instant la tête sur son épaule, avant de reprendre sa place. Ce ne fut qu’un moment fugace, mais la rouquine lui en fut reconnaissante. Elle lui sourit avec gratitude, et reprit son discours.
« Je vous sais gré de l’accueil que vous nous avez réservé. Je vous sais gré de la bienveillance que vous avez su avoir à notre égard.
C’est par égard envers cette bienveillance justement, et par respect de cet accueil que vous nous avez réservé, à nous parfaits étrangers, que je tiens à faire cette déclaration aujourd’hui, devant vous.
Par honnêteté. »
La rouquine se tut un instant, baissa la tête, semblant chercher la meilleure manière de dire ce qui lui pesait. Mais elle savait au fond d’elle-même qu’il n’y avait aucune bonne façon. Si ce n’est la plus rapide. Elle se résolut donc, releva la tête et annonça la suite froidement, comme on arrache un scotch.
« Le commandant Alderak, natif et bourreau de la galaxie Paradoxe, est en ce moment même en train d’être traqué et éliminé.
A ma demande, les commandantes Harley Quinn et Ludmila Marszalek ont mis en commun leurs forces afin d’éradiquer cette vermine. Le plus gros du travail a déjà été fait, et rien ne peut être mis en place pour défaire la situation présente. La seule planète qui lui restait est tombée, par mes soins, et demeurera entre mes mains. La majorité de ses troupes ont été détruites dans son système natal. Seul un contingent de Fregger a pu s’échapper mais nous connaissons leurs positions et des dispositions ont été prises pour les traquer et les éliminer également. Les quelques vaisseaux qu’il pouvait détenir dans les autres galaxies ont été également éliminés, ou sont sur le point de l’être. »
Ruby fit un petit signe de la main.
« Ça, c’est mon œuvre. »
Un œil vert se posa sur elle, et elle se tut, tirant une fermeture invisible sur ses lèvres, et reprenant son immobilité. Mais un large sourire espiègle aux lèvres.
« Le commandant Alderak est également traqué et sera éliminé à la première occasion. Mon but n’est ni de l’enfermer, ni de l’étudier. Mais de le détruire. Définitivement. »
Olorìn fit un pas en avant.
« Voilà tout ce qu’il y a à dire de cette opération, me concernant. Vous pourrez réagir à votre guise, et poser toutes les questions que vous souhaitez dans un instant, mais une dernière précision doit être faite sur cette campagne militaire.
J’en suis à l’origine, et je l’assume complètement. Si des reproches doivent être faits, qu’ils me soient adressés. Ces deux femmes n’ont fait que répondre à mon appel.
Mais si l’univers se porte mieux à présent, et se trouve libéré de ce fardeau ; si vous trouvez que c’est là une bonne chose, alors sachez que c’est en grande partie à elles que nous le devons. Et c’est elles que vous devez remercier. Sans ces femmes remarquables, rien n’aurait été possible. »
La rouquine fit un autre pas en avant, se retourna vers ses acolytes et leur adressa quelques mots.
« Mesdames, je tenais à vous remercier personnellement et publiquement pour l’aide que vous m’avez apporté. Je suis fière d’avoir mené cette opération à vos côtés. »
Puis elle fit une profonde révérence à leur intention et se redressa.
Et sur une impulsion, elle leva les mains, et commença à les applaudir doucement.
Cdte. Ariana
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06/04/1019 ETU 09:54
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Ariana, muette de stupeur, était aux côtés de son ami Verinus. Ensemble, ils avaient entendu le discours d'Olorin. A la fin du discours, quelques coups retentirent à la porte, et un homme entra. Cet homme était de taille moyenne, le cheveux noirs en bataille, avec un regard sombre et une balafre sur le côté gauche de la joue. Ariana le voyant entrer lui désigna un siège en lui disant :
"Tiens, écoute ça Jon".
Elle rembobina l'extrait qu'elle repassa afin qu'il entende le tout. Une fois fini, Ariana se retourna de nouveau vers Jon qui était en train de caresser sa balafre. Celui-ci se leva, ouvrit la porte pour sortir et dit simplement :
"C'est fait"
Et il s'en alla en refermant la porte derrière lui. Ariana et Verinus échangèrent un coup d’œil sans un mot. La violence qu'avait dû subir Jon face à Alderak avait été telle qu'aucun mot ne devait avoir lieu en plus. Ariana ouvrit le projecteur holo et devant l'Assemblée dit ces quelques mots :
"Olorin, par vos quelques mots, vous avez décrit la situation de biens des peuples Extra-Galactiques, leurs souffrances, et leurs espoirs en venant dans cette galaxie nommée Crépuscule. Par ces quelques mots, vous avez rendu un hommage aux peuples de cette galaxie qui nous accueille sans véritable contrepartie, qui place l'accueil, la compassion et l'amitié au-dessus du pouvoir, de l'argent et de la corruption. Vous avez rendu hommage aux peuples de cette galaxie qui ont compris q'il fallait accueillir des peuples exsangues, souffrants pour leur redonner espoir et sérénité du moins pendant un temps. Et pour cela, je vous en remercie et je m'associe à cet hommage.
A vous peuples de Crépuscule, je vous dis merci. Merci de votre accueil, merci de votre patience.
Pour ce qui est d'Alderak, vous avez fait ce pour quoi je me suis battue en Paradoxe. J'ai refusé l'esclavage en me battant avec rien, ou presque, certains se sont sacrifiés pour la liberté et contre cet être. Autant la mort me répugne, autant je ne répugne pas celle-là, qui a sacrifié de nombreux êtres inutilement, qui a tué ses propres hommes par cruauté alors qu'on les avait libéré des geôles où on les avait placé. Pour cet acte, pour tous, de la part du peuple des Hauts Elfes, je vous en suis reconnaissante, à vous et à vos amies à vos côtés. Merci."
Et elle éteignit le projecteur tandis qu'une larme coulait sur sa joue. Verinus lui tendit un mouchoir qu'elle prit pour l'essuyer. Puis, Verinus se leva et dit :
"Je dois m'absenter un moment ma Dame. Nous nous reverrons au Conseil tout à l'heure je suppose"
Et il quitta la pièce. Ariana restait seule dans cette pièce, remerciant secrètement Verinus de l'avoir laissée seule avec ces larmes.
Cdte. Alexia Nilsen
Respect diplomatique : 1129

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06/04/1019 ETU 14:38
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Alexia était resté trainer dans l'Assemblée de Crépuscule depuis sa dernière allocution. En fait elle était en partie à la recherche de ses sandales... Elle les avaient confiés à un inconnu et le bougre s'était tiré avec sans les lui rendre... Elle évitait de marcher sur le sol de marbre froid, préférant la moquette, les larges tapis et le bois. Après ces recherches infructueuses, elle se résigna et considéra ses sandales perdues. Mais au moment où elle allait quitter le grand calme de l'Assemblée, elle repéra un peu plus loin des têtes connues. 
Même de dos, on ne pouvait pas se tromper. Les couettes d'Harley, la coupe rasée de Ludmilla, les cheveux flamboyants de Ruby et le roux étincelant d'Olorin. Voir Ruby et Harley ensemble n'avait rien d'inhabituel, le contraire l'aurait été... Mais elle ne s'attendait pas à voir Lumilla et Olo avec elles, marcher ainsi déterminées. Alors forcément curieuse comme elle est, Alexia les suivit de loin et entra derrière elles dans l'hémicycle, après avoir eue une prise de bec avec l'un des agent de sécurité un peu pointilleux qui lui demandait son badge pour rentrer. Après une série de hurlements en tous genres, elle finit par passer et arriva juste à temps pour écouter Olorin parler. Mais à la fin, elle n'applaudit pas.
Douleur... Éradication... Mal... Détruire... 
Bien, bien... Et... Es-ce que ça vous fait du bien de vous mettre au niveau de celui qui nous a torturé ? Avec un tel vocabulaire et de tels actes, bah désolée les filles mais vous ne valez pas mieux que... "Lui"... Contrairement à vous, je pense différemment. Tout d'abord, j'ai prise personnellement la décision de ne plus appeler ce salaud par son nom, il ne mérite pas d'être nommé, simplement oublié... Mais par dessus tout, la haine et la vengeance ne nous ramènera pas tous ces cycles où nous avons soufferts. Il faut passer à autre chose ! Et éradiquer ce type ne nous rendra rien de bon...
Franchement je suis déçue de l'exemple que vous donnez à Crépuscule... Je suis déçue car vous jouez au même jeu que.... "Lui"... Car c'est exactement ce qu'il cherche depuis toujours ! Répandre la haine, la discorde et la souffrance... C'est exactement ça qui le fait bander... Et faire subir tout cela sur lui, ça m'étonnerais que ça le dérange...
Si vous saviez à quel point j'aurais été fière de vous voir toutes répandre un peu d'amour et de la compassion contre lui plutôt que de prendre les armes. J'aurais été si fière que nous puissions prouver que nous vallons mille fois mieux que lui... Que nous ne nous ressemblons en aucuns points. Et que notre survie a dépendu de notre volonté à combattre ce qui nous répugnait en lui... Oh bien sur qu'il ne doit pas s'en sortir comme ça. Bien évidement qu'il doit répondre de ce qu'il nous a fait endurer pendant tout ce temps. Nous ne devons pas oublier, d'ailleurs, nous ne le pourrons peut être jamais... Mais lui montrer que notre haine et notre colère peut se refléter avant tout par notre amour et notre respect de la vie. Lui montrer simplement que ces principes qu'il abhorre par dessus tout peuvent vaincre ce qu'il représente. Les peuples de Corruption nous ont offerts l'exemple idéal pour réaliser cela... Et au contraire, vous nous donnez l'exemple inverse... Je suis tellement, mais tellement déçue ! Soyons plus matures et altruistes !
Et au même titre, quid d'Alen qui a causé la destruction de de Paradoxe en détruisant les ressources de tous les mondes qu'il colonisait et en balançant des ADM à travers toute la galaxie ? Nahpokt qui a aidé à installer notre bourreau au pouvoir, quel jugement on va lui donner ? Je n'ai pas non plus oublié que Lyra m'a achetée pour Mille Leems dans cet atroce "Marché des Horreurs"... Puis aussi Louise qui était sa principale alliée ? Mais sans parler de Paradoxe, mais de nous plutôt... Hein ? Y'a des sacrées casseroles qui se trimballent derrière nous... Et on en fait quoi de ça ? On ne peut pas dire que nous sommes des parfaits exemples d'intégrité à suivre, n'es-ce pas ? Alors es-ce qu'il faut nous annihiler pour autant ? Non ! A ce titre, nous devons prouver que nous sommes meilleurs que ce que nous avons étés...
Malgré tout, Nahpokt a beau être con, bah il n'avait pas de mauvaises intentions et voulait contrer la folie d'Alen... Pendant cette période, Louise a sans doute sauvé plus de vies que n'importe le quel d'entre nous ici en aidant dans un premier temps les réfugiés à survivre hors de Paradoxe, puis ensuite à nous y installer. Cette sotte de Lyra, même si elle protège Alen par dessus tout et qu'elle a refusé de nous aider à notre arrivée, puis participé aux jeux de l'autre, elle n'a pas fait que des trucs mauvais ! Ca ne m'empêchera pas d'avoir du ressentiment envers certains, ça s'estompera peut être avec le temps, mais d'ailleurs c'est mon problème... Cependant, jamais je ne n'irais souhaiter leur mort... Sans arrogance, je pense valoir bien mieux que ça et ce n'est pas l'exemple que je souhaite montrer... Surtout pas au sein de Crépuscule !
Je sais que beaucoup ne s'attendent pas à ce genre de discours de ma part, Lyra la première lors de nos récentes discutions en privé, mais pour avoir été aspirée dans ce cycle de soif vengeresse dans le passé, j'estime avec le recul que cette spirale infinie ne mène nulle part sinon au malheur... Donc, ne tuez pas le Monstre... Laissez le vivre dans sa merde pendant que nous nous reconstruisons en paix...
Pour finir, la décision à son sujet revient aussi à Crépuscule. Ils sont tout aussi concernés que nous désormais.
Voilou, je devais l'dire !
Cdt. IstalrI
Respect diplomatique : 277

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06/04/1019 ETU 20:30
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(Mini HRP : Dans le cas ou j'ai mis des posts de l'ancienne galaxie, ou il y a de la lecture (Beaucoup de lecture...), je vous invite a remettre plusieurs fois les musiques d'ambiance, afin d’apprécier toutes l'horreur, la cruauté et la souffrance de la situation. Ce n'est qu'une simple conseil, vous pouvez même prendre la musique qui vous semble la plus appropriée. Bonne lecture :) )
DANS TA GUEULE, LA CAPUCHE !
Voilà quel a été la première pensée d’IstalrI, après ce discours.
IstalrI avait pendant longtemps réfléchis à ce qu’il allait faire. C’est-à-dire, une seconde. Après avoir vus l’apparition d’Olorìn, son discours, il a immédiatement pris son vaisseau, et mit les gaz sur l’assemblée. Oui. Il est temps de parler de Lui.
***
Son vaisseau se posa sur la piste d’atterrissage, un robot se dirigea vers lui. Sans un mot, il se dirigea vers l’assemblée, son manteau claqua au vent, laissant entrapercevoir une tenue rouge sombre. Son bandeau lui couvre totalement le visage, excepté son œil rouge, qui pulsait, luisait légèrement. Il traversa les diverses structures qui le séparait de l’assemblée, silencieux comme la mort. A croire qu’on pourrait le confondre à un spectre…
L’assemblée est en vue. Son pas se presse. Il ne bouscule pas les personnes qui sont devant, regardant fébrilement la retransmission de ce qui se passe à l’assemblée. Personne ne le remarqua. De toutes manière, qui le remarquait, en temps normal ? Personne…Tel une ombre, il se faufile entre le passant, avant d’arrivée devant la porte de l’assemblée.
BAM !
Les portes s’ouvrirent à la volée, soudainement, et, un peu brutalement. Un silence pesant s’installa, tout le monde regarda l’entrée, pour savoir qui est l’abrutis qui a fait ça. Et, justement, IstalrI remontait l’allée principale. Divers murmures se firent entendre, mais, ce dernier n’y fit pas attention. Aujourd’hui n’était pas un jour ou il allait se plier aux bonnes volontés des autres. Aujourd’hui allait être un jour ou il allait frapper du poing sur la table, et expliquer sa démarche. Aujourd’hui allait être un jour ou il allait user sa salive, pour expliquer, pour montrer.
« -Pour ceux est celles qui ne me connaissent pas encore, je me nomme IstalrI, commandant venant d’au-delà de la faille, comme vous l’appelez. »
Ayant finis cette courte introduction, il se tourna vers Olorìn, Ludmila, Harley, et Ruby. Ton calme, posé, sérieux. Ce qui contraste énormément avec son entrée dans l’assemblée.
« -En premier lieux, mes remerciements les plus sincères. Je ne sais pas comment vous remercier autrement que par des mots. Mais, si par l’avenir, vous avez besoin de mon aide, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous venir en aide. Vous avez fait en sorte que la capuche ne puisse plus nuire. Et, pour cela, vous ne serez jamais oubliée. »
Puis, il se retourna vers l’assemblée, les regardant tous globalement, pourtant, l’impression était qu’il les regardait un par un.
« -Pour ceux, et celles qui auraient la merveilleuse idée de se dire qu’Alderak n’est qu’un incompris, une victime…Laissez-moi vous conter une histoire… Qui parle de Lui.»
Lentement, les lumières s’éteignirent, une à une. Une seule resta, celle qui éclairait IstalrI. Ce dernier avait pris une pose neutre, bras derrière le dos, voix calme et posée. Il parla d’une voix neutre, qui pourtant s’entendait partout. Son œil se mit à briller plus fortement…
>>Musique d'ambiance suggérée<<
« -Tout commença comme ce que nous venons de vivre actuellement…Une apocalypse, en Corruption, la galaxie qui précédait celle d’où nous venons…nous arrivâmes en Paradoxe. »
L’écran situé derrière IstalrI s’alluma. Et, une retranscription s’alluma, montrant les événements tels qu’ils se sont produits, lors de l’arrivée des Extra-G.
« -Nous pensions que c’était lui, Alderak, le blondinet. Son accueil était chaleureux, il avait le souci de bien faire…Si on omettait les tirs de barrage, qui nous empêchait dépasser, des tirs à l’hyper atomique. Jamais, il ne les a cessés, durant toute la période où nous étions là. Oui oui, il n’a jamais arrêté ses tirs, jusqu’au moment de l’apocalypse. Jamais. Impossible d’accéder à la capitale, ainsi. Le même gouverneur, à vie. »
Il s’arrêta un instant, ses yeux se plissèrent. Puis, un nouveau message apparut, remplaçant l’ancien…
>>Nouvelle ambiance suggérée<<
« -Puis…Cela commença…Premièrement, on apprit que le blondinet n’était pas Alderak…Et, nous avons eu la véritable apparence de ce dernier…Du moins, sous quel manteau il se cachait, et l’aura de ténèbres qu’il dégageait. Dans cette annonce, il nous disait qu’un marché des horreurs se tiendra, et que les produits qui seront vendus seront…Les Extra-G, aux titres d’esclaves, au sens propres du terme. Personnellement, je ne l’ais pas crus. Je pensais que c’était une farce, ou que je pourrais y réchapper…Quelle erreur…Des brigands ne sortirent hors de ma planètes, et je dû ensuite accepter le SOS d’Alderak, à conditions que j’accepte cette nouvelle prison, et que je donna toutes mes ressources, exceptée mes Leems… »
Il fit une pause, de nouveau. Regarda à nouveau l’assemblée. Puis…
« - Alexia Nilsen, Argréon, Ariania, Hamilton, Hans Stuk…Stak…Stark…Stck…Oh, et pis merde, un Hans, parmi d’autres, Harley Quinn, Moi, Karam, Leomiuss, Ludmila Marszalek, Maoxi, Olorìn. Tel était les noms des anciens Extra-G, qui devait, selon les dire d’Alderak, être des esclaves. »
Au fur et à mesures qu’il énonçait les noms, ils s’affichaient sur l’écran…Puis, ils disparurent, remplacée par une autre vidéo, ou cette fois-ci…Le titre portait la mention : Marché des Horreurs.
« -Oui, actuellement, vous voyez le marché se dérouler, sous vos yeux. Je ne coûtais que 3 leems, selon notre gouverneur…Bref…Sachez aussi que tous ceux qui n’avait pas bon goût de se vendre…Se verrait échouer à Alderak. Et, au vus du personnage, c’était un sort enviable à personne… »
IstalrI regarda à nouveaux la mise aux enchères des différents commandants, commandantes. Puis, il se tourna vers l’assemblée, à nouveau.
« -Certaines bonnes âmes achetaient leurs esclaves, en leur promettant un nouveau départ, ou en donnant les ressources nécessaires pour survivre. Bien qu’inutile…Au-dessus de nos têtes, un déferlement de bombardement Hyper atomique se faisait…On attendait…Les jeux »
Cette fois-ci, l’écran partageas différends odes, rediffusée dans leurs intégralités.
« -Voici son premier jeu…Qui nous ordonnait de faire une ode déclamant les louanges de notre condition, de nos maîtres et maîtresses, et de notre gouverneur…En somme, pas grand-chose peuvent se dire la plupart des personnes ici. A la base, nous n’avions pas le droit de parole à l’assemblée, étions obligés de faire ce que nous ordonnait nos maîtres, et par-dessus tout, trouver des qualités au gouverneur, alors qu’il n’en avait aucune. Hormis peut-être qu’il disait l’horrible vérité, tout le temps. »
« -Ah, et, un cruel vote s'est déroulé, pour savoir QUI  allait gagner...Je vous laisse apprécier la scène... »
Puis, une autre intervention…cette fois-ci développant le deuxième jeu…
« -Un cruel dilemme, voici notre deuxième jeu…Je vous laisse apprécier…D’un commun accord, nous avons décidé de laisser le secteur à une autres personne, qui se reconnaîtra, sans aucun doutes… »
Puis…Une tête connue s’afficha à l’écran, enchainée…IstalrI baissa la voix, et, parla d’un ton bas…
« -Ceci est son dernier jeu, le pire qu’il ait fait…Le plus ignoble…Un autre dilemme, ou la vie d’un être qui est notre ami pour beaucoup, est en jeu…Comme vous pouvez le voir, il a été… « préparé », et a déjà eu une quantité de souffrances ignoble. Je vous laisse observer… »
Il se tu, laissant la vidéo passer. Une fois terminée, son ton redevient froid.
« -Tous ceux qui pensent que Olorìn, Harley, Ruby, et Ludmila n’aurait pas du faire ce qu’elles ont fait…A ceux-là, voici ce que je dis : Pour moi, en disant cela, vous vous rangez du côté de la capuche…A vous de choisir votre camp. »
Cdte. Ludmila Marszalek
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07/04/1019 ETU 11:13
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Ludmila, l’esprit ailleurs, avait attendu.
Sa participation avait été moindre, elle n’avait pas dirigé les opérations. Elle n’était là que pour l’officialité de la chose ; parce qu’elle avait accepté, d’une façon ou d’une autre, d’y prendre part. Ainsi malgré son maintien tout protocolaire elle combattait l’envie furieuse de retourner à son vaisseau. D’autres avaient besoin d’elle en ce moment. Elle perdait son temps.
Mais elle avait pris son mal en patience, avait attendu la fin du discours de la Commandante. Puis étaient venues les réactions…
Elle avait hoché la tête lorsqu’Ariana avait félicité l’opération. Pas de surprises de ce côté-là. Les Hauts-Elfes et leur dirigeante, malgré le nombre réduit de leurs interventions, étaient faciles à cerner.
Mais quand ce fut le tour d’Alexia…
Olorìn déjà commence à lui répondre. Ce n’est guère étonnant. Olorìn est une personne exacte dont elle connaît la tendance à justifier toutes actions — dans les grandes longueurs.
« Alexia… Nous avons déjà discuté de cela en privé, et je connais votre position. Vous semblez ne pas avoir retenu la mienne. Alors, je vous la redonne, parce qu’il est important pour moi que tout le monde connaisse la vérité. »
Mais pendant ce temps-là, l’Amirale se rend compte d’une chose. Malgré la chaleur de leurs échanges, malgré le fait qu’elle l’appelait Kamarade, malgré sa sympathie personnelle à son égard… Ludmila Marszalek ne connaît pas Alexia Nilsen. Ni les autres Commandants. Sa jeunesse galactique lui revient droit au visage.
Mais Alexia Nilsen ne la connaît pas non plus.
Alors elle ressent soudainement le besoin de justifier son choix — enfin de l’expliquer hein ; oui c’est ça, l’expliquer.
« Il ne s’agit nullement d’une…
— S’il vous plaît. »
La rousse, surprise, se tourne vers l’Amirale. Elle comprend le regard qu’elle croise, son besoin de parler.
« S’il vous plaît. », répète la militaire en s’avançant.
Alors Olorìn lui laisse la place. Il sera toujours temps de rectifier les choses plus tard, si Ludmila échoue à le faire.
« Avant de vous répondre, Kamarade Alexia, permettez que je dise à IstalrI d’arrêter de dire des choses stupides…
Commandant IstalrI. Arrêtez de dire des choses stupides.
Alexia adopte une posture simple. Les méthodes d’Alderak sont la mort, la souffrance, la destruction. Ses jeux visaient à nous voir nous entredéchirer, à attiser nos plus bas instincts, notre rage, notre haine. Pour nous dépouiller de notre humanité. Mais en menant une opération d’élimination à son égard nous perpétuons ce cycle malsain de souffrance et de haine. En voulant détruire Alderak, nous l’imitons. C’est pour les mêmes raisons que dans certaines cultures les criminels contre l’humanité sont jugés en bonne et due forme et non pendus d’office.
Dire que cette posture est complaisante est une imbécilité, IstalrI. Alexia est dans une posture humaine. »
Elle reporte son attention vers Alexia, lui parle sans animosité, semble même essayer d’adoucir son balais dans le son ton.
« Vous vous trompez Kamarade.
Vous vous trompez sur nos intentions. Sur les miennes en tout cas. Je ne suis pas motivée par la vengeance. Même si je mentirais en disant que je n’éprouve pas un contentement que je juge malsain et improductif. Il n’empêche que ce n’est pas mon but. Vous l’avez dit vous-même : rendre la monnaie de sa pièce à cette ordure ne nous rendra pas les cycles où nous avons soufferts. C’est-à-dire les vies perdues, l’humiliation.
Je suis motivée par la sécurité.
Toutes les situations ne se valent pas, Kamarade. Alderak est un monstre. J’entends par là que son espèce est différente de la nôtre. Vous, Alen, Madame Quinn, ou tous les autres dont vous avez pu citer les crimes affreux ou les simples torts ne sont pas fondamentalement et irrémédiablement mauvais. Le cœur de vos valeurs et de votre être tout entier n’est pas basé sur la diffusion de la souffrance et de la discorde. Ils peuvent être vus comme un moyen d’atteindre un objectif mais jamais comme une fin en soi. C’est sur ce point que votre comparaison tombe à plat.
Les Seigneurs tirent un plaisir de la torture et de l’oppression. Leur but est la propagation de la souffrance, tout ce qu’ils conçoivent est orienté dans cela. Ils nous voient comme des jouets. Pire. Des proies. Sans compter qu’Alderak possède un potentiel incroyable. Il se faufile dans la moindre faille et profite de la la moindre brèche. Donnez-lui ne serait-ce qu’une sonde et il vous le fera amèrement regretter. Nahpokt l’a bêtement sous-estimé. En le plaçant au pouvoir et en essayant de le rouler pour nous aider. Voyez le résultat.
C’est pour ça qu’aucune galaxie ne sera jamais en paix tant qu’il respirera.
Et contrairement à beaucoup d’autres, moi, je n’oublie pas qu’une galaxie est faite de gens.
Vous en votre temps ou Alen de nos jours auriez mérité un procès. Le cas d’Alderak a dépassé le mérite pour entrer dans la nécessité. Et je n’ai aucun scrupule à abattre quiconque est une menace par son essence même à la sécurité de ces gens, ceux dont la galaxie est faite. Et si Olorìn m’avait proposé de le capturer vivant j’aurais donné l’ordre de l’abattre.
Et prenez pas les Commandants de Crépuscule pour des enfants. Ils sont adultes. Certains sont peut-être à la tête de leur civilisation depuis plus longtemps que vous ou moi. Je ne crains pas de “montrer le mauvais exemple” à des Commandants qui ont connu les guerres et ont eu affaires à des espèces fondamentalement dangereuses. Certains ont d’ailleurs déjà tranché le cas dont nous discutons.
Bref. J’ai été assez longue. Je résume.
Je ne veux pas me venger. Je veux que moi et les autres puissions vivre sans craindre d’être transformés en chaises.
Je ne perpétue pas un cycle de haine. J’y mets un terme. Il y en aura d’autres. Mais plus celui-là.
J’assume pleinement ma participation.
J’assume pleinement que cela vous déçoive.
Tant que vous pouvez vivre. »
Olorìn a écouté le discours de son alliée ; un sourire a grandi sur son visage. Et elle lève la main, en bonne élève, pour ajouter quelques mots, l’air espiègle malgré la gravité de la discussion. « Pas mieux. Mais si vous n’avez toujours pas compris notre position et nos raisons, je peux en rajouter une couche… »
Cdt. IstalrI
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07/04/1019 ETU 14:06
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IstalrI avait écouté Ludmila s’exprimer, en silence, en réfléchissant à la réponse qu'il allait servir. Puis, en plissant les yeux (Sourire ?), il se tourna vers elle, et s'exprimma, toujours de sa voix neutre, et de son ton calme, maître de lui-même. Rien ne trahissait qu'il avait été troublé. Non, rien...
" -Amirale Marszalek.
Je dois reconnaître que mes propos n'était pas clair. Je vais tâcher d'essayer de les clarifier. "
Avant de parler, il redevint pensif un instant, pendant un long moment, même.
" -En vérité, je donnais la version que j'estimais la plus véridique des faits. Afin que chacun, ici, puisse se faire un avis. Maintenant, je vais développer un peu plus le miens, ayant matière à réflexion, et ayant déjà écouté différents point de vue.
Sans vouloir t'offenser, Alex, je vais commencer par l'Amirale.
Je comprend tout à fait le point de vue d'Alexia. Même, une certaine partie de moi est d'accord avec elle. En effet, Alderak a toujours eu un coup d'avance sur nous. Nous étions prévisible. Et, c'est cette prévisibilité qui nous a..."perdu". Mon avis est qu'il aurait été surpris, si vous ne l'aviez pas attaqué. Si personne ne l'avais touché. Là, à mon humble avis, je pense qu'il aurait été peut-être complètement désarçonné, qui sait ? Néanmoins, ne me faites pas dire ce que j'ai pas dis. Je reprend mes paroles :
"-Tous ceux qui pensent que Olorìn, Harley, Ruby, et Ludmila n’aurait pas du faire ce qu’elles ont fait…A ceux-là, voici ce que je dis : Pour moi, en disant cela, vous vous rangez du côté de la capuche…A vous de choisir votre camp."
Je reconnais maintenant qu'en redisant ces paroles, je n'ai pas été clair du tout. Je vais expliquer le fond de ma pensée : 
A ceux qui croit que dans cet histoire, l’innommable est la victime, ET l'innocent, vous vous rangez du côté de celui-ci.
Il y a une différence : Je n'ais pas vraiment dis, et, si c'est le cas, ce n'était pas mon intention, que cette situation était complaisante. Ma volonté, a travers cette phrase est la suivante : En pensant que cet innommable a été attaqué à tort, sans raisons valable, et que par conséquent, il aurait fallut l’accepter ici, ceux-là, sont dans le camp de ce même innommable.
Situation complaisante ? Je ne pense pas. Vous vous êtes salis les mains, pour faire un travail que vous avez estimé nécessaire. Par sécurité, comme vous dites. Auquel cas, dans le cas contraire...Crépuscule aurait pu être un Paradoxe 2.0. "
Il se racla la gorge, un peu. Puis, il inspira, avant de se tourner vers Alexia.
" -Alex, ton avis aussi est...pour le moins juste. Seulement, laisse moi te poser une question : Comment veut tu t'assurer qu'il ne reviendra plus du tout, si tu ne rentre pas dans son jeu ?
L'ironie est là. Pour s'assurer de notre sécurité physique comme mentale reste intacte, et encore, je pense pas qu'elle le soit actuellement, comment ne pas rentrer dans son jeu ?
Laisser les natifs de cette galaxie le bombarder ? Ça fait partie de son jeu, indirectement.
Aller le pilonner, jusqu'à que mort s'ensuive, dans sa planète en déclin ? C'est aussi son jeu.
Là où on ne serait pas rentré dans son jeu aurait été de rester oisif, et de le laisser entrer. Et, là, tu sais tout comme moi ce qu'il se serait passé...
Il s'en serait pris au faibles.  Nous, donc. Nous tous, de Paradoxe.
Pour être sûr, et donc, une valeur de sécurité, encore une fois, qu'il ne puisse plus étaler son jeu, qu'il ne puisse plus se gorger de souffrance, d'agonie, de cruauté, il fallait rentrer dans son jeu. Au moins, maintenant, nous avons l'esprit tranquille, nous savons qu'il ne reviendra pas... "
Il s'arrêta un instant, puis, murmura tout bas : " -Et encore....On ne sait jamais de quoi est fait le lendemain... "
" -Oui, c'est moche. Mais, tu connais aussi bien ce proverbe que moi : "Combattre le mal par le mal.". "
Puis, il recula d'un pas, laissant un, ou une autre commandant/e parler...
Cdte. Alexia Nilsen
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07/04/1019 ETU 16:04
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Lorsqu'elle eut terminé son discours, Alexia s'était mise en retrait et s'appuya le dos contre une colonne de marbre. Elle joua délicatement avec le bout de ses doigts sur les pans de sa robe magique, faisant délicatement onduler le tissu. Elle repensait douloureusement à la personne qui la lui avait offerte. Elle se demandait si son amie, de là où elle était, elle serait d'accord avec les idées qu'elle partageait, si elle serait fière d'elle ou pas à cet instant. Depuis tout ce temps, tous ceux qu'elle avait aimé étaient décédés ou bien disparus. Elle n'arrivait même plus à se rappeler de leurs visages. Elle se demandait souvent pourquoi elle était encore là et pas eux. Elle se serait sacrifiée sans aucune hésitation pour les sauver, mais elle avait cet immense sentiment de culpabilité qui la rongeait. Elle sentait qu'elle avait échoué et qu'elle n'avait pas fait assez pour eux...
Désormais, elle en avait juste marre de subir toute cette douleur, plus le temps passait et plus elle se sentait sensible face à la mort. Peu importe de qui cela venait, un massacre reste un massacre...
Alors qu'Istalri montrait à tous les archives de ce qu'ils avaient subis dans Paradoxe, lorsqu'il prononça sa dernière phrase, Alexia haussa un sourcil et elle s'avança le regard flamboyant de détermination et se posta, le visage grave, juste devant lui.
Eh bah si c'est ce que tu penses, vas-y alors ! Tues moi si tu me crois du côté de ce Monstre !! Va chercher ta putain d'épée et finissons-en maintenant... 
ALLER !! Tranches moi en deux !!
Le sang d'Alexia bouillonnait, elle ne lâchait pas son regard de celui d'Ista. Elle n'en revenait pas qu'il puisse dire quelque chose comme cela, mais elle, elle assumait complètement sa position et que l'on puisse se réjouir d'assassiner quelqu'un, ça la rendait triste... Ce n'est que lorsqu'Olorin brisa le silence, qu'Alexia détourna son regard. La tension était toujours palpable et finalement, elle secoua juste la tête...
Mais qu'es-ce que tu racontes toi là... Nous n'avons jamais discutés de quoi que ce soit au sujet du Monstre !! D'ailleurs, nous n'avons même pas échangés depuis que nous sommes dans Crépuscule alors qu'es-ce que tu viens m'inventer !? Il faut arrêter les...
« S’il vous plaît. »
Alexia s'arrêta à l'instant où Ludmilla s'avança. Ou plutôt, lorsqu'elle se répéta d'un ton plus ferme et déterminé. Alexia se calma progressivement, surtout lorsqu'elle prit sa défense face aux propos mal interprétés d'Istalri. Alexia laissa la militaire terminer ce qu'elle avait à dire. Les battements de son coeur ne s'étaient pas ralentis pour autant, mais plutôt car l'ouragan de ses sentiments venait de changer de direction. Alors que Ludmilla terminait sa dernière phrase, Alexia se rapprocha d'elle, ignorant complètement la dernière phrase d'Olorin. En temps normal elle aurait répondu par une remarque acerbe ou un geste de la main, mais au lieu de ça, elle se plongea sans prévenir autour du cou de l'Amirale. La sensation du câlin était étrange, rigidifié par la surprise sans doute, mais le contact du cou tiède et de la peau douce de Ludmilla contre sa joue apaisa instantanément Alexia, qui renforça délicatement son étreinte. Elle ne su dire combien de temps elle resta ainsi, profitant de cet instant de tendresse, malgré le fait qu'elle ressentait le malaise de son amie face à ce contact inattendu...
Alexia sentait l'émotion monter rapidement en elle, et profita de l'étreinte pour cacher ses yeux humides dans le col de l'uniforme de son amie. Puis finalement, elle dit enfin dans un murmure à peine audible...
Mais... Tu ne me déçois pas du tout...
Je... Je suis seulement inquiète, Ludmilla...
Alexia relâcha enfin son étreinte et sourit.
Je suis inquiète car je ne veux pas que vous soyez au final comme lui... Je pense que nous ne devons pas nous réjouir de sa mort, surtout pas... Je ne dis pas non plus qu'il ne doit pas répondre de ses actes... Bien au contraire ! Et il fallait l'arrêter afin qu'il ne puisse plus jamais recommencer. Je ne me fais pas l'avocate du diable, son sort ne m'intéresse pas, et si il pouvait souffrir autant que nous, je ne vais sans doute rien ressentir, n'avoir aucune pitié. Mais...
Mais nous avons l'occasion d'envoyer un symbole fort aux générations futures ! Nous avons l'occasion de dire à l'Univers ce-ci : "Regardez, nous ne sommes pas comme Lui ! Nous somme meilleurs !"
Et je ne veux pas être liée à un nouveau meurtre... On a vu trop de morts, nous acharner ne fera revenir personne et ne saluera jamais leur mémoire ! Au contraire, nous devons montrer que nous sommes inflexibles face à l'horreur. Il n'y a que l'intelligence collective qui saura nous apaiser. Nous sommes tous d'accord pour ne jamais être comme Lui ! Mais sous prétexte que notre sécurité en dépend, nous devons tout simplement en finir de cette manière ? Nous valons mieux que ça ! Oublions l'homme, le tortionnaire, le monstre... N'oublions jamais ce que nous avons vécu afin de ne plus jamais faire les mêmes erreurs. Ne tuons pas, je le redis encore, nous vallons mieux que ça, nous sommes meilleurs !! Qu'il soit enfermé dans la prison la plus froide et la plus lugubre de la galaxie, je m'en fiche...
Tout le monde sait ce dont il est capable. Personne ne voudra de lui... Qu'il soit un fardeau pour nous et la société que nous voulons bâtir, je m'en moque ! Montrons-lui que malgré tous ces traitements qu'ils nous a fait subir, qu'il ne nous a pas brisés, qu'il ne nous a pas changés en bêtes sauvages ! Mais surtout... Que nous n'avons pas peur !! Qu'un être désormais moribond ne nous effraie pas. Nous sommes assez forts pour qu'il ne puisse plus faire le moindre mal ! Il doit être sous notre responsabilité ! Et je suis convaincue que tant que nous veillerons, il ne pourra plus jamais faire de mal !
Et au contraire, je n'infantilise pas les commandants de Crépuscule, bien au contraire, je pense sincèrement qu'ils ont bien plus de grandeur et de maturité que Paradoxe n'en a eu. Et c'est au nom de la confiance qu'ils ont placés en nous que nous devons nous montrer humainement à la hauteur. Nous avons tout à leur prouver et nous montrer ainsi comme des sauvages rancuniers assoiffés de vengeance ne nous grandira pas nous. Mais tu sais ma Lulu, je comprends ce que vous ressentez, je l'ai aussi au coeur...
Alexia retourna une fois de plus au cou de Ludmilla, de manière plus fugace cette fois. Et lorsqu'elle revint face à elle, ses mains placés sur ses épaulettes, Alexia lui sourit.
Ca ne m'empêchera pas de toujours te faire confiance quoi qu'il arrive, je sais que tu n'as rien d'une fille mauvaise et c'est pour ça que je suis venue m'exprimer. C'est parce que je ne m'en fous pas, que ça me touches aussi, et que je suis inquiète sur ce qu'Il a fait de nous...
Ista répondit à son tour et lui aussi se justifia à sa manière.
Espèce d'idiot ! Tu me fais m'égosiller pour rien, crétin...
Évidement qu'on a mal interprété ce que t'as dit... Mais je vais te dire comme à Ludmilla, et à tous les autres... Il ne faut pas combattre le mal par le mal, mais par le bien ! Enfin... Je n'aime pas ces notions de bien ou de mal, c'est trop abstrait... C'est comme si je disais que Lyra est conne, mais ce n'est pas l'avis de tous... Bref, ça n'a que la définition qu'on donne à ces notions. Je pense qu'il faut parler d'empathie et de bienveillance avant de parler de vengeance et d'éradication. Je n'ai pas une vision aussi simpliste que la votre. Et ce n'est pas à moi de décider de quoi que ce soit. Je ne prétends pas non plus avoir de solution miracle, mais si avant de l'assassiner froidement on pouvait au moins se remettre en question j'aurais la satisfaction d'avoir pu m'exprimer et dire le fond de ma pensée...
M'enfin, regardez... Vous quatre contre lui seul. N'es-ce pas déjà une satisfaction pour lui qu'autant de monde vienne le détruire dans cette expédition punitive, alors qu'à lui tout seul il a réussi à asservir une galaxie entière ? Enfin, il n'y est pas arrivé tout seul... Et justement, dorénavant, il est seul... Rappelons à l'Univers ce qu'il a pu faire et grâce à quelles erreurs. Et ainsi isolé, en tant qu'être, il finira un jour dans l'oubli de l'histoire galactique...
Alexia devint alors silencieuse, les yeux baissés sur ses pieds nus, se tenant sur les glaciales dalles de marbre. Elle commençait à avoir froid...
Cdte. Harley Quinn
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08/04/1019 ETU 23:34
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Harley se pencha en direction de sa bien aimée Ruby et chuchota à son oreille. La magicienne ferma les yeux quelques secondes pour se concentrer et fit apparaître une paire de bottines rouges et noires dans les mains d'Harley. Celle-ci se pencha à nouveau vers sa bien-aimée pour l'embrasser sur la joue et lui commenter furtivement que ses pieds étaient sans doute trop petits comparés à Alexia. La jeune femme sourit et passa ses mains au dessus de celles de sa moitiée. Les bottines s'allongèrent d'une pointure ou deux, fixant le problème de la sorte. La psychologue quitta alors sa compagne pour s'avancer, un grand sourire aux lèvres, vers son amie et désposer dans ses mains les bottines. Elle posa ensuite ses mains sur ses hanches et se pencha légèrement en avant, on pu voir à la même occasion Ruby déplacer son attention vers le postérieur de la jeune femme.
Avec ça, ça devrait être plus pratique, nan ? Puisqu'il ne manque plus que mon avis, je vais te donner le miens. Pourquoi est-ce que j'ai participé à cette opération ? Eh bien parce qu'Olorìn ici me l'a demandée.
La jeune femme se redressa, au plus grand dam de sa bien-aimée.
C'est aussi simple que ça. Parce que quelqu'un me l'a demandée. Pas n'importe qui, certes, il s'agit d'une personne très spéciale.
Mais tout ceci... Je m'en contre-fiche. Qu'il vive ou meure rien ne change. Si ça n'avait pas été nous, d'autres s'en seraient chargés. Coucou Nahnah ! Que l'on ai joué au même jeu que le Sien ou non, rien ne change. La chaîne de la haine est lame et restera toujours là, quoi que l'on fasse. Tant que la vie imparfaite existera il y aura quelqu'un d'imparfait pour la faire subsister. Mais c'est ce qui fait que notre monde est si fascinant à vivre, non ? S'il était parfait, il n'y aurait rien à perfectionner, à améliorer. Ce serait, ennuyeux, non ?
Je suis peut-être défaitiste, mais je le vois comme ceci. Il y a eu des morts et il y en aura. Toujours. Deme que tes agissements s'oublierons dans lesandres de l'histoire. Tout le monde à déjà oublié qui était Maël. Pourtant cette personne à imprimé de sa marque plusieurs galaxies. Je pourrais même me prendre pour exemple. Qui ici dans cette galaxie serait capable de citer sur le bout des doigts mes hauts faits ? Peu. Très peu. Donc pourquoi s'embêter avec une chose comme Aldi ? Pourquoi se soucier de ce qu'Il représente et de montrer que l'on est meilleures que Lui ? Il ne représente rien. Il n'y a donc pas besoin de se soucier de quoi que ce soit. Nous n'avons rien à lui prouver.
Je ne suis pas arrivée j'en suis aujourd'hui avec de la compassion et de la bienveillance. Bien sûr que je suis compatissante. Bien sûr que je suis bienveillante. Tu me connais. Mais pas envers n'importe qui. Pour gagner ma bienveillance et ma compassion il faut la mériter. La compassion et la bienveillance se méritent. Il faut travailler pour les recevoirs tous les deux. C'est je ne suis pas d'accord avec toi ma grande. Le simple fait d'exister ne te donne pas le droit d'accéder auxmes privilèges que ton voisin. Si tu existes, tu te dois de rendre service au groupe pour que celui-ci te rende service en retours. Il n'y a pas de solution magique et je ne suis pas folle au point de demander l'impossible pour entrer dans les critères. Non, loin de là. Je demande simplement d'être pleins de bonne volonet d'en vouloir, peu importe la situation. Mais... Etrangement ces critères sont rares à trouver ici-bas. Je peux compter les doigts de mes deux mains le nombre de commandantspondants à ces critères. Allez, non. Peut-être un petit peu plus. Mais on fait quand même assez vite le tour.
Donc nous verrons. Nous verrons ce que cette galaxie et ses habitants nousservent. Ils sont libres de choisirs leurs destin et les façons d'y accéder, ce sont de grands enfants. Nous verrons leurs choix, leurs moments de bonheurs, de malheurs, leurs erreurs. Nous les verrons vivre. Allez, regarde donc ici-même. Combien ontme prit le temps de prendre la parole ? Ils s'en foutent ! C'est magnifique non ? Nous débatons d'un sujet dont les principaux intéressents s'en carrent complètement.
Il est donc sans doute temps de passer la page et d'aller faire un tour sur une plage, bien chaude et bien paradisiaque avec un p'tit coktail en main. Allez, tout ça, ça m'donne bien envie. J'me casse !
Cdte. Lyra
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09/04/1019 ETU 13:16
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Lyra était entrée discrètement dans l'Assemblée. A l'écart, adossée dans l'ombre d'un pilier, elle avait écouté les dernières interventions des uns et des autres. Malgré la gravité du moment, elle savourait intérieurement le niveau du débat, l'humanité et l'intelligence des arguments.
Elle comprenait la plupart des points de vue, sans pour autant être toujours d'accord. Mais la discussion était là. L'écoute, aussi. Alors qu'elle avait initialement prévu de rester dans l'ombre, c'est finalement ce qui la décida à prendre la parole à son tour.
Elle se rapprocha d'une tribune pour accéder à un micro et, tout le long de son avancée, elle ne quitta pas Olorìn des yeux. A cet instant, elle regretta de ne pas pouvoir communiquer avec elle par la pensée, comme elle le faisait si naturellement avec Ajay son loup. Elle espérait simplement que son long regard transmette tout l'amour, la bienveillance et la compassion qu'elle ressentait à cet instant pour son amie.
Lorsqu’elle fut certaine d'avoir l'attention de l'auditoire, elle se décida à parler.
 
Cette discussion peut peut-être paraître futile à certains d'entre vous. Après tout, je pense qu'on est tous d'accord pour dire qu'Alderak était un monstre, qu'il n'a fait qu'apporter la peur, l’oppression et la mort en Paradoxe. Et je ne pense pas qu'il y aura une personne pour le pleurer. Enfin, j'espère...  On pourrait donc considérer que sa mort ne chagrinera personne, que c'est même une bonne chose et que nous pouvons passer à autre chose.
C'est un raisonnement facile à avoir, parce qu'Alderak est un cas un peu extrême. Comme l'Amirale l'a dit très justement, les Seigneurs ne vivent que pour infliger et propager la souffrance. Il n'y a pas grand chose à défendre dans un tel tableau.
Sauf que.
Ce qui ne me plait pas, dans cette histoire, c'est votre mode opératoire. Vous avez décidé, vous seules, d'aller l'éliminer. Sans en référer à personne d'autre. En d'autres termes : vous vous faites justice vous-même.
Que les choses soient claires, je ne prend pas la défense d'Alderak. Je pense aussi que c'est un être abominable et extrêmement dangereux. Je ne ressens ni compassion, ni pité pour lui.
Non. Je prend la défense de la Justice.
A défaut de défendre une forme de Justice qui n'existe pas en ce moment, en tout cas qui n'a jamais existé en Paradoxe, je défend une idée de Justice telle que j'aimerais la voir instaurée - ici, en Crépuscule, pourquoi pas.
Une Justice collective, une Justice qui nous permette de vivre ensemble, malgré nos différences et nos éventuels désaccords. Une Justice qui soit à l'écoute de tous, et qui garantisse notre vivre ensemble.
Voilà pourquoi je ne suis pas d'accord avec vous, quand vous dites qu'Alderak ne méritait pas un procès. Ou plutôt... si. Ce n'est pas lui qui le mérite, mais nous. Lui n'a aucune valeur en soit - si ce n'est le symbole qu'il incarne.
Lyra marqua une pause, et se tourna doucement vers Alexia.
C'est un peu le même principe avec toi, Alexia. Quand tu m'a écrit, à l'époque, pour me promettre de m'éliminer. Pour toi, le coup reçu était suffisamment violent pour qu'il légitime ton envie de te faire justice toi même. Je t'avais blessée, donc je méritais de mourir.
Alors quoi ? Avec des raisonnements comme ça, on met notre société à terre. On entre dans des spirales de haine et de violence, où l'on rend coup pour coup, sans peut-être se rendre compte que parfois, on a chacun notre part de responsabilité dans l'histoire. On se conforte dans la loi du plus fort, où finalement, celui qui finit par avoir raison - par avoir le dernier moi, en fait - est celui des deux qui a cogné le plus fort.
Son regard se reporta à nouveau vers les quatre commandantes. Sa voix était restée égale, depuis le début du discours. Calme, mais assurée.
En tuant Alderak parce que vous seules l'avez décidé, vous admettez finalement l'idée que chacun peut décider, seul, que tel ou tel commandant est suffisamment dangereux, ou a causé suffisamment de tort, pour mériter de mourir.
Il n'est pas uniquement question de compassion ou de bienveillance, et pourtant vous savez à quel point ces valeurs me sont précieuses.
Et je ne lance ici aucune accusation, ni procès d'intention. Ne voyez aucune colère dans mes propos, ni aucun ressentiment. C'est simplement un appel à protéger la Justice en tant que principe moral, fondé sur la liberté, la reconnaissance et le respect du droit de chacun.
Nous tous ici méritons cette Justice. Mettons fin à ces cycles d'horreur avec honneur, mettons à plat les responsabilités de chacun, nos rancœurs. Et décidons ensemble de son sort.
Alderak avait semé la discorde, la paranoïa et la haine entre nous. Prouvons-nous que nous pouvons faire triompher le dialogue, la confiance et l'entraide. En faisant bloc. Ensemble.
Merci de m'avoir écoutée. 
Lyra se recula légèrement, sur un dernier regard vers Olorìn. 
Cdt. Olorìn...
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09/04/1019 ETU 20:13
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Olorìn avait écouté avec attention la nouvelle intervention d’Alexia. Et son sourire avait disparu petit à petit. Une grande lassitude l’avait remplacé et une colère froide avait tapé à la porte de son esprit. Puis Harley avait pris la parole, et cela lui avait permis de reprendre une petite contenance.
De son côté, Ludmila n'attendit pas la fin. Depuis l'intervention d'Alexia et son contact impromptu, elle était restée interdite, l'air profondément perturbée. Elle semblait n’avoir rien écouté du discours d’Harley. Mais à présent, elle partait d'un pas précipité, sans un mot pour personne.
Olorìn la regarda partir, s’interrogeant sur un départ si prompt, et s’apprêta à reprendre la parole lorsque Lyra sortit de l’ombre.
Son cœur manqua un battement et sa pupille brilla un court instant. Elle croisa les mains dans le dos pour les empêcher de papillonner et tenta de se concentrer sur ce qui allait être dit. Il lui sembla intercepter un regard plein de sollicitude, crut même y voir peut-être un peu plus, se reprit, et tenta de reprendre une contenance. Elle était là pour une raison bien précise, elle aurait toujours le temps pour se rapprocher de la jeune Reine.
La rouquine lui offrit son plus beau sourire, avant que son côté logique ne revienne la hanter. Elle était là, devant elle. Donc, elle avait du recevoir son message, celui-ci étant parti bien avant qu’elle n’atteigne l’astroport. Or, dans ses appartement de fonction, elle n’avait encore reçu aucune réponse. Peut-être la jeune femme n’était-elle arrivée qu’après son discours ? En ce cas, elle avait pu lui répondre entre-temps.
Olorìn profita d’un court instant durant lequel le regard vert n’était pas posé sur elle pour consulter ses messages. Non. Toujours rien. Son esprit entra en ébullition. Si elle était arrivée sans consulter ses messages ? Non, impossible, elle était prévenue immédiatement lorsqu’un com-x lui était envoyé. Peut-être n’avait-elle pas pris la peine de consulter le message ? Pourtant son nom apparaissait bien en tant qu’expéditeur. Se pouvait-il qu’elle ignore désormais ses messages ? Mais alors pourquoi ce regard maintenant ? Qu’essayait-elle de lui dire ? Pourquoi n’avait-elle pas pris ne serait-ce que deux minutes pour lui rédiger un simple message de soutien ?
Elle menait une des opérations les plus importantes dont elle avait eu à s’occuper depuis bien longtemps, avait pris la peine de prévenir la Reine avant tout le monde et pourtant… Rien. Pas un signe, pas un mot. Et maintenant, ceci. Un reproche à peine voilé d’avoir agi sans consulter personne.
La rouquine était déstabilisée. Elle ne savait plus quoi penser.
Perdue dans ses réflexions, elle mit un moment à s’apercevoir que Lyra avait fini de parler. L’AG était silencieuse, chacun méditant les paroles de la Reine de Galathée. Olorìn voulait répondre. Elle devait répondre. Elle devait amorcer un dialogue entre elles. Mais pour la première fois depuis bien longtemps, les mots ne lui vinrent pas. Ne sachant quelle intention la Reine avait à son égard, la rouquine ne savait quelle attitude adopter. Se pouvait-il qu’elle lui en veuille ?
Le simple fait de n’avoir aucune réponse à ce sujet la torturait intérieurement.
Elle décida de différer. C’était la solution. Temporairement, du moins.
« Je vous remercie d’avoir soulevé ces questions, Lyra, et je vais y répondre dans un moment… Mais d’abord permettez-moi de répondre à Alexia. »
Elle se tourna vers la jeune femme concernée.
« Alexia… J’aimerais vous appeler mon amie, mais cela suppose que les sentiments amicaux soient réciproques et vous ne semblez pas bien disposée à mon égard. Quoi que je dise, et quel qu’en soit le sujet.
Je crois que je vais baisser les bras.
Je ne vais pas passer mon temps à tenter de vous expliquer mon point de vue, surtout que vous ne semblez pas y prêter beaucoup d’attention. A ce sujet, d’ailleurs, je me permets de vous suggérer de regarder les com-x que nous avons pu échanger, bien avant l’Apocalypse. Vous y trouverez des échanges dans lesquels je vous présente mes intentions et mes raisons. Ce point de vue que vous prétendiez ne pas connaître un peu plus tôt. Je ne doute pas que vous étiez sincère. Je ne doute pas que vous l’ayez complètement oublié. Vous avez beaucoup de choses à penser, je m’en doute. Et j’en conclue donc que si vous ne retenez pas mes explications sur un sujet aussi important que l’élimination d’un être, c’est que ce point de vue, le mien, ne vous intéresse finalement pas tant que ça.
« Je vous déçois dites-vous, entre autres joyeusetés. Vous semblez considérer que je lui ressemble, que je ne vaut pas mieux que lui. Que je me suis abaissée à son niveau. Eh bien soit. Je m’y résous. Il fallait que quelqu’un s’y colle, et ce fut moi. Je ne demande pas à ce que l’on m’érige une statue, je n’ai rien fait de glorieux, et je n’en suis pas fière. Pas plus que je ne m'en réjouis, ou que j'en tire un quelconque plaisir.
Vous n’avez pour moi que mépris, visiblement. Je suis peut-être dans l’erreur, mais vos mots et vos actes me concernant ne me démontrent pas le contraire. J’ai essayé de vous comprendre. J’ai essayé de passer outre cette agressivité latente que vous semblez conserver envers moi. Peine perdue.
Vous nous condamnez, mes décisions et moi-même, sans pour autant chercher à comprendre le sens de tout cela.
Comment dites-vous déjà ?… Ah oui. Que j’ai une vision simpliste. Avez-vous cherché à me poser la question ? Avez-vous essayé de savoir comment j’en étais arrivée à cette décision ? Non. Vous décidez que j’ai mis en place un tel plan de manière… Simpliste. »
La rousse sembla sur le point d’ajouter quelque chose. Puis se reprit. Ouvrit à nouveau la bouche, la referma. Puis elle baissa la tête et sembla se recentrer sur elle-même. Le silence se prolongea un peu et quelqu’un sembla sur le point de prendre la parole, lorsque la rouquine releva la tête et reprit.
« J’ai dit que je ne vous réexpliquerai pas mes intentions, et c’est pourtant exactement ce que je commence à faire. Je suis… lasse. J’ai subi une Apocalypse. Vécu pendant une très longue période dans une galaxie où j’ai été bafouée, vendue, spoliée, utilisée. J’ai vécu une nouvelle apocalypse. Et je me retrouve ici, pour qu’on me prête des intentions que je n’ai point.
Je ne vous ferme pas la porte, Alexia. Je la laisserai toujours ouverte pour ceux qui veulent me parler. Mais je ne viendrai plus à vous. Je ne tiens pas à me battre constamment avec vous. »
Olorìn se redressa et retrouva toute sa stature de dirigeante. Sa voix prit un peu plus de puissance.
« Je ne suis pas venue ici pour me faire donner une leçon de morale.
Je ne suis pas non plus venue ici pour demander une opinion sur le fait que j’aie raison ou tort de mener une telle opération.
Je l’ai fait. Point.
J’ai imaginé ce plan. Je l’ai appliqué. Et Alderak ne sera plus dans très peu de temps. C’est un fait, et rien de ce qui peut être dit ne pourra défaire cela. Et je l’assume de manière pleine et entière.
J’ai décidé tout ceci, et je l’ai fait seule, parce que la discussion d’un tel point est tout bonnement impossible.
D’abord, parce qu’Alderak possédait son réseau de renseignement en Paradoxe et que cette mission devait rester secrète.
Ensuite, parce que cela prend du temps de mettre une telle décision aux votes, et que du temps, nous n’en avions pas.
Il fallait l’empêcher de pouvoir nuire à nouveau, et il fallait le faire tout de suite.
« J’ai passé de longs mois à trouver une alternative, à peser le pour et le contre, à me demander s’il était possible de passer outre une telle solution. Ceux qui me connaissent, qui me connaissent vraiment, savent que j’attache une immense valeur à la vie. Qu’elle soit humaine ou non.
Je n’ai pas pris cette décision de gaieté de cœur, Alexia. Pas plus que cela ne me fait plaisir.
Il ne s’agit pas de haine.
Il ne s’agit pas de colère.
Il ne s’agit pas de vengeance.
Il ne s’agit pas de Justice.
Il n’y a… AUCUNE… facilité dans la décision que j’ai prise. »
La rouquine marqua une nouvelle pause et son regard se tourna vers Lyra.
« Mais je suis d’accord avec vous, mon amie. Nous avons tous besoin de Justice… »
Puis elle s’adressa à nouveau à l’Assemblée.
« Et c’est là la vraie raison de ma présence ici. Vous offrir un peu de Justice. J’ai décidé, seule, comme l’a si bien rappelé Lyra, de la mise à mort d’un être, aussi méprisable fut-il. J’ai pris cette décision en mon âme et conscience, et je ne la regrette pas. Or nul ne devrait pouvoir disposer de la vie d’autrui ainsi.
« Je suis venue ici vous expliquer ce que j'ai fait. Pourquoi je l'ai fait.
Je remets donc ici-même ma responsabilité entre vos mains et me soumets à votre Justice.
Jugez-moi coupable, ou innocente. Je vous laisse trancher.
J’ai fait ce que j’avais à faire.
Faites ce que vous avez à faire.
« Si vous me cherchez, vous savez où me trouver.
Et si vous me jugez dangereuse, vous avez toujours la possibilité de m’empêcher de franchir la porte de cette salle. »
Puis elle se tut, se tourna vers ses deux alliées restantes, et d’un accord muet, elles se dirigèrent ensemble vers les portes de sortie.
Olorìn se laissa distancer par Harley et sa compagne, tourna la tête vers Lyra, et lui offrit un doux sourire.

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