Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525 09/10/1019 ETU 14:57 |
Score : 5
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Après toute l’obscurité qui l’a entourée ces dernières heures elle est littéralement subjuguée par les entrelacs de lumières qui dansent devant ses yeux, cet arc de cercle à la pulsation hypnotisante...Tout cela est-il seulement réel ou son esprit qui lui joue encore des tours ? Lorsqu’elle se rend compte que sa main est tendue vers l’arc, qu’elle va le toucher, disparaître à l’intérieur... elle panique et tente de reculer pour éloigner sa main, le temps que ces yeux s'accoutument à la lumière et qu'elle voit un peu mieux ce qui se trouve devant elle. Manquerait plus qu’elle se fasse bêtement déchiqueter les doigts ou aspirer dans la 4ème dimension !
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525 10/10/1019 ETU 17:45 |
Score : 5
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Le choix : résister. Il y avait donc encore de la vie dans cette Égarée. Jusqu'à quel point? La main se crispa et immédiatement une sensation frappa la jeune femme : elle était bloquée. Et pas "un peu". Non, il lui était littéralement impossible de bouger le bras et la main. En même temps que la panique montait et que son besoin de résister jaillissait, l'adrénaline peut-être lui permettrait de casser ce blocage. Ou pas. Car cela ressemblait à un verrouillage. Il y avait peut-être une possibilité de sortir la main, mais fallait-il la trouver. Ou pas. Quelle était donc la raison d'un tel mécanisme? Était-ce vraiment un piège? L’Égarée n'avait pas encore pu réellement forcer de tout son corps ou tenter un mouvement plus virulent, trop concentrée qu'elle était à essayer "d'y voir clair". L'illumination restait intense, cependant, au fur et à mesure, ce ne sont pas ses yeux, mais son cerveau qui commençait à rectifier les illusions ambiantes. La salle était encore dans le noir total, elle en était certaine. Sa perception était donc faite de contrastes, comme si pendant quelques secondes elle arrivait à obtenir une sorte de négatif. Il y avait d'autres instruments et autres formes familières qu'elle ne parvenait pas à distinguer. Mais surtout, l'arc de cercle semblait être le sommet d'un promontoire, au centre de la pièce. Et au dessus, il y avait une diffraction qui se déployait en une image saccadée. Peut être un buste et un visage. C'était une main qu'il tendait? A cet instant, elle prit conscience que d'autres sons étaient couverts par le signal mystique (ôôôôôôôôôô!!!). Comme une voix...
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525 12/10/1019 ETU 16:24 |
Score : 3
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Elle s'arrête un instant de résister et reste parfaitement immobile, si seulement…a-t-elle entendu….est-ce que c’était… Elle secoue la tête, non ce n’est sans doute encore qu’une illusion auditive... Elle lance quand même à tout hasard : Ohééé ?? Y’a quelqu’un ? Et là, sans aucune explication rationnelle, surgit d'une cavité de sa mémoire, la réponse à cette question sortie tout droit d’une vieille histoire pour enfant. « Je suis la chèvre biscornue, et j’ai deux cornes très très pointues. Si tu t’approches, tant pis pour toi ! Tu finiras, tout raplapla ! » Elle rigole bêtement tout en continuant à scruter nerveusement l’obscurité pour essayer de voir quelque chose, quelqu’un. Mais ça va, y’a aucune trace des yeux rouges de la chèvre biscornue. C'est quand même extraordinaire, elle a perdu la mémoire et tout ce qui lui revient, c'est des conneries de ce genre. Ça laisse songeur sur son cerveau et sa vie d'avant... Bon récapitulons : elle est toujours dans le noir mais sa vue lui joue des tours, le bruit bizarre est toujours là, mais son ouïe lui joue des tours, elle n'a toujours plus de mémoire mais son cerveau lui envoie des souvenirs d'enfance dont franchement elle aurait largement pu se passer. Et voilà que pour couronner le tout, elle peut plus bouger ce foutu bras gauche, mais genre vraiment plus du tout du tout. Comme s’il était devenu pierre, comme s’il faisait maintenant partie des murs qui l’entourent. Elle inspire profondément. Cette galère ne finira donc jamais ? Elle voudrait rentrer chez elle, là maintenant tout de suite. Même si là maintenant tout de suite, elle n’a plus la moindre idée de où est ce chez elle, de qui elle est, de ce qu'elle fiche ici, de pourquoi elle peut plus bouger son bras… Voilà au moins un problème qu'elle peut essayer de résoudre. Elle lève son bras droit pour essayer de découvrir à tâtons ce qui arrive au gauche.
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525 12/10/1019 ETU 17:12 |
Score : 4
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Si il y avait des mots, elle ne les reconnaissait pas et elle balaya vite l'idée que ces sons existaient. D'ailleurs, sa réponse se fit en chantant, la voix haletante.On imaginait assez bien l’Égarée dont le moindre geste, jusqu'à sa respiration tremblante, était exécuté en totale fragilité, comme si elle était en train de désactiver une bombe et que le moindre contact entre les fils pouvait être fatal. Mais était-ce une bombe qu'elle avait là? Toujours était-il, qu'elle craquait petit à petit. Alors qu'elle pensait être allée très bas, elle continuait son expédition dans les tréfonds de sa déchéance. Et les légendes mentaient : Non ! il n'y a pas que le noir total au fond des Abysses, il y a un p**** de truc qui t'attrapait les bras pour te...te faire quoi au juste? Te tirer encore plus bas? Elle n'avait donc pas touché le fond??! Oh, et oui, ce n'était pas une erreur de frappe : "les" bras, car au moment où elle tenta une manœuvre de son bras droit, les picotements qu'elle ressentaient jusque là se changèrent en attraction forte, déroutant son propre esprit qui ne pouvait lutter contre le mouvement. Elle lutterait peut-être par réflexe. Essayerait-elle? En tout cas, cela déséquilibrerait sa position et elle pourrait sentir sous ses pieds le sol se dérober, comme glissant doucement vers le nexus de lumière. Le début de la fin?
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525 12/10/1019 ETU 21:05 |
Score : 3
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Hum, il va vraiment falloir qu’elle retravaille la compétence « résolution de problèmes », parce que là, elle est plutôt dans l’« ajout de problèmes à n’en plus finir ». Elle commence à avoir sérieusement mal aux bras et, déséquilibrée comme elle est, elle ne peut plus lutter. Alors, résignée, elle cesse de résister et se laisse entraîner vers l’arc de cercle. La force qui l’attire est si puissante, qu’elle glisse plus qu’elle ne marche. Ce qu’elle déteste se sentir impuissante comme ça, entraînée ainsi sans rien pouvoir contrôler. Elle espère au moins que l’attraction cessera un peu avant la cible, histoire qu’elle n’aille pas s’encastrer contre ce machin qu’elle distingue à peine. Dieu sait quelles mauvaises surprises son contact pourrait encore lui réserver…. Ho puis après tout, peu importe, elle ne souhaite plus qu’une chose, en finir au plus vite, d’une façon ou d’une autre.
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525 13/10/1019 ETU 09:45 |
Score : 5
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ÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔ!!! Le verrou se referma sur ses membres et son corps tout entier était trainé en avant vers l'arc de cercle lumineux. Très vite, elle devina la surface du promontoire, au moment même où un contact se produisit au milieu de sa paume. Immédiatement après, elle sentit dans sa chair de la résistance, de la tension, des picotements, et une sorte d'euphorie la prit comme si son cerveau recevait des milliards de signaux par doses massives. Puis sa main gauche se posa sur un réceptacle, bien en face d'elle. Lorsque la même chose se produisit pour sa main droite, une gêne s'empara de son avant bras. Elle avait été attirée dans un emplacement décalé par rapport à la position de son corps, la mettant légèrement en porte-à-faux. L'instant même où sa peau toucha la matière, la vibration cessa. Ses jambes cèderaient à ce moment en raison du champ magnétique qui avait œuvré pendant de très longues minutes. Comme si elle avait été soutenue par son environnement et que soudainement, il la relâchait au sol. Plus de bruit, plus de lumière, l'obscurité était revenue. La pression retombait tandis qu'elle s'affalait contre le promontoire. Les mains encore comme bloquées dans leurs emplacements. Un liquide sembla couler sur ses poignets et la gêne à sa main droite se transforma doucement en douleur. Il y avait une voix. Et une légère luminosité juste au dessus du promontoire. Comme une image en mouvement. Des crépitements et des saccades accompagnaient une sorte de message radio ou d'annonceur protocolaire : "...☍⌰⍜⏃⟟⌇⊬⎍⟒⋔ ☊⎍⋔⏁⏃⊬⎍⋔⍜ 245 ☌⌿⎎⌖ ⌇⟒⋔⋔⍜⌇☌⍜⏃⌰☊ ☊⟟⋔⌇⟒⌰⟒⋔⊬⎍☊é☊ 16% ⟊é⌇⍀⍜⋔⌇⟒⍜⋏⍜⋔☌ ☍⌰⟒⌇é⟊⏃⌰⍜ ⟊⍜ ☊⏃☍☍⟒⌰☌ ⎍⌇☌⊬⎍⏚⎍☌⊬⎍⟒⋔ ⟊⏃ ⋏⟒☌⍜⏃⌰ ⎍⏃⋉⊬⎍⍀⊬⎍⎍⊬⎍⌰⍜" Un cliquetis, puis un son sourd et lointain résonna dans les murs, faisant gronder une source de puissance imposante qui se répandait tout autour. La "chose" se réveillait. "...☊⏃⎅⍜☌ ⎍⏃☊⊑⍜⋔☌⊬⎍⊑⊬⎍é ⎍⌰⌇⟒⊬⎍⏚⍜ 18473 ☊⍜⌇☌⊬⎍⟒⋔ ☌⟊⏃ ⌇⍀⏃☊☌⍜⌰ 106961-⎍ù-111124 ⊬⎍⟊⍜⋔☌⊬⎍⊑⊬⎍⎍⋔☌ ⏁é⋔é☌⊬⎍⍙⍜ ⋉⟊6689/⋏45 ⎍☌☌⌰⊬⎍⎐⏃☌ ⍀⟒⏃⊬⎍☊⍜ ☍⎍⌰⌇⊬⎍⋏⟒⋔⊬⎍⎍ ☊☌⌰⏃⌇☌⏃⌰⍜ ☊⟟⋔⌇⌰é☌⊬⎍⍙⍜ ⎍☍⟒ë☌⊬⎍⍙⍜ ⋏⎍⌰⍜⍀⏃⍜ ⋔⟒⋔ ⊬⎍⟊⍜⋔☌⊬⎍⊑⊬⎍é⍜ ⏚⍜⏃⊬⎍⍀⏃⍜⌖ ☌⌰⎍⋔☊⊑é⌰⍜⌰ ⏚⟒☌⌰⍜ ⌇⟒⟊⍜ ⍀⎍⋏⍜." La voilà, les mains posées et bloquées dans des emplacements prévus à cet effet, sur une sorte de meuble central, un promontoire, tandis que l'environnement tout doucement se remettait en marche suite à ce qui semblait avoir été un long sommeil, qu'une image parlante semblait commenter dans un barragouinage incompréhensible. Sa cervelle recevait des décharges, elle sentait sa tête lourde et son corps être sollicité pour une opération qu'elle ne parvenait pas à comprendre ou cerner. Cela n'avait pas l'air agressif, le ton de la voix était plutôt neutre, voir hospitalier. Elle avait même l'impression que les derniers mots étaient une invitation à son attention. Quelque chose d'assez formel. Très curieusement, elle avait vraiment l'impression que l'on venait de s'adresser à elle.
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525 16/10/1019 ETU 19:21 |
Score : 7
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Elle est d’abord émerveillée par le processus qui s’est enclenché autour d’elle. Elle qui avait si peur de tomber sur toutes sortes de monstres voire même de mourir, quel soulagement de voir qu’il n’en est rien (pour l’instant). Et même encore mieux, des signes de civilisation avancée concrets s’offrent à elle. Elle se sent comme un enfant devant un tour de magie. Certes, la situation n’est pas non plus idyllique parfaite, y’a toujours ni repas 4 étoiles, ni jacuzzi, ni lit douillet. Et, puis, bon elle est toujours coincée finalement, dans une position parfaitement inconfortable, elle est comme reliée, connectée physiquement à la console qui semble utiliser les ressources de son corps et c'est pas très très agréable. Pour oublier la gène ressentie, elle se concentre sur les nouvelles données de son environnement. Le noir est toujours là, mais elle distingue des formes autour d’elle grâce à la lumière de l’image provenant de la console. Elle se focalise dessus, mais dans la position où elle est, elle ne distingue pas bien, est-ce un personnage qui parle ? Homme, femme, chose ? Dans tous les cas, depuis la diffusion du message, l’image est restée fixe, silencieuse, en attente. Mais elle attend quoi ? Une réponse ? C'est mal barré car elle n’a absolument rien compris à ce qui a été dit. Cette langue lui est totalement étrangère. Mais, quand même, la voix avait l’air sympa non ? En même temps, si ça trouve on vient de lui annoncer poliment : Bienvenue dans notre cuisine. Nous allons bientôt vous faire cuire à 200° pendant quelques heures afin de pouvoir vous déguster pour le dîner. Merci de rester immobile pendant toute la durée de la cuisson. Hé oui, c’est pas tous les jours facile de porter une telle dose d’optimisme en soi ! Les questions se bousculent dans sa tête. Tout ceci est-il automatique, en attente depuis des cycles, des siècles, destiné à se déclencher au contact de quelqu’un, quelque chose ? Elle repense à sa main et au liquide qui coule, est-ce le sang qui aurait déclenché le mécanisme ? Ou bien, y’a quelqu’un dans les environs pour déclencher, surveiller, l’observer, attendant sa prochaine action, guettant une réponse à une question qu'elle n'a pas compris ? Ohéééé ? Vous m’entendez ? Vous me comprenez ? Aidez-moi ! Elle essaie à nouveau de retirer ses mains pour tenter de couper la connexion avec la machine. Mais elles restent collées comme par un effet de ventouse, comme coincées dans un champ magnétique. Elle tente de bouger ses doigts, voir si y’aurait pas une touche sur laquelle appuyer, quelque chose à faire pour se sortir de la situation inconfortable ? Elle sent effectivement le bout de ses doigts bouger, elle peut les étirer, les contracter, l'espèce de champ magnétique ne doit pas aller jusque là ? Génial, la voilà bien avancée ! C'est tellement utile de pouvoir bouger le bout de ses doigts ! Elle n’a aucune patience et elle voudrait bien comprendre ce qui se passe. Alors, elle continue à parler toute seule : Mais vous m’voulez quoi à la fin ?
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525 18/10/1019 ETU 23:48 |
Score : 8
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⊬⎍⟊⍜⋔☌⊬⎍⊑⊬⎍⌇⎍☌⊬⎍⟒⋔ ⟊⏃ ⌇⟒⋏⋏⏃⋔ ⏁⎍⍀⎍⌇☌⊬⎍⍙⍜ ⌇⟒⎍⌰⏁⍜⋏⍜⋔☌ ⋏⟒⌰☍⎎è⋏⍜☊ ⎐⎍☊⊬⎍⍙⍜☊ ...1% Le 1 fut suivi d'un 2, puis 4, puis 13, s'enchaînant ainsi tel un décompte jusqu'à atteindre 100, accompagné d'un signal sonore numérique. Et d'un son puissant qui venait des profondeurs du batiment. Le réveil se poursuivait et désormais les échos de rotation de multiples mécanismes résonnaient au travers des murs. Impossible de dire ce qu'il se passait exactement cependant... ...la lumière fut. D'une faible intensité, dans des teintes vert-bleu, apaisante. On pouvait enfin voir les murs, le sol, même si des recoins restaient sombres. En effet, ce n'était pas un lustre qui s'était allumé, mais des néons longilignes imbriqués dans un réseau de tuyaux. L’Égarée était au centre d'une pièce assez grande et finalement plutôt vide de mobiliers et d'instruments. Difficile de dire quelle en était la fonction car ce n'était ni une salle de contrôle, ni un cockpit, ni une salle des machines. Sa disposition était cependant très particulière et le promontoire central auquel elle avait les mains ventousées, était le seul élément vraiment distinctif. Enfin...quand on a le nez collé dessus, peut être que cela influençait le jugement. Un nouveau bruit la surprit : il provenait du promontoire ! Quelque chose s'était déclenché et un roulement se fit entendre, s'achevant dans un son sourd qui fit écho dans sa main droite. Aussitôt, elle ressentit que sa main était libre (une sur deux, c'est déjà bien?) et plus rien ne la retenait dans l'emplacement. Sauf un câble qui était littéralement branché en son sein. Un dispositif était greffée à sa main et le câble entrait et...se baladait dans son bras?!! Un machin était entré dans son bras???!!! Et c'était quoi ce nouveau bruit (oui encore un autre), comme si des crans venaient de se défaire dans sa chair. Immédiatement après, le câble sembla sortir de lui-même, s'enroulant à l'intérieur du promontoire. Ah oui, petit détail : ce fut très douloureux. Tandis qu'elle hurlait, ou pas, l'image holographique au dessus du pupitre s'anima à nouveau. Bonjour Archiviste, Veuillez ajuster vos synapses et déclaver votre Catallipse. La Transomption va démarrer. Il ne sembla pas qu'on lui laissa le moindre répit, ni le temps de réflexion. Tout cela n'avait strictement aucun sens ou presque. Les douches froides et chaudes, entre prison et liberté, entre douleur et soulagement, hospitalité et danger, tout ce fichu endroit n'avait aucun p**** de sens!! Et ce fut à ce moment là que commença la Transomption. Son cerveau reçut une décharge brutale et surtout continue. Comme si quelque chose courait tout le long de ses neurones pour en faire la cartographie. L’Égarée était totalement immobilisée, incapable de ressentir son environnement, elle avait cette étrange impression de rentrer dans son propre esprit et d'être incapable de suivre la vitesse à laquelle l'information allait. Il y avait une logique, une mécanique, mais pour elle tout cela ressemblait à rester consciente pendant qu'on l'électrocutait. Pourtant, il y avait des images dont elle aurait juré que jamais elle n'aurait pu les envisager. Des formes, des signes, des écrans de données, des schémas, des symboles. Tout était mélangé et beaucoup trop rapide, elle ne pouvait pas capter tous les détails, ni les analyser, ni ralentir le rythme. Cependant peut être avait-elle une marge de manœuvre. Après tout, n'était-elle pas consciente? L'expérience la dépassait, mais au delà du choc, cela ressemblait à un échange, plus qu'à une intrusion. Elle ne percevait plus le temps qui passait et sans doute que cela se terminerait "vite" (impossible à dire en fait). Alors aurait-elle un réflexe avant la fin?
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525 26/10/1019 ETU 23:01 |
Score : 10
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Elle crie. De douleur ? De désespoir ? D’énervement ? De ras le bol ? Difficile à dire, en tout cas, elle crie et ça fait du bien. Mais la voix ne lui laisse aucun répit et recommence aussitôt à parler. Elle met un instant à réaliser qu’elle s’est exprimée dans sa langue cette fois-ci et elle a compris les mots. Mais, pourquoi l’a-t-elle appelée archiviste ? Elle se trompe de persone là non ? Elle le saurait si elle éait archiviste ? Bon, ok, elle sait plus rien, mais… Alors qu’elle ouvre la bouche pour l’informer de son erreur, une nouvelle forme de torture empêche les mots de sortir. Directement à l’intérieur de son cerveau, des images se succèdent rapidement. Son premier réflexe est de chercher à échapper à cette intrusion qui lui semble au premier abord insupportable, quelqu’un (quelque chose ? ) a envahi ses pensées !!! Elle tente de se reculer, sans succès. Puis, elle se met à espérer qu’une technologie hyper avancée aurait pu retrouver miraculeusement ses souvenirs et qu’on serait en train de lui renvoyer. Alors, au lieu de lutter, elle se concentre sur ce qu’on lui envoie. Au bout d'un moment, déçue, elle ne peut qu'admettre que rien de ce qu’elle « voit » ne lui semble familier. Évidemment, c’était trop beau pour être vrai. Pourtant elle sent que ces images ne lui sont pas transmises sans raison, mais de façon organisée, cohérente. Difficile à dire si elles viennent du passé, du futur ? Cherche-t-on à lui faire comprendre quelque chose ? Lui indiquer une voie ? Peut-être est-ce une forme de communication ? Si c’est le cas, le flux d’images peut-il aller dans les deux sens ? Elle essaie alors d’en envoyer à son tour. N’ayant plus de souvenirs, elle est pas mal limitée : son réveil, son trajet pour arriver jusqu’ici, la peur, la faim, la soif, l’espoir ?
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525 02/11/1019 ETU 12:00 |
Score : 11
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Pour bien comprendre : tout cela ne dura que quelques millièmes de secondes. L'intensité du flux cessa, relâchant son emprise sur le corps de l’Égarée. Transomption terminée. La voix s'accompagna d'un vrombissement léger et d'une luminosité chaleureuse, ni trop intense, ni trop légère. Enfin, on y voyait à l'intérieur et l'ensemble était rassurant. Comme si c'était un lieu de vie et non pas un bâtiment abandonné. D'où venait cette impression? Et d'où venait ces idées... Elle avait soudainement comme des "intuitions subites", au delà d'une simple sensation : elle savait, elle était même sûre et certaine qu'il y avait une pièce au bout du couloir, avec une porte verrouillée -dont le code était "46117 ☌⍜⏃☌⌰ä⋏" même si elle n'avait aucune idée de ce que cela pouvait signifier-, derrière laquelle était entreposée des rations de secours produites en 12031017ETU et dont l'expiration interviendrait après 3 variations de Faille. Mais ce n'était pas tout. Dans son esprit, il y avait une mémoire assez précise de l'endroit où elle s'était réveillée. En fait, en fouillant un peu, elle pensait même pouvoir identifier précisément quand, comment, et où elle avait atterri. Si du moins elle avait atterri. Car à n'en pas douter, elle situait parfaitement le trajet qu'elle avait effectué, les 156,343288 kilomètres -et elle pouvait fournir l'équivalent dans plusieurs unités de mesures-, jusqu'au moindre courbes, replis, relief, obstacles, objets, le nombre de pas et les variations étranges de la pesanteur sur le terrain. Mais elle pouvait aussi confirmer sans le moindre doute qu'elle avait mis 4 jours et 6 heures, soit 20jA/14g15p et un facteur de 6,09633683193917 en tiercique. Durant ce périple, elle avait tout de même eu pas loin de 26 pertes de connaissances, été brûlée sur plusieurs degrés par des champs gravitiques à spirale, eu dans son périmètre environ 154 carcasses de diverses origines, et son estomac -en particulier- contenait une quantité non négligeable de 263g d'un matériau qu'il vaudrait mieux assez vite expulser. Pour éviter des complications avant de mourir. Sans doute du sable. Heureusement que les schèmes contenant les actiopes de médecine se trouvaient dans la chambre de stockage des Lignées de ⎐⎍☌⟒⋔☊, assez facile à joindre depuis le Puits de ⋏⏃⊬⎍⍀é⎎ -qu'on prononce Muiléh-, aussi appelé Salle du Lien, chancre de l'Asymptal. Fallait-il faire ici un dessin? Le narrateur n'en ferait point, et il était important de noter que toutes ces informations étaient comme n'importe quelles autres informations, soumises à des mécanismes propres aux "cervelles humaines" : la dissonance cognitive et l'oubli. La 1ère essaierait de justifier que ces savoirs avaient toujours été là, tandis que le 2nd œuvrerait pour soulager la peine qu'un esprit simple aurait à appréhender la portée d'une telle densité d'informations. Mais après tout, peut être bien que l’Égarée avait toujours su ces choses. Et peut être bien qu'elle n'était pas un esprit simple. Le câble au bout de sa main se débrancha, et se rétracta dans le promontoire. L'humaine pouvait sentir les stimuli puissants qui faisaient encore écho depuis son avant bras. Et pour la première fois, elle se sentait entièrement libre. Elle avait retrouvée ses sens, son esprit,...son espoir? En l'absence d'Archiviste, le protocole asymptalique a complété votre structure. Une Marelle de substitution vous a été attribuée, Lame Mineure Parcimonia. Souhaitez vous personnaliser votre désignation?
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