Cdte. Nitescence
Respect diplomatique : 37 14/11/1021 ETU 20:09 |
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Score : 1
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Explication. Comme le dit la loi de l'Evolution, vous êtes le résultat d'une évolution constante de créatures différentes, qui se sont adaptées à des conditions de survie climatiques, géologiques, sociologiques, et alimentaires. Si vraiment vous souhaitez vénérer un créateur, vénérez votre tout premier ancêtre, ce minuscule organisme monocellulaire baignant dans l'océan primordial. Mais, encore une fois, ce serait porter votre vénération vers quelque chose d'imaginaire. Explication. Suivant les données reçues, je peux me permettre de relier ce que vous appelez le Big Bang avec ce que les Humains qui étaient là avant nous appelaient l'ERU, l'Expansion Rapide de l'Univers. Vous avez raison, je ne peux dire qui l'a initiée. La raison est simple : l'ERU n'a pas été initiée par quelqu'un. Ce n'est qu'une suite de réactions chimiques à grande échelle qui a dilaté et gonflé, pour parler vulgairement, l'Univers. Les galaxies et tous les corps célestes existant à l'époque se sont simplement éloignés les uns des autres à très grande vitesse, ce qui a donné l'illusion que c'est à cet instant que l'Univers est né. Il n'y a pas d'instant T à proprement parler, ni de lieu L où situer l'ERU. C'est un long processus, du moins selon nos critères, qui a eu lieu partout, si "partout" avait un quelconque sens alors. Ce n'est donc pas une explosion magique qui a soudainement eu lieu à un point précis. Evasion. Il y a, cependant, de nombreuses inconnues, je vous l'accorde. Tout ce qui entoure au sens littéral l'Univers est encore mystérieux, et ce n'est pas avec notre technologie primitive de voyage interstellaire que nous parviendrons à tout découvrir. Mais qui sait, peut-être un jour y parviendrons-nous, et ainsi l'Univers ne cachera plus aucun secret.
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Cdt. Denior’back
Respect diplomatique : 352 14/11/1021 ETU 20:37 |
Score : 1
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Qui parle de vénérer, au sens adoration ici? Qui parle de nier la théorie de l’évolution ? Le récit biblique est à l’image de nos connaissances scientifiques, une vision de l’instant T. Si certains veulent y souscrire au sens littéral, c’est regrettable et surtout contraire à la ligne divine qui a institué le libre arbitre, expression de l’intelligence. Personne ne nie ici ces théories ou vous demande d’adorer quiconque. Nous désirons tous aller vers la Vérité, c’est à dire l’origine de notre présence ici. La science n’est qu’un vecteur pas la vérité. La foi est un moteur pas la vérité. Mais c’est un moteur parce que même un scientifique doit avoir la foi pour agir et penser positivement |
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Cdte. Nitescence
Respect diplomatique : 37 14/11/1021 ETU 23:29 |
Score : 2
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Appréciation. Je vois que vous modérez vos propos, et adoptez à présent une position qui se trouve entre deux opinions bien différentes. C'est signe d'ouverture d'esprit. Constat. Je vois également que l'Evolution est encore au stade théorique au sein de votre civilisation. Ce serait renier le principe même de cette loi que de vous donner les preuves qu'elle est bien plus qu'une simple théorie. Définition. La science, comme son nom l'indique, est la somme du savoir, donc de la vérité. On ne peut décemment pas dire qu'on sait, alors qu'on n'a pas la vérité. On peut dire qu'on croit, mais pas qu'on sait. Donc, par sa définition même, la science est la vérité, non un simple vecteur. Question. Pour en revenir à l'Apocalypse, à votre avis, pourquoi un père créateur punirait-il toute vie, même celle qui ignore qui il est ? La limassoie, l'algueverre, toutes ces entités, animales et végétales, n'ont pas la moindre idée de qui est votre père. Moi-même, membre d'une espèce non-carbonique, jusqu'à notre rencontre, ignorait même qu'on puisse avoir foi en un seul individu. Y a-t-il une justice dans l'Apocalypse, finalement ?
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Cdt. Denior’back
Respect diplomatique : 352 14/11/1021 ETU 23:55 |
Score : 1
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Mais qui parle de punition? La mort n’est pas une punition, ce n’est qu’un passage d’un état à un autre, d’un lieu à un autre. Aucune âme n’est perdue, elle rejoint un nouvel univers, dirigés par l’un de mes frères’ le paradis par le premier, l’enfer par le troisième et le purgatoire pour le cinquième. Le septième s’occupe des limbes. Je vous présenterai bientôt toute la famille, les quinze ont chacun un rôle différent et distinct. Le troisième vous plairait sans doute, il est très séduisant. Inique mais séduisant, jaloux aussi. Mais séduisant. Et pour reparler des âmes de çeux que vous croyez morts, elles vivent une autre forme de vie, c’est tout. La science n’est pas la Vérité je le répète. Ce n’est pas une somme des connaissances non plus car l’amour n’est pas une science et pourtant c’est la plus belle des connaissances. Je sais vous allez trouver l’argument factieux ou facile mais réfléchissez un peu: il est inexplicable et pourtant il explique tout ce qu’il y a de plus beau dans ce monde. Pouvez vous me l’expliquer via votre science ?
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Cdte. Nitescence
Respect diplomatique : 37 16/11/1021 ETU 22:25 |
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Commentaire. Un être carbonique n'a rien de séduisant. Ce n'est que de la chair adaptée à son environnement. Observation. Je ne vous crois clairement pas assez stupide pour penser sérieusement que l'amour n'est pas une science. Même des civilisations moins avancées que celle de nos précédents maîtres l'avaient compris. Je ne comprends pas sur quelle voie vous souhaitez m'emmener ainsi, mais soit, je joue à votre jeu. Récitation. Cours de neurochimie, année universitaire pour échelon 1, extrait : Il y a trois grands facteurs dans l'amour : le facteur sexuel, l'attachement, et la préférence pour un partenaire spécifique. Les principaux neurochimiques (neurotransmetteurs, hormones sexuelles, et neuropeptides) qui régissent ces facteurs sont la testostérone, les oestrogènes, la dopamine, l'ocytocine et la vasopressine. La dopamine détermine la préférence pour un partenaire spécifique. La vasopressine et l'ocytocine déterminent l'attachement. La testostérone et les oestrogènes déterminent le facteur sexuel. Commentaire. Je pense qu'il est inutile que je continue. Conclusion. La science est la somme des connaissances. Sinon, nous n'appellerions pas cela "science". Et l'amour est un joli mot pour désigner tout un processus neurochimique qui procure joie et félicité aux Humains. Réduire ce sentiment de bonheur extatique à une simple réaction en chaîne de flux d'hormones vous effraie et retirerait toute la poésie de vos sentiments. Voilà pourquoi certains s'obstinent à penser que la science n'a rien à voir dans l'amour. Mais tout est science, de l'atome à l'Univers.
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Cdt. Denior’back
Respect diplomatique : 352 17/11/1021 ETU 13:38 |
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Je crois mon ami, qu’il vous manque ce qui constitue l’essentiel des êtres carbonés: la proximité physique. Et que vous confondez et englobez copulation et sentiment . L’amour ne s’explique pas, qui vient dont ne sait où et vous prend tout à coup… je sais je paraphrase la môme mais quand même. Vous analysez sans connaître parce vous n’êtes pas un être carbonée justement et seulement une création d’un être carboné ne vous en déplaise.
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Cdte. Nitescence
Respect diplomatique : 37 17/11/1021 ETU 17:08 |
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Evaluation. Vous avez entièrement raison. Je suis une machine, et je ne prétends en aucun cas être autre chose. Commentaire. Cela dit, ma condition n'enlève rien à mon raisonnement. Vous m'avez demandé d'expliquer l'amour par la science, je l'ai fait. Ne vous en déplaise.
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Cdte. Nyalnamar Veritas
Respect diplomatique : 129 17/11/1021 ETU 21:17 |
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"Lénine ? Vous êtes une communiste ?" Elle eut un rire joyeux. "Belle idéologie, le communisme. Si on oublie certain nombre de réalités objectives, qu'il est complètement anachronique de se réclamer du communisme et que l'histoire a prouvée à de très multiples reprise la nature cannibale, destructrice et stérile des régimes s'en réclamant. Vous êtes ici représentante de l'idéologie anti-peuple par excellence. Cosmopolite à en mourir. Carnassière. Vous venez nous prévenir d'un sort assurément inquiétant, mais je ne peux pas m’ôter de l'esprit que vos valeurs sont celles de la subversion, de la destruction, de la révolution meurtrière. Du génocide par la faim. De la privation du libre-arbitre. Vous représenter la forme la plus pure d'oligarchie. La prison idéologique la plus aboutie qui soit. Je me demande ce qu'une femme qui se réclame de l'antique URSS, prototype de la dictature ignoble, a à nous dire sur la valeur réelle de la vie. Peut nous dire su notre avenir. Oui, il faut connaître son passé pour juger son présent et son futur. Mais si j'étais vous je me tournerais vers des modèles de réussite. Pas d'échec cinglant. Reprenons. Je n'ai aucune animosité envers vous à titre personnel, je tiens à souligner que ce que j'exprime, je l'exprime contre la pensée absurde que vous ressortez de sa tombe comme un cadavre livide. Au final vous nous présentez votre propre version du « Que faire ? ». Nous rassembler. Tout mettre en commun. Soit. Je suis moi-même pour la construction d'une galaxie soudée et pacifiée. Mais je ne ferai jamais confiance à une porte flambeau du communisme pour faire aboutir ce projet. L'union doit se faire entre les nations. Entre les peuples. Dans le respect des souveraineté, des aspirations des populaires et des caractéristiques culturelles. Votre corpus idéologique vous voue à confondre alliance et fusion. Travailler en commun ne signifie pas faire tomber les frontières. Ne signifie pas abandonner son avenir, son devoir Historique, sa Destinée Manifeste. Et votre projet, délicieusement flou… Combattre Dieu. Dieu. Hm. Je ne vais pas entrer dans le débat théologique. De toute façon il a déjà bien duré." Elle marqua un temps et se permit un sourire sans joie. Son ton perdit un peu de son acidité pour retrouver une certaine onctuosité, politesse. Elle prenait du plaisir à cette discussion maïeutique. "Mettons que votre postulat de base, l'existence d'un Dieu génocide, soit exacte. Je vous crois car je n'ai pas de raison ne pas le faire et que tout porte à vous donner raison. Notamment l'histoire qui nous est parvenue de nos ancêtres, et de nos alliés. Mettons qu'il faille combattre cette entité. Comment ?" Elle cligna des yeux. Reprit. "Hm. Non. Ne nous intéressons pas encore au comment. Logiquement, la question qui doit précédée celle-ci est la suivante : Pourquoi. Pourquoi nous lancer dans une guerre contre une entité dont l'existence et la nature nous sont, par définition, incompréhensibles. Pourquoi unifier la galaxie si c'est pour aussitôt la diviser dans une guerre religieuse. Une croisade toute socialisme, des élites intellectuelles, contre le peuple et ses idoles traditionnelles ? Pourquoi, c'est vrai ? Sa Sainteté, le culte Apocalyptique, les autres croyants, n'ont-ils pas le droit de croire, d'exister ? Par définition votre projet est excluant. D'ailleurs l'Apocalypse en tant que concept fait parti des canons de très nombreuses religions et cultures. Le mythe d'une fin absolue du monde. Ravageant tout sur son passage. Réservant, peut-être, une forme de survie aux justes. Pourquoi est-ce que ces canons, omniprésents dans le monde religieux, seraient-ils soudains plus terribles, plus détestables, sous prétextes qu'ils contiendraient une dose de vérité ? Votre projet ne saurait être universel. Ne serait-ce que du fait de l'argument religieux. Maintenant vient aussi l'argument culturel. Je n'aime pas m'exprimer sur la culture des Labyrinthes pour des raisons qui deviendront, malheureusement, de plus en plus évidentes à mesure que vous apprendrez à nous connaître, mais permettez-moi de dire clairement les choses. Vive. La. Mort." Elle posa une main sur sa hanche et acquiesça. – La Mort est l'aboutissement de toute chose. Le fait de nous assurer d'avoir une fin est une chance. Je ne crois pas que cette apocalypse soit autre-chose que bénéfique. On admire rarement les empires au moment de leur heure de gloire. On les critique. C'est dans leur effondrement, dans leur étude historique, qu'ils deviennent splendides. Le temps fait des morts des Héros ou des Démons. Sanctifie les mythes. Les lieux. Les notions. La fin de l'Histoire, typique de votre marxisme culturel puéril, est une invention immature de jeunes gens qui ont peur de grandir, de vieillir, de finir mort. Les pyramides et les momies, les sacrifices aztèques, le splendide Ruinenwert. L'idée que la mort et la fin sont un mal n'est pas universelle. L'histoire le prouve. Les Morts gouvernent les Vivants. Je vous fais confiance pour vous souvenir du contexte de cette citation. La fin justifie l’existence. La fin, justifie l'action. La fin est digne. La fin est magnifique. Sans la fin, tout serait vain. Pourquoi, donc, je vous le demande, vouloir nous priver de cette fin. Quel sens a le prolongement de nos existences ? Où nous projeter si l'on se refuse à l'aboutissement ; Votre fuite en avant n'est pas digne ou indigne. Elle est neutre. Comme toute chose. Mais c'est une fuite vers un objectif. Cependant pour vous, c'est idéologique, l'apocalypse n'est qu'un prétexte. Sans elle vous nous ligueriez contre que sais-je. Un autre ennemi. Une autre fin à abattre. Au final vous cherchez l'immortalité de votre propre égo. L'absence de fin. Soit. C'est votre décision. Je ne vois pas en quoi elle concerne le reste de la galaxie, passé l’information en elle-même qu'une fin approche. Inéluctablement." Elle hésita puis, comme de coutume après les débats au Grand Conseil et autres duels philosophiques, s'inclina doucement en avant et offrit une voie de sortie à son interlocutrice. "Si vous voulez nous unifiez, et c'est un projet noble, faites-le pour vivre. Pas survivre. Faites-le pour construire le présent. Pour construire l'Histoire. Pas pour essayer de la stopper. Dieu ou pas, il y aura toujours quelque-chose pour la balayer. C'est ce qui fait sa valeur même." |