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Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 04/09/1013 ETU 19:15 |
Score : 5
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Châtaigne, responsable des relations entre la Forêt et les humains reçu un rapport qui l’a laissa plus que perplexe. Après plusieurs dizaines de minutes de réflexion, elle se leva la tête vers la personne qui lui avait apporté. Eolen Karva, un choisi qui était en charge des relations entre les deux peuples lui aussi. Il attendait patiemment que Châtaigne formule sa question. Il avait pris l’habitude de perdre une demi-journée pour un message qu’il considérait, banal. Voilà maintenant presque une heure qu’il se tenait debout devant la Gardienne qui prenait un de ses innombrables bains. Enfin, elle leva le regard vers lui, et le regarda fixement pendant plusieurs minutes. Eolen prit la parole : « Je serai ravi de répondre à votre question, mais il serait plus aisé pour moi si vous la formuliez à voix haute. - Il est vrai que vous n’êtes qu’un choisi, répondit-elle d’un ton grave. Eolen Karva, pourquoi ? - … Dame Châtaigne, de plus amples détails sur votre incompréhension m’aideraient grandement. - Pourquoi tenir un journal sur nos activités et celles des hautes personnalités humaines réduit-il le taux de criminalité ? » Eolen prit le temps de réfléchir sur la meilleure façon de tourner sa réponse. « Les êtres humains aiment le divertissement. Celui-ci leurs permet d’oublier leur routine quotidienne. Ils deviennent plus heureux, et sont donc moins enclin à engager un conflit. - Le divertissement permet donc d’éviter les conflits. Intéressant. Ainsi, si jamais nous venions à divertir la Galaxie, alors les guerres seraient moins nombreuses. Les Commandants n’auraient plus besoin d’autant de ressources, et donc, ils réduiraient l’exploitation de celles-ci. » Châtaigne se figea pour réfléchir. Il s’éclipsa. La Gardienne n’avait plus besoin de lui, et sa réflexion pouvait prendre de quelques minutes à une année. Si elle avait de nouveau besoin de lui, elle saurait où le trouver, ce qu’elle ne manqua pas de faire plusieurs jours plus tard. Cette fois, elle prenait un bain solaire lorsqu’il la rejoignit. « Eolen Karva, j’ai bien réfléchi à la discussion que nous avons eu plus tôt. » Pour les membres de la Forêt, un mois entier pouvait être résumé à plus tôt. C’est pourquoi il est important de noter les conversations qui ont eu lieu avec chacun afin de pouvoir les suivre. Elle reprit : « Nous allons organiser un concours à l’Assemblée Galactique. - Un concours ? Elle doit faire référence à cette histoire de divertissement. Que dois-je faire pour vous ? - Explique-moi comment les humains organisent une telle chose. - Bien. Un concours peut avoir différentes formes. Peinture, Dance, Musique, … La forme qui s’adapterai le mieux à l’Assemblée Galactique qui n’offre que peu de place, serai un discours. Les Commandants ont l’habitude des discours diplomatiques et militaires. Ensuite, pour faciliter le jugement, un thème peut être imposé. Enfin, une délibération est rendue. Le jury peut être composé d’une ou plusieurs personnes. Le gagnant reçoit un prix. - Merci. Tu peux disposer Eolen Karva» Châtaigne se replongea dans ses pensées. Le fait qu’elle ai invitée le choisi à partir implique qu’elle n’a plus besoin de lui sur ce sujet. Elle devait en ce moment même être en pleine communication avec le reste de la Forêt. Selon l’importance qui serait accordée à son idée, le sujet pouvait être abordé immédiatement, ou bien gardé pour plus tard. La notion de plus tard étant pour eux du même acabit que le plus tôt.
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Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 04/09/1013 ETU 19:19 |
Score : 7
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Dans la chambre de transmission holographique de la planète Origine, les humains s’activèrent. Une retransmission était en préparation pour l’Assemblée Galactique. La Gardienne Châtaigne, accompagnée du choisi Eolen Karva s’étaient préparés pour l’occasion. Ils portaient une tenue assortie qui faisait ressortir le vert pâle de leur peau. La Gardienne, avait opté pour une longue robe blanche faite à partir de plante et de matériau naturel. Les bords de la robe étaient brodés de fil d’or, pour rehausser la couleur de ses yeux. Les fines bretelles étaient un entrelacement doré. Enfin, elle portait une fleur de lys blanche dans ses cheveux qui tombaient en cascade sur ses épaules. Le choisi portait un costume blanc, dont les bordures étaient brodés légèrement. Le haut du costume était une veste dont un côté se rabattait par-dessus l’autre, le tout maintenu par un fil. Le col montant était lui aussi brodé. Cependant là où l’or brillait chez Châtaigne, Eolen eu droit à des fils d’argent assortis à ses yeux gris. Les techniciens enfin prêt, l’accord de retransmission de l’Assemblée reçu, les deux membres de la Forêt apparurent au milieu de la salle. Eolen se tenait sur la gauche de la Gardienne, un peu en retrait. Après une minute de silence, elle prit enfin la parole. « Commandantes et Commandant, Notre mère Origine vous salut. Nous sommes venus ici en ce jour afin de vous proposer de participer à un concours. Il se déroulera ici même à l’Assemblée Galactique devant tous les autres Commandants. La forme est libre à condition qu’elle reste orale, et sans accessoire. Le thème m’est venue lorsque j’ai vu une feuille chutait dans une petite danse virevoltante. Vous devrez donc composer autour du mot : Chute C-H-U-T-E, et non le mot chut qui veut dire silence. A la fin de cette intervention, deux semaines vous seront allouées pour faire entendre votre voix. Après cela, tous les Commandants seront conviés à voter pour leur prestation préférée. Un vote par Commandant avec interdiction de voter pour son propre peuple. Les votes seront clos deux jours après leur ouverture. Le vainqueur sera annoncé à ce moment-là. » Châtaigne s’apprêta à clore la retransmission lorsqu’Eolen prit la parole, d’une voix forte. Commandantes et Commandants. Je m’appelle Eolen Karva. Je voudrais aborder avec vous un point que Dame Châtaigne n’a pas énoncé. Nous venons d’un secteur fermé. Vous comprendrez donc qu’aucune récompense de notre part ne pourra être décernée au vainqueur. Cependant, nous espérons que vous participer en nombre. Réussir le meilleur discours n’est-il pas déjà en soit une récompense pour un Commandant? La transmission s'arrêta.
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 05/09/1013 ETU 04:15 |
Score : 4
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Une transmission holographique fut transmise à l'assemblée galactique de Sagesse ou les commandants présent la reçurent, interrompant un instant le bavardage continuel qui animait cette grande salle solennelle. Le chancelier Wurzel, figure maintenant connue et alimentant souvent polémique dans Sagesse se matérialisa sur l'estrade, assis à son bureau. On devinait indistinctement derrière lui des boiseries et des draperies majestueuses ainsi qu'un drapeau librian en retrait, derrière lui à sa droite. Il affichait des traits sereins, quoique légèrement crispés et portait un costume traditionnel comme il en avait l'habitude. L'image en elle-même était colorée, une première pour la république autoritaire librianne, comme pour marquer le passage du temps. Le chancelier afficha un sourire et commença. RP: Musique de fond suggérée:http://www.youtube.com/watch?v=oaOF2yFJKpU Commandantes et commandants de Sagesse. C'est avec plaisir et respect que je reprends contact avec cette grande assemblée après de nombreux cycles de silence, seulement marqués par de brèves allocutions liées à la guerre sans merci en secteur 5. J'ai aujourd'hui le plaisir de vous dire que cette guerre est finie. Et que nous l'avons gagnée. Il marqua une pause, son sourire de façade semblant vaciller un instant. Il reprit au bout de quelques secondes. La vérité est que la défunte coalition Éclypse a longtemps conspirée pour détruire notre peuple. De cela, seuls les naïfs et les gens de mauvaise foi peuvent aujourd'hui douter. Pour les autres, sachez que cette volonté a finie par se muer en un assaut coordonné et implacable à l'encontre des populations libriannes. Attaques qui ont causées des milliards de morts. Sur la tribune, la silhouette de lumière repliée déglutit et poursuit aussitôt. Nous avons donc ripostés. Nous avons ouvert le secteur à Pandore. L'empereur Eyser, à la tête de la flotte Pandore s'est donc rallié aux forces libriannes et cela a contribué à renverser le cours de la guerre et à porter un dur coup aux ennemis de la république. Silence pesant. Un très dur coup... Sachez que nous n'oublierons pas les membres de l'Éclypse, coalition aujourd'hui disparue, qui nous ont quittés il y a quelques cycles. Mais plutôt que de nous appesantir sur ces tristes événement, tournons-nous vers l'avenir et tâchons d'aller de l'avant! Il incombe à nous, ceux qui restent, de continuer à œuvrer à cet objectif immortel. l'homme se lève et se déplace à l'avant de son bureau ouvragé. Il lisse un pan de son complet et joint les mains devant lui dans une position humble, peu commune à l'individu. Et la première action diplomatique que prendra la république autoritaire librianne pour honorer cette mission, sera de seconder la proposition de la demoiselle Châtaigne. Cette idée remarquable d'un concours oratoire est une excellente idée et nous la soutenons pleinement. Il va de soit que la république autoritaire librianne se fera un plaisir d'être représentée sur Pandaemonium pour ce concours. Le chancelier esquisse un sourire et se retourne, prenant une feuille sur son bureau. Celle-ci, d'un blanc luminescent, scintille sous les yeux de l'assistance, pur produit de la technologie holographique, la vraie étant à plusieurs secteurs de là. Survolant la feuille des yeux, l'homme poursuit sans se départir de sa bonne humeur. Nous irons même plus loin. La république autoritaire librianne, afin de stimuler la répartie et le talent diplomatique des concurrents qui participeront, légère pause alors que le chancelier lève les yeux vers l'assistance, offrira la somme de 200 000 000 d'unités d'énergie à la civilisation qui remportera le concours. Cela nous fait plaisir de mettre ce prix en jeu, tant pour récompenser l'effort du gagnant, que pour saluer l'initiative de mademoiselle Châtaigne. Le chancelier repose la feuille sur son bureau avant de se retourner une dernière fois vers les commandants réunis. Il va de soit que nous invitons les autres commandants de cette Galaxie qui le peuvent et le veulent bien sur, à participer à ce projet original et pourquoi pas, à ajouter vos propres prix à la mise. Nous agissons si souvent à prendre aux autres qu'il ferait bon, pour une fois, de donner tous ensemble pour nourrir le mérite de civilisations talentueuses. Je vous souhaite à tous, santé et prospérité pour vos civilisations respectives et ai hâte de vous revoir sur Pandaemonium pour ce concours. Le chancelier Wurzel se fige un moment sur la tribune, les traits sereins, avant de finalement disparaître, la luminosité normale revenant dans la salle ou les conversations reprennent de plus belle.
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Cdt. AI5
Respect diplomatique : 762 05/09/1013 ETU 22:33 |
Score : 9
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Commandante herbacée, Un tel … euh… concours hâte un tantinet encore cette habitude ulcérante : trouver en certains hourras un trivial encensement. [note spéciale] Les services diplomatiques Post-Singularistes vous invitent à relire la première lettre de chaque mot de la transmission ci-dessus.
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 06/09/1013 ETU 00:52 |
Message édité -
Score : 2
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Des machines avec de l'humour? Mais qu'est-ce que l'univers nous inventera après ça...
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Cdt. Lord Hidei
Respect diplomatique : 17 06/09/1013 ETU 09:59 |
Score : 1
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Le gentleman que je suis ne saura resister a l'envie de s'investir dans un concours qui fait la part belle au verbe et a l'esprit, indeed. Comptez nous donc parmi vos inscrits, milady.
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Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 06/09/1013 ETU 19:58 |
Score : 1
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« Commandant Wurzel, nous vous remercions de votre offre généreuse. Commandant AI5 et Lord Hidei. Nous avons pris note de vos participations et nous vous en remercions. Châtaigne s’adressa ensuite à l’Assemblée présente : Nous souhaiterions que ce concours d’éloquence et d’écriture se passe dans les meilleures conditions possibles. Il serait ainsi souhaitable que toute remarque non constructive soit bannie. Nous comptons sur votre coopération. Merci
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Cdt. Rorjak
Respect diplomatique : 34 07/09/1013 ETU 00:20 |
Message édité -
Score : 12
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L’image de l’Homme-Lion apparu à l’Assemblée. Humm Humm. Je souhaite participer au concours en vous narrant ce court passage de ma vie. Rorjak s’assied, inspire un bon coup puis, fixant la foule, pris la parole et commença son récit. L'Empire, les arbres, la ville. Tout cela était du passé... L'Empereur Doviculus, un homme vil... ses sbires : les Tsirs. Bêtes immondes crachant de l'acide, vêtu d'une armure assez sombre. Si noire et si sombre que seule la Mort s'y reflétait. Ces créatures étaient domptées par de redoutables archers, par de redoutables épéistes. Ces épées… ces épées… ces fameuses épées d’énergies à trois postures… Bleu ? Option défensif, arme incassable repoussant les coups… Rouge ? Option attaque, arme créant des ondes de chocs à chaque impact. Noir ? Position de Survie, l’arme s’oxyde petit à petit pendant 7 secondes et à la fin de ce temps impartis la lame se brise, vous laissant seul face à voter adversaire. Cette lame noire déchiquette tout sur son passage. Elle semblait l’arme ultime que seul les gardes les plus expérimentés étaient aptes à manier. Nous étions deux, puis trois, puis quatre… Nous étions recherchés, nos têtes ne valaient pas cher mais l’Empereur nous voulait mort. Nous étions les seuls sages de ce maudit empire. Mon Maître, Dame Elizabeth, l’Aventurier et moi-même. Quatre têtes pensantes. Nous étions craints, nos réflexions auraient pu ébranler l’Empire tyrannique présent, voir même le faire chuter. Mon Maître, toujours de bleu vêtu enseignait la Sagesse aux plus aptes. C’était devenu un « professeur ». Son niveau de Sagesse le permet de donner vie à une âme-sœur, un corps inanimé, vide de toutes substances mais emplis des mêmes émotions que son âme-sœur. Ils étaient liés, à la vie, à la mort. Dame Elizabeth est arrivée plus tard. Elle fuyait l’armée de l’Empereur et nous l’avons recueilli. Mon Maître l’estimait sage. C’était ainsi devenu mon rôle de la protéger le temps de sa formation. Etant majordome je m’occupais des invités, de mon maître et me laissait à peine le temps d’espionner mon maître pour moi aussi apprendre la maîtrise de la Sagesse. L’Aventurier… l’Aventurier… Il est apparu, en pleine clairière sous une lune de sang. Il, semblait-il, appartenir d’un autre monde. Il se tenait, allongé et à moitié assommé à côté d’une étrange machine. Il fût immédiatement pourchassé par l’Armée de Tsirs. Par je ne sais quel miracle, il parvint à en abattre quelques ’un et à s’enfuir. Du moins, ce sont là les pensées et les souvenirs de mon maître que je garde en mon saint. Cette vie, si trépidante, si dangereuse n’est plu. Nous étions quatre, nous n’étions pas vraiment complémentaires. Dame Elizabeth savait manier cet objet si étrange à nos yeux : les fameuses épées appartenant aux Elites. L’Aventurier semblait rester de marbre face au danger mais il n’était pas un excellent combattant. Le Maître ne se battait jamais, il raisonnait toujours avant d’agir, on le voyait comme un stratège lorsque nous devions affronter l’autorité de l’Empereur. Rorjak resta pensif, sanglotait. Sa puissante mâchoire montrait les crocs, il serra les poings puis continua son récit. Je vais vous passer le passage où l’on fuyait dans cette forêt que l’on appelait la fameuse forêt de l’oubli, l’endroit où nulle personne n’en ait sorti. Rorjak reprit son souffle et continua Le château des abysses… autrefois appelé le palais de lumière. Ce palais était semblable à un ange, un ange déchu. Autrefois fier et virevoltant et maintenant frêle, pauvre, démuni de toute force. Ce palais était « tombé dans la déchéance la plus totale. » tel était les paroles du Maître. Voilà que notre quête se poursuivit dans cet infernal palais. Nos compétences ont été décuplés après notre séjour dans la maudite forêt. Rorjak regarda l’heure. Déjà si tard ! Mes chers amis je vais finir mon récit par ceci : L’Empereur n’était qu’un démon, bien que nous fussions pacifiques la haine, la colère et la violence ont été des armes à double tranchant. La tête de l’Empereur chuta les escaliers, roulait jusqu’aux pieds des Tsirs. Ainsi fût la chute de cet empire. Nous avons trouvé un gouvernement pouvant donner de l’importance au peuple et ainsi le prendre en considération au lieu de les tyranniser. La tyrannie de l’Empereur Doviculus était terminée et toutes les formes de despotisme fût bannies. Les effigies de ce diabolique personnage furent arrachées et furent broyer contre le sol. N’oublier pas ces dernières paroles de ce discours : Bien que nous soyons sages, la haine et la violence sont en tout être-vivant. La Sagesse, maîtrisé a 100% nous rend immuable face à ce fléau. Ne cédez pas si facilement à la haine. Puisse la Sagesse vous apporter santé, bonheur, et aisance L'image de l'Homme-Lion, affecté par ce récit, se coupa
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Cdt. Lord Hidei
Respect diplomatique : 17 07/09/1013 ETU 12:57 |
Score : 7
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Ce fut au tour de l'hologramme du Lord Hidei de s'allumer : My fellow members, que pourrait je dire sur ce thême si profond que notre cher ami le Commandant Rorjak n'ai déjà exposé ?Il est vrai que sa verve et l’émotion suggérée par ce triste récit touche l’entièreté de nos êtres. Laissez moi tout de même vous traduire un texte issu de mon peuple racontant l'histoire chantée d'une grande figure de notre histoire. Pour le fond sonore:http://www.youtube.com/watch?v=4z9TdDCWN7g "Mon héros, mon héraut, ou es-tu passé ? Je n'ai pas vu le temps t'emporter Traversant les confins de l'ancienne Rakhir Luttant, luttant, toujours sans faillir. Par le hasard croisé, au détour d'un chemin Ton visage, gravé dans âme et mon sein Tant de joie partagée, de bonheur ordinaires Nous étions, pour nous les rois de la Terre And the darkest clouds of the War may then come. You know I'm waiting you to back home. In the furor of battles and the tears of my fear Believe, believe in my sacred love, Dear. Follow me, Follow me, in the depths of the sea And then walk, in the dark, in the sadness valley As we walk together, nothing can touch better Than your eyes, than your soul, you my ghost lover" La musique cessa et Lord Hidei reprit la parole : -Ainsi fut la complainte de Lady Mathild Hidei lors de l'enterrement de feu son mari Lord Hieron Hidei, tombé au champ d'honneur lors de la Grande Résistance contre l'empire Rakhir, en l'an 1560 ETU.
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Cdt. Arkk
Respect diplomatique : 182 08/09/1013 ETU 01:06 |
Score : 15
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Une fois n'est pas coutume, le Commandant Arkk se révéla dans un élégant costume d'apparat gris. Ses cheveux noirs, d'habitude en bataille, étaient peignés et tirés en une sobre queue de cheval, attachée avec un fil d'argent. L'expression même du Commandant était moins sévère, ses traits étaient adoucis par un léger sourire empreint de nostalgie. "Chers représentants, Dame Châtaigne a fort bien fait de nous inviter à cette joute verbale... Les contributions que j’ai d'ores et déjà entendues étaient remarquables et ont suscité mon envie de joindre ma parole à celle de ces brillants orateurs. Je vais à mon tour vous conter une histoire qui vous en apprendra un peu plus sur un des rites les plus significatifs de la dynastie des archéiens: la conquête du nom. Le commandant s'éclaircit la voix. Il y a de cela maints cycles, le jeune Heydar de la famille des Fauvegris se présenta devant le Cercle et demanda à affronter le seigneur Arkk, 12ème du nom. Il vous faut savoir que nos lois autorisent tout noble archéien à défier Arkk en vue de lui prendre son titre et son nom, s'il s'en estime digne. La difficulté est la suivante: si le postulant et le seigneur en titre doivent se battre à armes égales, il revient à ce dernier de choisir le lieu et les modalités de l'affrontement. Vous pouvez aisément imaginer le nombre de jeunes nobliaux ambitieux ou arrogants qui périrent dans un duel perdu d'avance, quand ils ne reçurent pas une humiliation telle qu'ils eurent préféré mourir. En l'occurence, Arkk le 12ème du nom était probablement un des pires adversaires qu'un homme puisse souhaiter: fin tacticien, il était par ailleurs un assassin consommé, versé dans l'art du poison et très habile à l'arme blanche. Heydar en revanche, venait d'une famille mineure de la noblesse archéienne. Il était certes fin bretteur, mais aucun épéiste sensé n'aurait voulu croiser le fer avec le seigneur Arkk en ce temps. Arkk ne lui laissa aucune chance lorsqu'il définit les règles de l'affrontement. Heydar devrait l'affronter au jeu des 100 manteaux. Il s'agit là d'une des plus anciennes formes de duel de notre peuple. Les deux protagonistes évoluent dans une enceinte fermée, vetus d'un grand manteau à capuche qui dissimule leur corps et leurs traits, parmi 98 autres hommes vétus pareillement. Seuls les duelistes sont armés. Les autres hommes encapuchonnés sont des esclaves ou des repris de justice dont la mort importe peu. Le but du jeu est simple: être le premier à trouver et tuer son adversaire dans la foule en mouvement... Le jour dit, Arkk le 12ème et Heydar prirent place dans la grande salle blanche du palais impérial. Le long des murs se trouvaient les pauvres hères qui participeraient bien malgré eux à la tentative de conquête du nom. Le seigneur Arkk avait choisi comme arme sa longue dague d'obsidienne. Après le salut protocolaire, il en pointat la lame vers Heydar avec un sourire carnassier. Au signal, tous les hommes présents revetirent leur capuche et se mélangèrent dans une lente procession... Le bruissement des manteaux recouvrit le silence écrasant, et le duel put commencer. Arkk le 12ème, en maître du jeu, imposa dès le début son rythme. Avec une vivacité incroyable, il frappa plusieurs fois, abattant des hommes de la corpulence de son jeune adversaire...et sans jamais se dévoiler. Son art funeste était tel qu'il pouvait assassiner sans même que l'on voit le mouvement de son bras. Le jeune Heydar, pris dans les mouvements d'une foule paniquée car livrée en pature à un bourreau invisible, en était réduit à guetter les cris d'agonie des hommes fauchés par son souverain... Cramponné à son couteau de simple facture, il exerçait tous ses sens, pour ne pas être surpris par la mort. Devait-il éviter cet homme qui courait vers lui? Ou prendre garde à cette ombre dans son dos? Comment se battre contre un adversaire qu'on ne voit pas venir? Après avoir abattu sa cinquième victime, Arkk entendit à son tour un cri de douleur à l'autre bout de la salle ... Heydar avait frappé! Comme prévu, les nerfs du jeune impudent avait lâché! Le seigneur sombre fendit la foule, se ruant vers sa cible, qui lui apparaissait clairement maintenant: un homme tombait, agrippant un couteau mal enfoncé à la naissance de son épaule, alors que son agresseur reculait avec effroi... Arkk fondit sur lui. Riant de cette maladresse, il tonna: "Pas même capable de tuer du premier coup!" Alors qu'il enfonçait sa lame sombre dans le corps de son adversaire inexpérimenté, Arkk ne put résister au plaisir de lui découvrir la tête pour lire le désespoir dans ses yeux... Et fut frappé de stupeur lorsqu'il découvrit le crane rasé d'un esclave. Derrière lui, Heydar se dressait. Il tenait fermement le couteau qu'il s'était lui même planté dans l'épaule avant de feindre une chute. Arkk, qui l'avait pris pour une vicime innocente quelques secondes auparavant, compris la supercherie un instant trop tard. Il n'eut pas le temps de se retourner avant qu'Heydar ne lui coupe la gorge." Le commandant repris son souffle et balaya l'auditoire d'un regard amusé. "Et voici comme Arkk le 13ème conquis son nom."
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