Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 05/12/1013 ETU 18:11 |
Score : 4
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De la neige ! Fiora arrivait à peine à cacher son excitation. Regardant à travers la fenêtre, elle jetait de furtif coup d’œil en direction de Darius afin d’observer sa réaction. Celui-ci se tenait droit et affichait un air arrogant. Il s’amusait à aboyer des hurler quelques remarques aux soldats librians qui passaient à côté de lui. Fiora observa un peu plus attentivement cet homme. Il était grand, dans le mètre quatre-vingt-dix, et ses cheveux bruns laissaient apparaître quelques mèches blanches. Sa tenue de garde Cel laissait apparaître son impressionnante musculature. Malgré son âge et son travail de barman, cet homme ne s’était jamais laissé aller. Sans doute qu’il savait qu’il finirait par partir à la recherche de sa femme, Celes. A cette pensée, le cœur de Fiora se serra, ce qui l’a troubla. Non non. C’est cette mission. Cette neige. Oui, l’idée de partir affronter l’inconnu. Reprend toi FIora Haertfilia. « Et bien alors fillette, on angoisse ? » Fiora tressauta à la voix proche de Darius. Elle sentit ses joues s’empourprées et décida de regarder par la fenêtre. Elle répondit au murmure de l’ancien Général Celeste par un humpf de dédain et haussa les épaules. Darius ne dit rien et retourna embêter les soldats. Quelque temps plus tard, Fiora regretta d’avoir voulu se poser sur cette planète. Toute son excitation à la vue de la neige s’était maintenant transformée en une haine pour la matière blanche. Il faisait froid. Mais elle n’en laissa rien paraître, et renvoya même un sourire au conseiller librian qui ne manquait pas de l’observer. Elle s’occupait l’esprit comme elle le pouvait pour oublier le vent glacé lorsqu’un rugissement la tira de ses pensées. Alors qu’elle cherchait encore l’origine de ce cri, elle se retrouva bousculée par les soldats soldats librians. Elle manqua de tomber dans la neige, mais Darius l’attrapa par le bras. « Un animal sauvage. Et un gros à en juger par le cri. Tu as une arme fillette ? Parce que si oui, il va falloir la dégainer. » Fiora courrait à la suite des librians, mais les hurlements du Rhonadron se faisaient de plus en plus proches. La course dans la neige était plus fatiguante que Fiora ne l’aurait cru. Elle risqua un coup d’œil en arrière pour constater que la bête n’était plus qu’à trois cent mètre. « Ne te retourne pas et cours. Je vais tenter de l’arrêter. Il est grand temps pour moi de tester cette technologie Cel. » Darius s’arrêta. Fiora se retourna et s’arrêta à son tour. L’animal était immense. D’une espèce qu’elle n’avait jamais vue. On aurait un croisement entre très gros loup et un rhinocéros. Son épaisse fourrure grise et blanche lui permettait de survivre aux températures glaciales, et son allure élancée de courir vite. Une corne d’une quinzaine de centimètre ornait son museau. La bête sera trop rapide pour qu’on lui tire dessus. Vite, réfléchit Fiora. Cent-cinquante mètres. Fiora se tenait derrière Darius, qui lui hurlait de partir. Elle regarda sa ceinture, puis vit la petite bosse de sa poche droite. « OUI, C’EST CA ! » Elle sortit une capsule de sa poche, et la lança à une vingtaine de mètres entre Darius et la bête. Cent mètres. « Darius, la capsule va immobiliser la bête pendant quelques secondes. Tu devras en profiter pour la tuer. - Ok. » Cinquante mètres. Darius mit son arme en joue. Vingt-cinq mètres. La capsule commença à briller. Vingt-trois mètres. Un arc électrique se forma autour de l’animal. L’électrocution la jeta à terre, ou elle roula vers Darius. Elle s’immobilisa à une dizaine de pas de celui-ci. Il fit feu sur elle en visant les points vitaux. Celle-ci fut soulevée par quelques soubresauts puis retomba sur le sol. Darius se retourna vers Fiora. « Bien joué Fiora. Et merci. » Il s’attendait à une boutade en retour mais seul le regard horrifié de celle-ci lui fut rendu. « A TERRE ! » Darius plongea sur elle et la voix du Capitaine suivit d'un gros BANG retentirent dans la plaine. Les deux gardes Cel se retournèrent. L’animal avait un gros trou entre les deux yeux. Très vite ils furent rejoints par les soldats librians. L’arme encore fumante, le capitaine Strump tendait sa main à Darius. Darius hésita, mais il ne l’accepta pas. Tu es un Cel. Tu es Franky. Il se releva seul et aida Fiora. Il se rapprocha de la bête, et tira un dernier coup dans sa tête. Il se retourna ensuite vers les gardes librians. « Le grand Empire Librian hein ? Juste une bande de lâches qui s’enfuient au moindre problème. Où est le guide ? Allez le chercher. » Darius repartit en direction du guide talonné par une Fiora silencieuse. Elle reprit son air de reine et s’éloigna de la scène. « J’ai retrouvé mon bonnet ! … Capitaine ? - Tant mieux pour vous lieutenant. En route ! » Les soldats en marche, le capitaine Strump se dirigea vers la capsule. Il la glissa dans sa poche. Il n’avait jamais vu cette technologie de sa vie.
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 06/12/1013 ETU 01:17 |
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Score : 3
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Il se redressa, furieux. La douzaine de gardes librians s'éloignait déjà en suivant le guide qui les avaient rejoints. Fiora Dante et Franky Sclev les suivait dans leur combinaisons blanches. Le capitaine Strump se dirigea vers le garde Cel, ravalant sa colère de son mieux en laissant derrière lui la carcasse de la bête abattue. Il passa devant le conseiller Hoepner qui tenta de le calmer en vain. Il l'entendit lui crier quelque chose alors qu'il le dépassait mais ne porta pas attention. Arrivé à la hauteur de Franky Sclev, il lui empoigna le bras et le força à s'arrêter et à se retourner. - Mais qu'est-ce qui vous a pris là-bas! Vous avez peut-être oublié qui commande cette expédition!? L'autre se contenta de le regarder avec condescendance, les cheveux battants au vent et les oreilles rougies à cause du froid. - C'est vous Capitaine, du moins en théorie. Mais à ce que j'ai vu, vous ne contrôlez rien du tout, vous et vos homm... - Vous savez ce que c'est?! Le capitaine Strump, furieux, retira l'une de ses moufles et fouillant à la base du col de sa combinaison en sortit une médaille librianne. Une croix en acier décorée d'or et portant le symbole de l'aigle librian. Je suis Capitaine de la garde librianne et commandant honoraire de celle-ci! L'unité d'élite la plus efficace de tout le secteur 5. J'ai versé mon sang au cours de deux guerres! Je vous interdit de me parler sur ce ton désinvolte à moi ou à mes hommes, tout garde Cel que vous soyez! C'est clair? Franky Sclev le toisa un moment du regard avant d'approcher son visage à un pouce du sien. - On ne peut plus clair, Capitaine. Il se dégagea violemment et rejoignit sa collègue qui l'attendait un peu plus loin, la main sur son arme. Le capitaine Strump referma le col de sa combinaison, réalisant que tout le monde les regardait allant de ses hommes qui avaient leur armes à la main au guide qui patientait près d'eux. Tous se remirent en marche, le conseiller Hoepner rejoignant le capitaine Strump, haussant juste assez la voix pour couvrir le bruit du vent. - Vous avez eu tort de faire cela capitaine. C'était fort imprudent. - Excusez-moi conseiller mais ce qui était imprudent ce fut leur attitude cavalière. Et pas seulement pour eux. Dites-moi, qu'arriverait-il si les envoyés de l'impératrice se faisaient tuer dans le cadre de leur mission et qu'elle apprenait ces morts et l'échec de la mission qu'elle leur a à coup sur confiée? Le conseiller Hoepner eût l'air à moitié surpris. À moitié seulement car lui y avait pensé mais il était surpris que le capitaine Strump, un militaire, en ait fait autant. - Je suppose que cela aurait de graves conséquences pour Libria et pour cette mission. Le capitaine acquiesça. - Rendez-moi un service conseiller. Renseignez-vous sur eux. Je veux savoir ce qui nous pends au nez avec ces types. Laissant le conseiller Hoepner réfléchir à cette demande, les deux hommes accélèrent le pas et rejoignirent le groupe qui s'était arrêté au somment d'une petite butte. En les retrouvant à son sommet, ils purent voir ce que les autres regardaient. De l'autre côté dans la vallée en contrebas, perdue au milieu de la neige, une structure circulaire comme un anneau métallique en guise de protection contre le vent avec des bâtiments semi-souterrains en emplissant le centre s'élevait solitaire. Ils étaient arrivés à la colonie.
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Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 08/12/1013 ETU 10:11 |
Score : 5
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Celes serait-elle ici ? Dans ce trou gelé ? Fiora regarda Darius, puis le Capitaine. Elle n’aimait pas cela. Elle rejoignit le Capitaine, et observa la vue à ses côtés. Au bout de quelques secondes, elle prit la parole. « Une belle bête n’est-ce pas ? - Excusez-moi ? - Cet animal qui nous a attaqués. C’était une belle bête. Je me demande combien de temps il lui aurait fallu pour nous tuer. J’essaierai bien d’en ramener une avec nous. Elle pourrait être efficace pour faire parler nos ennemis… Un petit sourire cruel anima rapidement les traits de la Cel. Elle tourna la tête vers le Capitaine Strump. Ne vous inquiétez pas. Nous reviendrons avec nos propres troupes. Mais il nous faut avouer que pour sa taille, elle était véloce. Voyons, les trois-cent mètres qui nous séparaient, elle les a parcourus en … une trentaine de secondes. Jusqu’aux bâtiments, il nous reste bien quatre-cinq kilomètres. Je me demande si elle aurait pu tenir son rythme aussi longtemps... Enfin, vous l’avez tué. Donc nous ne le saurons jamais. » Fiora repartit en direction de son binôme qui avait déjà entreprit de descendre la vallée. Laissant le capitaine réfléchir à ces mots. La colonie minière était aussi accueillante que la planète. Crasse. Froide. Silencieuse. Sombre. Et à voir les têtes de certains, crime. Dans cet environnement hostile, les colons se réfugiaient entre des murs de métal et des tous-terrains. Fiora apprécia le froid qui lui endolorissait le nez. Elle ne voulait se risquer à sentir la puanteur qui devait sûrement régner en ces lieux. Les habitants de cette exploitation faisaient à peine attention aux gardes Librians et aux deux Cel. Darius fit mine de vouloir prendre la parole, mais un regard de Fiora l’en dissuada. Ils se mirent à l’écart et laissèrent les librians s’occuper de tout. Profitant de leur isolation ils parlèrent plus librement, gardant tout de même un œil sur les autres. « Bon, je pense qu’ils vont commencer à s’interroger à notre sujet fillette. - Commencer ? Le conseiller passe son temps à nous dévisager, avec un petit sourire en coin. Je ne sais pas ce qu’il nous veut, mais je le trouve dégoutant. Brr. Et ce froid n’arrange rien. - Et encore nous avons cette combinaison. Elle n’est pas mal du tout. Un peu trop moulante pour mon style, mais elle tient chaud. Par contre, il ne s’agit pas de se perdre. En blanc au milieu de toute cette neige… - Mouais. Tiens, ils font quoi avec tout cet attirail ? » Un groupe de colons accompagné du guide prit une espèce de motoneige équipée d’une grande remorque. Ils devaient sans doute se rendre auprès du cadavre. La viande n’avait pas l’air monnaie courante ici. Et la fourrure de la bête devait toujours trouver une utilité. Le Capitaine Strump ainsi que quelques soldats se mirent à suivre un homme. Darius et Fiora se dépêchèrent de les rejoindre. « Alors, qu’avons-nous ici ? Fiora s’adressa au capitaine. Celui-ci n’eut pas le temps de répondre qu’une voix s’éleva de derrière eux. Un groupe de colons crasseux les regardaient. - Oh… Mais c’q’on nous a envoyé un jolie p’tit lot ! R’gardez moi ça ! Celui du centre s’approcha de Fiora. Si vous avez froid mdemoiselle, on peut vous arranger ça ! D’mandez donc au vieux Lomid. Ils se mirent à rire. Darius commença à s’approcher de lui, mais Fiora lui signala de ne rien faire avec son bras. C’est du ton mielleux qu’elle s’approcha du vieux. - C’est très généreux à vous de me proposer de me réchauffer. Je dois avouer que malgré ma tenue, j’ai encore assez froid. Elle s’arrêta à moins de quinze centimètres de lui, et plongea son regard dans le sien. Je compte sur vous pour me réchauffer ici et maintenant. - Ooooh. Ma p’tite dame, avec plaisir. Mais ici ? » En deux trois mouvements, Fiora sortit deux couteaux et le vieux Lomid se retrouva en caleçon devant tous. Fiora le regarda. - Merci pour l'exercice. Et je suis navrée, mais les vieux ce n’est pas trop mon genre. Elle s’approcha du Capitaine Strump et enroula ses bras autour des siens. Par contre, un jeune homme, qui plus Capitaine de la garde librianne et commandant honoraire de celle-ci, je ne dis pas. Sans rancune. Elle traina Strump ainsi sur quelques mètres encore avant qu’il ne manifeste son envie de libération. Elle le relâcha, puis continua. Le visage ne parvenant à cacher sa colère, elle pesta. « Ah. Partout les mêmes. Et Franky, je ne veux rien entendre sur ce sujet. Nous vous suivons Capitaine… »
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 08/12/1013 ETU 18:20 |
Score : 3
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Leurs recherches dans la colonie de Revanna ne donnèrent rien de plus. Ils rencontrèrent tout de même quelques célestes crasseux qui avaient réussis à survivre sur cette planète mais aucun ne pu apporter d'élément nouveau qui eût pu les renseigner sur le sort de l'ancienne dirigeante céleste. Le retour à bord de l'Olympius fut calme, chacun perdu dans ses pensées. Cette expédition avait été riche en aventure et difficile, tant physiquement que moralement. Les membres de la garde librianne ne de même que les deux présumés gardes Cel ne pensaient qu'à une chose, prendre une bonne douche (ou un bon bain pour les officiers), et dormir un quart ininterrompu. Une fois que les navettes se furent posées, les équipes se dispersèrent vite, le conseiller Hoepner et le capitaine Strump marchant dans la même direction que Franky Sclev et Fiona Dante vers le couloir des officiers qui donnait sur celui des invités. Quand ces derniers entrèrent dans leur quartiers, laissant le conseiller Hoepner et le capitaine Strump seuls dans le couloir, ceux-ci échangèrent un regard appuyé avant de regagner leurs quartier respectifs. Le conseiller Hoepner déposa ses gants et ses effets personnels sur une table-basse vissée au mur de ses appartements et s'assit à son bureau de travail. Il activa ensuite le système de communication de la console intégrée et tapa son code personnel et le nom de la personne qu'il voulait rejoindre. Les secondes passèrent. Enfin la communication se fit, le visage du chancelier Wurzel apparaissant sur l'écran, l'air fatigué. Ses traits s'illuminèrent cependant quand il reconnût son interlocuteur. - Conseiller Hoepner, je suis ravi de vous voir. Les recherches avancent-elles? - Doucement excellence. Nous avons fouillé 5.0.1 CEL-cil et Revanna, sans résultats concrets pour le moment. Mais tout porte à croire que la commandante Celes n'est pas morte sur Cecil. Le chancelier Wurzel resta impassible à cette nouvelle et cacha son intérêt réel. Le conseiller Hoepner poursuivit. - Les deux gardes Cel que l'impératrice a affectée à cette mission nous ont d'ailleurs bien aid.... - Les deux gardes Cel?! Le conseiller Hoepner marqua une pause, surprit de cette réponse du chancelier. - Ceux qui devaient nous accompagner dans cette opération. Je suis sur que l'impératrice a dû vous prévenir. Le chancelier Wurzel cligna des yeux et ses traits se durcirent. Ils approcha son visage de la caméra et poursuivit d'une voix sans réplique. - Conseiller Hoepner. Je n'ai été mis au courant de rien du tout et je vais mener ma petite enquête de mon côté. Quant-à vous, je vous suggère fortement de tenir ces individus à l’œil. Je vous recontacterai. La transmission se coupa, laissant le conseiller Hoepner songeur. Si l'impératrice avait envoyée ses deux individus, elle n'aurait pas manquée de prévenir Libria. Certes c'était des gens arrogants, mais pas au point de compromettre des relations diplomatiques et économiques aussi importantes. Si ces gens n'étaient pas au service de l'impératrice Sclavus, qui servaient-ils? --- Sur le pont de l'Olympius, le capitaine Strump tendit un papier avec les coordonnées de Pyrus, la prochaine planète cible de leurs recherches. C'était une planète désertique située à la frontière entre les territoires librians et ceux contrôlés par les brigands du secteur 5. Un endroit dangereux. Le capitaine Kreps, commandant du bâtiment regarda les coordonnées avec une grimace. - Je ne vous cacherai pas qu'il ne me plaît guère de rapprocher l'Olympius de cette planète capitaine Strump. Les pirates de cette zone sont réputés sans pitié. De plus, sans escorte, nous risq... - Peut-être capitaine Kreps, le coupa Strump, mais c'est la volonté du chancelier. Ça ne me plaît guère plus que vous mais nous avons nos ordres. Il imita alors le sourire carnassier du conseiller Hoepner. À moins que vous teniez à en discuter d'abord avec le chancelier? le capitaine Kreps le toisa un instant du regard avant de déglutir et de se détourner, donnant les ordres nécessaires à son équipage. Le jeune capitaine de la garde en fit de même et redescendit les marches menant de la passerelle au couloir central du bâtiment. Cette mission va mal finir se dit-il...
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Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 09/12/1013 ETU 21:46 |
Score : 1
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Fiora rejoingnit Darius dans ses quartiers. Elle s'assit sur le lit et poussa un long soupir. " Alors fillette, déjà marre de jouer aux gardes Cel? Pourtant tu t'en tires à merveille. L'arrogance te sied bien. - Fatiguée de ses missions. Normalement je passe la journée dans mon bureau à trier de la paperasse. Je pensais être physiquement en mesure de tout suivre sans soucis, mais la réalité est autre. J'ai des courbatures partout, et aujourd'hui j'ai bien cru que j'allais y rester. Fiora baissa les yeux, gênée de ce qu'elle allait avouer. - Si tu n'étais pas intervenu je n'aurai jamais pu tenir toute la distance dans cette neige en courant. ... Merci. - N'y pense plus. Nous sommes tous les deux dans cet galère. Il faut se serrer les coudes. Elle n'aimait pas ça, mais elle aimait encore moins les gens qui ne pouvait laisser leur amour-propre de côté lorsqu'il le fallait. Darius posa sa main sur la tête de Fiora, comme pour lui dire que tout se passerait bien. Mais son visage était fermé. Sa fille lui manquait. Les dernières informations qu'ila avaient récolté de l'Assemblée Galactique n'étaient pas bonne. Le chaos régnait sur Origine. Fleur était probablement en danger. Mais Darius ne pouvait rien faire. Il était impuissant, et devait compter sur l'aide de Néphénie et Sarah pour protéger sa petite. - Bon, je vais y aller. Les papys ont besoin de repos." Fiora laissa son camarade dans ses pensées, et décida de se dégourdir les jambes. Elle avait besoin de se libérer l'esprit. En tant normal, elle aurait admirer le mur de flamme de Nashor, mais aujourd'hui elle ne le pouvait pas. Elle pensa à faire du sport, mais son corps protestait juste à cet idée. En particulier sa cheville droite qui la faisait souffrir depuis qu'elle était remontée dans le vaisseau. Que faire... Je vais exploser si je ne fais rien. Même m'amuser à secouer les librians ne m'amuse plus... Satané vaisseau. Grr. C'est un peu énervée qu'elle tomba sur le Capitaine Strump. Tomba autant littéralement que physiquement. Elle le croisa dans les escaliers alors qu'elle jouait avec la bague de fiançailles de Celes. Elle trébucha sur une marche, ce qui la fit lâcher l'anneau, puis en voulant le rattraper au vol, elle s'appuya sur son pied droit qui se déroba sous elle. Le Capitaine se retourna au cri de douleur de la femme juste pour la rattraper dans ses bras. Les deux se regardèrent pendant deux secondes, étonnés et ne sachant pas quoi dire. Ce n'est que le tintement de l'anneau qui les tira de leur mutisme. "Capitaine Strump. Veuillez me pardonner pour cette... chute. Elle aperçut l'anneau deux marches plus bas et s'empressa d'aller le récupérer. Ou tout du moins, c'était ce qu'elle avait prévue de faire. Mais sa cheville droite était beaucoup trop douloureuse pour qu'elle ne puisse y parvenir. - Mademoiselle Dante? Un problème? - Non ce n'est rien, merci. Le visage aussi inexpressif que possible, elle tenta à nouveau de descendre les marches, sous le regard du jeune homme. Allez Fiora, il n'y a que trois malheureuses marches. Dépêche toi, plus vite. Ne donne l'air de rien. Stoïque. Tu n'as pas mal. - Vous êtes sûre? Parce que j'ai bien l'impression que vous êtes blessée. Il descendit l'escalier avec aisance puis attrapa la bague qui gisait sur le sol. Fiora lui jeta un regard de flamme, mais ne dit rien. Il lui tendit la bague qu'elle prit sans un mot. Elle avait honte, et parler trahirait la douleur qu'elle ressentait dans sa cheville. Après un sourire au capitaine, elle commença à partir en quête de l'infirmerie, lorsque le capitaine se mit en tête de l'aider. Il passa le bras droit de la jeune derrière sa tête et son propre bras autour de sa taille. - Vous n'êtes pas obligé. J'y arriverai bien toute seule. Pourquoi aider quelqu'un que vous détestez? - Dame Fiora, vous me laissez vous aider de cette manière, ou je vous porte. Que je vous déteste ou non, je ne vais pas vous laisser moisir ici en attendant que quelqu'un prenne pitié de vous. Fiora reprit un peu de contenance, et accepta son aide. Mais elle ne pouvait se résigner à lui dire merci. D'après Darius, ce mot ne faisait pas parti du vocabulaire des Cel. - ... Soit. Il est vrai que j'irai plus vite avec vous. Et il serait diplomatiquement incorrect que vous me laissiez ici. J'imagine déjà les sermons du conseiller Hoepner. Oups. Ne t'emporte pas Fiora. Ne t'emporte pas. Une fois à l'infirmerie, le capitaine aida Fiora à s'assoir sur un lit. Il appela le docteur qui était en pause, et attendit. Voyant Fiora se débattre avec sa chaussure droite, il l'aida. Fiora grimaça, puis lâcha un petit soupir de soulagement lorsque son pied fut libéré. Le Capitaine lui donna une compresse de glace. Il attendait le médecin. Au bout d'un instant, Fiora rompit le silence. Elle ne pouvait continuer comme cela. Prenant un air arrogant au début, elle le lâche au fur et à mesure de ses paroles, pour abandonner l’espace de quelques instants Fiona. "Capitaine... Je suis consciente que vous ne voyez pas notre compagnie comme une bénédiction. Au contraire. Aujourd'hui, nous avons même forcé le combat. ... Notre caractère n'est pas des plus agréables. Et malgré cela, vous êtes ici, à attendre que le médecin vienne. Un capitaine Cel n'aurait pas fait ça. Il m'aurait laissée dans ce couloir, après m'avoir reproché ma maladresse. ... Que ce que je vous ai dit aujourd'hui dans cette infirmerie reste entre nous. Merci Capitaine. Merci pour votre aide. Que ce fut sur Revanna ou plus tôt dans le couloir. J’ai une dette envers vous. Demandez-moi ce que vous voulez, et décidez-vous vite. Je déteste être dans cette position.» Fiona reprit le dessus, sans laisser à Strump le temps de répondre. « Enfin. Finissons avec cette discussion. Capitaine, notre prochaine destination, à quoi ressemble-t-elle ? »
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 13/12/1013 ETU 04:11 |
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Score : 3
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Le capitaine Strump, Éric de son prénom resta un moment sans voix. Il contempla la jeune femme étendue sur le lit de l'infirmerie comme s'il la voyait pour la première fois. Disparue la garde Cel arrogante qui lui donnait des maux de tête. Seule restait Fiona Dante. Comme elle était belle, étendue là, jeune et vulnérable. Ses cheveux miroitaient sous la lumière des diodes encastrées. Sa peau parfaite avait la couleur de la chair d'une pêche mure. Ses yeux sombres le fixaient intensément, les lumières environnantes s'y reflétant de telle manière qu'on eût cru à la voûte étoilée... Il cligna des yeux, redressant la tête en feignant de faire comme si de rien n'était. Combien de temps l'avait-il fixée ainsi? Il ne savait dire mais à voir son sourire en coin à elle, il se douta que ce fût une seconde de trop. - Vous ne me devez rien mademoiselle, répondit-il en tâchant de se donner bonne figure. Sur Libria, une certaine galanterie envers le beau sexe est aujourd'hui chose courante depuis l'avènement de la république autoritaire librianne. Tous à bord en auraient fait de même pour vous. Je suis heureux que ce fut moi qu.. bref.. Je vous ennui sans doute, excusez-moi. Il fit mine de tourner les talons et de la laisser mais elle le retint d'une parole, un sourire taquin aux lèvres alors qu'il reportait son regard sur elle. - Mais, et cette planète, Pyrus? Vous ne m'avez pas dit ce qui nous attends? Heureux de cette ouverture qui lui permettait de rester sans toutefois continuer à passer pour un idiot, il sauta sur l'occasion. - Ah oui, Pyrus! J'ai donné les ordres pour que nous mettions le cap dessus dès que nous le pourrions. C'est une planète désertique située aux confins du secteur 5. Un endroit chaud, inhospitalier et aussi en dehors des territoires librians et erediens. Elle est contrôlée par les brigands. À cette dernière phrase, elle fronça les sourcils et l'invita à continuer. << Nous ne pourrons pas arriver comme cela, il faudra s'arrêter avant d'atteindre la planète et nous poursuivrons à l'aide des seules navettes. Déguisés, nous n'auront pas de mal à prétendre avoir volés des navettes libriannes et pourront sans mal nous mêler à la population locale et mener notre investigation.>> Elle acquiesça de la tête, fixant son regard sur lui, ce qui le rendit à nouveau quelque peu mal à l'aise. - Vous croyez vraiment que nous arriverons à retrouver l'ex-commandante Celes capitaine? Haussement d'épaules de ce dernier. - Le chancelier Wurzel m'a donné l'ordre de la rechercher sur les quatre mondes de notre liste. Je le ferai, dussé-je y laisser ma vie à courir après des chimères. Elle lui prit la main droite dans la sienne en esquissant un sourire enjôleur. C'est tout à votre honneur capitaine, et aussi la marque d'un grand courage. Il adopta un sourire de façade qu'il fut triste de devoir abandonner au bout de quelques instants. Il retira sa main, la reposant machinalement sur le pommeau du poignard rituel pendu à sa ceinture de cuir noir. Fidélité, Loyauté, Libria étaient les trois mots qui étaient gravés sur la lame. Le message était explicite. - Je suis navré mademoiselle mais... je fais partie de la garde librianne. Je m'y suis engagé à 17 ans. J'ai laissé derrière moi ma mère, mon frère et mes deux sœurs. Nos serments nous incombent dès lors de nous consacrer exclusivement à notre mission sacrée de défendre Libria. Toute relation... ou liens affectifs d'aucune sorte, se hâta-il de corriger, nous sont interdits. Je suis désolé. Le médecin va prendre soin de vous... bonsoir mademoiselle. Il tourna les talons et, butant légèrement sur un renflement du plancher, laissa échapper un juron. Sans se retourner, il s'éloigna d'un pas raide, presque cadencé, boitant légèrement du pied gauche. Quelle ironie... se dit-il en n'ayant comme seule envie que de se frapper la tête contre un mur. Idiot! Fiora le suivit quelques instant des yeux avant qu'un vieil homme à l'air affable, au fort accent librian et portant une blouse blanche ne vienne lui cacher la vue en se plantant devant elle. - Alorz? On z'est fait mal au piedz?
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Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 16/12/1013 ETU 17:07 |
Score : 2
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Deux semaines. Deux p***** de semaines. Argh. Bordel, comment j'ai pu laisser passer ça?! Il faisait tellement froid sur cette planète que je n'ai même pas sentie la foulure. Et maintenant, à bouger partout j'ai aggravé les choses. Geez, bon, j'ai ramené de quoi me soigner mais après? Comment expliquer cette guérison miraculeuse? Il semblerait que les librians ne soient pas autant avancé que nous en médecine. Et faire taire le médecin, pourquoi pas. Mais pas le Capitaine. … Ah. Sa réaction était toute mignonne. … Mais ça ne change rien à ma situation. Bordel. C'est une Fiora enragée qui déambulait dans les couloirs au rythme des tac tac de ses béquilles. Après 30 minutes de marche, elle retourna dans ses quartiers ou elle troqua sa tenue Cel contre une tenue de sport: un short et une brassière. Elle était énervée, et il lui fallait transpirer pour se calmer. Elle se rendit donc à la salle de sport. C’est après trois séries d’haltère qu’elle eut une idée. Elle se dirigea donc vers la salle des techniciens, et entreprit d’inspecter le matériel à disposition. C’est avec un léger sourire en coin qu’elle demanda la permission au technicien présent d’utiliser le matériel. Après avoir exposé son plan, celui-ci accepta, et proposa même de l’aider. C’est donc durant la quasi-totalité du trajet qu’ils travaillèrent ensemble sur le projet de Fiora. Trois heures avant le changement de vaisseau, ils se posèrent enfin. « Je crois bien que nous avons terminé. Je vais enfiler ça et on fait le test final ! » Fiora enfila une espèce d’exosquelette sur sa jambe droite. Le mécanisme est assez simple dans le principe : plutôt que de poser son pied, et donc de se servir de sa cheville, Fiora s’est conçue une sorte de jambe de bois. Vu de bas en haut, cela donne une plaque accrochée à quatre barres qui se rejoignent à une articulation au genou, puis de nouveau quatre barres qui montent jusqu’en haut de la cuisse. Enfin, les barres sont soudées sur une espèce de culotte en métal rembourrée. Des attaches sous forme de ceinture permettent le maintien entre la jambe de Fiora et le mécanisme. Elles remplissent aussi la fonction d’accompagnement de l’articulation. Lorsque Fiora pliera le genou, les attaches au-dessus et en dessous du genou forceront le mécanisme à se plier. La sorte de culotte métallique, en plus de proposer un maintien supplémentaire, a pour but de supporter le poids de la jeune femme. Les attaches seules n’auraient pas suffi. Dans un souci de confort, une bonne dose de rembourrage a été rajoutée. Si Fiora doit parcourir plusieurs kilomètres avec ce système, elle ne doit pas ressentir de douleur dans les premiers mètres. « Hum, le mécanisme est stable. Plier le genou n’est pas difficile : les roulements remplissent leur devoir, et en silence. Par contre, nous allons nous rendre sur une planète désertique : il y aura beaucoup de sable. Espérons que les caches et les joints suffiront. Marcher sans poser le pied à terre est une sensation un peu dérangeante, mais je m’y ferai. » Fiora se tourna vers le technicien librian. « Albert Siemens, nous avons fait du bon travail. Après toutes ses heures de boulot, je vais aller me reposer un peu. Vous devriez en faire de même. » C’est le cœur léger et en boitant que Fiora prit la direction de ses quartiers. Il me faudra une chaussure gauche à talon. Sinon je vais devoir me faire tout le chemin en boitant. Dans trois heures nous partons. hrp: Merci Word, sans toi j'aurai du tout retaper ^^
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 18/12/1013 ETU 02:45 |
Score : 2
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Le croiseur de guerre Olympius arriva dans le système planétaire de la planète Pyrrus et s'immobilisa aux portes du système, coupant ses moteurs comme ordonné. À l'intérieur du vaisseau, la voix du capitaine Kreps résonna dans les hauts-parleurs des hangars où une douzaine de gardes librians, incluant le capitaine Strump et le conseiller Hoepner se préparaient déjà. << Capitaine Kreps au capitaine Strump. Nous sommes arrivé aux coordonnées convenues et avons coupé les moteurs du vaisseaux. Nous ne devrions pas être repéré par les capteurs brigands de la région. Le voyage allez-retour en navette devrait vous prendre 12 heures. Si dans 36 heures nous n'avons pas de nouvelles de vous, nous enverrons une équipe de sauvetage comme nous en avons convenus. Kreps terminé. >> - Vous l'avez entendu, demanda le capitaine Strump à la ronde? Sous les acquiescements populaires, le conseiller Hoepner passa devant lui et prit place dans la navette de tête où les deux gardes Cel les attendaient déjà, revêtus comme les librians de vêtement brunâtres, utilitaires et discrets ou du moins qui le seraient sur Pyrrus. Strump fit signe à six hommes de grimper dans la deuxième navette et lui-même et les autres rejoignirent les occupants de la navette de tête. Les techniciens et ingénieurs évacuèrent le hangar qui fut dépressurisé, les larges portes de celui-ci s'ouvrant et laissant le champ libre aux pilotes qui allumèrent les rétro-propulseurs des navettes et s'envolèrent de l'Olympius, accélérant rapidement jusqu'à une vitesse de croisière qu'ils maintiendraient durant 6 heures. Enfilant une casquette brune et retirant la croix d'honneur qu'il portait autour du coup pour la ranger dans l'une des poches de son imperméable brun, le capitaine Strump jeta un regard à Fiona Dante qui était assise à l'avant de la navette, appuyée à la cloison, les yeux fermés. Il n'avait eu que peu l'occasion de la revoir après leur rencontre à l'infirmerie de l'Olympius. Il ne regrettait pas les mots qu'il avait dit ni la position qu'il avait dû défendre face à elle mais il regrettait un peu d'avoir dû le faire. - Capitaine? Il se retourna, le caporal Kruger et deux autres hommes le toisant, le caporal en train d'ouvrir un paquet de cartes avec l'emblème librian sur le verso. - Une partie pour passer le temps, ça vous dit?
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Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 20/12/1013 ETU 23:11 |
Score : 3
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« Hey Fillette ! Ils arrivent ! Punaise, elle dort vraiment. Mais bon, elle a bien bossé. Par contre, ce pantalon…Passer du confort de la tenue Cel à ça ! … Franchement. Mais au moins, j’ai l’air un peu moins ridicule. Une tenue moulante. A mon âge. … Aller, je serai bientôt sur Pyrrus. Celes, j’arrive. J’ai déjà fait la moitié du chemin. Ah, les voilà. Les librians entrèrent dans la cabine, mais Darius ne bougea pas. Il préféra les ignorer. Faire du raffut empêcherait la miss de dormir. Il remarqua quand même le regard que le capitaine Eric Strump avait lancé à Fiora. Il sourit intérieurement pour lui-même. Ainsi Fiora a vu juste. Le capitaine ne serait pas insensible à ses charmes. Intéressant. Puis voyant qu’ils commençaient à jouer aux cartes, il se détourna complètement. Tsk, les cartes. Un des amours de Celes… Au bout de huit heures, Fiora se réveilla. Elle s’étira et se frotta les yeux. Elle ne comprit pas tout de suite la situation, et il lui fallut une bonne minute pour se resituer. Enfin, elle aperçut des librians en pleine partie de carte, et malgré le masque de la Cel Fiona Dante, elle ne put s’empêcher de regarder de temps en temps le jeu. Au bout d’un moment, un des joueurs se leva, laissant sa place à qui la voulait. Strump se tourna vers Fiora. « Dame Dante, il nous manque un joueur. Et personne ici ne veut se lancer. Accepteriez-vous de nous rejoindre ? Fiora n’avait qu’une envie, les rejoindre. Mais elle devait avant tout garder son arrogance. Elle tenta de concilier les deux. - Un jeu juste avant de partir en mission ? Tsk. … Mais si vous n’avez personne, alors. » Elle remit sa jambe de bois, et alla s’assoir à la table. « Alors, à quoi jouons-nous ? Tarot, Tonk, Rami ? - Skat. - Le Skat. Qu'est ce que c'est? Très bien. Alors allons-y. » Après avoir perdus deux trois parties, en enfreignant plusieurs règles, le capitaine Strump se mit à expliquer les règles à Fiora. Afin de ne pas la froisser, il accepta le prétexte de Fiora : une différence des règles due à une différente culture. Ils jouèrent ainsi une bonne partie du trajet, et Fiora ne mit pas longtemps à piger le principe du jeu. Une sorte de belote aux enchères. Mais avec l’inégalité du tarot.Intéressant. A la fin, Eric Strump était en première position, avec Fiora non loin derrière lui. Mais avant que Fiora ne puisse le rattraper, il était temps de se préparer. C’est sans incident qu’ils arrivèrent sur Pyrrus. Ils sortirent du vaisseau, pour observer la seule chose observable : des dunes de sable. Encore et encore. La seule chose qui ressortait était la petite ville qu’ils pouvaient apercevoir à deux trois kilomètres de là. Le Capitaine Strump répartit les rôles, et ils partirent en direction de la bourgade.
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Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 21/12/1013 ETU 23:45 |
Score : 2
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Au fur et à mesure que le groupe se rapprochait de la ville, ils purent ce rendre compte qu’elle était bien plus petite que prévue. Pourtant, c’était un des rares points de civilisation qui avait été aperçut depuis le vaisseau. Ce qui était des plus étranges, surtout que la population « recensée » dépassée les dix milliards. Où se cachaient-ils ? C’est en arrivant sur place qu’ils le découvrirent. Une bonne vingtaine de maison créer la « ville ». Avec à son centre, un spatioport à la taille conséquente. Fiora s’arrêta un instant. Elle n’avait jamais vu un lieu aussi grand. Il pouvait contenir plus d’un millier de vaisseaux ! Elle se remit vite en route, sa jambe mécanique ne la faisant pas trop souffrir. Elle appréciait d’ailleurs que le technicien Siemens ait pensé à ne pas prendre un métal conducteur de chaleur. Sinon sa jambe serait déjà brûlée. De nombreux autochtones s’affairaient à leurs affaires, et ne faisaient même pas attention au groupe. Ils transportaient des marchandises sur des petits véhicules volants. Ils s’engouffraient dans les maisons, et n’en ressortaient pas. Ce qui était étonnant, vu leur petite dimension. Chacune était dotée d’une inscription : Asceria, Oistvil, Staedtler, Teemo, Miracle… Fiora se retourna vers le conseiller Hoepner. Un peu à contrecœur certes, mais elle devait vérifier des informations. Celui-ci ne semblait pas être dans son élément dans cette chaleur. Il fallait vraiment l’observer pour s’en rendre compte. Elle était une brigande maintenant. Et sur Origine, les brigandes étaient vues comme des séductrices. Elle espérait que ce préjugé ne leur serait pas nocif. « Conseiller, dans votre rapport sur cette planète, vous avez cité quelques villes. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, Staedtler en faisait partit. Et elle se trouve à l’opposé à plusieurs milliers de kilomètres de notre position. - Votre mémoire est exacte Dame Dante. La ville Oistvil se trouve à plusieurs centaines de kilomètres un sud-est de notre position. - Pensez-vous qu’il serait possible que ces maisons représentent en réalité des points de ralliement entre cette ville et les autres ? - Plutôt que de supposer, rendons-nous sur les lieux ! Je crève dans cette chaleur. La réflexion de Darius fut approuvée par plusieurs librians, mais personne ne bougea ? Tous, Darius y comprit, attendirent l’accord du Capitaine Strump. Fiora resta pensive devant ce soudain revirement de comportement. Il semblerait que Darius ait choisi d’adoucir son rôle Cel. Ou alors, il agit en tant que brigand, avec une obéissance totale à son chef ? Bah, on verra bien. Allons-y. J’ai beau être habituée à la chaleur, la température de Nashor reste quand même beaucoup moins élevée. Ils se dirigèrent vers la bâtisse la plus proche, Oistvil. En entrant, ils tombèrent directement sur un bar. Le Capitaine Eric Strump décidé d’y rentrer, afin de glaner des informations. Le groupe s’installa à une grande table, et une serveuse arriva. Ils commandèrent tous une bière glacée. Boisson apparemment très prisée ici. Sa choppe devant elle, Fiora s’efforça de sourire, tout en observant autour d’eux. Une petite choppe, ce n’est rien. … Je n’ai pas beaucoup mangé ses derniers temps, sans compter sur le repas sauté dans le vaisseau. Espérons que ça passe. Alors qu’elle se battait avec sa boisson, Darius à côté d’elle se mit à bouger sur son tabouret. Elle murmura. - Qu’est-ce qu’il se passe ? Sentant les regards des librians sur eux, il se leva. - Je vais démouler un cake. Ne partez pas sans moi ! Il partit en direction de celles-ci, et deux femmes se levèrent à son passage et le suivirent. Lorsqu’elles entrèrent, elles ne virent personne, et purent juste sentir le bout de deux pistolets sur leur coup. Darius prit la parole. « Alors mesdames, on me cherche ? - Oh, si c’est ce que vous voulez, je suis toujours partante pour un petit combat ! - Arrête andouille ! On ne l'a pas suivi pour se battre. Toi et ton amour de la bagarre… Tu vas nous faire tuer un jour. - Bah, un petit round ou deux. Et puis, le lieutenant Darius ne nous tuera pas ! - Stupide ! Ne révèle pas cette information ! Darius baissa ses armes. Et souffla un coup. - J’aurais pu tomber sur n’importe qui. Et il a fallu que je tombe sur vous deux. Alors les sœurs, qu’est-ce que vous faites ici ? - On pourrait vous retourner la question ! C’était celle qui semblait être l’ainée des deux, et la plus sage des deux qui avait pris la parole. Elle allait continuer lorsque sa sœur lui intima de garder le silence. A ce moment, le conseiller Hoepner entra à son tour dans la pièce. Il faisait claquer ses gants, qu’il n’avait pas voulu quitter même par cette chaleur. - Que faites-vous ici, Franky Scel ? - Et bien c’est deux demoiselles m’ont accosté pour aller faire un tour avec elle, si vous voyez ce que je veux dire. Ha ha ha. Mais j’étais gentiment en train de les refuser. Les animaux, ce n’est pas mon genre. - Animaux ! TU vas voir qui est un animal ! - Arrête Cas ! Tu démontres justement que tu raisonnes plus par tes instincts qu’avec ton cerveau. Et ne boude pas. Alors, vous n’êtes pas partant ? Dommage. Darius et les deux Celestes espéraient qu'Hoepner accepteraient cette histoire. De plus, il était connu que les Celestes avaient fait entrer les hommes-animaux en secteur V. Darius étaient pensifs. Il voulait leur parler, savoir si elles savaient où se trouvaient Celes! Mais il devait garder son rôle de Cel. Cel, Celeste, sur le papier deux noms similaires. Et pourtant, il n'avait jamais autant ressentie la différence que maintenant. Nous pourrions utiliser Cassandra et Sophitia pour récupérer des informations sur Celes. Elles seraient sûres! Elles pourraient même nous mener à Celes. Elles pourraient nous accompagner!
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