Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 26/11/1013 ETU 02:59 |
Score : 9
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Trame sonore suggérée: http://www.youtube.com/watch?v=MUO-f-XApsI&list=PL29646C36A4F5322A Il était tard sur Libria. La capitale était paisible et les toitures givrées de glace miroitaient sous la lumière de la lune qui la surplombait telle une lampe de chevet. Au sein de la chancellerie librianne, le chancelier Wurzel veillait. Debout près de l'âtre, appuyé sur le manteau de la cheminée massive qui ornait le mur droit de son bureau, il buvait à petites gorgées un verre d'un excellent whisky librian de soixante ans d'âge*, son regard allant et venant en alternance du feu dansant à celui d'un portrait de l'empereur Eyser accroché au dessus de la cheminée. Le maréchal du ciel Dienes lui avait fait parvenir quelques heures plus tôt l'information que les défenses ennemies en secteur 9 avaient cédées et que les forces républicaines commençaient déjà à se déployer, isolant les systèmes les uns après les autres, au prix de nombreux morts, des deux côtés. - Au futur... Dit le chancelier Wurzel en levant son verre à la santé du portrait de l'illustre chef d'état qui le fixait en silence au travers de la toile. Une des deux portes massives du bureau s'ouvrit derrière lui et son assistante Jessika Mengsk entra, patientant avec toute la courtoisie nécessaire que le chancelier l'autorise. Ce dernier finit par détacher son regard du dirigeant de l'empire CEL et vida son verre d'un trait avant de se retourner pour le poser sur l'épaisse plaque de marbre du bureau. - Que puis-je faire pour vous Jessika? Celle-ci inclina la tête et prit la parole, s'approchant en lui tendant le Pad électronique qu'elle traînait partout. - Vous m'avez demandé de voir ce que nous pouvions tirer des informations sur la capitale de l'ancien domaine de la commandante Celes en secteur 5... Regardez cela. Le chancelier Wurzel prit le Pad des mains de son assistante et consulta les informations que les services de renseignement librians avaient réussis à réunir. - 5.0.1 CEL-cil? Qu'est-ce que c'est? Celle-ci eut un sourire. - C'est la planète que nous cherchons monsieur. Le chancelier secoua la tête, ne comprenant pas où son assistante voulait en venir. - 5.0.1 CEL-cil monsieur ou plutôt ''Cecil''. Vous comprenez, ce fut jusqu'à tout récemment une exploitation minière de l'empire CEL aux portes de notre secteur jusqu'à ce qu'elle soit récupérée par le commandement général de Pandore sur ordre de l'impératrice Sclavus lorsque l'empire CEL tomba dans le chaos. C'est une influence culturelle qui a modifiée le nom de la planète au fil du temps. Voilà pourquoi nous ne l'avions jamais identifiée comme la capitale qu'elle fût. Ce n'est qu'en recoupant les informations transmises par cet homme de... - Tulah. Le conseiller Darius, ancien homme de confiance de la commandante Cele.. - Oui voilà, dit-elle, enjouée, coupant la parole à l'homme le plus puissant de la république autoritaire librianne sans y porter attention, ce qui amusa plus que ne courouça ce-dernier qui retourna vers son bureau, un sourire aux lèvres, en continuant d'étudier les informations sur le Pad. - C'est avec les cartes stellaires libriannes que nous avons finalement identifié le monde en question en y adjoignant les informations en question. Wurzel s’assit dans son fauteuil haussant les épaules. - Et qu'est-ce que ça nous donne? Nous avons les coordonnées de la planète et alors? Ça ne nous dit rie..... - Il y a eu des survivants. Les mots tombèrent comme une chape de plomb et seul le crépitement des flammes troublèrent le silence du bureau pendant quelques instants. Sous le regard maintenant attentif du chancelier, Jessika finit de lui communiquer l'information. - La planète a bel et bien été bombardée par le feu nucléaire de Pandore mais il y a eu des convois de réfugiés qui ont réussis à fuir la planète avant la fin. Et nous avons gardé dans les archives libriannes la destination de ces convois qui se sont dispersés au sein du secteur. Wurzel se leva, n'en croyant pas ses oreilles. - Faites venir Éric Strump immédiatement. * HRP Qui a saisi la subtile référence? X-com'ez moi si vous croyez l'avoir fait. ;)
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Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 27/11/1013 ETU 00:20 |
Score : 6
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A bord de l'Hydre, vaisseau spatiale des Pro-Meca, une atmosphère lourde pesait dans l'air. Darius, silencieux attendait que la Commandante Fiora finisse de paramétrer le vaisseau. "Vous allez garder le silence encore longtemps? Je vous amène en secteur V et vous faites la gueule. - Parce que vous croyez que c'est ce que je voulais? Rentrez sur Origine Fiora. Je n'ai pas besoin de vous. - Rentrer sur Origine? La bonne blague. Alors que votre femme possède peut-être la clef de notre salut? D'ailleurs, ne m'aviez-vous pas dit qu'elle était morte? - C'est une des possibilités. La plus probable. Et je ne vois pas en quoi ça vous concerne. Qu'est-ce que vous lui voulez? - Vous n'avez pas voulu partager vos informations, je garde les miennes. Elles ne concernent que les Pro-Mecas. - Si c'est à propos de MA femme, elles me concernent aussi." Darius s'était rapproché de la Commandante, et se tenait devant elle. Elle se mit à rire. - Et comment comptez-vous les obtenir? - D'une manière assez simple. Et une fois fini, j'en profiterai pour vous laisser sur la première planète que l'on croise, fillette. - Fillette? FILLETTE? Fiora se mit à voir rouge. Elle dégaina un coup de genou en plein dans les parties intimes du Commandant qui se retrouva à genou. Je suis Fiora Heartfilia, le Commandante des Pro-Mecas. Veuillez ne pas me sous-estimez de part mon statut de femme, ni par mon âge. - Ha. Vraiment? Darius plongea sur elle et la plaqua au sol, l'immobilisant totalement. Et moi je suis l'ancien Général du peuple Celeste. Peuple guerrier. Et à mes yeux tu resteras une fillette." Il la maintenu sur le sol encore une bonne dizaine de seconde avant de la relâcher. "De toute façon, sans moi vous ne pourrez pas aller loin. - Vous croyez ça? - Hydre. Arrêt des moteurs." Sur l'ordre de la Commandante, le vaisseau se retrouva dans le noir. Les moteurs coupés, il continuait de glisser dans l'espace. Darius alla s'assoir sur un siège avant de prendre la parole. "Soit, vous avez gagné. Mais vous serez responsable de votre propre sécurité, fillette. - Je n'ai pas besoin que l'on me protège papi." Fiora quitta la pièce et se dirigea vers la cuisine. Fillette. J'ai quand même 25 ans. ... Papi, j'aurai pu trouver mieux. Darius de son côté, profita de l'absence de Fiora pour laisser une petite plainte s'échapper de ses lèvres. "Elle ne m'a pas raté. Un sacré caractère." Cela le fit sourire. Mais papi? Je n'ai pas encore cinquante ans. Fiora réapparut et lança une poche remplit de glaçon à Darius. "Il serait dommage que je vous estropie maintenant. Je vais prendre une douche, épiez-moi et vous serez sûr de ne plus jamais avoir d'enfants." Elle repartit sur ces mots. "Stephen, tu me paieras ce coup-là. Juste faire parti de l'équipe qui recherche ma femme, était-ce trop te demander? Me voilà maintenant obligé de faire équipe avec une folle furieuse... En route pour l'infiltration en secteur V!" Celes, j'arrive.
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 27/11/1013 ETU 03:31 |
Score : 6
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Les trois navettes filaient à grande allure vers la surface de la planète, chacune emmenant à son bord 8 gardes librians, incluant les pilotes. Celle de tête avait en plus l'honneur de transporter le théoricien officiel du régime, Joachim Hoepner, que le chancelier Wurzel avait adjoint à cette mission pour veiller aux intérêts librians. Le croiseur Fregger Olympius avait été affrêté, son équipage renforcé par quelques 50 hommes de la garde d'élite librianne, menée par le capitaine Éric Strump, capitaine de la garde privée de son excellence, Stephen Wurzel. Le bâtiment de guerre avait quitté Libria deux jours plus tôt et était à présent en orbite de 5.0.1 CEL-cil ou Cecil, aux coordonnées indiquées. Le chancelier Wurzel avait obtenu du commandement général de Pandore qu'une équipe de sécurité librianne fouille l'ancienne capitale de l'empire Céleste en échange de quelques concessions. Leur mission officielle était de retrouver la trace des réfugiés qui avaient réussis à quitter la capitale Cecil avant sa chute lors de la guerre du secteur 5. Leur mission officieuse, uniquement connue du conseiller Hoepner, était de retrouver la trace, si cette dernière était toujours en vie, de la commandante Celes et de la ramener sur Libria, par tous les moyens. Les trois navettes avaient décollées de l'Olympius et elles avaient amorcées leur approche de la planète. Quand elles pénétrèrent dans l'atmosphère, les turbulences liées à l'entrée secouèrent les appareils où les gardes librians, impeccables dans leurs uniformes noirs rehaussés d'insignes argentées étaient solidement attachés par leurs ceintures de sécurité. - Ne vous en faites pas messieurs. L'entrée dans l'atmosphère dure moins d'une minute. Ce sera une vraie balade de santé après cela! Éric Strump, commandant de cette mission était assis à l'avant de la navette une, tâchant de se donner bonne contenance devant ses hommes. Il était un bon officier et avait fait montre d'excellentes aptitudes au combat et dans l'exercice de ses fonctions mais c'était son premier commandement réel sur le terrain. Il avait serré la main du chancelier. Ce dernier l'avait regardé dans les yeux et lui avait dit que cette mission était cruciale pour la république autoritaire librianne. Que s'il réussissait, lui et sa famille ne manqueraient plus jamais de rien. Il aurait toute autorité pour agir, n'étant subordonné qu'aux ordres du conseiller Hoepner. - Rappelez-moi pourquoi on se fait cuir comme cela capitaine? Lança un des gardes librians, enlevant son casque de combat un instant pour se passer une main sur le front. - Parce que le chancelier l'ordonne lieutenant, répondit sans se retourner le capitaine Strump. Et si ça ne vous suffit pas... Il se retourna vers le lieutenant, le fusillant du regard. - Rappelez-vous que la sueur doit épargner le sang. C'est d'ailleurs ce qui est brodé sur votre revers! Ce dernier prit une mine étonnée et sous les rires de ses camarades, entreprit de retourner le haut du pan gauche de son uniforme. - Voyez-vous ça! Moi qui croyais que c'était une note de la blanchisserie! Tous les membres du compartiment rirent aux éclats à l'exception d'Éric Strump et de Joachim Hoepner qui restèrent tous les deux de marbre. Ce dernier fixa le capitaine un moment et prit la parole juste assez fort pour couvrir le bruit des moteurs. - Vos hommes sont-ils prêts à cette mission capitaine? Hochement de tête résolu de ce dernier. - Je l'espère. Pour vous capitaine. Le chancelier Wurzel ne veut pas de bavures sur cette affaire. On localise la trace des réfugiés et on les retrouve, c'est aussi simple que ça. - Et qui recherche-t-on au juste conseiller? Ce dernier fixa son vis-à-vis dans les yeux quelques instants et finit par lui répondre sans sourciller. - Vous le saurez le moment venu capitaine. Oh, et à propos, les services de sécurité de Pandore vont nous envoyer 2 gardes de l'empire Cel à la surface pour veiller sur nous. - Pour nous surveiller vous voulez dire? Répliqua le capitaine sans gêne. Le théoricien du régime hocha la tête, mis amusé, mis sérieux. - Ils veillent sur leurs intérêts, nous en ferions de même. La navette franchit finalement les dernières couches de l'atmosphère et plongea vers la surface de la planète, avisant une région autrefois boisée mais densément peuplée. Aujourd'hui, après les bombardements nucléaires, il n'en restait qu'un paysage carbonisé avec quelques mines à ciel ouvert.
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Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 27/11/1013 ETU 09:56 |
Score : 6
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« Arrête-toi. Ces uniformes, empire Cel. » Darius et Fiora avait atterri sur l’ancienne Cecil vingt-huit heures après le refus de Wurzel de laisser Darius accompagner l’excursion. Connaissant bien les recoins de la ville, bien que celle-ci ait quelque peu changée, Darius avait fait poser l’Hydre à l’abri aux alentours de la cité. Il avait ensuite mené la Commandante au seul endroit où les envoyés librians pouvaient se poser : dans la capitale de la planète. L’aérospatiale était toujours là, bien que la nouvelle décoration laissait à désirer. La place était déserte, si ce n’étaient pour les deux gardes Cel. Ceux-ci pouvait difficilement passer inaperçu avec leur uniforme d’un blanc immaculé. Il s’agissait d’un homme et d’une femme. Darius et Fiora s’approchèrent discrètement des gardes, et espionnèrent leur conversation. L’homme avait l’air mécontent de sa mission. « Partir à la recherche de réfugiés. Ces librians n’ont rien de mieux à faire ? Parce que si eux non, moi oui. Ce n’est pas notre problème. On est ici pour les surveiller. Pas pour discuter les ordres. Ah oui, mais en attendant à l’heure qu’il est je pourrai être peinard à la maison à préparer l’anniversaire de ma fille. Il faut toujours que tu râles. Ta fille devra se passer de toi. Ce n’est pas si grave. » Et les deux gardes continuèrent leur conversation, se disputant sur l’utilité de leur présence sur cette … planète. Darius lui était prêt. Il murmura pour Fiora : « Fillette, tu vois leurs uniformes ? Et bien pas de sang dessus. Ils doivent être impeccables. » Fiora hocha la tête. Ils sortirent tous deux un câble, et passèrent discrètement derrière les gardes. Ce n’est que lorsque les infiltrés étaient sur eux qu’ils réagirent. Mais trop tard. Un câble autour du coup, Darius et Fiora les étouffèrent jusqu’à ce qu’ils perdent connaissance. Fiora relâcha sa victime et l’attrapa avant qu’elle ne tombe, et invita Darius à faire de même. « Pas besoin de les tuer papi. … Lâche-le ! » Darius obtempéra finalement, non sans lâcher un grognement. Ils ramenèrent les deux zigotos dans une maison, et prirent leurs vêtements. « Bon on fait quoi d’eux ? Demanda Fiora. -Le mieux est de les tuer. Si on les laisse en vie ils nous dénoncerons. Bon, il s’agit de faire ça sans se salir. La poisse. -Attends. Il doit bien y avoir une autre solution. -Oui, les laisser en vie et mourir. Tu veux savoir comment ces enfoirés tuent leur victime ? Bien qu’avec un joli minois comme le tien, tu auras touuut le temps de le découvrir. Fiora repoussa la main que Darius avait posée sur sa joue. « Va dehors fillette. Vous des Pro-Mecas, vous n’avez jamais eu à tuer quelqu’un, je me trompe ? Je vais m’en charger. » Fiora voulu protester, mais elle ne le pouvait pas. Il avait raison. Elle sortit sans un mot, et s’en voulu de ne rien pouvoir faire pour sauver ces deux personnes. Darius la rejoignit quelques minutes plus tard, l’air de rien. Elle ne comprenait pas comment on pouvait ôter deux vies ainsi et n’en rien laisser paraître. C’est en silence qu’ils retournèrent sur la place. Ils récupérèrent le reste des affaires des deux Cel. Fiora brisa finalement le silence. « Donne-moi les papiers de ton garde. » Darius s’exécuta, et Fiora sortit deux films transparents de sa poche. Elle les posa sur les papiers d’identité de chacun, puis y rajoute leur photo sur leur carte respective. Au bout de quelques secondes, les photos se fondirent dans les films qui eux même s’imprégnèrent dans les cartes. « Joli. Je ne connais pas ce truc, mais c’est pratique. Même moi qui est vu l’opération n’y voit que du feu. -Oui mais ne parle pas de feu. Exposés à trop grande chaleur, nos papiers vont fondre. Donc maintenant tu t’appelles Franky Sclev, et moi Fiona Dante. -Ah oui fillette, un dernier point. Il est important de bien respecter la coutume Cel : mines patibulaires, air autoritaire et arrogant. -Ca ne devrait pas être trop dur pour toi papi alors. » Les deux personnes n’avaient plus qu’à attendre l’arrivée des librians.
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 27/11/1013 ETU 15:54 |
Message édité -
Score : 5
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Les pilotes des navettes libriannes dirigèrent leurs appareils vers les coordonnées d’atterrissage transmises par le commandement général de Pandore. Deux gardes Cel devaient les y attendre et les accompagner dans leurs recherches sur la planète pour ''veiller sur leur sécurité''. En approchant de la surface de la planète, les trois navettes allumèrent leur rétro-fusées et atterrirent en douceur à quelques deux cents mètres au sud des portes de la capitale. Deux gardes blancs les attendaient aux portes, leurs uniformes blanc se détachant clairement du reste du paysage grisâtre, carbonisé des années plus tôt par le feu nucléaire. - On y va les gars, déployez-vous et conduisez-vous bien! On se bouge! Plus vite que ça, aller! Les équipes de gardes librians se précipitèrent hors des navettes en bon ordre, rapidement et en en silence sous les ordres du capitaine Strump. Ils se mirent en formation au garde-à-vous par bloc de 8 hommes, trois équipes distinctes. Le conseiller Hoepner sortit finalement de la navette de tête, enfilant des gants de cuir en jetant un coup d’œil dégouté au paysage autour de lui. - Quelle horreur. On croirait que c'est arrivé hier... Le capitaine Strump lui emboîta le pas, ajustant son casque de combat en acier noirci, l'aigle librian incrusté sur le côté droit. - Quand la terre est vitrifiée sur deux mètres d'épaisseur, c'est plus long à repousser. À présent vous m'excuserez conseiller, mais j'ai une opération à mener. Ne vous éloignez pas de mes hommes, l'endroit n'est pas sur. Les 26 hommes et femmes se dirigèrent en bon ordre vers l'entrée de la ville où les deux gardes Cel les attendaient, ayant manifestement l'air de s'ennuyer. Ou alors c'était l'expression naturelle de ces types. Éric se détacha du cortège librian et alla à leur rencontre, deux hommes de la garde rompirent leur formation et lui emboîtèrent le pas. - Bonjour à vous. Je suis le capitaine Éric Strump, chef de la garde d'honneur librianne et commandant en charge de cette mission. Vous devez être les hommes que le commandement général de Pandore a dépêché pour nous accompagner dans nos recherches ici. Puis-je voir vos papiers? L'un des deux gardes Cel était une femme assez jeune. Elle lui tendit les papiers et les accompagna d'une lettre officielle. Sans mot dire, elle le toisa du regard d'un air hautain comme on le ferait avec un enfant un peu lent. - Franky Sclev et Fiona Dante? Gardes blancs de l'empire Cel, niveau d'accréditation 3, forces spéciales. Pandore nous a envoyé des gens bien qualifiés pour ne faire que nous surveill... - C'est parce que nous vous accompagnerons dans vos recherches même au delà de la planète capitaine. Répondit la dénommée Fiona Dante. Lisez la lettre officielle. Interloqué, le capitaine Strump prit connaissance de l'autre missive. C'était en effet une lettre officielle du commandement général de Pandore de 5.0.1 CEL-cil, leur intimant de prendre les deux gardes Cel préalablement mentionnés avec eux pour toute la durée de leurs recherches à travers le territoire du secteur 5. L'information du caractère particulier de leurs recherches avait apparemment remontée en haut lieu et la lettre était estampillée de l'emblème de Pandore, bureau de l'impératrice. Le capitaine Strump voulut protester mais un regard du conseiller Hoepner le dissuada de parler. Quand Pandore donnait un ordre, même contraire aux arrangements précédents, on fermait sa gueule et on souriait. Sinon... Disons simplement que le paysage autour d'eux était un excellent exemple du prix de la contestation... - Alors dans ce cas, bienvenue à vous. Nous allons commencer en fouillant le nord de la capitale et plus précisément l'arbre Céleste et ses environs. Veuillez nous ouvrir le chemin je vous prie. Le capitaine Strump rendit ses papiers à mademoiselle Dante et fit signe à ses hommes de se bouger. - En avant! On reste en formation, on ne se mêle pas à la population et on évite de boire l'eau du coin! Ne laissez pas la foule vous encercler et restez groupés! Les deux gardes Cel prirent la tête du cortège et le groupe, toujours trop impeccablement vêtu pour imaginer passer inaperçu dans ce coin désolé, s'avança dans la capitale par une grande artère routière, jadis surpeuplée, aujourd'hui seulement fréquentée par quelques malheureux, emmitouflés dans des vêtement aussi gris que le reste du paysage.
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Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 28/11/1013 ETU 23:53 |
Score : 4
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Après une vingtaine de minutes de marche menée par Darius et Fiora, les soldats se trouvèrent devant l'arbre. Les seules voix qui se sont élevées pendant le trajet, furent celles de Fiora qui houspilla les soldats d’avancer plus vite et en ordre, ainsi que celles du capitaine et du conseiller. Ce dernier expliqua enfin le but de cette mission. Darius du faire un effort pour ne pas perdre son calme. Il prit la parole: "Nous voici à l'arbre. Au moins ces imbéciles de Celestes ont eu le bon sens de le relier à l'aérospace. Dommage pour eux qu'ils n'aient pas eu aussi celui de se soumettre à notre Impératrice. Il se retourna vers les librians. D'après nos informations les appartements de l’ancienne Commandant se trouvent au sommet de cet arbre. Toute la partie inférieure était utilisée en tant que Quartier Général. Mettez-vous rapidement au boulot. On ne va pas y passer la nuit. » Une fois dans le bâtiment le capitaine donna ses directives aux soldats. Accompagné du conseiller et de deux soldats, il prit la direction de l’ascenseur. Darius et Fiora les suivirent. Le capitaine aurait bien aimé qu’ils restent ici, mais il ne pouvait pas aller contre leur volonté. Fiona osa une remarque. « Ne vous en faites pas pour nous, fouillez à votre convenance. Nous ne sommes là que pour votre sécurité. - Il paraît aussi qu’un bon nombre d’animaux vivaient là-haut. Vous n’avez pas peur des fauves conseiller ? » Darius en rajouta un coup, s’amusant de sa situation. C’est sur son rire gras que les portes se refermèrent. Lorsque les portes s'ouvrirent, Darius put constater les dégâts causés par le temps, et le manque d’entretien. Là où avant se trouvait une petite forêt paisible, la nature avait repris ses droits. Des pousses de pin mêlées à des fougères avaient pris place au milieu des chemins. Partout on pouvait voir scintiller des morceaux de verre, vestiges de l'ancien bouclier. Les quartiers de la Commandante Celes n'avaient pas non plus résisté. Le toit de la véranda s'était effondré sous le poids plantes. Mais le plus impressionnant fut l’arbre qui avait élu domicile dans la maison. Ses racines imposantes ressortaient par un mur, dont les trois-quarts étaient détruits. L’état de la maison laissa le conseiller perplexe. « J’ai du mal à croire que ce bâtiment était encore habité il y a un peu plus d’un an. Normalement il faut une dizaine d’année pour arriver à ce résultat. » L’intérieur du bâtiment n’était pas meilleur. Mais le plus choquant fut la puanteur des lieux. Des corps jonchés le sol par plusieurs endroits. Il était d’ailleurs étonnant de ne pas en avoir trouvé à l’extérieur. Le groupe fut vite rejoint par un deuxième peloton, et Eric Strump lança ses ordres et les soldats se dispersèrent dans les différentes pièces. Au bout de quelques instants, un des soldats revient et pris la parole : « Capitaine. Nous avons trouvé ce qui s’apparente à un bureau. - Je vous suis. » Les quatre personnes suivirent le soldat, et après avoir traversé ce qui était avant le salon, ils arrivèrent dans l’ancien bureau de Darius. Le cœur de Darius faillit s’arrêter à la vue des restes d’un bras, accroché à la bibliothèque du fond. Il reconnut aussi le landau. Dire que je gardais Fleur hors de portée de Celes pour qu’elle travaille. Si j’avais su, j’aurais été moins stricte avec elle… Il essaya de cacher ses émotions, et il rigola. « Ha ! En voilà un qui ne mangera plus de chocolat. - C’est une plaie de faire équipe avec toi Franky. Essaye de garder ton sérieux, Fiora pesta puis avança dans la pièce. » Elle entendit un bruit de verre et regarda sous son pied droit. Elle se pencha et attrapa un cadre. Elle fit les gros yeux en regardant la photo : on pouvait y voir nettement Darius accompagné de Celes et leur fille Fleur. Elle regarda autour d’elle : le capitaine Strump était penché au-dessus du cadavre gigantesque. L’homme devait bien mesurer dans les deux mètres de son vivant. Darius était derrière le soldat, et surveillait ses moindres gestes. Lorsqu’elle tourna la tête vers le conseiller, leurs regards se croisèrent. Il s’approcha d’elle, la stature droite, et un petit sourire sur les lèvres. « Qu’avez-vous trouvé Dame Dante ? - Ça ? Elle leva le cadre, la photo vers elle. Rien qui ne puisse vous intéresser. - Vraiment ? Avoir une photo des disparus nous aiderait grandement. - Elle est gâtée. Elle ne servirait à rien. Par contre je n’en dirai pas tant du bras qui pend. » Fiora sourit au conseiller et lança le cadre en arrière. Il atterrit sur un des nombreuses bibliothèques, hors d’atteinte. Elle rejoignit Darius qui était penché derrière le capitaine. Celui-ci remarqua un détail sur le bras et il entreprit de l’arracher de son emplacement. Le bruit d’une pièce qui tombe retentit. Darius se baissa et ramassa la bague qui venait de glisser de la main. Il la reconnut instantanément, et pour cause : c’était la bague qu’il avait offerte à Celes pour leurs fiançailles.
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 30/11/1013 ETU 02:53 |
Score : 3
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Le capitaine Strump se releva, époussetant son pantalon noir de la cendre qui y était resté collé. - Bon, je crois que ça suffira. Il activa le communicateur qu'il avait à l'oreille. - Équipe 2, avez-vous trouvé quelque chose à l'aérospace? Un grésillement lui répondit jusqu'à ce que le lieutenant Kruger, le boute-en-train des navettes, communique leur situation. Rien à signaler capitaine. Il y quelques corps mais aucun ne correspondant à la cible. Deux navettes de transport manquent sur les trois qui étaient présentes au moment du bombardement. Strump enregistra l'information, jetant un regard au conseiller Hoepner qui se contenta de le lui renvoyer, impassible. - Bon très bien lieutenant, rassemblez votre équipe et retrouvez-nous à l'entrée du bâtiment, nous partons. Il rejoignit le conseiller et les gardes Cel qui patientaient non loin. - Voilà mon avis. Selon les informations dont nous disposons, la cible, à savoir l'ex-commandante Celes, a réussie à fuir la planète avant les bombardements atomiques. Le fait que nous ne la trouvions pas, ni signe de son décès sur place tendent à prouver cette hypothèse. Notre seul et unique option reste de suivre la trace des convois qui ont quittés la planète. Il est possible en effet qu'elle ait réussie à rejoindre l'un de ces convois et qu'elle soit toujours en vie sur l'un des trois mondes dont les services de renseignement librians nous ont transmis les coordonnées et qui ont été les destinations des convois. Des questions? Le conseiller Hoepner se contenta de remettre ses gants en reniflant, méprisant et désireux de quitter cet endroit au plus vite. Il jeta néanmoins discrètement un regard à Fiora Dante, scrutant sa réaction. Celle-ci et Franky Sclev se contentèrent pour leur part de hausser les épaules, signifiant qu'ils suivraient, quelle que soit la suite. Le capitaine Strump acquiesça et fit signe aux trois hommes et femme de le suivre. Il activa encore une fois son communicateur, réglant son signal. - À toutes les équipes. Nous en avons terminé ici. Rejoignez-moi à l'entrée, nous allons ensuite retourner aux navettes. Le voyage du retour jusqu'aux navettes dura un peu moins d'une demi-heure. Personne ne dit grand chose, le paysage dévasté ne se prêtant que peu aux conversations. Le lieutenant Kruger tenta bien de plaisanter pour détendre l'atmosphère mais seul le silence répondit à ses plaisanteries et il se mura bien vite dans le silence comme ses collègues. Les trois équipes remontèrent à bord des navettes, laissant Strump, Hoepner, Sclev et Dante seuls à l'avant de la navette une, regarder une dernière fois le paysage. Le capitaine prit la parole avant leur départ. - Mademoiselle Dante, monsieur Sclev, vos ordres sont clairs quant-à la volonté de l'impératrice à ce que vous nous accompagniez dans nos recherches mais je tiens à ce que tout soit bien clair... Le conseiller Hoepner le fixa intensément surveillant à ce que le jeune capitaine ne cause pas d'incident. - C'est moi qui suit en charge de cette opération. Nous allons visiter des mondes dangereux et si vous n'obéissez pas à mes ordres, je ne pourrai garantir votre protection. Vous devrez donc me faire confiance à moi ainsi qu'à mon équipe. Fiora acquiesça sans mot dire mais Franky prit la parole. - Ne vous inquiétez pas, capitaine, Pandore offre à ses gardes une formation autrement plus accomplie que celle que vous a sans doute dispensée Libria. Avant la fin de cette aventure, c'est sans doute nous qui vous aurons sauvé la mise plus d'une fois. Ravalant sa fierté, prudent, le capitaine Strump remonta à bord de la navette, les trois autres lui emboîtant le pas. Les portes des navettes se fermèrent et les appareils décolèrent, leur rétrofusées soulevant un nuage de poussière qui recouvrit bientôt toute la zone et les malheureux qui s'éloignèrent vite. Le voyage jusqu'à l'Olympius s'annonça long, les occupants se gardant bien d’envenimer les choses. Finalement le conseiller Hoepner, dont l'incident avec le cadre dans l'arbre Céleste lui trottait dans la tête, prit la parole, diplomate. - Dites-moi mademoiselle Dante, où étiez-vous basée avant cette mission? Des soldats d'exceptions tels que vos papiers vous décrivent ne deviez pas monter la garde pour surveiller ces... gens, à la surface... Alors? Il esquissa un sourire arrogant, ajustant ses gants de cuir en en faisant claquer les agrafes cuivrées, la fixant d'un œil attentif.
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Cdt. Plantaeh
Respect diplomatique : 378 03/12/1013 ETU 19:58 |
Score : 6
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Décidemment, je ne l’aime pas du tout. Mais il ne faut pas s’en étonner. Fiora afficha un sourire de courtoisie pour le conseiller. C’est d’un ton sec, et cassant qu’elle lui répondit. « Conseiller, nous venons de passer la journée dans un bâtiment puant le cadavre. Et plutôt que de prendre un bain vous souhaitez connaître mon ancienne mission. Elle leva les mains en signe d’incompréhension et secoua la tête. Vous les hommes, je ne vous comprendrez jamais. Ne lui laissant pas l’opportunité de répondre, elle reprit : Je suis normalement à la tête de la formation des nouvelles recrues dans un département bien spécifiques : le relevé d’information chez l’ennemi. Je ne parle pas des troupes qui se rendent sur place en toute discrétion. Je parle des troupes qui s’occupent des prisonniers ennemis. » Elle entra en détail sur toutes les méthodes que la véritable Fiona Dante enseignait à ses disciples, sans oublier de rajouter quelques anecdotes sanglantes. Au fur et à mesure de son discours, son sourire de courtoisie se transforma en véritable sourire carnassier. « Mais peut-être que vous souhaiteriez que je vous montre mes techniques en application conseiller ? » Sur ces paroles elle se retourna et s’en alla de la pièce. « J’espère que nous aurons droit à notre propre chambre privée à bord de ce vaisseau. » Une fois son bain prit, Fiora alla dans la chambre qu’on lui avait allouée. Elle n’était pas grande, mais elle n’avait pas à la partager avec un quelconque Librian. En sous-vêtements, elle fouilla dans sac de Fiona en quête de vêtements propres. « Bien joué fillette. Tu as bien eu ce vieux scho. Aoutch. Pas la peine de me lancer un bouquin en pleine figure. » Darius avait un sourire sur les lèvres. Il prit le bouquin et le feuilleta. Aaah, le carnet de mission de Fiona Dante. « Et bien quoi, en rogne parce que j’avais raison fillette? - En rogne parce qu’un papy pervers est entré dans mes quartiers sans frapper. Pour l’idée de lire le carnet, elle était bonne. Merci. - De rien. Je n’aimerai pas que notre infiltration finisse aussi rapidement. Il est important de connaître ses ennemis aussi bien que ses alliés. Mais je suis étonnée par ta mémoire. Je n’en aurais jamais appris autant en si peu de temps. » Fiora se changea rapidement, le dos tourné à Darius. Je suis peut-être une fillette à tes yeux, mais je n’en reste pas moins une femme. … "Avant d'entrer dans les Pro-Meca, la Forêt avait choisi une carrière d'actrice pour moi. Retenir les missions de Fiona Dante a été aussi facile que de dire bonjour. Bon, je vais me coucher." Fiora et Darius s’occupèrent sur le vaisseau en évitant le contact avec les librians en attendant d’arriver sur la planète suivante : une planète glacière particulièrement gelée. L’idée de chercher les survivants dans le froid ne leur plaisait pas énormément, mais ils n’y pouvaient rien. Ils continueraient les recherches en enfer s’ils le devaient.
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 05/12/1013 ETU 02:52 |
Score : 3
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Planète Glaciaire Revannia 3.5.15.3.4 République autoritaire librianne Le croiseur Fregger Olympius sortit de l'hyper-espace en orbite haute de la planète Revannia. Selon les informations des services de renseignements librians croisés avec les cartes stellaires de la république, cette planète glaciaire était le bout du monde pour tout un paquet de raisons différentes. Le voyage avait été plus pénible que long, les gardes Cel à bord et la nature de leur mission tapant sur les nerfs de ces militaires de carrière qui auraient préférés êtres au front. Il n'y avait que deux zones habitées sur toute la surface glacée de ce monde. Une petite ville minière semi-souterraine accueillait les 12 000 colons de Revannia et un dépôt militaire de carburant et de munitions avait été aménagé à l'un des pôles de la planète. La base n'étant occupée que par une équipe réduite de militaires librians, seule la ville était propice à avoir accueillie leur cible. Sur le pont de l'Olympius, une douzaine de librians incluant le conseiller Hoepner et le capitaine Strump finissaient de revêtir des habits doublés pour les expéditions en milieu arctique. Leurs vêtements noirs ornés au niveau du cœur du sigle de l'aigle librian prenant son envol avaient des ourlets de fourrures qui détonnaient avec la technologie ambiante. Le lieutenant Kruger mit son bonnet doublé avec un grand sourire et s'exclama; - Alors, de quoi j'ai l'air? À tomber lieutenant, dit le capitaine Strump en passant près de lui, enfilant des moufles doublées. - Alors voilà le topo! D'après l'ordinateur de bord, il fait 37 degrés sous zéro à la surface alors vous gardez vos tuques et vos gants et vous restez groupés! On a un guide qui va nous rejoindre à la surface et nous conduire à la ville. - Pourquoi ne pas se poser directement dans celle-ci demanda le conseiller Hoepner, enfilant des gants doublés de qualité. Le capitaine Strump fit signe aux deux gardes Cel qui arrivaient par le couloir des hangars de les rejoindre. - Parce que l’exploitation minière de cette planète a fortement ionisée l'atmosphère, c'est pire près de la ville et il y a de fort risques que ça dérègle nos instruments de bord. Le guide à la surface a une balise et il va nous guider jusqu'à lui. On rejoindra la colonie à pied. Bon, allons y! Les deux équipes embarquèrent dans les navettes de transport, les deux gardes Cel dans la navette de tête avec le capitaine et le conseiller. Leurs uniformes blancs étaient très sophistiqués et bénéficiaient de la meilleure technologie que Pandore pouvait offrir en matière de combinaison pour environnement hostile.
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Cdt. Stephen Wurzel
Respect diplomatique : 634 05/12/1013 ETU 03:07 |
Message édité -
Score : 3
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Selon le plan, le guide local les attendait à la surface, sa balise les ayant guidés jusqu'à lui comme convenu. D'une cinquantaine d'années, l'homme avait des chevaux blancs hirsutes et un visage rougeaud gercé par le froid. La nuit était déjà tombée et l'air était aussi glacial que prévu. De plus, le vent soufflait fort et une chute de neige épaisse tombait déjà. - Si j'matendions à ça! Ques qui amene dé types comm vous dans'une place comme çâ, demanda le guide avec un fort accent local. - Sécurité de la république autoritaire monsieur! Ordre direct du chancelier! Conduisez-nous juste à la ville, hurla presque le capitaine Strump pour couvrir les bourrasques de vent et la neige qui semblaient vouloir les repousser dans les navettes. Le vieil homme éclata de rire en entendant ça mais leur fit signe de le suivre. La piste menant à la ville était presque fermée par la neige mais ils arrivaient tout de même à la suivre grâce à son aide. Le capitaine Strump jeta un regard par dessus son épaule et aperçu les deux gardes Cel qui accompagnaient le milieu de la colonne de gardes librians. Ils avaient l'air de supporter le froid bien mieux qu'eux malgré leurs combinaisons presque moulantes. Faudra en demander les plans à l'impératrice pensa le capitaine en maugréant, ne sentant déjà plus son nez à cause du froid. Pendant ce temps, le guide continuait à parler ou plutôt à hurler en ouvrant la marche. - L'chanclier hein! L'ai connu moi l'chanclier savez! L'ont tué l'chanclier et ya c'gars, Veurzel qu'a pris l'pouvoir pis qu... Le capitaine Strump l'arrêta d'un geste de la main, lui intimant de se contenter de les guider. - Bah, c'comme tu veu mon gars, moi j'voula... Soudain, un rugissement déchira la tourmente ambiante et le groupe s'arrêta net, terrifiés pour la plupart et regardant autour d'eux avec inquiétude. Enfin le capitaine Strump se retourna vers le guide et eût la surprise de le voir s'enfuir à toutes jambes. Stupéfait, il mit ses mains en porte-voix. - HEY! Mais où est-ce que vous allez vous?! Sans se retourner, celui-ci leur fit signe de la main et leur cria; - Rhonadron! Venez viteee! Tous aussi stupéfaits que leur chef, la douzaine de gardes librians s'élancèrent alors comme un seul homme dans une attitude fort peu digne des soldats d'élite qu'ils étaient censés êtres, se poussant et se traînant mutuellement dans la neige épaisse en courant derrière le guide qui avait une bonne longueur d'avance. Fermant la marche, le lieutenant Kruger eût son bonnet ridicule arraché par une rafale de vent et suivit les autres, le visage rougi par le froid en hurlant comme un fou en agitant les bras. - AAAAAAAAAAAAAAAHHHHH!!!
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