Commandants et commandantes de Sagesse, je vous salue.

Aujourd'hui, voilà quelques heures, les forces expéditionnaires de l'empereur Magnus, légitimement présentes dans ce secteur par l'accord de ses natifs, ont lancées une attaque de grande envergure sur toutes les possessions et flottes de la confédération rouge, des flottes néréides et du commandant Le banni.

Ces attaques massives ne sont le fait que d'un seul corps expéditionnaire restreint et ont d'ores et déjà pratiquement chassé les forces expéditionnaires de ces trois grandes civilisations de ce secteur en crise.

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Parce que c'était la seule solution qui s'offrait à nous. Je m'explique.

Les secteurs 9 et 11 ont toujours entretenus des liens forts. Ils ont longtemps partagés une diplomatie proche, ont entrepris des actions de colonisation et de pacification commune, bref, ont eu une histoire commune de paix et de considération commune.

C'est pourquoi lorsque la coalition Harmony a éclatée dans des circonstances nébuleuses qui n'ont jamais été expliquées, les habitants du secteur 9 se sont désolés et ont été profondément choqués que ce secteur jadis si fier et si prometteur, soit livré au banditisme et à l'opportunisme. Où sont donc passés les empires forts? Où sont donc passés les commandants Mirignon, Althania et Thémis, où sont-ils allés? Ils sont passés comme la pluie sur les montagnes, comme un vent dans les prairies et ont disparus, abandonnant ce secteur et les quelques natifs qui y sont demeurés, ombre timide de ce qu'ils ont déjà été.

N'ont pas pu le tolérer. Avec la participation de la république autoritaire librianne et de l'empire eredien, ils ont entrepris de changer les choses. De ramener l'ordre dans un secteur où contrebandiers et pirates se mariaient à merveille. Où le chaos s'installait et où aucun avenir digne de ce nom ne s'offrait aux commandants natifs du secteur 11. Alors nous avons agis et nous avons frappés ceux qui, indirectement peut-être oui, étaient responsable de cette situation ou du moins y participaient.

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Ceci ne constitue en aucune manière une déclaration de guerre aucune. J'entretiens personnellement des liens diplomatiques forts avec la confédération rouge, la preuve, elle possède une ambassade commerciale et diplomatique en plein territoire librian et elle n'a pas été touchée, pas plus qu'elle ne le sera. L'empereur Magnus, de même, entretient avec les flottes néréides des rapports tout à fait cordiaux. Non, cela constitue un avertissement clair de même qu'une démonstration de nos convictions.

Ce secteur qui fut jadis fort et important pour Sagesse sera sauvé. Ses natifs, protégés et leur survie, garantie. Le secteur 9 sera purgé de la présence de ses brigands. Ses mondes seront repris, redistribués à ses natifs et ceux-ci resteront LIBRES de leurs choix, de leurs alliances, de leurs politiques. Si le commandant Petyr Baelish souhaite poursuivre ses généreuses donations aux commandants du secteur 12, il aura tout notre soutien en ce sens. Si le commandant Johndoe souhaite poursuivre ses activités en secteur 11 et se servir avec équité de ses mondes pour reconstruire une civilisation qui a subi les affres du temps, il en sera également libre. Nous ne venons pas en conquérant, mais en protecteurs décidés à protéger le secteur 11.

Maintenant, pour ceux qui nous accusent de commettre des actions qui bénéficient à la coalition The sword of Truth, détrompez-vous. Les subventions économiques libriannes au premier confédéré Dragunov seront accrues. Une aide économique directe aux forces néréides sera mise en place. L'aide directe à Pandore sera également accrue. La pacification du secteur 11 de par la chasse aux brigands, la reconquête des mondes et l'aide que nous prodiguerons à tous ses habitants qui en feront la demande multipliera pas 3 ce que ce secteur produit à l'heure actuelle. Ce point n'est donc en aucune façon valide.

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Je terminerai ce long communiqué en m'adressant directement aux nations qui ont soufferts de ces attaques, les nations du secteur 12.

Vous n'êtes pas nos ennemies et vous ne souffrirez pas davantage qu'il n'a déjà été le cas si vous vous retirez pacifiquement du secteur 12 et que vous renoncez à vos politiques expansionnistes en ce secteur. Vous pouvez cependant maintenir sans problème des liens étroits et politiquement proches avec eux, nous l'approuvons totalement.

La balle est dans votre camp commandants et commandantes du secteur 12. Je ne veux que la paix entre vous et nous. Vous avez tout à gagner à l'accepter, nous avons tout à perdre à ce que vous la refusiez.

Toute personne de Sagesse souhaitant prendre la parole et continuer cette discussion diplomatique ici est le bienvenue mais je tiens à ce que cela reste civilisé et constructif. Les propos vilipendaires et qui n'apporteront rien seront réprouvés par Libria comme ils l'ont toujours été.

Stephen Wurzel

Chancelier de la république autoritaire librianne

Protecteur de Libria et du secteur 5

Premier membre de la coalition librianne

Libria

L'hologramme d'Alisa se matérialise. Air pressé. Un peu paniquée. Voix vive, empressée, trébuchante sur certains mots.

"Où le chaos s'installait et où aucun avenir digne de ce nom ne s'offrait aux commandants natifs du secteur 11. Alors nous avons agis et nous avons frappés ceux qui, indirectement peut-être oui, étaient responsable de cette situation ou du moins y participaient."

"En conséquence de quoi, la confédération rouge, les flottes néréides et les forces du commandant le banni sont désormais jugées indésirables en secteur 11."

LA RDL s'alignera sur la position des nations agressées, a savoir les nations Néréides et confédérée rouge.

D'autres précisions, et explications suivront. En fonction de l'évolution de la situation.

Il n'est pas dans les habitudes de la RDL de trahir ses alliés, contrairement a d'aucuns.

Une voix s'éleva dans la salle. Un rire moqueur. Puis un second le rejoignit. Un troisième, un quatrième, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'Assemblée Entière soit entièrement rempli de rires incontrôlés.

Car pour La Forêt, c'est bien de cela qu'il s'agissait. Après plusieurs minutes, les rires firent place à un hologramme. Un seul: un portait des membres de la coalition Librianne, en tenue de clown. Car oui, la Forêt n'avait jamais autant rit du millénaire.

Transmission en provenance d'Aleph Primus...connexion

Il faut quand même remarquer ici, l absolu désintéressement de la coalition libriane. Chapeau bas!

Rien à voir avec les immondes commerçants Leemuriens, suppôts de la guilde, qui eux ACHETENT un planète glaciaire 100 milliards de Leems pour pouvoir par la suite DONNER sans contrepartie à leurs alliés dans la guerre contre TST.

Vraiment, je l'admet, je peux comprendre que le glorieux commerçant Wurtzel ne puisse pas comprendre leur indignation.

Président Optiréal

CEO d'Optireal Mining company, Optisoins Healtcare, Opti Pharma, Opti express delivery, Optireal Consulting, Optireal Electric Company, Leemurian Diamonds Consortium, Opti Bonheur-Lachance Entertainement

Actionnaire majoritaire de : Gaz de Frantz, "L'équipe de Frantz" groupe de presse, Frantz Télévision, Frantz inter, Radio Frantz info, Air Frantz, H.U.S.T.L.E.R, Jay Neral Electrics, Compagnie des Zoo.

"Il y a quelques cycles, une coalition s'est octroyé le droit de décider, en lieu et place des natifs et occupants d'un secteur, qui était en droit d'y résider ou non.

Ce droit s'est vu ensuite imposé par la force et la violence, via une manoeuvre militaire d'une redoutable efficacité.

Le dernier acte a ensuite été de proposer cette nouvelle situation comme établie et incontestable."

"Nous évoquions TST. Mais ces derniers semblent avoir suscité des émules au sein d'une autre coalition qui a reproduit à l'identique ce scénario il n'y a pas deux cycles. La seule différence identifiée est - à ce jour - l'absence d'un scenario annoncé d'extermination d'une population.

Les Post-Singularistes ont toujours indiqué que leur soutien irait dans le sens de leur notion de la Justice, et qu'ils se rallieraient à ceux qui en ont été victimes.

Nous avons soutenu Libria lorsque le secteur IX lui a opposé un déni de justice en hébergeant ses agresseurs.

Nous soutiendrons les Confédérés, les Néréides, et Le Banni, s'ils sont à présent les victimes d'une injustice.

Nous ne nous étendrons pas davantage. Cette action vile et traitresse, dans un contexte politique délicat, parle d'elle même. Il est des flétrissures qui ternissent à jamais des blasons."

Alisa reparut à l'Assemblée. Elle semblait déjà plus calme et moins agitée. Les choses avaient dû être pesées, discutées, établies. L'effet de surprise était passé. Elle s'était faite impeccable et sa mine était fraîche, avenante tout en restant sérieusement diplomatique. Elle n'arborait pas son uniforme militaire mais son habituel tailleur blanc, sur lequel l'étoile rouge qu'elle portait en raz-du-cou faisait comme une magnifique tache de sang. Lorsqu'elle s'adressa à l'hémicycle, elle parla intelligiblement, sans violence, sans hargne et sans poigne ; on sentait toutefois un relent de fermeté dans son ton, juste ce qu'il fallait. Quel miracle, ces programmes discursifs !

Elle fit une pause, se racla la gorge. Elle avait BEAUCOUP parlé, quand même. C'était assez drôle d'ailleurs, la façon dont ils procédaient. Dragunov se tenait hors-champ devant elle ; et elle lisait au fur et à mesure le « texte » de ses paroles muettes sur son visage fermé. Tout était en direct. De le savoir en train d'assembler au fur et à mesure des mots dans son esprit, puis de devoir les retranscrire immédiatement et le plus fluidement possible, comme une traductrice chevronnée, l'amusait terriblement ! Un éclat dans l'œil de son maître lui signifia qu'elle devait poursuivre.

Elle fit une profonde courbette, et disparut de l'hémicycle. Elle fit un grand sourire à son Chef Bien-Aimé.

Elle lui sauta au cou, folle de joie et d'amusement. Il la détacha de lui, aussi imperturbable qu'un menhir, mais elle restait aux anges : il faudrait s'amuser comme ça plus souvent !

Estimés confrères de Sagesse, bonjour.

Je tiens à accorder le respect qu'il convient à tous ceux qui ont pris la peine de venir prendre la parole ici, aussi je ne veux point commettre de faut en brusquant des réponses qui n'avaient pas l'être.

Bien à vous,

Stephen Wurzel