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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 08/10/1015 ETU 23:55 |
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Score : 8
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HRP: RP privé Ambiance suggérée: Petite poussière isolée de ses semblables, vieux rafiot délabré dérivant, curiosité indécelable dans l’immensité, tel était ce qu’un visiteur impromptu pouvait penser de Golbas Montka et de son cercueil volant dans cette partie de la galaxie. Autour de lui : le vide, aucune planète à proximité. L’ambiance galactique était particulièrement lumineuse et colorée dû au fait de la grosse concentration d’étoiles au cœur de cette galaxie. Mais cette haute densité d’astres rayonnants s’arrêtait brusquement à l’orée de la zone galactique centrale. Ne restait finalement qu’un fort taux de poussière d’étoile, et une grosse quantité de petits astéroïdes stabilisés en plusieurs couches concentriques et s’étalant sur plusieurs centaines de milliers d’années-lumière autour du noyau. Parti à la recherche des rares cristaux Haruspex, ce spationaute aguerri naviguait depuis plus d’une centaine de cycles. Cette activité lucrative mais à haut risque était la principale source de revenus en plus du recyclage de métaux, pour les parias tels que lui. Naviguant de stations en stations, dialoguant avec de nombreux clans de brigands, et délaissés par les grandes civilisations qui ne les regardaient qu’avec mépris, lorsqu’elles les remarquaient seulement. Le sas s’ouvrit et Golbas se projeta dans vide, zigzaguant entre les astéroïdes amassés par l’action du trou noir. Il se mit à scruter ses scanners à la recherche des échos correspondant. Les cristaux Haruspex, ainsi que de multiples cristaux hyperfréquentiels et autres éléments extrêmement rares, ne se trouvaient que lorsque que des conditions particulières régnaient. La proximité d’un gigantesque trou noir, noyau galactique, en était une plutôt impressionnante pour des néophytes. Mais pas pour lui. Soudain, les détecteurs révélèrent quelque chose à proximité. Le vieux maraudeur cria sa joie à sa propre solitude tant fut sa joie de remarquer un écho particulièrement prometteur. Il s’y précipita aussi vite que lui permettait son spatiandre cabossé et entama de perforer la roche au laser. Jubilant de sa découverte, Golbas se voyait déjà les poches remplies de £eems, se permettant en plus de garder du Harus pour sa consommation personnelle. Oui car il faut savoir que dans leur environnement particulièrement oppressant, les nomades et les brigands étaient de grands consommateurs de drogues en tout genre, et ces cristaux étaient réputés pour leur pouvoir hallucinatoire particulièrement puissant. La rareté du matériel, associée à la difficulté de son exploitation en disait long sur le prix au marché noir. Tandis qu’il dégageait au laser un cristal rougeoyant aussi gros qu’un casque, Golbas Montka sifflotait dans son vieux spatiandre éreinté de spatio-tech. Il aimait cette vie, loin du fourmillement des cités surpeuplées, des mondes étranges peuplés de cyborgs et autres fantasmagories technologiques, des violentes dictatures ou impasses de gouvernement véreux. Perdu au beau milieu de l’espace, loin de tous à bord de son vaisseau-ferrailleur rafistolé, le VegaMyssyl, il rayonnait. Son style de vie particulièrement dur et solitaire lui avait fait prendre de mauvaises habitudes impensables dans toute civilisation avancée. Fumer un cigare et consommer du gaz Vespene dans son spatiandre, boire avant de faire une sortie, et fouiller l’espace environnant le trou noir galactique étaient justement considérés comme malvenus pour la survie en extérieur. Travaillant ainsi des cycles entiers, nombreux étaient ces explorateur-mineur-ferrailleurs qui développaient un incroyable sens de survie en milieu spatial extrême. Pour les plus chanceux d’entre eux, de nombreux clan de brigands cherchaient ce genre de talents afin de les guider à travers barrages hyperatomiques et autre défenses planétaires. Mais Golbas aimait tellement sa plénitude sidérale que seuls de court séjours en station lui suffisaient en matière de sociabilité. Ainsi, ignorant l’appel de son corps à quelques moments de repos, il suait dans son équipement à perforer et frapper la roche. ********* Changement d’ambiance musicale : Tandis que son esprit divaguait légèrement dû à l’exposition prolongée aux radiations cosmiques l’ordinateur de bord du VegaMyssyl envoya un signal d’alarme. Mais occupé à découper au laser, écoutant des vieilleries musicales et toussant dans l’épaisse fumée qui flottait devant ses yeux, il ne pu ni voir les voyants, ni entendre les alarmes signalant une anomalie hyperspatiale. C’est ainsi que, en s’apprêtant à donner quelques coups de piolet afin de décrocher son butin, le paysage cosmique changea radicalement devant ses yeux. Non pas un, pas deux, mais une bonne dizaine d’immenses astéroïdes sphériques émergèrent presque simultanément de l’hyperespace, provoquant au passage d’énormes perturbations au sein de l’équilibre précaire des amas de roches. Ce spectacle hors du commun lui coupa le souffle tandis que son esprit embrumé par l’alcool ignora son intuition qui lui criait que ces nouveaux venus étaient trop proches de lui. Alors que deux de ces immenses rochers visiblement habités s’approchaient, l’un des deux, passablement victime de multiples incendies, alla heurter légèrement l’autre, générant ainsi de nombreux débris; un évènement tout de même impressionnant pour un homme flottant au beau milieu du vide. Son esprit se réveilla et, une peur bleue le saisit lorsque son ordinateur de poche lui indiqua la trajectoire de collision avec les étrangers, qui, au passage, ne semblaient pas faire montre d’une quelconque volonté de freiner. Saisissant le cristal, il donna un ultime coup de piolet qui décrocha son butin de la roche. Montka fit alors « hurler » ses propulseurs dorsaux en direction de son vieux rafiot. Les immenses vaisseaux se rapprochaient dangereusement ! Golbas poussait son matériel jusqu’au point de rupture avant d’entamer un freinage d’urgence assez dextre étant donné les substances parcourant son organisme. La porte du VegaMyssyl s’ouvrit par à-coups permettant ainsi au fol astronaute de s’y projeter. Encore sonné du choc causé, il fut néanmoins rassuré de voir son cristal en un seul morceau et se précipita vers le pupitre de pilotage. Le vaisseau étant constamment en veille dans ces dangereuses contrées, il put donc rapidement mettre les voiles et éviter ainsi de justesse la pointe rocheuse du premier astéroïde customisé. Encore absorbé par ce spectacle, Golbas Montka n’avait pas vu les autres nombreux petits points émergeant également de l’hyperespace. Petit points qui, lorsque l’on s’y attarde un peu, représentaient quand même une masse de métaux d’au moins un kilomètre de long pour les plus petits. Soudain conscient d’un danger imminent, le curieux astronaute tourna la tête, et dans un beuglement d’ivrogne, pu un bref instant admirer la proue d’un bâtiment de guerre juste avant qu’il ne le heurte lui et son minuscule VegaMyssyl. Golbas, dans un ultime réflexe, vira de bord, limitant ainsi l’impact à son aile gauche seule. Nul besoin de préciser qu’elle fut brutalement arrachée au passage. Le choc étant assez fort, cela provoqua un violent tangage du vaisseau-ferrailleur qui allait se précipiter en tournoyant avant d’être brutalement stoppé. Golbas, malgré ses neurones fortement endommagés, comprit rapidement lorsque la trajectoire s’inversa en s’accroissant : le navire étranger le capturait par rayon tracteur. La vision d’un hangar s’ouvrant lui confirma ses craintes. « Eh merde fait chier! ‘foirés d’planétaires ! ». Inexorablement, le VegaMyssyl allait être « avalé » par le navire de guerre. Sans changer son cap ou diminuer sa vitesse, bref en ignorant totalement ce malheureux incident, ce croiseur Impérial Andari, autrefois connu sous le nom de ARES II, ferma son hangar sur le vieux rafiot tout en se hâtant de prendre la tête de la flotte rescapée. **********
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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 09/10/1015 ETU 16:04 |
Score : 5
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********* Isaur Pyrrhus quitta la chambre tactique pour se diriger vers la chambre stratégique. En tant que navire Amiral de l’Empire Andari, l’Arès II était équipé de tout dispositif permettant une coordination optimale des flottes et champs de batailles. ********** Marchant le long de la coursive, Isaur autorisa son esprit à vagabonder, se remémorant ainsi le calvaire subit par les rescapés Andari de la flotte. Il émit brièvement un petit rire : et dire que l’empereur Mengsk était sensé faire partie des représentants d’Utopie pour la nouvelle galaxie… Une bonne dizaine d’apocalypses auraient bien pu se dérouler avant que l’état d’alerte « Tartarus » ne soit démit. Quelle suite de malheureuses circonstances avaient-ils dû résoudre ! Et en tant que Commandeur de la dernière Flotte, il avait été aux premières loges. Ouragans, Brigands, ravageurs, feu nucléaire et ainsi de suite. Le pire était selon lui la perte des réserves énergétiques les obligeant à une stopper toute opération et les mettant à la merci des brigands, puis des abominations apocalyptiques. Ces sales charognards ne s’étaient d’ailleurs pas privés pour tenter de prendre pied sur les Arches de survie. Mais c’était sans compter la bravoure et le talent des fiers Andari, pensa l’amiral en bombant le torse. Il ne reste plus qu’une arche où les combats se prolonges encore à l’instant. Isaur baissa quelque peu son torse à cette idée. Puis, avec une moue de dégout, il se rappela la rencontre avec ces xeno-marchands extragalactique. Sans ces gros asticoïdes roses, jamais l’empire Andari n’aurait pu se relever. Il avait dû, malgré quelques haut-le-cœur, les en remercier. Pyrrhus ôta l’image de ces créature, encore moins esthétiques que des greeds opulents, de son esprit car il arrivait au poste de garde. L’homme remit sa plaque d’identité, se soumit au scan tout en prononçant le mot de passe au garde impérial. Lorsque tout fut en ordre, le garde le laissa passer. « Bienvenue Amiral. » fit il brièvement en claquant des talons. ********* Pyrrhus pénétra alors dans la grande pièce. Un nombre inhabituel de gradés y étaient présents. Ils établissaient des plans, rédigeaient des rapports et scrutaient diverses cartes stellaires. On pouvait y voir qu’énormément de détails manquaient à ces cartes, « normal » pensa Pyrrhus : il s’agit d’une galaxie inconnue. Il se dirigea directement vers un espace un peu à l’écart, surélevé de quelques marches, près d’une baie vitrée. Un homme debout, accompagné de quelques hauts gradés, semblait les écouter distraitement le regard perdu dans le vide, les mains jointes dans le dos. L’homme, qui était tout sauf distrait, fit taire ses interlocuteurs à la vue de l’amiral. Isaur Pyrrhus arrivé aux marches, fit un salut militaire impeccable et s’agenouilla. « Relevez-vous mon ami » Lui fit l’homme, avant de continuer. « Quelles sont les nouvelles ? » Pyrrhus se releva et scruta cet homme. Portant son uniforme militaire impeccable coutumier des opérations militaires, un air grave et des traits tirés trahissaient des temps troublés et un manque de sommeil. L’amiral fut néanmoins rassuré en regardant l’Empereur Silius Mengsk Ier dans les yeux, il pu y lire son légendaire sang-froid, donnant l’impression d’une constante maîtrise de la situation. « Toutes les arches sont présentes, et en état acceptable sauf pour L’Orbo Temerare où les combats on toujours lieu. Concernant le nouvel environnement, vous aviez vu juste : de nombreuses carcasses indiquent l’utilisation abusive d’armes de destruction massive, type hyperatomique. Ce qui expliquerais la perte de contact avec nos éclaireurs. » Les yeux de Silius Mengsk se rétrécirent. « Poursuivez. » « Bien Votre Majesté, concernant la passerelle de détection, on nous signal un grand nombre d’unités présentes dans les systèmes avoisinants. À notre grand étonnement, la majeure partie utilise le même type de signaux que les nôtres. Nous avons vérifié, très peu pour l’instant ne sont spécifique d’Utopie. L’officier radio m’a d’ailleurs transmit un résumé des types de transmissions détectée, tenez le voilà dans mon rapport. » Il tendit un feuillet au souverain qui s’en saisit. Les traits de Mengsk ne trahissaient aucune émotion, Pyrrhus en fut légèrement déçu. « Il fait état d’un grand nombre de dialectes de la même famille que l’idiome commun d’Utopie, ce qui signifie, sans vouloir faire de conclusions hâtives, que… » Mengsk lui coupa la parole. « … que l’Homme s’est étendu bien au-delà de ce que nous imaginions en Utopie. Je sais déjà tout cela grâce à mes rares contacts encore vivants, vous aurez le résumé des discussions ultérieurement, poursuivez donc. » Pyrrhus, visiblement déçu, acquiesça et compléta : « Mais sans vouloir être pessimiste, cela implique un risque militaire majeur. Nous le savons tous, nous ne sommes pas préparés à une guerre de grande envergure. Sans compter que nos réserves d’énergies étaient déjà au plus bas avant que ces sales brigands ne nous privent des réserves de toute une arche. Je recommande la fuite immédiate de cette zone à risque.» Silius médita rapidement ces paroles, à vrais dire il avait déjà préparé des ordres dans ce sens, il se félicitait juste de sa décision d’avoir promu cet homme si jeune au grade d’amiral. Tout en chassant le flot d’idées concernant ces nouvelles données, fit un signe et un serviteur tendit une plaquette mémorielle à Pyrrhus. « Correcte amiral, voici mes ordres, vous pouvez disposer. » L’empereur Mengsk n’attendit pas de réponse et s’en retourna contempler ce nouveau ciel. « Oh une dernière chose Majesté, l’Ares vient d'arraisonner au passage un autochtone assez singulier. Nos services sont en train de le questionner afin d’en apprendre plus sur cette galaxie… » ********* Après un moment si bref à l’échelle de l’univers, mais résumant toute une vie pour certains petits insectes, Ce qui restait de la civilisation Andari se sépara et chaque arche prit une direction différente. Les ordres étaient de se cacher au plus profond de cet espace inconnu suivant ces coordonnées secrètes, jusqu’à nouvel ordre… Qu’allait donc leur réserver Nouvelle-Utopie ? *********
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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 09/10/1015 ETU 22:10 |
Score : 4
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********* Golbas Montka était agenouillé sur le sol, les mains menottées dans le dos. Deux soldat étranges se tenaient à proximité tandis qu’un troisième le maintenait en joue. Un homme en uniforme noir apparut, visiblement un officier ou quelque chose dans le genre pompeux, estima le maraudeur. « Mais quelle épave ! » S’exclama l’officier. « P’tet’ qu’il est pas aussi bien astiqué qu’vot’ tas d’canons, mais avec mon VegaMyssyl je vous la met profond question vitesse ! » L’homme, furieux se retourna prêt à le frapper, Golbas continua. « Haha! Faut dire, qu’avec ses huit réacteurs jumelés ya de quoi être satellisé ! » Un des soldat lui releva la tête avec rudesse, et le vieil ivrogne fit une mimique avec sa figure. «Comme disait mon grand-père : " Ça pousse !" ... *********
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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 10/10/1015 ETU 10:51 |
Score : 4
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La bataille faisait rage en plein cœur de la ville intérieure d’Orbo Temerare. Les régiments de Fusiliers qui combattaient durant toute la durée de la dernière étape hyperspatiale avaient perdu pas mal de terrain. Devant la motivation et le nombre de l’adversaire, la ligne s’était même brisée plusieurs fois jusqu’à ce que le front atteigne le secteur du noyau. Des forces furent alors prélevées des régions périphériques de l’arche afin de protéger le plus important. Mais à présent le vent avait tourné : depuis l’arrivée dans cette nouvelle galaxie, plusieurs compagnies avaient été sorties de la stase et rejoignaient le front. Des troupes de choc avaient été déployées en renforts en plusieurs endroits. De ces troupes de choc, Atilius Silar en faisait justement partie. Lui et ses camarades dirigés par le lieutenant Jannarius progressaient lentement mais méthodiquement à travers les ruines d’un district du Temerare. Ainsi, aucun déplacement ne se faisait sans « feu et mouvement », sergents et grenadiers connaissant parfaitement leur travail. Au milieu de ces ruines encore fumantes retentissaient régulièrement le feulement de blasters ainsi que les pétarades d’armes à projectiles. Afin de préserver les réserves énergétiques, des armes à feu avaient été distribuées en plus grandes quantités parmi les troupes blindées. ********* Atilius obéit à l’ordre du sergent et mitrailla au fulgurant ce qui semblait être un couvert ennemi. Des explosions se firent entendre au loin, des chars légers probablement. Tandis que les impactes énergétiques s’écrasaient sur les parois, quatre camarades se déplaçaient simultanément en formation colonne pour arriver à proximité. Quelques signes tactique plus tard, une grenade explosa derrière l’abri inconnu, projetant ainsi sable et cailloux dans les airs. Deux hommes pénétrèrent rapidement dans la zone couverte, les armes en joue. Quelques échos de tirs, cris et son de combat rapproché plus tard, un code fut lancé et le reste du groupe pu aller à la suite. Le groupe pris ensuite position de la place forte improvisée. Lorsqu’Atilius aperçût les cadavres, il ne peut que jurer. «Mais ! Celui-là, c’était un andari ! » En observant bien le cadavre du ravageur, il nota que de nombreux lambeaux de peau avaient été enlevés de son visage. Plusieurs morceaux de métal perçaient ici et là son épiderme de façon trop régulière pour être des éclats. Certains soulevaient même la peau, donnant ainsi une apparence monstrueuse. « Comment est-ce possible de s’infliger une telle horreur ? » Balbutia le grenadier. Un des anciens se rapprocha en lui posant une main sur l’épaule. « Toi t’es vraiment un bleu, ça se voit ! En fait ce gaillard n’à probablement réalisé que la moitié de ce travail. Le reste étant l’œuvre de ses nouveaux camarades lorsqu’il était encore leur captif.» Atilius blémit. « Comment ? Il les a rejoints dans leur folie même après pareil traitement ? » « SURTOUT après pareil traitement ! » répliqua l’ancien en mordant dans une ration réglementaire. Atilius n’en revenait pas. *********
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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 11/10/1015 ETU 15:13 |
Score : 4
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L’ancien finissait sa ration lorsque l’ordre fut donné de continuer l’avance. Ainsi les groupes de combat se remirent en marche tactique. Atilius Silar en première position de la colonne se contentait de remplir efficacement son poste, laissant ainsi le soin à ses camarades de couvrir les autres secteurs de feu. Tout en avançant sur ses gardes à travers les décombres calcinées et la pénombre consécutive à la destruction des voies d’alimentation, le jeune grenadier se mit à sentir quelque chose. Une odeur particulièrement repoussante rappelant des œufs en décomposition au milieu d’un tas de tripes. Le groupe continua de pousser ainsi dans cette voie, les hommes de plus en plus enclins à voir des ombres fantomatiques partout. Alors que l’odeur devenait de plus en plus insupportable, Atilius, arriva à une intersection formée par les restes d’une tour de métal effondrée. Le porteur du fulgurant de tête, en quelques signes, informa les autres de son intention : rapide coup d’œil et prise de position de couverture. Deux camarades devaient simultanément effectuer un saut de tirailleur afin de sécuriser l’autre côté du passage. Atilius se mit en position, arme collée au torse, il baissa la tête en avant, voulut regarder brièvement puis se retirer. Mais une singulière image apparut devant lui. Un homme nu se tenait debout à quelques mètres de lui, se tenant la tête entre les mains. Il portait d’horribles marques de mutilations sur l’ensemble de son corps. Comme hypnotisé, le regard d’Atilius se posa sur les mains de l’étrange homme : elles descendaient lentement en effleurant le visage. Soudain les doigts se crispèrent violemment au niveau des joues, se contractèrent lentement jusqu’à ce que le sang se mette à perler de la peau entaillée par les ongles. L’image devint encore plus atroce encore : l’homme tentait visiblement de passer les doigts sous sa propre peau. Atilius remarqua soudainement le regard que lui portait l’âme torturée. Un regard où pure folie n’était qu’un euphémisme. « hey Silar tu fout quoi ?! On passe ou pas ? » Le cœur d’Atilius ne fit qu’un bond et le fou se mit soudainement à hurler tut en arrachant définitivement la peau de son visage. « Mais ferme ta putain de gueule ! tu vas nous faire repérer ! » Invectiva Atilius en se retournant. Soudain, des bruits de course se firent entendre au loin. « Silar ! Donnée d’information et vite ! » Hurla le sergent. « Compris, alors… » Atilius avait tourné la tête en direction de la scène et fut horrifié par l’image du visage affreusement mutilé de l’homme, à seulement quelques centimètres du sien. La chose, car oui il n’y avait plus rien d’humain à ce moment, hurla encore plus fort en montrant ses dents jaunies partiellement arrachées et se rapprocha encore plus. Atilius se jetta en arrière, sur le dos et simultanément empoigna son fulgurant, pressa la détente et envoya ainsi une bonne rafale de blaster dans le torse de la chose. Le corps s’effondra tout en se consumant. Des cris s’élevèrent soudainement tout autour d’eux. Puis ce fut le chaos, partout des choses apparaissaient et se ruaient vers les Andari. Un feu nourrit fut la réaction immédiate de ces derniers. Partout des corps se brisaient et s’enflammaient, des projectiles frappaient le métal et le béton, des éclats volaient en tous sens. *********
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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 11/10/1015 ETU 15:19 |
Score : 3
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********* Ils avaient enfin trouvé l’origine de cette puanteur ! Après avoir éliminé cette horde de fou furieux avec un minimum de perte, le groupe avait continué jusqu’à arriver à un petit espace aménagé. Des ustensiles de cuisine, des couteaux, des crochets à viande mais aussi des vêtements ensanglantés jonchaient le sol. Et au milieu de cet espace, pendu à la renverse à une poutre de métal, se balançait un corps inhumain flasque, verdâtre, véreux et mangé aux trois quart. D’après les os blanchi, on pouvait facilement déterminer que cette créature n’avait pas de jambes et se déplaçait à la manière des limaces. "Un des rares greed rescapés visiblement" estima Atilius en faisant une moue de dégôut. Ses deux petits bras pendaient lamentablement tandis que des mouches se goinfraient sur sa chair en putréfaction. Plusieurs hommes ne purent retenir leur estomac outrés. D’autres mirent immédiatement leur filtre à particules, fonctionnant également sur les effluves. Atilius, une foi son système digestif calmé et assurément vidé, se demanda alors qui était le plus dégoutant : le greed étripé puant, ou ces horribles perversions de l’apocalypse capable de déguster une limace baveuse et véreuse géante ? *********
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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 11/10/1015 ETU 18:41 |
Score : 5
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********* Il croulait littéralement sous les rapports, lui qui n’avait dormis que huit heures durant ces six derniers cycles. Son bureau était couvert de divers documents à moitiés consultés tandis qu’une retransmission holo d’une étrange humaine était mit en pause, son image la représentait dans une pose qui aurait probablement été considérée comme amusante si l’heure avait été aux distractions. Ainsi donc Nouvelle-Utopie, ou plutôt Décadence comme les indigènes semblaient l’appeler, comportait bien un grand nombre de civilisation humaines. « Décadence », songea un instant le maître d’un empire déchu, mais renaissant, « curieux, autant je peux comprendre les stupides idéalistes des premiers temps qui ont donné le nom d’Utopie à notre galaxie, glorifiant ainsi leur velléité illusoires d’un monde meilleur… Autant j’ai du mal à voir les motivations réelles derrière ce nom. Peut-être avons-nous à faire ici avec des gens réalistes ? Ayant une considération moins étriquée de l’univers ? Ou peut-être y-a-t-il une majorité de perv… » Un signal retentit, le sortant de ses pensées. Silius appuya sur une touche de son vaste bureau. « Oui ? » fit il. « Majesté, le Grand Amiral Bellgare ainsi que la doctrice Aula Neptis, souhaitent vous rencontrer.» Fit une femme à l’autre bout de la ligne. « Faites-les entrer. » ********* Assit en face de l’empereur Mengsk, le vieil homme exposait ses vues au jeune souverain tandis que la scientifique écoutait patiemment. Il détaillait et commentait les dernières nouvelles. De multiples contacts positifs avaient eu lieu avec Utopiens et Décadents. Une planète leur avait même été offerte par une des grandes puissances locale. « … le Aurora Nova s’y rend en ce moment même, et comme prévu il donnera son nom à cette nouvelle colonie. » « Excellent Grand amiral, nous y transférerons nos quartiers généraux dès que possible en attendant de trouver notre nouvelle capitale. Tenez voici les première instructions, le reste suivra plus tard car j’ai une montagne de tâches à accomplir. » « Bien votre majesté. » Silius se tourna vers la femme. Cette jeune scientifique était une spécialiste reconnue dans plusieurs domaines, dont l’astrophysique et la xénobiologie. « Votre Majesté, j’ai ici d’intéressantes informations concernant l’apocalypse de manière générale ainsi que sur les Ravageurs apparut à l’Aube de ce funeste évènement. » Elle discourut ensuite longuement sur des détails astrophysique, soulignant le fait que tout en restant prévisible par de savants moyens, ce phénomène restait encore du domaine du mystère : aucune influence naturelle semblait en être la cause. « … considérant tout ces détails, mais également les aspects historiques recueillit auprès des rescapés de Sagesse et Rédemption, certains scientifiques commencent à douter de la linéarité de l’Univers ainsi que de son déterminisme. J’ajoute également que certaines rumeurs courent dans le milieu à propos de théories fatalistes relevant d’une causalité extra-éxistentielle.» « En d’autres termes ? » Fit un Mengsk dubitatif. « En d’autres termes, l’Univers tel que nous le connaissons serait déterminé par une volonté supérieure… » Mengsk plissa légèrement ses yeux. « Que me chantez-vous là ? Ne me dites pas que mes scientifiques de pointe se mettent à faire des prières dans les laboratoires. Ne me dites pas que vous y croyez, vous ! » La femme eu l’air un peu gênée. « Altesse, veuillez nous pardonner, mais ces derniers temps ont été durs, certains ont faillit perdre leur raison. » L’homme resta de marbre, attendant une meilleure réponse. « Néanmoins, je vous assure » s’empressa-t-elle de continuer « que ce courant n’est que minoritaire. Son essor n’est attribuable qu’à la soudaine apparition de cette théorie, potentiellement soutenable selon l’esprit cartésien. Après une courte hésitation, et dansant d'un pied à l'autre elle continua. Hum... euh pour de plus amples informations, et sans vouloir commander à votre auguste personne, je vous suggère... Ah! J’ai honte de le dire, de questionner les Archivistes. Ces pseudo savants doivent sûrement avoir quelques explications magiques sous le bras.» Mengsk parut accepter ces excplications. « Enfin je reconnais la scientifique brillante que je connais. Merci de laisser le domaine de l’ésotérique et du mystérieux aux adeptes du Temple d’Hélios ! Mais sachez que je ne vous ai pas attendu, un Archiviste doit me transmettre son rapport dans l’heure. » Cette nouvelle fit brièvement grimacer la jeune femme. Il est de notoriété dans les hautes sphères que les scientifiques du Collège Impérial Universitaire abhorraient les membres du Temple d’ Helios, pourtant garants d’une science secrète nécessaire à l’empire. La femme fit plusieurs révérences avant de se retirer. « Quelle folie nous à menés ici » fit le grand amiral. « Et quelles folies nous guettent à présent ? » Compléta froidement le souverain. *********
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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 12/10/1015 ETU 08:36 |
Score : 3
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À travers l’espace, des ondes étaient diffusées, destinées à un peuple récemment venu de contrées lointaines. En se branchant sur ce canal spécial, le spectateur pouvait observer la diffusion du discours de l’empereur Mengsk à son peuple. Derrière les paroles était audible une musique patriotique entraînante. L’on pouvait alors voir des images propagandistes montrant de joyeux colons s’installer sur une planète, planter des arbres, cultiver la terre. Les gens souriaient en travaillant. Les enfants couraient sous un chaleureux soleil sous l’œil attentifs mais serein des familles et des miliciens. Un sentiment d’espoir et d’aboutissement émanait du spot holographique. L’image changea pour montrer une ville qui se construisait. D’imposant building à l’architecture typique, s’élevaient, et, au loin un gigantesque astroport se dessinait. La caméra survola des colonnes de soldats en colonne large, qui défilaient fièrement dans les rues, portant hautes leur bannières sacrées. Cela devait créer indubitablement renforcer les sentiments de fierté et d’appartenance. L’image suivante montrait un chantier astronaval déjà en train de construire un navire. Soudainement un croiseur Impérial passa lentement devant la caméra, ont pu y lire le nom Ares II, vaisseau amiral de l’empire et bâtiment idolâtré depuis sa participation à de multiples combats. Le vaisseau se fit dépasser par plusieurs escadrons de chasseurs et la caméra tourna dans la direction des appareils. Le croiseur rejoignait d’autres bâtiments de guerre, formant ainsi la première flotte de l’empire Andari renaissant. Durant tout le spot, une voix se faisait entendre, de temps en temps l’image montrait l’homme qui parlait, haranguant une foule immense par ses gestes et son verbe. "… et c’est donc à partir de cette nouvelle Terre que nous rebâtirons notre empire ! Que nous parcourrons l’espace inconnu de cette galaxie perdue afin de trouver une nouvelle demeure ! Oui ! Je vous le promets, une Nouvelle Andara verra le jour! De par ce nouveau foyer, notre civilisation perdurera, de cette nouvelle forteresse nos familles seront protégées, et de cet élan, un jour, l’Univers nous appartiendra ! Gloire à Andara ! Gloire à l’Empire* !" La foule en délire se mit à hurler ces derniers mots, puis des cris de joie furent lancés et des mouvements de foule commencèrent à apparaître. Les gens se laissaient aller à la joie et l’allégresse. Toute la tension accumulée, les chocs et traumatismes passés, se voyaient exorcisés par les paroles charismatiques et prophétiques de leur souverain. De long vivat furent élevés, et pendant longtemps, scandaient un seul nom : Mengsk ! (*ndla : Empire Andari bien entendu.)
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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 13/10/1015 ETU 08:53 |
Score : 4
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La réunion se tenait sur Aurora Nova, dans le nouveau centre de Commandement de l’état-major-général. Une pièce de métal, à l’architecture intérieure froide, retranscrivant une impression de puissance brute et utilitaire, tenait lieu de salle de réunion. Parmi les membres des plus hauts cercles de commandement Andari l’on pouvait retrouver de nombreux gradés de la Flotte, des l’Armées planétaires, des scientifiques de tout genre et même deux archivistes. Mengsk se trouvait au sein de cet échantillon de matière grise en ébullition. Celui-ci ne semblait pas vraiment touché par les évènements en cours, se contentant d’écouter, commenter brièvement et prendre des notes, beaucoup de notes… Mais intérieurement il brûlait ! Brûlait de rage de voir ainsi plusieurs personnes de son entourage se rapprocher sans autorisation et dangereusement d’une doctrine aussi étrange que nouvelle basée sur des croyances ! Croyances néanmoins mêlées d’arguments convaincants, il devait le reconnaître. « … Votre Majesté ! Étant donné que cette Foi nous transperce et atteint le plus profond de nos êtres meurtris par ce que nous avons vu et vécus, comment la rejeter ? Elle est si limpide ! Elle nous guide vers notre seul Salut véritable, c’est évident ! » Et il continuait ainsi, de temps en temps entrecoupé d’arguments en sa faveur du Comité Universitaire Fervent, un nouveau groupe dangereusement né d’une initiative de quelques scientifiques renommés. En face de ces derniers se trouvait les membres directeurs du Collège Impérial Universitaire, la seule instance scientifique reconnue et valable au sein de l’empire. Mengsk écoutait patiemment, il étudiait la stratégie rhétorique du Contre-Amiral Tiberius en affectant de ne rien ressentir. Ainsi cet homme, la cinquantaine, à la brillante carrière, admettait reconnaître sa foi en une entité supérieure qu’il fallait vénérer. Il avait apparemment été contacté par un ami scientifique membre de ce nouveau comité, et avait été ainsi "conquis ". L’empereur avait initialement pensé faire disparaître ce gênant contre-amiral mais au vu de la tournure que prenaient les évènements, il se devait d’étudier le sujet à fond avant de trancher. Cela permettait aussi d’éviter à ce talentueux militaire de perdre sa vie trop rapidement, il y avait peut être une opportunité à saisir... « J’ai d’ors et déjà posé un congé afin d’aller à la rencontre des plus éminents théologiens, prophètes et mystiques de cette galaxie. En vertu de mes actes de bravoure passés je vous en conjure, laissez moi y aller et j’en ressortirais grandit, pour la gloire de l’empire ! » Mengsk réfléchissait toujours, les scientifiques n’arrivaient pas à démolir l’argumentation, tandis que les archivistes restaient muets…. Que faire ?
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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 14/10/1015 ETU 18:20 |
Score : 3
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********* Il l’avait déjà vu quelque part… Mais où ? Non vraiment, sans qu’il puisse s’en souvenir clairement, le soldat Bartholès avait déjà vu ce visage et cette démarche. L’homme en question, d’une cinquantaine d’années environs, approchait. Il était apparemment arrivé depuis un des nouveaux transporteurs relayant Aurora Nova au reste de la galaxie civilisée. Il portait des habits longs et gris, rappelant une toge en tissu naturel, tel qu’on en trouve dans les provinces planétaires, ainsi qu’un long bâton, très étrange… Il avait apparemment passé les premiers portiques de sécurité du terminal de l’astroport sans encombre. « Méfiance, les système de camouflages sont devenus efficaces. Rien ne vaut un bon contrôle à l’ancienne… » se dit Bartholès faisant signe à son camarade. Il se mit en position, prêt à intercepter l’homme à la toge au niveau de son poste de garde. L’homme parcourait encore les vingt derniers mètres et Bartholès en était maintenant certain : il l’avait déjà vu sur holo. Il concerta alors rapidement les affichettes des personnalités illégales à appréhender, sans pour autant en déceler une assez ressemblante. Déçut, il n’en abandonna pas moins son objectif. « Bonjour Monsieur, veuillez coopérer et vous soumettre à un contrôle inopiné. »Entama-t-il. « Mais bien-sûr jeune homme. Tenez voilà mes papiers. » Il avait apparemment confiance en lui, se dit Bartholès en prenant les documents. Il recula de quelques pas, de sorte à ne pas obstruer le visuel de son camarade armé. Alors, Bartholès baissa les yeux et regarda les documents. Ses sourcils tressautèrent. « A.. amiral Tibérius ? » « Contre-amiral Tibérius ! Anciennement …» corrigea l’autre sans en tenir vraiment rigueur au soldat. « Contre-amiral, bien entendu ! Veuillez-me pardonner, mais que faites-vous à bord d’un transport de civils tel que celui-ci ? Avec un tel grade vous ne devriez pas quitter une planète sans au moins une armada d’escorte ! » S’enquit Bartholès interloqué. « Eh bien, jeune homme, dites vous bien qu’ayant fait ma demande de renvoi de l’armée, je ne me considère plus comme un haut gradé à présent. Ces papiers sont anciens mais ce sont les seuls dont je dispose. Ceci répond-il à votre interrogation ? » « Oui… oui… vous pouvez circuler. Bon séjour sur Aurora » « Merci merci, à vous aussi, et que les dieux daignent un jour vous pardonner ! »Fit l’homme sans se retourner. Bartholès était choqué, doublement choqué même. Personne, en temps normal ne quittait l’Armée chez les Andari, et surtout pas un haut gradé tel que cet homme. Il devait s’agir de circonstances vraiment exceptionnelles. Et qu’entendait-il par « dieux »? *********
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