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Cdt. Mael
Respect diplomatique : 1034 ![]() 05/11/1015 ETU 22:59 |
Score : 1
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[Privé, jusqu'à ce que ca ne le soit plus. Vous verrez.]
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Cdt. Mael
Respect diplomatique : 1034 ![]() 05/11/1015 ETU 23:00 |
Score : 7
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Deux camions bâchés arrivent sur la "place" de la capitale Un type descend du premier véhicule, en se grattant les cheveux. Les gens l'ont appelée "la place". Mais ce n'est guère qu'un vague espace vide entre plusieurs blocs névralgiques. D'un coté les bâtiments de l'assemblée, et tout un tas de bureaux de services divers et très hétéroclites, aménagés rapidement et jamais complètement finis par les délégués qui s'y succèdent. L'intérieur est un labyrinthe de formes et de couleurs, dans lequel il faut presque obligatoirement un guidage pour retrouver la dernière localisation de ceux qu'on cherche. D'un autre coté, les halls des navettes, avec départ direct en orbite pour petits vaisseaux très très accrédités, ou bien un transport terrestre vers les sites sécurisés. C'est froid, et trop éclairé. un grondement permanent du mouvement émane des bâtiments. Un troisième coté forme la place: la finance. Le petit immeuble de départ, dont on a gardé le porche d'entrée, s'est vu annexer une monstre carré, béton sans âme, qui avale un tiers du paysage. Le vacarme du bâtiment et le silence témoignent l'alternance des phases de négociation et d'enchère Il parait que derrière ce gros bloc, il y a plus loin la vraie ville, ou vivent des gens. Mais pas ceux qui travaillent autour de la place. Au milieu, il y a la place. Parce que plusieurs centaines de mètres carrés, c'était quand même trop petit pour construire un gros machin utile, et que de toute façon il y a toujours du mouvement, jour et nuit. Et ici, sur la capitale encore plus qu'ailleurs, la nuit ne veut rien dire. Mais c'et pas vraiment une place. Il y a vaguement du béton lissé presque partout, raccommodé plusieurs fois de manière discontinue... mais rien d'autre. Qui se mêlerait de la décoration? A qui rendre honneur? question inutile pour toutes ces abeilles, pressées qu'elles sont de ne plus être sur la place, mais d'aller quelque part, et surtout, vite. Le type escalade, en soufflant, le capot du camion. Il sort une caméra et filme la place devant lui. Sans bouger. Pendant presque deux heures. Les chauffeurs se sont rejoints dans le deuxième camion. Ils fument un truc, en discutant tranquillement. Le type, sur son capot, baille. Il appuie sur un bouton. S'ébroue, s'assied en tailleur.. et se passe en accéléré la séquence. Un sourire. Trouvé. Il fait un signe aux deux gars, point du doigt une zone de la place. Les camions redémarrent, au pas, se faisant injurier par des gens qui sont dérangés dans leur important trajet personnel vers quelque part. Le type s'est avancé à pieds, et les attend patiemment. Ils descendent du camion, l'air interrogateur. " - C'est bon, ici. Zone de calme dans une mer agitée... ici, on ne se bouscule pas. Vous pouvez y aller, il doit avoir certainement des trucs à voir...je vous appelle quand on repart. - Mais... on peut aider, il y a deux camions... c'est pas votre job! vous nous dites quoi faire, on portera, et .. - Non, merci. Je veux le faire moi meme. Allez y." Le bonhomme sourit. Les chauffeurs savent surtout qu'ils ne doivent pas insister... mais s'éloignent peu, ils restent à l'écart, cachés dans le flux incessant de la masse.
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Cdt. Mael
Respect diplomatique : 1034 ![]() 06/11/1015 ETU 08:45 |
Score : 5
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Mael s'étire. Le jour est encore jeune. Lui, plus assez, mais les doigts le démangent. Il va vers le premier camion, défait la bâche arrière, et décharge des vieilles palettes. une. cing. vingt. et encore un peu. Compter fait du bien, compter fait avancer le travail. Des planches de récupération. cinq. trente. cent. Boire un coup. Les affaire, en tas sur la place, ne gênent pas vraiment les gens qui passent. Il a trouvé l'endroit qui ne perturbe pas les flux humains. Un marteau, des clous, de la sueur. Apparemment, tout a déjà été découpé aux bonnes mesures... bien préparé. Un plancher prend forme, environ cinq mètres sur cinq, fait de palettes assemblées par les planches qui recouvrent les trous. Il ne faudra pas marcher pieds nus la dessus tout de suite, mais le temps patinera l'ensemble. Boire un coup. manger un bout. rester concentré. Un assemblage vertical, deux palettes superposées, ceinture l'ensemble sur presque deux mètres. Une entrée de deux mètres est laissée vide , du coté de l'assemblée, évidemment. Les trous dans les palette brisent la vue, pas complètement, mais surtout, coupent le son. Alors qu'il travaillait à gauche, un malin a fait un graffiti sur une palette à droite. Mael a souri. Un des chauffeurs l'a poursuivi en criant.. mais ne l'a jamais rattrapé. Il a appelé les chauffeurs, pour manger. Ils ont fait semblant d'avoir un peu de trajet pour le rejoindre, il a fait semblant de les attendre. Ils s'installent par terre, partagent le repas. Mael se tait. Le grand blond raconte les choses étranges qui traversent la place. La soirée officielle ne ralenti pas les gens. aller-retours incessants au dessus de l'ile en gestation. Les bras derrière la tête, Mael s'endort quelques heures. Les chauffeurs se taisent. ils changent d'occupation: maintenant ils montent la garde. Il s'étire. Milieu de la nuit. Fait signe de la tête aux deux chauffeurs. Ils rangent, et s'éloignent. Mais cette fois, ne font plus mine de se cacher. Le grand blond part faire une sieste dans son camion. L'autre se plante face à l'entrée. Deuxième camion à ouvrir. Des boites. Mael installe dans un coin un petit générateur électrique à eau. Ca a été l'objet le plus difficile à faire passer à travers les multiples contrôles... mais chaque fois, Mael racontait son histoire, et les gardes du cartel ont souri. Passer les premiers câbles. installer un vieux spot. Il tend des cordes entre les palettes, au niveau de ce qui devient le plafond, dès lors qu'il pose une toile blanche par dessus. Le gros spot fait du bien pour travailler. Petits câbles, petites ampoules au plafond. disparate, mais après plusieurs essais, l'éclairage devient chouette. bulle de lumières sur l'extérieur, pénombre chaleureuse au centre. Il essaie de descendre un frigo du camion, mais le chauffeur vient l'aider. L'autre, car le grand bond dort encore. Câblage. Mise en route. Grondement. la pluie s'invite.. elle est assez faible, c'est plus une bruine épaisse. Mael s'installe au milieu de l'ilot , et regarde le plafond en retenant sa respiration. Les gouttes s'agglomèrent sur la grande toile banche... coulent pour former un creux, dans les espaces de tissu entre les cordes.... puis ruissellent vers les extrémité. La pièce est sèche.. ah ,non, dans le coin gauche on dirait qu'il y a un petit trou... ce sera pour une autre fois. Un type, en train de téléphoner, essaie de rentrer pour s'abriter de la pluie. Le chauffeur blond s'interpose avec un sourire, en croisant les bras. Planches. coussins rouges. le premier banc est assemblé. Juste la bonne largeur: trop grand pour s'y sentir bien seul, trop petit pour ne pas se toucher quand on est à deux. Un deuxième banc. coussins bleus. Il ponce le fond d'une vielle boite... un vieux dessin de chateau inconnu orne ce qui devient la première petite table. Il installe le tout au centre, parallèlement à la porte: personne en tournera le dos à l'entrée. Mael regarde le tas de planches et de coussins restant, visiblement destiné à plusieurs autres bancs. Il soupire. Et se remet au travail.
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Cdt. Mael
Respect diplomatique : 1034 ![]() 06/11/1015 ETU 10:35 |
Message édité -
Score : 4
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Le soir tombe. Devant l'ilot, le chauffeur blond monte la garde. Son collègue vient de partir avec le deuxième camion. Tout est rangé. Derrière lui, un rideau entrouvert marque l'entrée. C'est devenu accueillant, donc il faut décourager les curieux. Ils ont frôlé un incident diplomatique avec un commandant qui passait par là... mais ils ont tenu bon. Mael revient en sifflant, un sac sur l'épaule. Il a pris une douche, et changé ses habits... enfin, c'est toujours une chemise blanche et un pantalon de toile, simplement, maintenant c'est une version propre. Il croise le garde du corps - plus moyen de prétendre que c'est un simple chauffeur - lui fait un signe de tete. "Juste une personne, on attend le temps qu'il faudra. Pas d'exception. On verra après pour les autres... trouve une formule polie pour leur dire que maintenant j'ai pas envie." Le garde acquiesce. Il est retourné en terrain connu, à part le paysage. Mael s'installe. banc bleu. Il tend les jambes. appuie sur un bouton de son bidule de communication, qui s’éteint. Il le plonge dans le sac. Il ressort deux grands verres, et une bouteille de vin. pas d'étiquette, un peu de poussière. le liquide semble particulièrement sombre. Il dépose le tout sur la table, ferme les yeux, et balance la tête en arrière. Il souri vers le plafond. Quelques minutes passent. Le brouhaha des gens qui passe fait office de musique. Il inspire.. et parle tout seul. "Allez, rouge, tu peux venir à présent. Je sais que tu as des yeux et des oreilles partout. Je t'avais parlé d'une rencontre en public, en terrain neutre... c'est ici. On est chez toi, mais aussi un peu chez moi. Libère toi dès que tu peux... je t'attends."
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Cdt. Mael
Respect diplomatique : 1034 ![]() 07/11/1015 ETU 11:06 |
Score : 5
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Il attend. Il avait attendu la moitié de la nuit, à moitié en contemplant le plafond, à moitié en dormant. Il se doutait qu'elle ne réagirait pas instantanément... mais il l'attendrait, parce que c'était ça qu'il avait en tête. Peut après minuit (ou son équivalent sur la planète capitale), un bruit étrange en provenance de son sac attira son attention. Il avait coupé le bidule... et de toute façon donné des instructions pour que ses gens se démerdent. Le bidule de communication fondait. L'écran affichait " TroAp dAAe mAesAAAsages- vider mémoiAAA", mais la batterie était en train de couler dans le fond du sac dans un glouglou. Il déplace le cadavre de l'appareil dans une poche latérale du sac, pour ne pas abîmer le reste du contenu. "ha... bah. ils passeront bien les ordres sans moi.. c'est pas comme si c'était la guerre... moi, j'attends la belle ! suis sur qu'elle est prête depuis des heures, et qu'elle fait monter le suspense..." Il se recale sur son banc, jette un oeil en direction de l'entrée, où se dessine la silhouette du garde du corps... puis contemple ses chaussures, avec un début d'envie de les ôter.
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Cdte. Sinaloa Los Zetas
Respect diplomatique : 341 ![]() 07/11/1015 ETU 17:09 ![]() ![]() |
Score : 4
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La récente ouverture du Secteur du Rire mettait le Cartel mal à l’aise, qui sait ce que pouvait réserver la Famille Joker une fois libérée de leur secteur fermé ? Rien de bon pensaient la plupart des personnes sensées, mais Sinaloa n’était pas une personne sensée, du moins, pas dans le sens conventionnel. Elle guettait leur arrivée, une petite voix dans sa tête lui disait de prendre toutes les mesures de précaution qui s’imposaient pour mettre les possessions du Cartel en sécurité, mais elle était excitée à l’idée de voir la Galaxie plongée dans le Chaos, pour le meilleur ou pour le rire. Cela faisait plusieurs jours que Sinaloa essayait de contacter Mael. Leurs échanges holographiques étaient certes prometteurs, mais la distance qui les séparait devait fausser la réalité de leur rapprochement soudain Après l’excitation liée à la Famille de timbrés, l’appréhension de voir Mael en personne refaisait vite surface. Mael, un homme à la fois simple et d’une complexité qui la laissé souvent perplexe, surtout lorsqu’il laissait son esprit divaguer au grès de ses pensées. Après plusieurs tentatives pour le contacter, elle comprit qu’il ne souhaitait plus dialoguer à distance avec elle. Ressentait-elle de la peur à l’idée de le retrouver ? Oui, mille fois oui ! Ce sentiment qui lui était presque inconnu jusqu’alors avait une fâcheuse tendance à exacerber son appétit pour la cocaïne. Pour se donner du courage, se disait-elle, histoire de minimiser sa réelle addiction. Elle savait maintenant qu’il l’attendait, qu’il était tout proche d’elle. Il fallait maintenant aller de l’avant, le deuil de Graham ne pouvait pas durer éternellement. Son cher Graham, Golden Graham le Magnifique, est-ce que Mael serait la rendre aussi amoureuse qu’elle l’était de lui ? Elle rigola intérieurement, quelle conne ! Voilà qu’elle s’emballait déjà, comme une gamine idiote qui idéalise le prince charmant. Elle prit un dernier petit rail de coke, enfin, plutôt une bonne grosse poutre, appela ses sigarios les plus fidèles et leur dit qu’il était temps d’y aller. Elle arriva près de la structure montée, le blond vit d’un mauvais œil la vingtaine de mecs avec des armes plus extravagantes les unes que les autres, le plus souvent plaquées or. Les mecs, restez-là, j’vais y aller seule. Ola mon gars, ça biche ? Alors, tu voulais m’voir ? J’suis là maint’nant, pas trop déçue ?! En tout cas toi t’es aussi beau gosse que ton hologramme, j’avais peur qu’ça soit un fake ! Héhéhé !
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Cdt. Mael
Respect diplomatique : 1034 ![]() 09/11/1015 ETU 20:56 |
Score : 6
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Une pause. Il sourit un peu, et la regarde en penchant légèrement la tête. "Sinaloa... en vrai. ah! Bien sur que je voulais te voir ! Et le reste! Et non ah.. pas décu, non, oh non... Mais ne nous emballons pas, enfin, si, j'ai envie, mais là il y a des gens, même si quelque part je m'en fiche... S'il te plait, assied toi. Je t'avais promis un verre, on va déjà commencer par là..." Il montre le banc en face, en souriant. Ouvre la bouteille, qui fait un pop caverneux, et remplit largement les deux verres. En déposant son verre, son sourire redescend... il baisse le regard, et contemple ses mains. "Sinaloa... tu sais, je ne suis pas un prince charmant, et je ne peux pas t'offrir tout ce que tu mérites... c'est une question de minutes pour que tu remarques mes rides, d'heures pour que tu remarques mes défauts, et de jours pour que tu voies mes cicatrices.... et puis il y a tout ca là (il lève les bras vers le ciel et les gens), dont il faut s'occuper, et en plus des gens, il y a toute cette couche poisseuse de politique pure.... Même si là je fais une pause, il me manquera toujours du temps, tant que tout ceci (geste large ciel-terre) ne sera pas fini.. c'est à dire probablement jamais. Mais une chose est sure pour moi, depuis bien des cycles : quand j'ai le temps d'exister, de redevenir un homme, c'est à toi que je pense, et c'est avec toi que je veux être. Si j'avais des...loisirs.., bon sang, je me fiche de ce que c'est du moment que c'est avec toi. Donc voila mon offre... ma petit personne, et tout le temps dont je dispose sans être esclave de cette galaxie... avec un peu de chance, ca ira en s'améliorant... et puis, je jetterais peut être l'éponge, tout simplement. Et pendant ce temps, je ferais de mon mieux pour te faire oublier tout ce qui nous entoure.. et te concentrer sur qui tu es... et ce qu'un coeur... et un corps humains peuvent ressentir. En échange... hé... rien à fiche! dis moi oui puis, et puis foncons! on a perdu trop de temps... mais je vais essayer d’arrêter de bargouiner mes idioties, je vais me forcer un boire ce verre, et je crois bien qu'après je te saute dessus, tant pis pour les curieux et les espions qui observent à travers les planches... Si tu as quelque chose à dire, c'est maintenant.... Santé! "
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Cdte. Sinaloa Los Zetas
Respect diplomatique : 341 ![]() 10/11/1015 ETU 15:09 ![]() ![]() |
Score : 4
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Sinaloa était incroyablement surprise par le discours de Mael. Elle n’avait pas l’habitude de se faire draguer, du moins, en vrai. Par hologramme, ses courtisans étaient innombrables mais leur déclaration ambiguë était presque toujours suivie de demandes pragmatiques, des ressources pour se développer, une alliance avec le Cartel, etc. Elle les laissait faire par politesse, surtout parce qu’elle aimait bien se sentir désirée. Mais là, c’était différent, complètement différent. Presque aucun homme n’avait eu le cran de se tenir devant elle pour lui déclarer sa flamme, Mael était décidément un sacré numéro, elle espérait en le voyant que c’était le bon. Elle plongea son regard dans le sien pendant un long moment et se laissa hypnotisée pendant ce qui lui semblait des heures, des jours entiers. Etait-ce cela la félicité ? Le bonheur ? Le "pop" du champagne la ramena brusquement à elle. Ouah, il vient d’m’arriver un truc de dingue Mael, j’étais dans un autre espace-temps, j’étais putain d’bien ! Tu sais quoi, j’sais pas où tout ça mènera, si ça s’trouve on supportera pas à la longue, mais c’est pas important ! Trinquons, ensemble, à notre rencontre ! Tu sais moi aussi j’suis du genre pas mal occupée tu vois ! J’dirige un Cartel et c’est pas vraiment d’tout repos et j’ai presque 2.400 milliards d’habitants qui comptent sur moi, alors quand tu parles de responsabilités, j’connais ! Héhéhé ! Mais, j’suis pas en train de t’repousser, bien au contraire ! Ça sera pas facile de s’voir, mais quand j’aurais des moments de libre j’veux les passer moi aussi avec toi ! Elle marque un temps, puis reprend. Alors, qu’est-ce que t’attends ?
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Cdt. Mael
Respect diplomatique : 1034 ![]() 11/11/1015 ETU 17:04 |
Score : 3
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Elle parle, Mael la fixe, en tenant distraitement son verre de travers... vin ou champagne, en fait il se fiche complètement de ce qu'il y a dedans. Il est plongé dans son regard, sur ses lèvres qui se touchent puis s'éloignent lorsqu'elle parle, encore et encore. Quand elle cligne les yeux, il doit serrer les dents. Entre deux phrases, elle sourit, alors il respire fort, et serre l'accoudoir. Le verre penche, le liquide est presque au bord. Dehors, des curieux moins pressés que les autres se sont arrêtés, intrigués par les gardes du corps, ou tout simplement parce qu'ils ont vu la dirigeante du cartel entrer, et ils sont plusieurs à jeter un oeil franchement indiscret dans la cabane, à travers les planches de palettes. Puis elle pose sa question, le taquine franchement.. il n'en fallait pas tant. Mael sourit. Se redresse sur son banc. Inspire à fond. "Je... oh et puis merde!" Il lâche son verre. ... il reprend ses esprits avec les cliquements des dizaines de crans de sureté du service de garde de Sinaloa (qui sont également en train de lui hurler dessus, mais il avait ignoré ce détail). Les deux banc gisent sur le sol, la boite qui sert de table, la bouteille et les verres sont étalées à terre, cassés. Il tient Sinaloa à bout de bras, en l'air face à lui, contre lui. Il doit un peu loucher pour la regarder... le chapeau est de travers, son rouge à lèvre à dérapé, peut etre qu'il l'a embrassée.. il ne se souvient plus, il se passe la langue sur les lèvres... le gout est bizarre mais la situation également. Il désserre un peu l'étreinte. Il remarque qu'un bouton de sa chemise a été arraché. Autour, que ce soient les garde ou les spectateurs, ca crie, ca rit, ca hue, ca menace. Mael chuchote: "oups... ... je continue? Ou bien tu veux qu'on bouge d'ici? Cet endroit est pas exactement intime, mais en fait je m'en fous, pour moi, le temps que tu es là, dans mes bras.. l'univers entier peux voir mes fesses! Ahah.... Je t'ai attendue trop longtemps, j'aurais du ouvrir le secteur plus vite, mais maintenant c'est sur, je vais plus attendre... il faudra que tu me freines. hum, si j'abuse pas de trop, est ce que aussi tu pourrais demander à ces mecs de pas me flinguer?..." |
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Cdte. Sinaloa Los Zetas
Respect diplomatique : 341 ![]() 12/11/1015 ETU 09:11 ![]() ![]() |
Score : 2
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Sinaloa était conquise, la douleur de la perte de Graham envolé, Mael arrivait à masquer tous ses problèmes. Cela faisait maintenant plusieurs heures qu'ils étaient assis côte à côte et à aucun moment elle n’avait songé à reprendre de la cocaïne. L’amour est une drogue, au même titre que l’héroïne, elle en était maintenant persuadée. Les badauds agglutinés autour de la barricade de fortune la dérangeaient vraiment. Ils ruinaient cette petite parenthèse romantique et magique de sa vie. Contrariée, elle fit un effort pour ne pas le montrer à Mael. Mael, faut faire quelque chose là ! Soit j’demande à mes gars sûrs de buter tous les passants histoire d’avoir la paix, soit on bouge d’ici. On peut aller chez toi, ou chez moi, c’est encore plus prêt vu que j’ai des chez moi ici même sur cette foutue planète ! En fait, l’truc qui s’rait parfait ça s’rait qu’tu viennes habiter chez moi comme ça on pourra se voir dès qu’on aura un temps libre ! Chez moi, il y a d’la place, beaucoup d’place, trop d’place, tu peux ramener qui tu veux, utiliser mes infrastructures informatiques, demander à mes gars d’faire l’sale boulot, tout ça tout ça quoi ! J’veux qu’tu t’sentes bien, à l’aise. Ça pourrait être l’occasion d’montrer aux gens qu’on peut vivre comme dans une grande colocation, ça pourrait p’t-êt’ appuyer ton programme politique, t’en penses quoi ?!
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