Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 ![]() 10/05/1017 ETU 12:20 |
Score : 10
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Ruby venait d'ouvrir une nouvelle salle. Lorsqu'elle y pénétra, nombre de commandants esquissèrent un geste de surprise. Elle avait un épais bandage autour de la main droite, ses facultés de régénération n'ayant visiblement pas réussi à guérir assez vite une plaie qui devait, par conséquent, être assez importante. Ses cheveux étaient défaits, emmêlés, et semblaient ternes. Elle avait les yeux injectés de sang et la peau livide. Mais ce qui marquait le plus était son attitude. Elle semblait lasse, fatiguée, abattue. Arrivée à son pupitre, elle resta un long moment silencieuse. Des chuchotements se firent entendre, répandant les conjectures les plus farfelues. "Silence !" Sa voix avait résonné durement entre les murs de la salle. Elle se rendit compte elle-même de la violence de son ton et baissa la tête, serrant le pupitre entre ses doigts. Ses phalanges devinrent blanches tandis qu'elle tentait de retrouver la maitrise de ses émotions. Lorsqu'elle reprit la parole, son ton était plus calme, mais sa voix semblait rauque. Comme celle de quelqu'un qui a hurlé beaucoup. Et longtemps. "Excusez-moi. Je vous demande juste de m'écouter quelques instants. "Je... viens à vous pour vous proposer une quête. "Je veux retrouver quelqu'un que j'ai perdu et... mes instruments doivent être cassés car, malgré ma vision globale sur cette galaxie et les autres, je n'en trouve pas trace. "Je vous demande donc votre aide. "Je cherche Ekko. Le Gardien du Temps, issu de Renaissance et arrivé ici-même, depuis Révolution, en ma compagnie. Il fait à peu près ma taille, il est musclé, et..." Elle laissa échapper un petit rire. "Vous pouvez pas l'confondre avec un autre, il a un sablier blanc tatoué sur la figure. Ça lui donne un p'tit genre que j'aime bien et..." Sa voix se voila et elle finit par se taire, baissant la tête. Ses épaules eurent un soubresaut, léger, rapide. Puis elle déglutit et releva le buste, fixant à nouveau l'Assemblée. "Bref, il y a une forte récompense pour celui qui saura le trouver pour moi. Je vous offre toute ma fortune, ainsi que mes services. Et si ce n'est pas encore assez, j'ajoute la Capitale. Mais trouvez-le. S'il vous plait." Ruby devint muette, debout, regardant les commandants qui lui faisaient face. Étreignant son pupitre si fort que d'aucuns prétendirent que c'est grâce à lui qu'elle tenait debout. Et une nouvelle longue attente commença pour elle.
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Cdt. Voxen
Respect diplomatique : 116 ![]() 10/05/1017 ETU 14:01 |
Score : 6
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Voxen n’en croyait pas ses yeux, il n’avait jamais vu Ruby dans cet état. L’Eldar se leva et s’avança vers elle pour voir ce qu’elle avait mais sa prise de parole l’arrêta net. Après la fin du discourt Voxen resta sans voix, il était choqué par les paroles de Ruby. Il connaissait Ekko, le Gardien du temps, il l’avait écouté en Révolution mais l’Archonte ignorait que Ruby tenait t’en à lui. Voxen finit par se ressaisir et après une courte réflexion il avança jusqu’à se trouver en face d’elle. Il prit un ton solennel et s’adressa à Ruby sans tenir compte de l’agitation de quelques comandants autour de lui. « Je ne peux malheureusement rien vous promettre Ruby, j’ignore aussi où se trouve le Gardien du temps en ce moment et même s’il a survécu à l’apocalypse… » Voxen haussa ensuite le ton et le raffermit : « Mais je peux vous promettre autre chose, je vous promets que les Eldars de Mianos mettront tout en œuvre pour le retrouver, tous nos Rangers vont parcourir chaque recoin de cet univers. Nous ne souhaitons rien en retour, vous pouvez garder vos ressources, gardez vos services, et même la capitale galactique, je ne suis pas encore prêt à gouverner une galaxie. Restez forte, gardez espoir, si le commandant Ekko est encore avec nous alors nous le trouverons ! » Après sa déclaration Voxen baissa le ton et ne s’adressa qu’à Ruby sans que d’autres personnes ne l’entendent. « Vous devriez vous reposer Mademoiselle, vous semblez épuisée et j’espère que ce sera la dernière fois que je vous vois dans un état pareil. Je me charge de le retrouver… »
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Cdte. Mauricette
Respect diplomatique : 317 ![]() 10/05/1017 ETU 14:06 |
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Score : 8
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La grand mère arriva, toujours joyeuse elle venait annoncer une incroyable nouvelle à Madame mademoiselle Prem's ! Il est mort ton soleil, Allez raboule le fric !
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Cdt. Elrond
Respect diplomatique : 349 ![]() 10/05/1017 ETU 14:05 |
Score : 7
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Elrond avait été surpris de cette entrée, il s'attendait à peu près à tout, mais pas à cela. Ainsi, l'amour de la commandante à ce dénommé Ekko perdurait, et à juger par son état, était encore puissant. Il fit un signe à l'un des elfes de sa loge. Celui-ci prit une boite et descendit vers la commandante Olorin. S'approchant d'elle, il lui tendit un petit flacon transparent dans lequel se trouvait un liquide d'un bleu très claire en lui disant : "Tenez, c'est fait à partir de l'essence de bois des ents, cela vous remettra en forme, pour environ 2 cycles, c'est un présent du seigneur Elrond qui s'inquiète de votre état. Il tient également à vous faire savoir qu'il participera aux recherches dans la mesure de ses moyens, mais que toutes traces du commandant Ekko a disparu de ses écrans. S'il devait être...en vie, alors nous le trouverons."
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Cdt. Narrateur
Respect diplomatique : 17 ![]() 10/05/1017 ETU 15:18 |
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Score : 5
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Hrp : Le Narrateur ne fera que raconté ce qu'il voit, il n'a pas pour vocation d'être le Commandant, un Personnage ou même une Nation. Les X-Com commenceront toujours par "Message de ...", pour indiquer la personne qui vous écrit. Il ne prendra jamais part à l'histoire, mais la racontera. Il se peut qu'il en fasse partie de manière indirecte, mais il ne parlera jamais à l'Assemblée et ni via les X-Coms, cela permettra de créer des personnages variés de tous genres et de tous type. Ceci est un test sur un style d'écriture que je n'ai jamais pratiqué sur apocalypsis, j'espère que mes textes vous plairont. Il était là en train de regarder dans le vide, repensant à son passé sous la direction de l'Empire Gouvernemental, son peuple avait racheté sa liberté, il n'était qu'un citoyen parmi les autres d'un nouveau monde qui se cherchait, car l'accès à leur indépendance était nouveau et il n'était qu'un simple citoyen, il n'avait pas les moyens de décider de ce qui se passerait. Les drapeaux de l'Empire Fédérale trônaient toujours sur certains bâtiments, car sa nation restait toute de même sous un demi-contrôle de leur ancien dirigeant pendant que la transition soit faite. Néanmoins, Paquito savait que cela a avait été fait pour éviter une insurrection, une impression de liberté, il ignorait ce que pensait ses congénères, mais en tout cas, lui pensait ainsi. Il avait entendu l'appel de l'Impératrice sur toute la planète, le dirigeant Olfius avait pris bon de diffuser les transmissions de l'Assemblée directement sur les écrans de la planète pour montrer son attachement à l'ancienne Dirigeante. Pendant ce temps Gerlinette était chez le boulanger en train d'acheter du pain, pendant qu'Oscar le chien pissé sur une affiche du coin sans y faire attention, étant une photo géante de l'Impératrice Galactique. Jean le boucher sortit et se mit à courir après celui-ci, ayant pris ce geste comme une provocation, mais étant sans doute du fanatisme de sa part ou une incompréhension sur le fait que le chien se foutait royalement de tous cela. Je suis l'un d'entre eux, l'un de cela qui vous raconte uniquement ce que voient ses yeux. Mon ami Gérard avait pris comme décision de rejoindre les membres de la Légion Fraternelle, des fanatiques visant un but indéterminé et ayant participé à cette indépendance, sans savoir qu'ils ne sont que les marionnettes de ce système pourri. D'ailleurs, mon ami, par sa stupidité avait vu une tombe portant le nom "Ekko", il ignora s'il s'agissait du compagnon et malgré mes avertissements, il contacta l'Impératrice et me montra le message, qui personnellement m'inquiéta. "Bonjour Impératrice Olhorin, J'ai trouvé le Corps, j'espère que cette fortune et la Capitale seront bientôt miennes. Allez Salut." Je lui fis part de mes craintes, sur le fait de vouloir manipuler celle-ci, mais il ne m'écouta pas. J'ignorais s'il tentait de l'arnaquer, mais il était peu probable que le corps dans cette tombe, était celui de ce cher "Ekko". Néanmoins, Gérard continua dans cette démarche et envoya le message. J'ignorais, si mon ami était stupide, mais je savais que cela nous attirerait des problèmes. J'avais suivi les actualités, et cette Impératrice me semblait imprévisible et assez dangereuse, perso, elle me fait peur. Pendant ce temps, j'appris qu'un anarchiste nommé Paul avait tenté de mettre le feu à un bâtiment administratif par protestations contre cette fausse indépendance, il devait sans doute être fou, car il fut tué par les forces de protections présente sur place et n'aider pas à notre indépendance réelle. Du moins, je pensais pour ma part vivre, ma vie tranquille ... Car tous cela, me dépassait vraiment et je ne voulais pas y participer.
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Cdt. ArkT
Respect diplomatique : 64 ![]() 10/05/1017 ETU 15:45 |
Score : 10
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L'Exécuteur Zo'kaï était installé nonchalamment, les quatres bras croisés, prenant plusieurs places dans la salle de l'Assemblée. Un regard de dédain arborait son visage. Les nombreuses campagnes qu'il avait mené l'avaient changé. Le coeur plein de désirs de liberté avait laissé place à une coquille vide, érodée par les flots de sang qu'il avait fait coulé et éreinté par la rage de combats toujours plus violents. -Il est aussi regrettable que paradoxale de voir une impératrice auto-proclamée n'avoir aucun contrôle sur ce qu'elle ressent. La galaxie vous a vu plus farouche et plus ardente que ça. En votre nom, des flottes entières ont été calcinés, des ennemis sont tombés et des mondes anéantis... Ceux qui ont autant de sang sur les mains ne peuvent s'attendre à combler leur coeur avec l'existence d'un être cher. Vous me décevez, Ruby. Je vous estimais suffisamment digne pour être une adversaire de choix. Ce que je vois à présent ne mérite même pas que je me lève pour une mise à mort. Ressaisissez vous. ArkT L'Exécuteur avait fini ses paroles sur un ton grave, en pesant chacun de ses mots. Il prit conscience de la dureté de ses paroles et ajouta : -Que le Gardien du temps soit mort ou vivant, cela ne change rien. Dans les deux cas, il vous aurait demandé de vous tourner vers le futur plutôt que de ressasser le passé...
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Cdte. Vilaine
Respect diplomatique : 23 ![]() 10/05/1017 ETU 23:05 |
Score : 8
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Pour être totalement franche, Vilaine ne savait pas trop ce qu'elle foutait là. Enfin, si : elle était venue régulariser nombre de papiers, de formulaires de gestion, et de contacts marchands suite à l'achat de sa petite planète. Ce qui lui valait désormais le titre de Commandant. Comme elle avait trouvé ça plutôt classe, elle avait décidé d'en profiter pour visiter l'Assemblée du coin. Elle en avait souvent entendu parler avant de monter en grade. Un coin où la haute se réunissait. Elle avait autrefois écouté avec beaucoup d'intérêt les rumeurs et les ragots sur ce lieu mythique et ceux qui en foulaient le sol. Bon, maintenant, elle y était. Et apparemment, elle n'avait pas pris feu en entrant, ce qui était déjà un bon point. Par contre, elle ne pigeait pas grand chose à ce qui se passait autour d'elle. Alors qu'elle rasait les murs tout en essayant d'avoir l'air de savoir ce qu'elle faisait, voilà-t-y pas que déboule la chef du gouvernement du coin ! Même dans son secteur perdu, on en avait entendu parler. Et là où ça devient improbable, c'est qu'elle propose une quête - une quête !- à ceux qui assistent à son discours, dans l'Assemblée. Et voilà d'autres commandants intervenant à la volée et à voix haute, qui proposant ses services gratuitement, et qui questionnant l'attitude de la commandante. * Bon, ma p'tiote, c'est le moment de la jouer fine...* Aucune chance qu'elle retrouve le dénommé Ekko, de toute façon elle n'avait aucune idée de qui il s'agissait ni de qui étaient ces Gardiens du Temps. Mais avec de la chance et un peu d'opportunisme, peut-être apprendrait-elle quelque chose d'utile de cette scène inattendue. Parmi les commandants qui intervenaient et proposaient leurs soutiens, il devrait bien y en avoir qui auraient besoin de petites mains pour les accompagner dans leurs quêtes. Un travail qu'elle pouvait bien se proposer d'accomplir, pour une somme modique ! Vilaine s'assit dans un coin de la salle, sans rien dire. Elle n'aurait su comment intervenir au sein de cette assemblée. Ses grands yeux pâles clignaient à peine tandis qu'elle passait en revue les autres commandants. Hors de question de contacter un commandant qui irait à la recherche de cet Ekko par amour et par générosité, il lui fallait au moins quelqu'un qui accepte la prime et qui donne l'impression de savoir ce qu'il se passait.
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 ![]() 11/05/1017 ETU 14:21 |
Score : 5
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[ Pour des raisons pratiques, j'ai décidé de modifier légèrement l'enchainement des interventions. Et j'assume totalement... :) ] Ruby regarda Voxen s'avancer, puis le messager d'Elrond. Elle leva la tête, chercha ce dernier du regard et hocha légèrement la tête en guise de remerciement. Puis, à voix basse... "Je vous remercie pour votre aide. Aller me reposer ne servirait à rien, Voxen. Je sais ne pas pouvoir trouver le repos pour le moment. Quant à cette fiole..." Olorìn avait pris le flacon et le faisait tourner entre ses doigts. "Je n'en ai vraiment pas besoin. Mais merci quand même." La commandante garda cependant le présent au creux de sa main et rien n'indiquait qu'elle avait l'intention de le rendre ou de s'en séparer. Son pad vibra et elle s'interrompit un instant pour le consulter. Des messages. Plusieurs. Beaucoup. Qui prétendaient avoir des traces d'Ekko. On l'avait aperçu dans une station de métro, sur les ailes d'un croiseur, en apesanteur près d'une lune en déclin. On avait trouvé sa tombe, prétendait l'avoir assassiné pour une dette de poker, vu le commandant tomber dans un précipice. On lui proposait même de lancer un envoûtement sur sa personne afin de le forcer à revenir. Pour une modique somme d'argent. Les hyènes sortaient de l'ombre et affûtaient leurs crocs. Elle lisait tous ces messages en se demandant combien d'entre eux recelaient une piste réelle et avait encore les yeux dans le vague, cherchant quelque chose à ajouter à ses interlocuteurs, sans toutefois trouver quoi que ce soit d'adapté, lorsque la commandante Mauricette fit sa déclaration. Les traits de Ruby se durcirent instantanément. Elle rangea son pad, regarda la commandante et sa voix s'affermit. "Mensonge ! Il est pas plus mort que t'es compétente ! Et s'il est vraiment mort, j'veux voir son corps. Pas de corps, pas de décès. Et il vaut mieux pour toi qu'il ne le soit pas parce que je ne paierai pas pour un cadavre !" C'est le moment que choisit ArkT pour intervenir. Ruby avait déjà les nerfs à fleur de peau, tous les muscles tendus à l'extrême. Quelque chose craqua en elle. Une bouffée de haine la submergea. Un meuble derrière elle explosa dans une gerbe de feu, la porte de la salle fut arrachée de ses gonds tandis qu'elle poussait sans ménagement le messager d'Elrond et Voxen. Elle s'approcha du bord de l'estrade et fixa intensément ArkT. Ses yeux mauves flamboyaient, et des flammèches crépitaient au bout de ses doigts. Elle cracha sa réponse à celui qui l'avait interpelé. "Contrairement à c'que tu peux prétendre, j'ai un parfait contrôle sur c'que je ressens. Il y a une différence entre n'avoir aucun contrôle et la volonté d'laisser libre cours à ses émotions. "Les émotions ! Tu t'rappelles ? J'suis sûr qu't'as connu la définition d'ce mot à une époque ou à une autre, à défaut d'en ressentir. Ce sont les émotions qui m'ont amené où j'suis, qui ont fait de moi qui je suis, et les renier serait renier dans le même temps ce que je suis. "Et je m'fous d'te décevoir. Nous sommes tellement différents... Et si mon attitude présente est contraire à tes principes, tant mieux, c'est qu'j'suis sur la bonne voie. "Et parle pas d'Ekko, tu veux ? T'es même pas digne de prononcer son nom, et encore moins son titre. Qu'il soit mort ou vivant, cela fait une différence énorme. Pour moi. Et il n'y a qu'une personne qui n'a jamais aimé qui peut prétendre le contraire. J'te déçois ? Ben, moi, j'te plains. S'il est vivant, j'veux l'retrouver. S'il est mort, j'veux voir son corps. Pour faire mon deuil paisiblement. Dans les deux cas, ça m'empêche pas d'me tourner vers l'avenir. "Mais j'ai besoin d'savoir !" Elle avait crié ces derniers mots si puissamment que les vitres encore intactes vibrèrent un instant. Puis elle sembla se calmer et les veines de son cou se firent moins saillantes. "Mais si ça t'pose un problème que j'me fasse du souci pour celui qui m'a tant apporté, j'peux redevenir farouche et ardente. Juste pour toi, mon cœur. A défaut d'te faire ressentir une émotion quelconque, j'peux encore te faire mal, au plus profond de ton âme et de ton corps. Jusqu'à te faire regretter tes années d'esclavage et de servitude." Elle leva la main droite et une boule de feu se forma au creux de sa paume. Elle fit un pas en avant et un rictus se dessina sur ses lèvres. "Vas-y. Donne-moi juste une raison..."
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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044 ![]() 11/05/1017 ETU 14:43 ![]() ![]() |
Message édité -
Score : 6
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« Les charognards sont nombreux. L'éthique n'a plus aucun droit en ces lieux. S'en est affligeant. D'autant plus que ce soit à moi de le rappeler. » Manifestation de circonstance, Flavius s'était présenté discrètement jusqu'à la scène, dernier lieu des échanges, et s'approchait encore petit à petit en continuant de donner mots à ceux qui pouvaient l'entendre. Tous ceux présent à l'Assemblée en l'occurrence. « Heureusement, d'autres vont à l'inverse de cela, en n'étant guère guidé par le gain, ou n'essayant pas d'utiliser l'événement comme discrédit politique. Mais ce n'est pas suffisant. Pas suffisant pour compenser l'erreur des autres. Car elle est bien trop grave pour passer à côté. » A ces mots, son regard se tourna précisément vers la grand mère et le Zo'Kai, mais aussi vers cette étrange créature en coin de salle qui n'avait dit aucun mot, mais dont la présence l'intriguait plus qu'autre chose. Continuant de s'approcher, son regard termina finalement sur Olorìn. « Mais pas suffisante non plus pour leur retourner l'honneur d'en commettre une vous même. » Il se stoppa en biais, légèrement entre Olorìn et le Zo'Kai qui s'était contracté dans une posture imposante et menaçante retournée à la femme rouge dont le feu crépitait encore entre ses doigts. Son ton portait l'attitude d'une placidité édifiante. Il s'approcha un peu plus d'Olorìn et posa une main sur son épaule. « Laissez. Cela n'en vaut pas la peine, pas comme ça. Regardez moi. Et laissez. » Et il appuya un dernier regard dont la signification ne pouvait pas tromper aux yeux de la jeune femme. Celui qui signifiait que le sentiment qui la parcourait en l'instant n'étant pas étranger à son interlocuteur. Celui d'avant comme celui de l'instant présent. Il poursuivit, cette fois-ci plus doucement encore. « Nous pouvons parler de cela. Mais pas ici. Pas à côté de ceux qui se jouent de tout ça. Et les sortir de votre vue ne pourra que vous apaiser, pas totalement, j'en sais quelque chose, mais suffisamment pour passer l'instant. Croyez moi, ce sera mieux pour vous. » Son oeil pencha sur la flammèche encore présente dans sa main, et il crut bon d'ajouter. « Et indirectement pour eux aussi. Et la nouvelle tapisserie. Et... bon, vous m'avez compris. »
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 ![]() 11/05/1017 ETU 15:15 |
Score : 6
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Ruby n'avait à aucun moment lâché ArkT du regard. Sa haine et sa colère lui permettait de tenir debout. Se focaliser sur lui permettait à la jeune femme d'oublier le reste. Puis une voix amicale se fraya péniblement un chemin dans les méandres de son cerveau blessé. Elle se força à regarder Flavius, prit conscience de la main sur son épaule. Prit conscience également de l'ironie de la situation. Elle baissa la tête, ses cheveux rouges masquant momentanément son expression. Ruby contempla un instant les flammes qui dansaient dans sa paume, puis referma doucement les doigts, étouffant la boule incandescente. Sa main retomba le long de son corps et elle resta un moment ainsi. Elle finit enfin par relever la tête et plongea son regard dans celui de Flavius. "Emmène-moi loin d'ici. J't'en prie..."
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