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Côté balcon

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Cdt. Gluskab
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28/01/308 ETU 16:32
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Azeban réagit vivement à cette discussion de canapé.
"Permettez m'dam'Femme-mère, mais je comprends pas toutes les subtilités de votre démonstration.
Bon, j'ai p'têt été élevé chez les pouilles et ça m'enlève de la place pour réflectionner de manière correc'.
Mais, dans ma mesa, les couples existent et de façon à ce que chacun à sa place fournissent ordonnance de ses qualités à l'autre. Une compléitude de fusion qui s'ajourne du désespoir et de la possession.
Bref, c'est pas parce que la femme donne aussi des cadeaux à son homme préféré que ça en fait une exploitée.
Enfin, je dis ça en toute convivialité impartiale dû à vot' rang, m'dam' femme-mère.."
L'oncle Toolba s'avança alors, plein de courage.
"Mais on peut dire que vous éveillez drôlement l'imagination, vous, ça, sur mes ancêtres, votre charisme fertile est telle une muse au service de Fulla, de Sif, de Freyja et de son frère Freyr, de Faunus loin des Bona Dea, de cybèle, de Äkräs et de Tanit, nom d'un Carybou, une femme-mère comme vous, c'est de l'épice pur, on vous voit une fois, et ça démange pendant dans des siècles. M'dam' femme-mère, au nom de moi-même, votre humble serviteur, mes hommages et tant pis pour les affabulations du renard d'Azeban. Votre personne a des arguments pour elle, incommensurable."
L'oncle Toolba qui commençait à avancer sans complexe dans l'automne de sa vie avait pour lui l'endurance d'une trompette de Jericho.
"Tu gâches toujours des débats potentiels avec tes pensées centrées vers le bas-ventre, gâteux pur souche." pouffa Azeban.
Cdte. La Madre
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29/01/308 ETU 16:50
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La Madre sourit de toutes ses dents édentées à l’oncle Toolba.
Elle souleva ses bras pour dégager ses visages de ses longs cheveux. Et l’odeur de ses phérormones emplit l’air.
Elle jugea l’oncle d’un regard soupesé et dit :
La femme est rare chez nous, elle ne peut appartenir à personne de particulier mais elle appartient en même temps à tout son peuple, c’est pourquoi elle reçoit tout.
Chaque homme qui veut la désirer peut. C’est ainsi que je porte 7 enfants dans mon ventre. Ce sont les enfants de la vie, ils n’ont pas de père en particulier, chaque homme s’occupe d’eux.
Si j’ai la chance d’avoir une fille, alors elle apprend à gouverner et lorsqu’elle est assez âgée et mûre, elle s’en va fonder une nouvelle colonie.
Si je ne devais appartenir qu’a un seul homme, jamais nous ne serions vivre. Mais il me semble que il y ai plus de femme par chez vous. Peut être avez-vous du mal à concevoir ma façon de pensée.
La Madre sortit une longue cigarette de sa cape et l’alluma avec grâce.
Elle souffla la fumée vers l’oncle et lui sourit de plus belle
Cdt. Gluskab
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29/01/308 ETU 19:47
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L'Oncle Toolba sourit de plus belle. Mais Azeban prit la parole en premier.
"Nous avons en effet la chance de compter plus de naissance féminine. Nous remercions Tabal-dak pour cette bona idée. Par contre, il n'est pas question qu'une femme Abénaquis appartienne à qui que ce soit, elle a l'intégrité de son corps. C'est même souvent elle qui choisit ses partenaires éducatifs et celui qui chassera pour son tipi.
On devrait se faire ceinture si on se croyait propriétaire de ces êtres complémentaires et heureusement pour nous, ça les embêterait bien aussi."
Azeban regarda nauséeux le ventre rebondis de la Madre contenant le prix d'une reproduction gargantuesque. Il se reprit, déglutit et garda la tête haute.
"J'ai quand même du mal à conceptualiser votre monde maternel. Sauf le fait qu'il n'y ait pas vraiment de père. Sans allez jusque là. Nous nous sentons tous responsables des enfants qui nous entourent. Car c'est ce et ceux qui naviguent autour de leur regard qui forgent leur vision du monde."
L'Oncle Toolba sifflotait d'impatience.
"Bon mon garçon, tu fait le malin, mais tu parles un peu trop avec la bouche "L'oncle Gloussa de son jeu d'esprit.
"Dame-femme-mère, votre courbe planétaire et vos mamelons extravagants n'ont sûrement que faire des théories d'un jeune coq-chasseur. Par contre l'homme, le vétéran que je suis, ne serait pas ininteressé par l'exp...
Oncle, voyons, coupa net Azeban, pensez que la pudeur existe pour d'autres cultures que la notre. Et nous ne sommes pas chez nous sur ce balcon. Horloge-traducteur-mécanique-ambassade, veuillez faire part de nos excusations à l'hôte merveilleux des débordements naïfs d'un oncle turbulent. Et permettez que je serve une tasse de thé à l'hôte merveilleux." Azeban tourné vers Melquiadès, une théière brûlante et argenté en position.
Cdt. Saalhal Rêk
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26/02/308 ETU 01:23
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Saalhal s'apprêtait à quitter une nouvelle fois l'AG et ses nauséabondes odeurs d'aisselles fermentées et d'épaisses sueurs de tous ses cdts. Cdts enivrés par la verve d'une politique façade attrayante, cachant cependant un manque total de bonté, d'honnêteté et de confiance... Lui même subissait les vicissitudes du désir de pouvoir, et tel un parasite cela rongeait son esprit et le tourmentait...
Il déambulait donc dans les majestueux couloirs de l'AG en pensant à la récente nomination de Heimdall au poste de Chancelier.
"Un brave type semble t-il, je me demande bien ce qu'il sera à même d'apporter à notre galaxie ? Cependant je trouve son slogan le mouvement dans l'équilibre un peu trop... c'est que je n'aime pas les slogans, ils simplifient le non simplifiable et entour-loupent trop de naïfs... Soit..."
Qu'aller donc devenir notre galaxie en ces temps troublés où personne ne respecte les quelques honnêtes règles établies mis à part les siennes ? Tant de cdts nourissent l'espoir que le Chancelier apportera une nouvelle paix... Elle ne sera pas équitable dans le contexte actuel, ou bien nous devons nous battre aujourd'hui pour rétablir l'équilibre.
Et puis son regard se posa sur une vieille porte en chêne massif aux inscriptions d'un autre monde, d'un autre temps révolu...Oui, c'était bien la porte d'entrée du timide Côté balcon...
Saalhal enfonça péniblement la porte usée par les années et pénétra à l'intérieur de l'antre.
" Oh... Je me souviens de l'ambiance si particulière qu'il règnait ici. De toutes ces enivrantes fumées qui rendaient ce lieu mystique. Pourquoi fut-il ainsi déserté ? Cet endroit le seul digne de respect..."
Encore sur la table pouvait-on voir les tasses à café toutes pleines de crasses, et les dunes de cendres, éclairées par 2 timides lunes entre les deux battants de volets, données un envoutant relief au sol. Leurs ombres ondulaient au rythme des battement de rideau subissant le souffle de la nuit. Il faisait sombre et frais à vous en tordre le coeur.
C'était donc terminé, le temps des balades aux confins de l'imaginaire ? Le Balcon avait-il définitivement sombré dans l'oubli comme les larmes dans la pluie ? Le temps passe si vite et entraine avec lui nos souvenirs, rien ne va plus et l'on finit même par oublier d'aimer, pour sombrer définitivement dans l'enivrante mort. Dieu que les souvenirs sont autant de poignards qu'il en faut pour rendre un homme à jamais mortellement blessé et malheureux.
Cdt. Neil Jors
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26/02/308 ETU 23:33
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Neil déambulait sans but dans les couloirs de l'Assemblée Galactique. Une fois de plus, il avait réussi à fausser compagnie à l'ambassadrice d'Essara sur la capitale.
Trop facile.
La nuit était douce.
Neil avançait sans voir où il allait, plongé dans ses pensées. Il avait besoin de ces moments de calme pour faire le point.
Le fait d'absorber des neuro-accélérateurs et des morphé-bloquants à longueur de jours ne l'aidait pas. Contrôler l'empire d'Essara dans son ensemble lui aurait demandé une quarantaine d'heures par jours, sans ces produits. Or, les journées sur Essara ne dure que 24 heures. Et encore, il en sacrifiait 3, 4 quand il était fatigué, pour dormir.
Cela faisait une centaine de cycles qu'il avait gagné les élections au poste de dirigeant d'Essara, et déjà, il se sentait usé et fatigué.
Il comprenait maintenant ce que signifiait les inscriptions "mort dans l'exercice de ses fonctions" inscrites sous les hologrammes de ses prédécesseurs.
Pourtant, en si peu de temps, il avait accompli des choses que nul de ses prédécesseurs n'avait fait. Il avait lancé la conquête spatiale Essaran, établi un empire stable, organisé des routes commerciales sures entre les possessions de l'empire, il avait même été chancelier du secteur 4.
Et en plus de tout ça, il avait fait des rencontres étonnantes, étranges pour certaines, familières pour d'autres, inattendues pour toutes.
A 26 ans, il avait parcouru la galaxie d'un bout à l'autre, sans, à son grand regret, avoir vu autre chose que des couloirs et des réceptions, des hall d'ambassades et des réunions.
Il s'estimait pourtant heureux d'avoir pu faire tout cela.
Mais, d'un autre côté, il regrettait de n'avoir pu faire plus.
De temps à autre, il lui prenait l'envie de sauter dans le premier vol à destination d'ailleurs. N'importe où, si possible loin, en terre inconnue.
Laisser ses responsabilités à quelqu'un d'autre, partir explorer cet ailleurs en chasseur de prime, ou en contre-bandier. En simple aventurier, en somme.
Ses pas l'amenèrent à l'entrée du balcon de Melquiadès.
"Peut être est-ce toi qui avait raison, mon vieux Melquiadès.", pensa-t-il.
Il entra, et constata avec surprise que quelqu'un se tenait dans la salle, assis sur une des cages à poule adossées au mur.
Il s'avança dans la pièce, et s'assit en équilibre sur le rebord du balcon, surplombant l'hémicycle, adossé à une colonne.
Il regarda la personne assise, et reconnu Saalhal.
Celui-ci le regarda dans les yeux un moment, avant de replonger dans ses pensées.
Le silence les enveloppait tout deux.
Neil tourna alors la tête et contempla l'hémicycle d'un air distrait.
Cdt. Saalhal Rêk
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27/02/308 ETU 01:04
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Cela faisait plus de 30 millénaires que Saalhal était en vie... Il en avait vu des choses, et pourtant il n'en parlait jamais. Tout ces souvenirs que lui seul détenait et qu'il garderait avec lui jusque dans la tombe...
Comme par exemple l'histoire de sa vie sur Orynia, planète sur laquelle il fit des études de métaphysiques cosmopolite partielle. A cette époque, il y a de çà plus de 30 000 années, il s'agissait pour lui de comprendre quels étaient les mécanismes du cosmos, comprendre pourquoi les choses étaient ainsi et pas autrement... En sondant alors les conséquences des décisions des différents dirigeants de l'ancienne fédération marchande Guilgamienne, il finit par être en mesure d'expliquer certains rouages grâce à un langage très particulier qu'il nomma Inforya.
Les bases de sa théorie était simple : une décision implique des conséquences particulières en fonction des différentes circonstances entrant en jeu au cours de l'action. Le postulat premier était qu'il était possible de prévoir les conséquences avant même d'avoir soumis une décision, en connaissant l'ensemble des paramètres cosmologiques. Et cela pouvant se transcrire à l'aide d'un tout nouveau langage formel.
Cependant un obstacle se dressé face à lui : L'infini complexité du cosmos !
Et c'est justement sur ce point que Saalhal apporta au monde érudit de la métaphysique cosmopolite partielle une petite révolution qui allait bouleverser la conception du monde par les Guilgamiens !
Car en effet, certes le cosmos semble indéniablement infini ! Et certes oui nous pouvons le simplifier pour déterminer approximativement les conséquences de nos actes. Mais n'est-il pas autrement plus complexe que nous l'imaginons ? Saalhal se posa la question est émis alors l'hypothèse fascinante que le monde s'établissait en différentes couches empilées à la manière de poupées russes ! Ce qui d'ailleurs donna son nom célèbre à l'époque à sa théorie : La théorie des Poupées Russes !
Partant de cette hypothèse, Saalhal tenta tant bien que mal de mettre en place un langage formel capable de prédire de manière totale et parfaite les conséquences de nos actes, et en particulier celles des grands dirigeants de notre monde, et cela à l'aide de scrupuleuses observations et mesures des différents paramètres cosmologiques. Et il y parvient ! Il mis en évidence de manière totale et parfaite les mécanismes de la politique dirigeante, puisqu'en connaissance de différents paramètres il était à coup sûr capable de prédire les conséquences dans le domaine bien précis de la fonction dirigiste. L'Inforya était alors très semblable à une sorte de langage informatique !
Cette révolution mit en évidence ce qui encore aujourd'hui s'appelle la théorie des Poupée Russe, c'est à dire le mode même de fonctionnement du cosmos par couche de différents niveaux ayant chacune un langage propre total et parfait plus ou moins complexe, véritable mécanisme intermédiaire entre nos actes et les conséquences qui en découlent.
Mais ce qui fut surtout le plus intéressant et intriguant dans cette théorie, c'était sa manière manifeste de mettre en évidence notre faculté à nous approprier cette pure réalité du cosmos ! Mais cependant à un degré moindre, puisque seul certains domaine était totalement et parfaitement prévisibles. Cette théorie mettait d'ailleurs et met toujours en évidence l'existence de monde plus complexe supérieur au notre ! Fait marquant qu'est la conclusion de Saalhal Rêk dans son traité à propos des événements dit de "degré supérieur à notre entendement", par opposition à la contemporaine considération de ces événements comme des événements dit "alétoires", que sont les pluies de météorites au niveau galactique ou tout ces genres de choses : "Il s'agit d'événements eux-même déterminés et déterminables à un degré supérieur de la conscience [...] Ils sont le fait d'un Dieu lui-même soumis à des lois qui nous dépassent tous". Magnifique oeuvre finissant par ces mots si difficile à accepter : "Nous sommes tous Dieux et esclaves de différents piliers du cosmos proches voisins de notre conscience collective à un pilier propre" (courage, courage, c'est bientôt fini... ).
Voila de bien lourds secrets à porter pour un seul homme qui toujours s'est demandé quel était le sens de notre monde.
Cdt. Melquiadès
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10/03/308 ETU 10:42
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Dernier acte
Le balcon était un rêve à l'agonie. Tibère, Hécate, Macbeth, Rossinante, Barabas et Genèse entrent. Orgues et trompettes. Tibère s'approche de Chrétien de Troye, le diplomate mécanique, abandonné sous la poussière. Soudain, les rouages de la vieille machine s'affolent. D'un ton monocorde et grésillant, il récite un poème.
Testament
Une galaxie flotte dans ma tête
Comme une grande bouteille vide
J'ai mis mes mots dedans
Ils dansent au bord des lèvres
Sans espoir de s'échapper
Ils hurlent avec mes rêves
Matins après matins
Sans espoir
Ni désespoir
Il n'y a rien
Juste le silence
Et les mensonges tranquilles
Les représentants des Cités Obscures éclatent d'un rire sinistre. Ils quittent la place. Tibère s'attarde un moment. Il observe les vestiges de la loge. Il sort.
Rideau.
Cdt. Saalhal Rêk
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10/03/308 ETU 18:21
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*** Le côté Balcon n'avait pas été une de ces salles à grand spectacle, comme The Chancellerie Show, 5 ou 6 fois combles qui accueillent tout les Scapins de notre galaxie. Le petit balcon donnant sur l'hémicycle principal, était lui-même doté de son propre amphithéâtre miniature, sombre, glacial et délabré. Melquiadès et ses compagnons y avait jadis insufflé un soupçon de vie. Dans ce spectacle participaient tout les quelques rares habitués, dont les silhouette éparses garnissaient les gradins. Au moment où l'on désespérait de voir de nouveau arrivant, la salle se remplissait à demi de personnages totalement imperméables au règne du rêve mystique, à cette atmosphère balconienne si singulière, les uns tout excités étaient avides d'un changement gratuit ( toujours de l'humour type AG çà gave ! ), les autres lasses du bruit et des lumières agressives du dehors. Devant ce mélange de fantômes mités et de marmailles impatiente ( et rapidement saoulé... ) - suprême récompense de tant d'effort, de soins et de travaux - on usait du droit de déballer des trésors de souvenirs et de réflexions à jamais glacés par de telle séance, et qu'en parlant dans la pénombre, les principaux insuffleurs de vie du balcon, pour ainsi dire bien souvent sédentaires du balcon, sentaient se détacher d'eux et tomber un par un les spectres des gradins, comme des cailloux au fond d'un puits.
Mais qu'à cela ne tienne, la place était par trop vrai et saine qu'elle ne pouvait satisfaire au besoin impulsif de notre société moderne d'ultra-consommateur... Et alors ? Cependant le côté balcon baissait le rideau avec le temps, comme dans une lente agonie, vers sa silencieuse et sereine mort. N'est-ce pas dans l'ordre des choses ?
Et losque le rideau finit de tomber, on pu entendre dans ce silence glacé : ***
" snif... Quelle tragédie... Eh bien c'est pas l'idéal pour me remonter l'moral tout çà ! Hum... Y a pas plus gai... Va-y change de chaine chérie, la vie est déjà suffisamment triste comme çà ! "
*** ... ***
Coa. Cités obscures
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12/03/308 ETU 14:09
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" Faire rêver les hommes est souvent le moyen le plus sûr de les tenir endormis - précisément parce que le rêve leur donne l'illusion d'être éveillés. "
Codex d'Oniros - Citation de la IVème Réalité Antique attribuée au scribe Gustave Thibon (VIIème dynastie onirique).
Interlude
Un nuage gammé étendait son ombre anthracite sur la métropole endormie. Sous le choc ouaté de la masse de vapeur en mouvement, les arêtes agressives et gothiques des bâtiments gris crevaient le ciel blafard en de multiples endroits. Pas un bruit, pas un souffle. Brüsel avait des allures de nécropole. Un goût de brûlé mordit la langue de Tibère. Il écrasa le mégot d'un mauvais cigare dans un cendrier dégueulant de cendres. Ses tempes étaient douloureuses. Il était tard.
Demain, les Cités Obscures investiraient l'assemblée et son précieux balcon. Le mutisme et l'ennui devaient être combattus. Tibère promena ses doigts sur le portrait du nouveau chancelier. Un politicien on ne pouvait plus classique, consensuel et démagogue. Un individu formaté type démocrate populaire ancré dans une réalité basique et sans intérêt.
Oui, il faudrait bien renouveler les hochets de tous ces satrapes, ces sycophantes et autres frustrés. Oh oui, Tibère était doué dans ce domaine. Le rêve devait continuer...
A suivre...
Coa. Cités obscures
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14/03/308 ETU 05:40
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[] Interface Onirique des Cités Obscures []
Bienvenue, commandant. Veuillez retranscrire la ligne de code sonore pour accéder au niveau onirique adapté. Nous vous rappelons que cette procédure est obligatoire. Nous vous souhaitons un agréable rêve.
http://www.deezer.com/track/54966
[] Accès autorisé []
Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais.
Codex de l'Oniros - Citation de la Vème réalité antique - scribe Gerard Kornelis Van Het Reve.
" Je sais qu'ils sont capables de nous lire, Rossinante. C'est là tout l'intérêt de la chose."
" Hmmmm... en vérité, ils ne nous lisent pas. Ils nous rêvent, nooon ? "
" La question mériterait d'être élucidée, mais nous savons tous deux que seul l'absurde y répondra. Dès lors, à quoi bon s'en soucier ? Ces commandants sont confrontés à la pire crise galactique qu'ils aient jamais vécue... ils sont en paix ! "
" HiiiHanhanhan... c'est en effet absurde. Les voici donc parvenus dans ce désert où nulle connaissance ne permet de s'abriter de l'ennui, de la solitude, de la peur du silence ? Nooon ? "
" Cesse de ricaner. C'est détestable. Il est temps pour nous d'agir. L'élection de ce chancelier pathétique est une opportunité intéressante. Les confréries et les loges secrètes y voient des intérêts artistiques et commerciaux providentiels. As-tu déjà quelques pistes pour mener à bien ta nouvelle mission ? "
" Hmmmm... biensûr, Tibère. Il y a les orgueils et les susceptibilités. Les rhéteurs habituels ne pourront s'empêcher de nuire. Nous avons sélectionné quelques acteurs intéressants. Voilà les ingrédients d'une soupe qui ne manquera pas de pimenter l'auguste tranquillité de ce pauvre Neil Jors. "
" Parfait. Ils anticiperont. Du moins si ils nous lisent. N'oublie pas que nous voguons dans différents champs de conscience. Leur réalité est l'une des nôtres, nous ne pouvons pas prendre de risques. Veille à ce que nos flottes soient sur le pied de guerre. Brüsel pourrait être menacée. "
" J'y veillerai. Hiiihanhan. J'y veillerai. "
La loge du vieux Melquiadès est vide. Un mausolée de plumes. Quelques coussins. Le chat noir, sphinx de ces contrées, est endormi. Pandore observe la place où le vieillard avait l'habitude de cajoler ses poules tout en servant le lambiek. Tout cela avait disparu. Melquiadès avait cessé d'être rêvé. Pandore avait ouvert la boîte, et une vague immonde s'était répandue sur le monde. Pas un bruit, pas un souffle. Chrétien de Troye, dans son boulevari mécanique, digérait un poème, un testament. Tout était calme, et rien ne laissait présager que les inoffensives Cités Obscures allaient s'impliquer, pour la beauté du geste, dans la plus absurde et tordue des sagas galactiques...
Mais que voulez-vous, l'Art est inutile !
[] Réveil []

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