Cdt. Yryt nyx
Respect diplomatique : 140 ![]() 11/01/308 ETU 15:54 |
Score : 6
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Oeuf, Oeuf, L'hologramme du commandant Yryt Nyx observait ce spectacle déplorable qui prenait place dans cette loge depuis déjà plusieurs cycles. Les tas d'immondices, de bouteilles d'alcool, de déjection animal ,de litière trop remplie, de graisse , de secrétions de toute sorte s'accumulait du sol au plafond. Il ne manquait plus que des porcelets pour finir le tableau de la décadence galactique. On pouvait déjà entendre un doux bruit, Gruii gruiiiiiii derrière la chaude ambiance. Tous ces représentants de peuples avaient ils oubliés qu'ils étaient là car chez eux des être travaillaient dans les mines ? la décadence était en marche et déjà certains avaient vu de petits cafards courir sur les murs de l'assemblée galactique. Les chercheurs poussinoux de l'Oeuf avaient décidé d'envoyer par colis intersidéral un présent à la décadente assemblée, et plus précisément pour la loge d'où provenait des effluves nauséabondes. Il fallait en finir... Un préposé de l'assemblée n'eut aucun mal à déposer le présent à l'endroit le plus approprié, le centre. Un clic déclencha le système de diffusion du gaz dans toute la pièce et même plus encore tellement sa puissance était phénoménale. L'Oeuf wizard, objet de longues années de recherche, agit immédiatement, une odeur de bien être enveloppa tous les êtres présents. Enfin, les débats pouvaient se tenir dans de meilleurs conditions, sachant que l'effet de bien être ne durerait pas éternellement. Pour l'Oeuf, Le Cmd Yryt Nyx.
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Cdt. Melquiadès
Respect diplomatique : 110 ![]() 19/01/308 ETU 00:33 ![]() |
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Score : 8
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Alors, tu vois, tu allumes le chronophone, tu y encodes ceci, tu le recherches dans le répertoire, et tu actionnes la commande... http://www.radioblogclub.com/open/103981/Philip_Glass_-_The_Poet_acts Quo vadis ? Une carte de tarot écornée, perdue dans un vieux livre de la loge, se révèle aux yeux du monde à qui est assez sot pour l'interpréter... Une brume gammée règne sur la métropole endormie. Les amours chiennes se vautrent dans leur concupiscence. Un officier écrase un mégot dans un cendrier dégueulant de cendres. Au loin, devant lui, les flèches gothiques et grises d'un archimandrite de béton crève le smog baudelairien de Brüsel la sombre, la grande cité régnant sur le monde natal de Melquiadès et de ses légions de poules. Melquiadès est engourdi par le froid. Il ajuste un uniforme dont il ne reconnaît pas les insignes. Sait-il seulement pourquoi nous retournons à Brüsel ? Parce que nous y sommes déja allés ? Biensûr. La quête d'un livre était à Brüsel ce que la quête d'un godet de lambiek était dans la loge du vieillard, une quête simple et trop rapidement aboutie. Hélas, loin de l'amertume des alambiques cuivrés et de leurs odeurs fruitées, loin du grain industriel du papier des romans de gare, la bibliothèque dantesque de Brüsel réunissait deux pièges redoutables ; l'envie de s'y perdre et le désir d'y succomber. Melquiadès avait déja fait ce voyage dans le passé. Mais comme chaque instant d'une vie, il s'est vite oublié, il l'a vite oublié. Dans les vapeurs lumineuses d'un tramway en fuite, il s'évadait généralement en souvenirs, en cicatrices, en pénitences. Le souvenir de Pandore lui enserrait le coeur de spasmes. Rancune et reconnaissance. La porte de Hal n'était déja plus qu'un point de détail dans un itinéraire, et les minutes mécaniques de leur trajet inconfortable s'écoulaient de plus en plus vite, comme pour mieux défier leurs impatiences. Celle pour Chrétien de Troye de débaucher sa misère sentimentale et sexuelle dans le dédale littéraire de la grande bibliothèque, celle pour Melquiadès de retrouver la nostalgie de badinages et de caresses auprès d'une quelconque princesse. Etait-ce là leur quête réelle ? Fernand, lui, dans sa cabine, feuilletait un vieux journal aux pages jaunies.A la une, une ode aux croix gammées. En deuxième page, un fait divers. La disparition d'un tramway. On retourne la carte et on y lit. La carte du hiérophant te sourit, ami. S'évadant de ses songes, brusquement réveillé par l'instinct des choses du monde, ignorant l'absurde candeur régnant dans sa loge, Melquiadès tendit ses mains d'airain à Zaarux. Ainsi, les anciennes alliances seraient rétablies, et la quiétude des étoiles bouleversées. Dans la loge, la torpeur écrasait la foule d'un soupir ouaté. La montre à gousset éructa. " Le Mzee Melquiadès aidera la karavane, commandant Zaarux. "
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Cdte. Eva
Respect diplomatique : 145 ![]() 19/01/308 ETU 11:33 ![]() ![]() |
Score : 4
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Eva ne comprenait guère la signification ou l'utilité du balcon mais l'attrait de bouteilles d'alcool pas encore tout à fait vides domina tout autre considération et la poussa à s'asseoir et à siroter dans un coin. Au bout d'une bonne heure de travail intensif pour son foie, elle se leva guaillardement et lança à la face du monde : Qui fait l'âne ne doit pas s'étonner si les autres commandants lui montent dessus... mais le premier qui essaie de me monter dess...hic...dessus, je lui apprendrai la politesse en lui arrachant les yeux ou autre chose plus bas, D'abord! Peut-être Eva aurait elle dû se rappeler que quand une parole est lâchée, même quatre chevaux seraient en peine pour la rattraper mais ce lambik montait si vite à la tête...
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Cdt. Melquiadès
Respect diplomatique : 110 ![]() 19/01/308 ETU 20:18 ![]() |
Score : 7
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Une démarche artistique, vois-tu, c'est de teindre la vulgarité ou la banalité d'un certain esthétisme... qu'il soit douteux ou absolu. Viens mon beau chat, sur mon cœur amoureux... Un chat qui parle, perché sur un coussin. Moi je suis un chat noir, un matagot, lointain ancêtre de Bastet, primogène d'Egypte et de Saint Gilles, chat des ornières des landes lointaines, chat des gouttières de Brüsel la sombre, métropole des fumées et de l'oubli. Je suis le sphinx de ce pays, le cerbère de cette loge, le gardien des traditions. Et crois-moi, mémère, ça va chier des bulles. Toi, tu es une femme sordide, pas plus liée par l'infortune de ses vertus que par le silence de son âme creuse. Tu es une catin avide de bruit qui s'épanche dans la banalité de lignes stupides, t'interrogeant sur l'utilité ou le pourquoi de ce balcon tout en brandissant bouteilles et farots imaginaires. Le lambiek, meï, il ne se vole pas, on te l'offre. Cette loge, Eva, n'est pas un bouge au service de tes niaiseries. Vous tous qui restez hermétiques aux contes, écrits, livres et autres adages dispensés dans le cuir de ces coussins, dans la fumée de ces narguilés et dans le gloussement tranquille de ces poules, vous qui vous fermez à la singulière ambiance qui règne en ces lieux, je vous le dis. Ce balcon n'est pas une taverne, et le Mzee Melquiadès mérite autant de respect qu'il ne vous en prodigue de par son accueil et de ses humeurs cosmopolites. Vous qui passez ces lourds rideaux pourpres, échappant ainsi au verbiage incessant du bas cénacle, n'oubliez pas que ce balcon surplombe la grande assemblée galactique, et qu'à ce titre, on entre ici comme on visite une ambassade. Ce n'est pas un pays conquis. Nul n'est interdit de séjour en ce lieu, nul n'est contraint d'y taire ses opinions, mais nul ne doit s'infliger la douleur d'un esprit masqué du rabais de la médiocrité. Drogues et paroles narcotiques élèvent nos galimatias, on se défonce, la tête dans le cul et les rêves dans les étoiles, mais l'art de la plume comme de la parole ne doit jamais être négligé. Tu n'as nul besoin d'un lexique de parangon ou de causer comme un rhéteur, seuls tes rêves nous importent, ceux qui se glissent sur nos tapis, nos humeurs et nos plaisirs. Et c'est une galaxie qui frémit. Toi qui entre dans cette loge, laisse tes chaussures et tes soucis à l'extérieur. Ici, nul ne boit sans raisons, tout est transparent, tout est visible. Ici, nul diplomate, nul sophiste, nul boulet ne se plaint de la perte d'un bout de caillou ou d'une bordée de canons, laisse cela pour le marbre du rez-de-chaussée. Alors tu penses bien que ton cul, sans qu'il ne puisse susciter ni intérêt esthétique ni intrigue byzantine, il peut facilement s'imbiber de lambiek tout seul dans n'importe quelle taverne galactique... Meowww Pas content, le chat. |
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Cdt. Saalhal Rêk
Respect diplomatique : 500 ![]() 20/01/308 ETU 01:04 |
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Score : 4
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Un chat parle... incroyable mais vrai, la banalité était décidément balayée de ce balcon à grand coup dans les fesses. Plus de limite, mon imagination laissait libre cours à ses envies de liberté au détour du balcon de l'Assemblée. Dehors la nuit sombre et glacée régnait et sans aucune entrave, laissait aux milles et une étoiles le ciel infini. Et quel spectacle formidable m'offrait cette nuit, à moi si petit, si faible et fragile petit être d'un monde dont j'ignore tout, il m'était donné de ressentir vibrer en moi l'étrange sensation de l'inconnu. La peur montait jusqu'au tréfond de mon âme, tout me semblait possible, entre la chaleur réconfortante de la pièce et le glacial univers que tous oubliaient. Le balcon se transformait en véritable passerelle vers la troublante nature dont j'étais désormais envahi, m'abandonnant. Cependant la petit pièce me tenait toujours par la main pour ne pas me perdre dans une glaciale torpeur. Grâce à ce voyage magique vers l'étrange et l'inconnu, malgré mes 32 000 années et des brouettes et mon ennui mortel, je retournais à nouveau vers les espaces infinis de la naïve enfance, tout était à nouveau possible puisque mon esprit était prêt à tout accepter... Petit à petit je sombrais dans mes lointain souvenirs d'enfant jusqu'alors oubliés par l'usage du temps. Je me souvenais à nouveau d'une femme dansant au millieu de centaines de flocons étincelant, elle me tenait dans ses bras doux comme la soie. Même son odeur m'envahissait, s'agissait-il de ma mère ? Aurais-je encore des souvenirs d'elle ? Ai-je seulement eu une mère ... Et elle tournait, et m'emportait avec elle dans un tourbillon sans fin... Tout se troublait, je ne pus revoir son visage, juste un sourire. Le balcon m'avait réinsufflé la vie... Troublé par ce miraculeux rêve je regardais Melquiadès. Quelle était donc cette "magie" redonnant vie au passé ? ...
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Cdt. Saalhal Rêk
Respect diplomatique : 500 ![]() 20/01/308 ETU 02:24 |
Score : 1
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Mes mains tremblaient. Etait-ce le froid ou la peur ? Mais j'étais toujours là, le vent glacial venu des confins de la nuit carressait mon visage effrité par le temps. Je basculais ma tête par dela la balustrade, j'aurais voulu fuir cette Assemblée, mais trop de responsabilités m'enchainaient ici. J'étais sans-cesse souillé par elles, et je remerciais le ciel de m'avoir accordé ce moment d'oubli... Mes sens étaient tous en éveil, je percevez le moindre bruit du vent frapper aveuglemment les quelques derniers arbres de cette bien triste planète... La nuit porte conseil m'a t'on dit un jour...
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Cdt. Gluskab
Respect diplomatique : 41 ![]() 20/01/308 ETU 02:48 |
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Score : 4
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Azeban et Oncle Toolba étaient revenus plusieurs fois dans la loge. Une ambiance rocambolesque de milles et une folie de fumerolles vaporeuses telle l'encens s'incrustant, toujours s'accumulaient et en eux leur donnaient des signes de voyages ésotériques, d'aller retour transpirant. Ils s'étaient tus pour les échanges sérieux de commandants intransigeants. Azeban avait eut un haut-le-cœur pour la bibendum terrestre, tandis que l'oncle sensibilisé par on ne sait quoi de madreèsque, avait eut une curieuse poussée, tel un chêne viril. ce qui avait poussé son compagnon à de second renvoi nauséeux. L'omelette et les poules avait élevés le sourire aux lèvres et les réparties peu subtiles des deux compères. à présent, le retour de nouveau, élus nomades mais de nouveau à l'escale régulière, Azeban et Oncle Toolba s'étalaient dans les coussins. Ils avaient cette fois rapporté des gourmandises de leur natal. Un cadeau du commandant Gluskab au vieux conteur. Une manière pour eux de remercier l'accueil que leur hôte faisait à ces deux paumés des hautes tenues et du verbiage d'assemblée. " On peut pas être doué partout, le verbe ou l'épée, la romance ou la pitance, l'orgueil ou la fierté de partager un jingo avec un pote, c'est une question de sensibilité, à la tienne !" répétait souvent l'Oncle de la tribu. " Par nos ancêtres, t'es bête, vieux fou, mais ça ne t'empêche pas d'avoir des éclairs de raison" le charriait le malin Azeban. " Sage melquiadès, ainsi que ses hôtes, veuillez accepter ce présent sucrées qui fait du baume aux artères coronaires" Des petits beignets en cercle bombé, solides et friables à la fois, apparurent à l'intérieur d'un tissu de lin blanc.
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Cdte. La Madre
Respect diplomatique : 45 ![]() 21/01/308 ETU 17:48 |
Score : 3
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La Madre reprit connaissance. Les odeurs peu envieuses de la pièce lui montèrent au nez et une envie de remettre lui vint aussitôt. Mais elle prit soin de se détendre avant de s’asseoir et les couleurs lui revinrent sur le visage. Elle retira un morceau d’omelette collée sur son sein et se mit à le manger avec délice. Elle regarda autour d’elle… que de nouveaux venus. Intriguée par tous ceux-ci elle remit les coussins en place et écouta les discussions.
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Cdt. Mr. Zaarux
Respect diplomatique : 33 ![]() 25/01/308 ETU 13:52 |
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Score : 2
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Mr. Zaarux sourit, Dans les senteurs acidulées de la loge, ils étaient là, côte à côte. Les callosités de leur phalange dansaient l’une contre l’autre quelques instants, puis une légères fumées s’évacua lorsqu’ils desserrèrent leur étaux, de la même façon qu’un steack se détache d’une poile. « Qui donne ne doit jamais s'en souvenir, qui reçoit ne doit jamais l'oublier, tel est la loi Mzee et cela au combien tu le sais. Tâche difficile quand on sait que donner est un plaisir plus durable que recevoir; car celui des deux qui donne est celui qui se souvient le plus longtemps » Le petit homme, appuya sur un dispositif de sa chaise et un petit compartiment s’ouvrir dans un sifflement mécanique. Il en retira habillement un cigare tout neuf. Son parfum rappelait la cuisine épicée au gingembre et à la cannelle. « Une petite danse avec Ethère mon bon Melquiadès ? Ne sois pas surpris que nous en soyons là, nous n’avons jamais eu de chance avec les femmes. Il est toujours arrivé un moment où leur bêtise a dépassée notre amour, je t'invite donc à laisser les belles aux hommes sans imagination au profit d'un ballet équivlalent la plus fantastique des chevauchées... »
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Cdte. La Madre
Respect diplomatique : 45 ![]() 27/01/308 ETU 19:26 |
Score : 3
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La Madre regarda Mr Zaarux. Je suis d’accord avec vous, c’est celui qui donne qui se souvient le mieux de sa donation. Et c’est logique : Les hommes apportent tout ce qu’ils font à la femme. Elle, elle aurait dur à se souvenir de chaque cadeau qu’elle a reçu. Mais la place de l’homme est de donner et de travailler. Je ne comprends pas votre idée que les femmes ne soient pas faites pour vous puisqu’elles sont uniques, indispensables à la vie et donc chéries et appartenant seulement à elles-mêmes. Un homme ne peut en aucun cas avoir pour lui seul une femme. Vous imaginez le monde que ça ferait. Il y aurait une surpopulation, le travail commun céderait la place à la jalousie et le monde sombrerait dans le chaos.
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