Cdt. Melquiadès
Respect diplomatique : 110 ![]() 06/01/308 ETU 14:48 ![]() |
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Score : 9
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Laissez-leur quelques illusions, quelques rêves, et vous en ferez des enfants. Le grotesque, le ridicule. Voilà ce que l'âme humaine percevait dans l'attitude et le mode de vie du vieux Melquiadès. Le contrepied cinglant de son univers onirique et sauvage jeté à la face d'un cénacle craquant sous un verni craquelé de passions honteuses. Le choc des paradigmes, des logiques et des susceptibilités poussaient certains à l'atermoiement, d'autres à la concupiscence. Le vieillard n'en avait cure. Que ses poules fussent d'anciens philosophes, d'antiques pythies de Zanzibar ou de rudes amazones des steppes bataves, peu importait aux étrangers qui venaient là par exotisme et pour tromper leur ennui. Les poules s'affairaient. Elles ne partageaient pas les douloureux scrupules que ces visiteurs bavassaient sur le sacrifice nourricier de leurs propres oeufs. La mère dodue, une magnifique poule des landes au plumage moucheté, s'imposa en passionaria, et brandit une nouvelle pancarte sous le nez des drôles et des matassins. " On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs ! " Les humeurs narcotiques de ces convives, imbibés de farot, les yeux déchirés par les fumerolles euphorisantes des narguilés, importaient peu à la suite galinacée du vieux Melquiadès. Ces poules avaient traversé bien des univers, rencontré le Grand Albert et joué au bridge avec Suliman le Magnifique, brodé un pourpoint de plumes gigantesque pour le grand prêtre du Chicon d'Alu, exploré les voies du saphisme antique et milité pour la réhabilitation de Genèse, une obscure maritorne autrefois bannie, à la tête du Salon des artistes incompris de Brüsel la sombre. " Quand l'appétit va, tout va. " Entre cannelles et fleurs d'oranges bleues, gloussements satisfaits et ordres obséquieux, les saveurs de l'omelette bannirent pour un temps les odeurs musquées de la loge. Posées devant chacun des convives, les écuelles fumantes défiaient les appétits et vinrent à bout des derniers écueils hypocrites. Cette simple omelette, ce simple repas, était un symbole. Melquiadès observait la Femme avec curiosité. Il lui tendit son écuelle. Le chat noir se posa tel un sphinx sur les genoux du vieil homme. Chrétien de Troye, lui, eut un frisson. L'heure des amabilités touchait peut-être à sa fin. Quelque part dans un gynecée d'étoiles, une vague immonde se répandait. La boîte de Pandore avait été ouverte. " Honorables convives, ce repas est modeste, mais symbole d'amitié. Bientôt les heures sombres viendront avec leur cortège de corbeaux et ce repas, cette loge, ce lambiek, seront notre ciment. Nous avons glissé nos rêves sous vos pas, vous marchez dessus, prenez garde. Bon appétit. " Petite référence librement interprétée de Yates dans le toast de Chrétien de Troye ;)
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Cdte. La Madre
Respect diplomatique : 45 ![]() 06/01/308 ETU 15:13 |
Score : 5
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IHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH En une fraction de seconde, le cœur de tous s’arrêta. Le temps que chacun reprenne ses esprits, la Madre s’était levé dans un fracas immense faisant tombée son omelette et marchant dedans. UN CHAAAAAAAAAAAAAAAT Et elle perdit connaissance. Son corps s’effondra sur le sol, toute la pièce trembla sous le choc. Les sièges et les coussins se soulevèrent, les assiettes s’entrecroisèrent dans l’espace, et les hommes furent propulsés en l’air. L’éternité semblait s’être arrêté. Chacun eu le temps de se regarder et puis tout retomba.
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Cdt. bodhisattva
Respect diplomatique : 33 ![]() 07/01/308 ETU 02:51 |
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Score : 5
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Parvatî errait dans les couloirs de l’assemblée, elle avait l’habitude de se promener les nuits où le sommeil ne venait pas. Une odeur exotique lui prit les narines, sa curiosité augmentait au fur et à mesure qu’elle suivait sa piste. Arrivée devant la porte, elle hésite un moment avant d’oser tourner la poignée. Lorsqu’elle pousse la porte, un spectacle intriguant lui saute à la figure… Hein?... De la paille recouvrait le sol, des poules évitaient soigneusement les bouteilles vides qui étaient dispersées dans la pièce. Des fumées de tabac laissaient une brume permanente, les narguilés ajoutaient une ambiance mystique à cette pièce. En voyant tout ça, elle ne peut pas s’empêcher de penser à son village natal. Toutes ces couleurs, saveurs, odeurs, animaux et cultures mélangées la rendent terriblement nostalgique. La salle était noire de monde, les commandants étaient tous assis par terre ou sur des fauteuils de fortune entourant une petite chose bizarre qui caressait un chat noir. C’est avec un grand sourire qu’elle salue les têtes qui ne lui sont plus inconnues. Cependant, deux énormes masses posées côte à côte obscurcissaient le cercle de conjuration. En faisant le tour, elle réalise que se sont FatDonald et La Madre qui sont assis côte à côte. Lui était en train de se battre verbalement avec d’autres mâles dominants alors qu’elle semblait évanouie. Parvatî se demandait à quoi pourrait ressembler leur progéniture si il leur venait à l’idée de s’accoupler… Elle avait du mal pour ne pas rire à haute voix... mmmph... La Madre était face contre terre, son énorme sein gauche bougeait… lentement, puis de plus en plus frénétiquement… quand soudain… un bec s’extirpe pour prendre une bouffée d’air. Une poule était en train d’essayer de se dégager de toutes ses forces. La diplomate accourt et essaye de pousser vainement la Mère, ses enfants regardaient Parvatî d’un air amusé qui finit par abandonner. Lorsqu’elle reprend son souffle, elle se souvient à quel point les poules de son village la martyrisaient quand elle était à peine deux fois plus haute qu’elles. Et voila que maintenant elle se débat pour sauver une poule, cet animal effrayant aux griffes acérées, au bec pointu et au mp6 génétiquement incorporé. C’est donc sans la moindre dissonance cognitive qu’elle va se servir un verre et faire connaissance avec le maître des lieux en laissant la poule se débrouiller seule…. Santé l'ancien!... Elle lève sont verre en vixant la drôle de bestiole qui se trouvait en face d’elle… De plus près il ressemble étrangement aux gardiens du passé de son village…
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Cdt. Joker
Respect diplomatique : 124 ![]() 07/01/308 ETU 16:59 ![]() |
Score : 10
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Joker se leva, et tapa d'un poing puissant sur son pupitre de marbre. "J'AI QUELQUE CHOSE A DIRE ! " s'égosilla-t-il de toute sa puissance vocale, en utilisant son tellement viril organe sonore. Il continua à trépigner quelques instants. Il avait captivé l'attention de toute l'assemblée. Il murmura pour lui même "Oui... J'ai quelque chose à dire..." Il se rendit alors compte qu'en fait non, il n'avait rien à dire et ses yeux, jusqu'alors brûlants de la flamme du courage, s'éteignirent totalement et se transformèrent en globules vitreux. Lentement, le regard complètement vide, la bouche à moitié entrouverte et les bras ballants, il se rassit sur sa chaise. Il pensa "et encore une intervention ratée..." et gratouilla sa cicatrice en forme d'étoile.
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Cdt. Melquiadès
Respect diplomatique : 110 ![]() 08/01/308 ETU 11:48 ![]() |
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Score : 6
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Un vieux, une poule, un chat, et moi et moi et moi ! Ben tiens. Comme si l’insolence des marbres ne suffisait plus à satisfaire l’ego, comme si la galerie lisse et faste des représentants endormis devant le pupitre de la grande salle de l’assemblée ne parvenait plus à satisfaire les nécessaires besoins d’attention des matassins en manque d’écoute, il fallait maintenant qu’un trublion se mette à éructer jusque dans la loge même du vieux Melquiadès, oubliant là qu’il s’agissait d’une alcôve située à l'étage pourvue d'un balcon donnant sur la grande salle et non d’un cénacle devant lequel n’importe quel rhéteur du dimanche pouvait se faire briller le nombril. Ce n’était pourtant pas si compliqué. A peine quelques volées de marches à arpenter, un lourd rideau de jute à écarter, la pestilence onctueuse de la paille et des humeurs animales à apprivoiser, la saveur amère d’un bol de lambiek à déguster. Mais non, la scène publique ne suffit plus pour mouliner l’aquilon des mots perdus. Il fallait maintenant vrombir comme un pet depuis le pupitre même de l’assemblée pour assommer d’une éloquence creuse les quelques convives du vieux Melquiadès. Qui pouvait donc être ainsi plus lourd que les masses combinées de la Mater et de Gérald Fatdonald ainsi réunis ? « Joker ! » Chrétien de Troye semblait ne pas vouloir répondre à la question de son vieux maître. Une absence de commentaire qui irrita le vieux, et qui valut un coup de godillot bien ajusté et une deuxième question plus pressante. Qui se permettait ainsi d’imposer sa rhétorique éolienne depuis l’arène politique jusque dans cet univers de cages à poules ? « Mais…je vous l’ai déjà dit ! » Diantre que le vieux était irritable. Le matagot avait effrayé la Femme, qui s’était écroulée dans un crépuscule de chairs adipeuses tremblantes et souillées d’omelette. Et voilà que cette stupide montre à gousset qui lui servait de diplomate se refusait à répondre. Pute de borgne ! Parle donc ! Qui jase ainsi assez fort pour assourdir le calme des fumées, la quiétude des narguilés, la saveur des poisons ? « JOKER ! » Fichtre. Melquiadès cracha un juron innommable. Chrétien de Troye, pour une raison inconnue, persistait à taire le nom de l'impudent. Tant pis. On mangerait l’omelette sans se soucier de ces brasseurs de vent qui s’invitaient depuis le rez-de-chaussée pour se vanter de n’avoir rien à dire. On réveillerait la matrone évanouie, puis on se consacrerait aux choses publiques. Laissons le vent aux flûtes et aux joueurs de pipeau, l'omelette refroidissait. |
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Cdt. Joker
Respect diplomatique : 124 ![]() 08/01/308 ETU 17:16 ![]() |
Score : 9
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En écoutant, les jambes croisées, la diatrybe morose du vieil homme, qui semblait être courbé sur son ennui depuis une durée indéterminée - indeterminable, Joker bomba son torse chétif et contempla les rides sales du cacochyme bonhomme. Ce vétuste commandant qui n'entendait pas son Chrétien de compagnon éructer le doux nom de Joker depuis plus de dix minutes. Balayant d'un coup de menton une poule qui tentait d'escalader son corps tordu, il se rendit compte qu'effectivement, il n'avait peut être rien à faire là, mais se dit que tout compte fait, il s'en tamponnait les oreilles avec un bambou au miel. En effet, et même si les phrases à rallonge du vieux pseudo-sage lui faisaient l'effet d'une baleine tridimensionnelle s'écrasant avec force sur sa tronche et même si la fumée lui donnait la nausée, il se décida à rester dans la loge pouilleuse. La substance blanchâtre qu'avalait ce qui semblait être l'ancêtre et des caprins, et des bovins ne le tentait guère, mais il avait eu l'intelligence de ramener un pack de bières de sa terre natale, et avala quatre d'entre elles en moins de 12 secondes. Il avait donc décidé de rester pour pouvoir discutailler librement de choses qui ne le concernaient pas, chose interdite sur le sol glacial de l'assemblée, salle pompeuse et qui semblait froncer les sourcils constamment. Néanmoins, il se savait incapable de rester docilement dans la crasse moite de cette loge indéfiniment. Il savait qu'il retournerait bientôt sur le champ de bataille oratoire, qu'il retournerait bien un jour guerroyer verbalement avec les autres commandants. Mais, pour l'instant, il n'en fit rien, et termina son pack de bières.
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Cdt. Billy-Bob
Respect diplomatique : 142 ![]() 08/01/308 ETU 22:40 |
Score : 2
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Pendant ce temps-la, Billy-Bob, assit dans les gradins, tentait de se familiarisé avec un jouet étrange qu'on lui avait fournit à l'entrée et dont il ne comprenanait pas le fonctionnement, tout en dégustant un maxi fatburger + frittes avec une énorme fatbière... Il trippotait donc l'objet fait d'une matière métalique qui lui était inconnue et qui avait la forme d'un cylindre. Soudain l'illustre sage découvrit un bouton des plus étranges, il était rond et rouge. Quelle aubaine, se dit-il, ainsi la fonctionnalité de cet objet allait lui être révellé... Mais c'est à ce moment la que cette énergumène de Joker décida de tapper de toute ses forces sur son pupitre, essayant une fois de plus de capter l'attention d'un auditoire sur sa personne. Malheureusement, l'effet de surprise provoqua un sursaut chez Billy-Bob, qui appuya sur le bouton rouge avec le cylindre dirigé droit vers un organe très utile à la continuation de sa lignée... Un lazer bleuté sortit alors du cylindre et passa a quelques minimètres de l'organne tant aimé du commandant pour venir se loger dans sa cuisse droite. Un immense AAAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEE résonna dans l'immense auditorium, toutes les têtes se retournant vers le commandant qui se vidait de son sang sur sa chaise. Des médecins affluèrent sur les lieux du drames, et emmenèrent la victime vers l'hopital de l'assemblée galactique, le commandant se réveilla 2 jours plus tard affublé d'une cuisse en métal, il se mit alors à marmonner dans un coin, jurant que justice serait faite et que le commandant Joker paierait pour ce qui venait de se produire.
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Cdt. Saalhal Rêk
Respect diplomatique : 500 ![]() 09/01/308 ETU 00:41 |
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Score : 4
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Saalhal Rêk avait eu une journée épuisante, c'est pourquoi il se rendit dans ce pur lieu de perdition, pour oublier toutes ses responsabilités. Il regardait Joker, ce dernier avait réellement trop bu. A tel point que pour éviter de tomber sur le sol ce dernier s'accrochait desespérément à ses canettes de bière. Et tout en faisant le pitre, il ne cessait de parler à ses canettes : "Mais vo vous allez arrêter à la la finnnn de ra...ter ma bouboucheche ???? Non MAIS et Oh !!!!" Décidément il n'arrivait pas à avoir le dessus... Les canettes avaient la force de leur côté... Pendant ce temps, Billy-Bob se vidait de son sang, ce qui me rappelait, mes chers amis, le jet d'eau qu'il y avait en face de l'ancienne gare de ma ville natale, quand j'étais encore gamin. Je me souviens, qu'est ce qu'on a pu s'amuser dans cette fontaine... Brave Billy-Bob va, il n'en louppe pas une pour nous rappeler des bon souvenirs. Je m'interrogais, est-ce que Billy se vidait plus vite que Joker ne remplaçait son sang par de la Fatbière ? Va t'en savoir des choses pareilles toi ! Et puis au fond, Melquiadès parlait seul : " Mes chers petits, Mes mains tremblent de plus en plus souvent. Ce sera bientôt mon 40 ième cycle dans la salle de repos et de débauche "Coté Balcon". Vous savez, çà a toujours été mon rêve et je me suis donné tant de peine pour mettre en place cette salle, d'où nous avons d'ailleurs une très belle vue sur l’autoroute. Joker, Je sais que tu travailles beaucoup et que tu dois aussi t’occuper de l'avenir de notre Galaxie. Ta femme m’a dit un jour que vous êtes obligés de passer six mois par année à l'Assemblée Galactique, pauvres enfants, et qu’elle a même été obligée de suivre une thérapie comportementale améliorant l'efficacité des mesures diététiques." ps : si vous lisez cette archive c'est qu'elle a bien été postée. Si vous ne l'avez pas reçu, prévennez moi pour que je vous la renvoie. et puis si j'ai écri lentement c'est parce que je sais que certain parmis vous ne lisent pas très vite... cordialement, saalhal rêk masqué, aux confin de la nuit a encore frappé... |
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Cdt. Melquiadès
Respect diplomatique : 110 ![]() 09/01/308 ETU 15:20 ![]() |
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Score : 2
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« Je ne suis rien. Jamais je ne serai rien. Je ne puis vouloir être rien. » Chrétien de Troye ne percevait plus le tumulte des pantalonnades, des jacasseries, des insolences. La fibre métallique de ses cadrans était bercée par une poésie puissante. « Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde. » Des mots qui ne signifiaient rien. Ethéré, lointain, irréel. Que le poète fût un homme brillant et vulnérable, qu’il portât la moustache et fuma le havane n’avait pas d’importance. Pessoa était un songe pour les gens de cet univers. On ne pouvait qu’effleurer son nom, trichant avec les limites de la conscience et de la psyché des avatars fugaces. C’était là un péché puni par Dieu. Le balcon du vieux Melquiadès était une fenêtre ouverte sur la différence. Un bouge, certes, une taverne, parfois, une bibliothèque, sûrement. Une aire de liberté. Qu’un joker télépathe persifle, qu’un autiste aux oreilles pointues mitraille d’éclats incandescents les jambes de ses collègues, qu’un homme à six bras ventriloque se moque de la faune ainsi réunie, que de menues épaves s’épanchent dans le farot, et ce Rien, cet indéfinissable Rien, porterait en lui tous les rêves de cette galaxie. Une femme obèse évanouie, un matagot aux allures de sphinx, quelques commandants sombrant dans l’ennui. Le vieillard et ses poules. Et il faudrait encore parler de politique ? Chrétien de Troye était sonné. Son monde de protocoles, de négociations, de joutes oratoires, d’accords secrets, de valises diplomatiques, de missions économiques, d’expansion coloniale et de sombres complots sombrait petit à petit. Tout lui paraissait vain. « A quoi bon, finalement ? » |
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Cdt. Mr. Zaarux
Respect diplomatique : 33 ![]() 09/01/308 ETU 15:46 |
Score : 4
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Mr. Zaarux, semblait s'être enfermé dans un mutisme insondable. Immobile depuis des jours, il avait semblé arrêté de respirer, même son cigare était éteint. Après les dernières interventions, l'homme inerte sur sa chaise mécanique eut un léger haussement de sourcil. Le cigare crépita, rougeoya et repris vie petit à petit. Les doigts de l'homme s'agrippèrent à ses poignée et il eu, avec ses lèvres, un mouvement de va et vient donnant au cigare des airs vagabond. Mr. Zaarux expira par le nez une fumée épaisse et odorante, cette dernières prit la forme d'une toute petite femme; qui s'empressa de galoper sur sa jambe inerte, pour sauter ensuite par dessus le balcon et disparaitre dans l'hémicycle de l'assemblée. "Mzee, l'égoïsme inspire une telle horreur que nous avons inventé la politesse pour le cacher, mais il perce à travers tous les voiles et se trahit en toute rencontre. Mais que veut tu, Il y a plus de philosophie dans une bouteille de Lambiek que dans tous les livres. Tu t'es interrogé sur mon mutisme, mais sache que des affaires politique ont retenu l'attention de mon esprit ces dernier temps et comme tu le sais, il ne suffit pas d'avoir de l'esprit. Il faut en avoir assez pour s'abstenir d'en avoir trop. En effet, le secteur 3 se structure, se renforce et la Caravane Galactique s'étend de plus en plus... Les codex anciens ont été perdu, et nous savons tout les deux que tu détiens encore de nombreuse archive des temps anciens, te crois tu capable d'aider une foi de plus notre caravane ? Opportuniste ? Non, optimiste, rappel toi le vielle adage : "L'optimiste est un imbécile heureux... et le pessimiste, un imbécile malheureux."
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