Cdt. Idorion Corp's
Respect diplomatique : 165 ![]() 20/12/307 ETU 22:06 |
Message édité -
Score : 4
Détails
![]()
C'est pas sérieux tout ça... En effet, le conseiller John Otello avait raison : c'était pas très sérieux. Non pas que l'idée d'une proposition de transfert commercial à l'échelle galactique et donc extra-sectorielle soit une mauvaise idée en soit : après tout la tendance cheminait de plus en plus du haut de ses hauts-talons rouges à flirter avec une galactisation des échanges et un libéralisme poussé à l'extrême, nouveau et si jouissif pour un Kapitaliste tel que John. Mais il fallait bel et bien constater que la forme etait...disons originale, folklorique voir anodine. Monsieur Otello avait bien sûr demander une explication au Grand Patron mais fort est de constater que le "Grand Patron" n'était pas d'humeur à s'expliquer. Bien sûr Otello pouvait comprendre : il avait fait ça toute sa vie. Il avait commencé par mettre son chapeau à grelôt : rouge, jaune et noir. Apparemment cette mesure devait symbôliser l'ouverture car il représentait à coup sûr les couleurs nationales du bien heureux propriétaire de la Loge. Ensuite vint le tour des mocassins. John les chaussa avec dédain et crut un instant revivre un ancien bisoutage universitaire. La veste quand à elle, était assortie au pantalon feutré, d'un blanc immaculé et chatoyant, des paillettes multicolores avaient été disséminées sur la totalité du tissu : symbôle de Fraternité, apparemment... Mais tout ça John pouvait le supporter : même le biberon en or massif qui lui pendait autour du coup, même la fausse moustache verte ! Il n'y avait qu'un chose enfait...Insoutenable... Gling ! Gling ! Gling ! Heu,... Bonjour, honorables délégués et très cher Mzee Melquiadès. Je me présente John Otello, représentant de l'Idorion Corporation et de ses actionnaires. John fit un bref signe de salutation et ne manqua pas de faire tinter ses grelôts dans un silence lourd et pesant. Je mhm...suis là pour affaire... C'est l'Boss qui m'envoie...pour... Gling ! Gling ! Pour traiter avec l'honorable Mzee Melquiadès. Vous devez normalement déjà être au courant enfin c'est ce qu'on ma dit...vous comprenez ? Bhêêê ! Bhêêêêêêêhhh ! L'Insoutenable avait sentit cette douce odeur de paille souillée et la chaleur qui régnait dans la pièce lui émoustillait les mamelles. Ne tenant plus en place, celle-ci courut, cornes baissées, vers un tas de pailles accuillant. Son intervention n'était pas très sérieuse. Maintenant John en était convaincu. Une chèvre, en bas résille et en combinaison latex avec les initiales V.D. cousues en fils d'or sur sa queue, c'était un spectacle déconcertant : surtout quand vous êtes attachés à celle-ci et la tête plongée dans la fiente et suffocant sous la poussière ocre.
|
||
Cdt. Neil Jors
Respect diplomatique : 617 ![]() 20/12/307 ETU 21:49 ![]() ![]() |
Score : 5
Détails
![]()
Il était marrant de voir tout ce bazard dans la loge du Mzee Melquiadès. Ca ressemblait plus à un champ de bataille qu'à une loge, d'ailleurs. Gérald FatDonald se remettait de sa rencontre avec les slogans des poules. Un joli tir, en vérité. J'aurais pas fait mieux, si j'avais eu à le faire. David, mon ambassadeur m'avait rejoint en douce derrière le tas de coussin sur lequel trônait Melquiadès et son narguilé. Il avait trouvé que l'hémicylce était trop calme. A peine installé, il sortit un stylo et un carnet sur lequel il nota ces quelques mots: -"Penser à engager la poule blanche avec une tache sur le croupion dans l'équipe de lancé de javelot Essaran." Soudain, nous entendîmes, David et moi, un bruit. C'était une sorte de grattement. Nos tombâmes alors nez à museau avec le chat de Melquiadès, qui sentant que ça allait dégénérer avec les poules, préféra se mettre à l'abri derrière son maitre. Il trouva un refuge chauffé et une main pour le gratter sur mes genoux. Un des "convives" laissa son bol de lambik sur une des cages qui ornait le mur. Grave erreure. Une main attrapa le bol, et le fit disparaitre de dessus la cage. David venait de siffler son premier bol de lambik.
|
||
Cdt. Mr. Zaarux
Respect diplomatique : 33 ![]() 21/12/307 ETU 14:53 |
Score : 4
Détails
![]()
Psychoactif, stimulant et empathogène, le lambik avait restauré l'ordre et la paix, les empoignades avaient déjà pris fin. Mr. Zaarux sirotait son verre, son esprit embrumé dansait avec Léthère, sa fidèle compagne et la valse légère des politicens "d'en bas", ne pouvait rivaliser avec la tango tonitruant du Balcon... Cette petite loge recouverte de fiente de poule déja au centre des débats des plus grands... Après tout, les rois et les philosophes fientent, et les dames aussi. "Mzee, tu joue un jeu dangereux à farcir le cerveau de ces hommes d'illusion achallandés ! Faire que le rêve dévore notre vie afin que la vie ne dévore pas notre rêve, leur à tu dit cette triste et rassurante chose que nul, coq du matin ou poulet du soir, n'a tout à fait le chant qu'il rêverait d'avoir."
|
||
Cdte. La Madre
Respect diplomatique : 45 ![]() 03/01/308 ETU 00:31 |
Score : 6
Détails
![]()
La Madre se promenait dans les couloirs de l'assemblée. Son ventre la tiraillait en fesant des gloussements impressionants. Elle avait un petit creux. Les septs enfants qu'elle portait en son sein n'aidait pas sa faime à se calmer. Elle entendit au fond du couloir des poules. Ah enfin, se dit elle, une cuisine... Elle poussa la porte et e retrouva prise dans un fumée jaune. Le temps de s'abituer, elle apercut enfin plusieurs personnes assises sur des coussins autour d'un viellard. Curieuse de nature, elle rentra dans la pièce.
|
||
Cdt. Melquiadès
Respect diplomatique : 110 ![]() 03/01/308 ETU 14:39 ![]() |
Score : 7
Détails
![]()
Mémoires de Chrétien de Troye Un vieux livre relié, posé sur un coussin, livré aux regards de la curiosité... Une onde. Une onde indéfinissable. Je savais ce que je venais de libérer. Dans la fibre de mes circuits, dans le verre de mes cadrans, dans le métal de mes rouages, l'espace d'un instant la caresse bien réelle d'une onde formidable me raidit les sens comme si j'avais été doué d'une quelconque humanité le temps d'un souffle, le temps d'un songe. Le temps d'un soupir. La céramique inerte jonchait le sol de ses débris épars, tandis que je tentais de me dégager du carcan de bois qui me privait de liberté. Impossible de repousser ma prison d'ébène. Les traîneurs de sabre et les porteurs de tablier étaient doués pour sceller ce qui leur semblait secret ou important. Le voyage d'Antioche jusque Brüsel était long et ennuyeux, et les torpilles quelconques qui parfois croisaient notre route ne suffisaient pas à ajouter de ce piquant qui d'ordinaire rythme les aventures les plus périlleuses. A ce moment-la, d'où on peut extraire la seconde la plus pénible d'un ennui mortel, j'avais décidé d'ouvrir la jarre. Et au-delà des apparences, malgré le monotone roulis et l'humidité acide, malgré le froid qui enkylosait ma mécanique, une onde immonde venait de se répandre sur le monde. " C'était l'histoire d'un pingouin respirant par le cul... " Soupirs. Chrétien de Troye en était réduit à cela. Raconter inlassablement les contes carabins de son vieux maître sénile. Melquiadès avait perdu le goût de ce cénacle. Dans son coeur, un crabe sournois lui vrillait le coeur d'une sourde nostalgie. Les steppes lointaines, les maritornes, les hiboux joueurs de poker, Brüsel old'hem biensûr, la saveur des humeurs salines et sucrées de ces femmes d'airain, belles et étranges. Tout cela lui manquait. Et tandis qu'une foule somnolait dans sa loge, peuplée d'édiles et de sommités, de poules engagées et d'un chat gothique, d'anciennes amitiés et de vieilles rancunes, Melquiadès fit retentir un pet immonde. Une explosion olfactive expiatoire, une catharsis gazeuse innommable, évacuant l'amertume des jours qui trépassent, refluant les amours mal digérées et les jurons trop fleuris. Le vieillard ouvrit un oeil. L'actualité politique lui faisait l'effet d'un toucher rectal. Une douloureuse sensation de va et vient. Le narguilé crépitait. Il en offrit la tige à cette canaille de Zaarux. Dans les volutes qui s'échappaient, un oxymore d'obésité et de grâce venait d'apparaitre. La Mater. La Mère première. Une Eve gonflée aux stéroïdes de la générosité adipeuse. L'immense femme, gonflée comme un cou de ramouflon, faisait trembler les chairs et les tapis d'un pas régulier. Elle dégagea une vaste clairière parmi les poules et les coussins, et dans une tempête secrète, entreprit d'y poser son archimandrite de fesses avec une infinie précaution. Le vieillard donna un coup de pied sur le pot de confiture qui soutenait son diplomate mécanique. Chrétien de Troye s'interrompit dans ses narrations. Il vit l'Origine du monde conquérir une bonne partie du tapis de la loge avec effroi. Un deuxième coup de godillot lui fit cracher les formalités d'usage. " Madame, c'est une gr... immens... grande joie que de vous accueillir. Le Mzee Melquiadès vous invite à prendre place et à partager avec nous bols de lambiek, pensées fugaces et considérations politiques. Salaam inch Alfaa ! " |
||
Cdte. La Madre
Respect diplomatique : 45 ![]() 03/01/308 ETU 18:12 |
Score : 5
Détails
![]()
La madre se surprit à rougir. Cela était une grande première. Elle avait l'habitude que les hommes la regarde avec intrigue ou curiosité, mais là dans l'expression de l'homme, elle sentait autre chose, quelque chose qui la fesait sourire et qui la mit à son aise. Elle bougea ses fesses avec douceur et une fois bien installé ses enfants entreprirent de lui donner des coups de pieds. Son ventre se mit à bouger de manière surprenante, on eu dit qu'elle vivait une explosition planètaire dans son intérieure. Elle prit le verre qu'on lui tendit avec grâce pour quelqun de sa corpulance et sourit de ses dents de travers. Il faut dire que la fécondité ronge les dents. Bonjour messieurs. Je sens dans cette pièce une chaleur et une originalité que je n'ai guére trouvé aillleur. Les débats en haut sont purement politique et tout sauf acceuillant. Il va donc de soi que je m'installe un moment à vos côtés. Elle leva son verre et les lèvres se trémoussant à l'avance goutta la boisson avec le plus grand plaisir
|
||
Cdt. Shiro
Respect diplomatique : 105 ![]() 03/01/308 ETU 18:17 |
Score : 1
Détails
![]()
Le commandant Shiro était maintenant ici depuis longtemps, mais Chrétien de Troyes avait arrêté de parlé pour saluer une commandante qui venait d'arriver... Il mit un doigt devant sabouche pour lui faire signe de se taire puis leva la voix et dit simplement : Encore, encore un compte s'il vous plait !!
|
||
Cdt. Melquiadès
Respect diplomatique : 110 ![]() 04/01/308 ETU 18:11 ![]() |
Score : 2
Détails
![]()
Galimatias de chat Qui dans cette loge parle couramment le félidé entendrait le noir matagot ainsi pérorer... Je t'avais prévenue. Tu es sotte. Depuis quand la curiosité est-elle un vilain défaut ? Au nom de quelle morale viciée prétends-tu cela ? Toi à qui Zeus m'a donnée en présent, Epiméthée, mon Amour, te fais-tu genèse du plus crapuleux proverbe qu'aie connu la Création ? Tu ne mesures pas la portée de tes actes. Tu es Destruction. Je suis telle qu'on m'a créée, de terre, d'eau, de force, belle à l'image des vierges de l'Olympe, emprunte de la fougue d'Héphaïstos, mon styliste et géniteur... je suis Espérance, je suis Chaos, je suis humaine. Prométhée et moi-même t'avons déjà dit ce qu'il en coutait d'accepter de tels présents. Cette jarre symbolise tant d'émotions... tu es folle de vouloir contempler ce qui est Tout et à la fois Rien. Regarde-moi bien dans les yeux, Epiméthée, tandis que j'ouvre ce récipient. Dévore-moi du regard, caresse-moi nos interdits, nos humeurs, nos chuintements... et ose intervenir. Là, tu es docile comme tes semblables. Tu m'aimes autant que tu me hais, car je suis la Première Femme, le premier être humain, et je serai l'exutoire d'une masse douloureuse mais créatrice d'espérance. Dès lors, Pandore ouvrit la jarre. " Un compte ? Mais excellence, vous n'êtes même pas encore client chez nous ! " Et tandis que Chrétien de Troye s'enquiquinait dans de fastidieux malentendus, ne saisissant pas un traître mot de ce malheureux Shiro, arrivé là comme un ramouflon béat dans une réunion de l'amicale des chasseurs de dikkeneks, Melquiadès n'avait d'yeux que pour la voluptueuse femme qui déversait ses formes généreuses sur l'empire textile de son antique tapis de Perse. Le lambiek fût servi, répandu, partagé. Les poules préparèrent une formidable omelette qu'on parfuma aux essences rares de fleur d'orange bleue et au safran d'Alfa Deimos, et la loge se changea un moment en retable rabelaisien. Dans cet univers de fumées et de coquilles, de graisses gracieuses et de palabres commerciaux, on oubliait un peu l'ennui morbide de l'assemblée, de ses débats formatés. Le vieillard voulut bourrer sa pipe. C'était oublier la chèvre de la Corporation Idorion, qui pour tromper son attente, avait dégusté jusqu'à la dernière feuille le précieux tabac noir et acre du Mzee Melquiadès. Jurons fleuris. Coup de pied. Chrétien de Troye, superstar. " Oh. Un oubli. Très honorable représentant d'Idorion, connaissez-vous l'histoire du pingouin qui resp..." Une montre à gousset tombe dans la fange, bousculée de son promontoire par une véritable godasse en cuir de ramouflon. Le petit diplomate mécanique s'abime, éructe, proteste, entraine la chèvre et le représentant dans un coin pour causer affaires, mais le vieux n'en a cure. Devant lui, la Femme sourit. |
||
Cdte. La Madre
Respect diplomatique : 45 ![]() 04/01/308 ETU 18:25 |
Score : 2
Détails
![]()
La Madre regarda le vielle homme devant elle. Elle releva un peu son menton et fit un sourire radieux. L'odeur aléchante de l'omelette lui montait aux narines. Hmmm se délicieux fumet lui donnait envie d'aller plonger ses mains dans la poele et de tout dévorer sans laisser une miette. Y'en aurait il assez pour tout le monde? Sa faim la démangeait tant qu'elle avait du mal à ne pas bouger son postérieure. L'envie la prenait de l'intérieure. Mais il y avais quelque chose de bizarre dans cette pièce. Ce n'était certe pas l'odeur du tabac, ni des hommes. Ni l'histoire du pingouin. Elle ne se sentait pas en sécurité. C'est comme si il y aurait pu avoir un chat noir dans la pièce... Non impossible, personne ne s'entourerait d'un chat noir, c'est bien trop dangereux. c'est pour cette raison qu'elle les avait tous fait exécuter J'écouterai avec plaisir votre histoire monsieur. Mais avant ne pourrions nous pas servir cette délicieuse omelette?
|
||
Cdt. Neil Jors
Respect diplomatique : 617 ![]() 04/01/308 ETU 21:51 ![]() ![]() |
Score : 4
Détails
![]()
A propos des panneaux, les poules avaient trouvées suffisamment de cartons et un gros feutre noir (mais est-ce bien du feutre? ça ressemble à de la fien...) pour changer les slogans. A la place des "Ni skuds ni soumises", on pouvait lire "Non à la limitation omelettique des naissances", "Laissez les vivre" et autre "Et si on bouffait vos gosses?". La dernière inscription n'était fort heureusement pas prête d'arriver. Enfin, un jour peut être, quand les poules auront des dents. David et Neil se tenait toujours derrière le tas de coussin du mzee Melquiadès, lorsque l'odeur du carnage au fines herbes les firent sortir de leur cache. Il semblerait aussi que l'odeur du lambik tiède est joué dans le déplacement de David, car à peine l'outre libre, il s'en resservit un plein bol. -"Snif, hum... Une omelette. J'en salive d'avance." Le temps de prononcer ces quelques mots, et les poules avaient déjà entreprises de me bombarder de tout ce qu'elles pouvaient trouver. J'eus d'ailleurs juste le temps de me baisser, pour éviter de me prendre le matou noir du mzee en travers de la figure. C'est poules étaient réellement en furie.
|