P'tit récap de la scène pour les flémards :

Joe il est dans le mal.

Trazyne c'est une conne.

Bokar on sait pas ce qu'il fout trop.

Zek il fout de la zik.

Les rebeus prient pour la 35eme fois de la jounée.

Donatelo nage dans la coke.

Lucie s'fait draguer par une gouine.

Jo ... Jo.

Tonio engueule des consanguins.

Des consanguins .... sont consanguins.

Et tout le monde a son arme dégainée.

Et y'a t'vois, la tension elle est au max. Un silence dure, une minute - claquement de doigt, c'est Donatelo.

Tout ses hommes commencent à tirer sur les clones mirmidons. Donatelo se cache dans la coke, Lucie shoote le clone le plus proche puis se met en retrait. Jo médite, le bouddha a dit :

Plus loin, Tonio, protégée par un canapé, ses lunettes fumées ainsi que deux prostituées, se fait sucer par une troisième.

Trazyne le rattrapa et jeta un regard insistant a Bok' puis dit :

HRP : sorry pour le retard

L'IPB se pris une balle dans l'epaule.

Khan Tôars s'éleva, qui après le passage du requin avait mystérieusement disparut sous d'inquiétantes montagnes de cocaïnes importées et de prostituées en morceau, réapparut soudainement dans une explosions de poudre blanche teintée de grumeaux rouges. Ses yeux étaient écarquillés, un morceau de cervelle coulait dans ses cheveux gras.

"OK, ok... Ok."

Il se passa quelques secondes, et l'administrateur se rendit soudainement compte de la situation de chaos.

Il ne sembla pas particulièrement inquiet, en fait, ses yeux n'exprimaient qu'un néant lugubre, ne réussissant pas à fixer le même point plus de quelques secondes. Il se passa une main dans les cheveux, essuyant le bout de cervelle et laissant au passage un trace blanche monumentale qui s'accorda parfaitement à la couleur de ses pélicules, puis il se saisit de deux armes qu'il avait jusque-là subtilement caché sous les monticules de blanche. Des pistolets mitrailleurs.

"OK !"

Et il tira. Pour une raison ou une autre, sans doute pour faire plus festif, Khan avait chargé ses armes avec des traceuses qui fusèrent à travers le nuage croissant de fumigène. Il ne semblait pas s’embarrasser à viser précisément. Les tirs ricochaient contre les murs et les tables dans le plus grand chaos. L'administrateur hurla un ultime "OOOOK !" et se mit à beugler, renversant la table d'un coup de pied avant de monter sur une chaise, reprenant son inspiration en rechargeant les armes. Autour de lui, un lac de sang d'esclave finissait d'imbiber la cocaïne. Ce furent à ce moment que les unités de défense de l'ordre se mirent en tête d’empêcher leur chef de tuer un dirigeant étranger. Le mutant qui semblait en charge des opérations approcha en courant, mains levées. A travers la fumigène, il ressemblait à une espèce de vision cauchemardesque.

"Maître ! Arrêtez !"

Khan, qui avait finit de recharger ses armes, tira et reprit ses hurlement. Les soldats de l'ordre, voyant des morceaux de leur chef se disperser dans l'air et les tirs traçant percer la fumée visant tour à tour esclaves et mobilier, les mutants se jetèrent au sol, rampant dans la tripe, le sang et la drogue, jusqu'à rejoindre Khan. Celui-là s’apprêtait à recharger pour une troisième fois ses armes, ils ne lui en laissèrent pas l'occasion. Deux mutants bondirent, l'immobilisant et le tabassant jusqu'à immobilisation totale. Enfin, ils le trainèrent hors du champ de bataille.

Le Lord Pirate Miguel s'était trouvé un endroit sympathique sur le vaisseau, Installé sur un transat, Miguel fumait un cigare paisiblement, à l'abri de tout. Les bruits d'arme à feu étaient courant durant cette soirée, enfin, un ou deux tirs isolés, mais pas une fusillade. Miguel se redressa, un homme complètement défoncé se trouvait avachi sur la rambarde.

D'un geste rapide, Miguel écrasa la fin de son cigare dans le cou dénudé de l'homme, sans vraiment regarder. C'était naturel après tout.

Il n'y avait surement pas de mots pour définir le niveau de connerie de ces gens. Miguel avit encore une certaine considération de soi, et cette considération lui sauva la vie. Car un drogué shooté à mort est incapable de lancer une grenade.

Le Lord attrapa la fameuse grenade rangée dans une poche de sa veste longue.

Demanda t-il tout en tenant une assiette sur sa tête à la façon d'un casque improvisé.

Miguel se jeta sur une valise proche il sortit "Anabelle" de la valise. Un lanceur semblable à un lance-roquette stylisée avec des dessin de flammes le long du canon. Écrit en écriture flamboyante, le prénom "Anabelle" en couleur rose. Il plaça la première roquette à l'intérieur.

Putain de merde ! Lâcha t-il en sautant de la rambarde, tirant sa première roquette dans le tas et cherchant Joe du regard.

Miguel quand à lui avait jeté sa première grenade dans le tas, sans considération de qui était ami ou ennemi, il visait juste l'endroit regroupant le plus de personne.

Une épaisse fumée blanche et irritante se répandais dans la pièce, dans son costume de scène Zek ne sentait rien il passait des zik tout en tirant sur tout c'k'y avait une putain de gueule de clone

La musique couvrait pas le bruit des balles mais Zek s'en foutait total, lui son rêve c'etait de décroché un contrat pour devenir une putain de star intergalactique et même dans les univers parraleles si y avait moyen. En plus ce qu'il kiffait le plus c'est que un type avait eu la bonne idée de mettre des traçante dans sa sulfateuse. ça c'était un truc de malade avec la fumée ça faisait un putain de spectacle de ouf son et lumière.

Bokar lui gardait son calme, il était pas devenu le patron pour rien, il appuya sur un bouton et un bouclier antibalistique s'ouvrit dans un grand éclair pourpre, c'était le signal.

Il choppa Traz' l'a fit rentré dans le champ protecteur et la colla contre elle il lui choppa la bouche et y glissa sa langue l'espace d'une seconde.

puis il coupa le bouclier après avoir pris soin de sauté derrière le bar entraînant Traz' avec lui

c'était le deuxième signal.

Instaténément les cales des deux VME qui n'avaient pas été déchargés s'ouvrir. plus de 200 lascard sortirent de chacune d'entre elle au cris de

Tandis que les gremlins arrosaient ce qui sortait Bokar cherchais du coin de l'oeil camélia, elle pouvait s'en sortir seul, mais elle avait que son katana et la ça devenait putain de chaud. Il tirait tout en même temps, pas de manière rapide mais chaque tir faisait mouche, il tirait sur tout ce qui bougeait, un clone, une pute, un muslimov quand une putain de roquette explosa au milieu de la piece balançant des morceau de chair et de cervelle a gauche et a droite. Un putain de fils de pute venait de niquer la soirée

Il gueula aussi fort qu'il le pu

Muslimov, contrairement à ce que l'on pourrait s'attendre, n'était pas occupé à sniffer de la coke. À vrai dire, il avait commencé une partie de golf, à l'écart des autres, accompagné d'une dizaine de ses clones. L'un d'eux faisait office de trou, s'étant étendu sur le sol, la bouche grande ouverte, prêt à recevoir le projectile. Avec l'adresse d'un joueur n'ayant jamais joué au golf, il prit un élan, et donna un grand coup. La balle vint se ficher dans l’œil de l'un de ses frères, alors que celui-ci commençait à lâcher des jurons, que d'aucuns auraient dit "infidèles, mécréant". Alors qu'il était sur le point de retenter sa chance , l'air de rien - l'autre était en train de crever au sol - une pute vint lui porter une boisson ; du vin qu'on avait mélangé à de la coke, donnant un liquide grumeaux, mais riche en saveur.

Il avala à grande goulée, et jeta le verre au loin. Il prit de nouveau son élan, mais il fut de nouveau interrompu, cette fois-ci par des coups de feu. Le sourire qui rayonnait sur son visage depuis le début des festivités s'estompa lentement, changeant pour devenir un rictus plutôt mécontent, si ce n'est dément. Il lança son bâton à un Muslimov, et se dirigea vers la source du bruit.

Lorsque l'homme au costard arriva sur les lieux, il ne fut pas particulièrement surprit. Il observa la bataille d'un air songeur. Après un semblant de reflexion, il se tourna vers les lui qui l'avaient suivi. _ "Mon arme."

Répondant aussitôt à l'ordre de son maître, l'un deux tira une petite mallette de son costard. Il la déposa au sol et l'ouvrit. Il y eut un bruit mécanique, et la malette commenca à se métamorphoser pour devenir un ... un lance-flamme. _ "Les vôtres, maintenant." Chacun sortit d'on ne sait où une arme quelconque ; fusil à pompe, mitrailleuse, couteau de jet, grenades ... Avec sa propre arme, on lui donna aussi un talkie-walkie. _ "À tous les mois, procédez à l'opération que je viens juste d'inventer ; une couille dans le couscous."

Et il y eut encore plus de tire.

Des tirs. Des hurlements. Puis une explosion.

Joe était secoué, et il y avait de quoi. Suite au tir de la roquette, il s'était retrouvé allongé sur le dos, au beau milieu du gâteau à la désomorphine, et d'une demi-pute. Ses oreilles sifflaient suite au tir de l'explosion de la roquette, et il cligna un peu des yeux, se remémorant en une fraction de seconde ce qui s'était passé à l'instant.

~ ~ ~

"Woooow, il se passe quoi, ici ?!

- Bon pélo, va quand même falloir répondre à c'te putain de question, parmi tous les fils de putes qui sont là qui vous a invité bordel !"

Et c'est là que les gars de Donatello commencèrent à défourailler sans somation sur les clones myrmidon, avec l'aide de Trazyne.

Les coups de feux avaient vraisemblablement fauchés pas mal de clones, et d'ailleurs, tout le monde aurait vraisemblablement convenu qu'il aurait de toute évidence fallu tirer sur les clones si le... Si la drogue n'était pas, eh bien, passé par là.

Alors que les céphalotes se faisaient abattre par tout ce qui bougeait, les grenades lacrymogènes furent lancées, et Joe, de son coté, renversa une table en faisant une roulade tactique sautée par dessus, afin d'arriver de l'autre côté, derrière la table qui lui servirait de couvert. D'ailleurs, fun fact, Joe avait pensé à l'éventualité forte probable que la fête dégénérerai dans les cinq minutes, et à cet effet, avait fait blinder les tables, afin qu'elles servent de couverts.

Alors qu'il était derrière une table sans trop réaliser ce qui se passait à cause de toutes les substances illicites qu'il avait consommé, ce fut l'instant où Khan Tôars s'empara de pistolets mitrailleurs et commença à défourailler la foule au travers du nuage de lacrymogène qui commençait à s'installer.

Dans un espèce de réflexe de film hollywoodien, Joe se leva, et se rua vers une de ces vitrines murales derrière laquelle se trouvait une hache à incendie, et la brisa d'un coup de coude, avant de s'emparer de la hache, et d'immédiatement donner un grand coup circulaire avec qui décapita l'un des muslimov qui traînait lui aussi dans les parages. Ce faisant, de son autre bras, il s'empara du corps et s'en servit comme d'un bouclier humain qui arrêta pas mal de balles plus ou moins perdues.

A ce moment là, l'équipe de sécurité de Joe entra dans la salle en défonçant des portes à coup de pompes. Ils avaient des fusils à pompes réglés en grande dispersion ainsi que des miniguns, soit le matériel absolument non approprié pour régler une situation telle une fusillade. Joe sortit un talkie-walkie de son veston, et leur passa un appel.

"LES GARS ! C'EST JOE ! J'SAIS PAS C'QU'IL S'PASSE, MAIS DANS L'DOUTE, REJOINDAY LE CAMP LE PLUS NOMBREUX !"

Quelques uns des gars acquiescèrent, et commencèrent à tirer dans le tas au pif, commençant à massacrer pas mal de gens de manière aléatoire.

Et puis, finalement, retentit le TKO t'es KO pélo, et les gars du staff de Joe, qui étaient des gars avec des vestes pares-balles avec le tête de Joe imprimée dessus firent vaguement signes qu'ils étaient dans le même camp, et comme ça marchait moyen à cause du bordel ambiant, ils continuèrent, fatalement de tirer dans l'tas.

Alors que les Muslimovs commençaient eux aussi à tirer, c'est là que l'explosion du lance-roquette eut lieu. Dans ce milieu plus ou moins confiné qu'était le hangar du vaisseau.

~ ~ ~

Joe se frotta un peu son œil non-cybernétisé de sa main gauche, et se rendit compte que son bras droit le lançait au niveau du biceps, où il avait du prendre une bonne balle perdue. L'explosion du lance missile avait littéralement calmé la foule, en cela déjà que ça avait buté pas mal de monde, et aussi, car, hey, c'est un tir de lance-roquette. Fatalement, le souffle du tir avait dispersé les lacrymo' un peu partout, et pas mal de gens étaient à genoux en train de chialer en toussant, s'ils ne se vidaient pas de leur sang.

Joe se mit à quatre pattes, et rampa un peu au sol comme la sombre merde qu'il était. Il s'empara de l'arme d'un des gars de la TKO qui avait volé avec son bras jusqu'à proximité de Joe, et ce dernier se remit à couvert derrière l'une des tables blindées. Il profita de l'instant de silence pour pousser une gueulante.