Cdt. Cassandre
Respect diplomatique : 166 03/04/1020 ETU 21:35 |
Score : 10
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Une étrange statue occupait le centre de l'Assemblée. D'une voix presque inaudible, elle répétait inlassablement la même question... "Odyssée ou Errance ?"
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Cdte. A&V Veroman
Respect diplomatique : 89 03/04/1020 ETU 22:22 |
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Score : 16
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Passe la communication en public. Comment... Le voilà. Tu en as mis du temps, moi je l'avais vue depuis un bon moment Un hologramme fit son apparition face à l'immense statue qui se trouvait au centre de la pièce. Après plusieurs minutes a clignoter, l'image devenait de plus en plus net. La femme en blanc s'attarda sur chaque recoin de la pièce comme si quelque chose ou quelqu'un allait apparaître. Elle porta son regard sur le bout de caillou et examina la plaque. Cassandre... Où est ton bel Apollon ma mignonne. Elle la scruta et sourit. Nous avons plusieurs choses en commun toi et moi. Tu passeras le bonjour à Hélénos vieille sœur. Elle écouta attentivement les mots de Cassandre et sourit. Je pense que nous avons d'autre choix. Tu ne sais pas lire l'avenir fille de Priam !
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Cdt. Chirin
Respect diplomatique : 349 03/04/1020 ETU 22:39 |
Score : 18
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#Chirin Au long des époques, il était une chose qui n'avait pas changée : c'était cette sempiternelle rengaine, presque pitoyable tant le fond était vain. Pourtant, à chaque fois, l'ivresse était toujours présente, inlassable. À chaque itération, il y avait là, flottant dans les airs, cette petite décharge électrique, l'envie de remettre les couverts et le désir de se laisser emporter par le courant tout en y déversant son propre flot. Il n'existe au monde aucune évidence plus vraie que celle-ci : peu importe combien l'on s'en éloigne, il y a une chanson ancrée dans le coeur de chaque homme qui le ramène fatalement à son point d'amarrage. Nous nous y sommes actuellement, dans ce port où se hissent haut bon nombre de pavillons, au point de départ d'une course effrénée. Durant les mois qui vont suivre, des royaumes et des républiques irradieront leurs illustres influences par delà leurs civilisations, d'autres encore devront s'acharner pour imposer leur autorité et il y aura aussi ceux-là qui, faute de volonté, s'éteindront dans le silence des étoiles en ne laissant derrière eux rien de plus que des murmures égarés dans une salle des pas-perdus. Au milieu de la cacophonie générale, Chirin n'avait qu'une envie : celle d'aller se soulager la vessie. Depuis une éternité, peut-être, il regardait s'égrainer les secondes sur l’horloge fixée au mur. Quelques heures plus tôt l'épicentre du monde, son existence désormais irremarquable se noyait au milieu des protestations tantôt scandées par un camp, tantôt par leurs adversaires. Il n'y avait qu'une façon de remédier à cette situation et ce n'était certainement pas en tentant de leur inoculer la raison. D'un geste rapide mais certain il recula sa chaise tout en se levant. Faisant fi des grognements qui accompagnèrent son geste, il gratifia sa basse-cour d'un « je vais pisser » comme seule justification. À vrai dire, il ne voulait pas perdre sa salive dans des projections stupides. Qui s'en fout de savoir dans quelle ressources investir dans six cycles si jamais l'avancement des recherches était suffisant à assouvir une dépendance coloniale forte ? Clairement, pas lui. Il verra ce qu'il fera au moment venu, en attendant tout n'était que spéculation et il avait mieux à faire que d'user sa voix alors qu'il savait déjà qu'au cours des prochains jours il s'époumonerait à essayer de jacasser à des corbeaux trop obtus. Il ne comprenait simplement pas pourquoi le comité extraordinaire n'avait d'extraordinaire que son nom. À propos de choses qu'il ne comprenait pas, il se demandait quel ahuri avait eu la brillante idée de faire une proclamation de l'ombre. Aux dires, il était désormais interdit de mettre des gnons à son voisin s'il se montrait trop caracolant et d'ailleurs, il était même recommandé d'engager la discussion pour ne pas froisser les égos trop fragiles. Soit, il est toujours préférable de dialoguer mais lorsque son interlocuteur est sourd comme pied de banane il faut parfois songer à un petit choc électrique pour faire entendre raison. Ses pensées s'évaporaient tandis qu'il déversait des volutes dans l'urinoir. Diantre, qu'il n'existait de meilleure sensation que celle de se vider après une attente interminable ! Alors que Chirin songeait à peut-être changer de céramique, Giverdin décida de violer la relative isolation de son seul exutoire non seulement en se joignant à lui, mais surtout en concurrençant son interminable petit jet d'eau par ce que l'on ne pourrait décrire que comme « une soudaine avalanche de neige fondue ». Il en avait plein les chaussures et ça le dégoûtait. Pour finir en beauté, ce grotesque personnage eut l'idée saugrenue d'engager la conversation. « Mais groooooos, tu vois pas que je pisse là ?, avait-il envie de lui expliquer d'une voix calme tout en lui éclatant beaucoup moins calmement la figure contre la pissotière. Au lieu de ça il hocha poliment de la tête. On a dit « il faut engager la conversation », vous vous souvenez ? « Figurez-vous que Raugère, ce vil utilisateur de fiacre, souhaiterait que l'on revienne aux glorieuses valeurs ancestrales et que l'on nomme un Roi. Un Roi ! », répéta-t-il, comme si Chirin ne l'avait pas entendu la première fois et comme on ne fait jamais deux sans trois, il poursuivit « Un Roi, imaginez-vous ! » « Monsieur Giverdin, si votre oreille avait été aussi attentive à mes propos que votre chibre ne l'est devant les demoiselles du quartier jaune, vous auriez entendu que c'est exactement ce que je préconise. Je suis même allé jusqu'à évoquer l'inénarrable idée que ce puisse être moi, ce Roi. » Giverdin était un très vieil homme et il avait ce teint blafard s'apparentant à la couleur du blanc d’œuf. Il reçut la nouvelle comme un blanc d’œuf reçoit un coup de fouet : mal. Il prit quelques longues secondes pour reprendre sa contenance, et Chirin en profita pour prendre le large. Il n'avait pas envie d'entendre répété par cette même personne une quatrième fois le mot Roi, sauf si c'était pour le couvrir de louanges - une chimère. Qu'importe, dans le grand engrenage de la politique, il y avait certaines personnes qui ne pouvaient être raisonnées et c'était le cas de Giverdin. C'étaient donc toutes ces autres gens qu'il était nécessaire de convaincre du bien fondé d'abolir la démocratie - ou tout du moins l'idée de la démocratie, tous savaient que le peuple ne choisissait que son bourreau - et de nommer à sa place un Roi. Un Roi ! Roi Chirin. Il voyait déjà les processions militaires avec des cuivres qui résonnaient à sa Gloire. Un instant, il s'arrêta dans un moment de contemplation, sourire aux commissures des lèvres, avant de reprendre sa route un tout petit peu plus rêveur. Le plus compliqué n'avait pas été de convaincre les quelques dinosaures du comité extraordinaire, cette étape là avait été relativement facile. Il avait suffi de leur promettre richesses mirobolantes et statuts de privilégiés pour que un à un ils cèdent tous à l'appât du gain. Non, le plus dur avait été de convaincre le reste du peuple qu'il était le seul être digne, l'Élu, en quelques sortes. Ça avait été moins facile mais ça avait été réglé très rapidement à coup de matraques-suppositoires, de mauvais tirs de grenades (comprenez là que le tir était juste, simplement qu'on prétextait que les protocoles interdisaient cela et que ce n'était qu'une erreur de manipulateur, qui d'ailleurs serait placé en congé payé prolongé sept semaines durant pour cette bévue ô combien horrible avant de réintégrer les forces de pacification avec la matraque-suppositoire et un casque intégral pour que personne ne puisse reconnaître la supercherie. Sur une autre note, malgré le fait que notre parenthèse s'éternise et que vous ne savez déjà plus de quoi je parlais avant, il y avait quelques belliqueux amis du régime qui en profitaient d'ailleurs, parfois, de cette option casque intégral pour aller botter des fesses à qui auraient eu le malheur de croiser leurs chemins. Après tout, lorsque l'on protestait contre le traitement infligé, il était très facile de dire « mais vous n'avez pas vu ce qu'il a fait avant cette enflure ». Évidemment, parce que personne ne l'avait vu. Et ceux qui l'avaient vu étaient aussi accusés des mêmes maux, ainsi que de complicité dans l'atteinte aux forces de pacification.) Et voilà que quelques jours plus tard, Chirin était nommé Roi. Les seuls défilés militaires étaient ceux qui empêchaient la foule de lui lancer des engins explosifs au village, personne ne scandait son nom sauf ceux envoyant des projectiles tranchants sur des imprimés de son visage, mais ce n'était pas grave, à terme les gens comprendraient que c'était la solution nécessaire. En état d'urgence, il n'y avait pas de meilleure loi que celle du Pouvoir Absolu et tout devait être mis en oeuvre pour faciliter son déploiement, y compris la restriction immédiate et inconditionnelle des libertés individuelles et communes. D'aucuns vous répondront qu'il n'y avait pas d'état d'urgence, on y était encore bien loin du niveau militaire requis pour ne plus être concerné par la proclamation de l'ombre, mais Chirin savait pertinemment que tôt ou tard ils allaient y arriver, et quand cela se produirait, il préférait tenir dans ses mains une arme plus efficace que celles brandies par ses voisins. Car c'était là l'inexorabilité de la chose : on pouvait retarder l'échéance autant qu'on le voulait, tôt ou tard il y aurait toujours des assoiffés de sang qui viendront cogner à votre porte simplement parce qu'ils n'auront pas réussi à apprécier tous les artifices de vos beaux discours - mais aussi les quelques insultes qui les ponctuaient. De toutes façons, Chirin avait remarqué qu'au cours des générations, le peuple tendait vers la victimisation systématique. On ne pouvait plus rien dire sans offenser quelqu'un et dès qu'on avait le Ô Grand Malheur de froisser qui que ce soit, on se retrouvait assailli par une horde d'hystériques animés par l'expression la plus originelle de l'esprit grégaire. Il était donc évident, selon toute logique, que si l'on vexait un peu trop de gens on se ferait prendre par l'autre bout du bâton et cela, sans même n'avoir jamais levé le petit doigt contre qui que ce soit. Tout cela, Chirin devrait se le garder dans l'esprit. S'il voulait régner avec justesse (spoiler : ce ne sera pas le cas), il devait apprendre à gérer les personnalités de chacun (spoiler : il n'y arrivera pas) et à faire du mieux qu'il pouvait en toutes circonstances. Il regardait vers le ciel obscur où les étoiles parsemées le laissaient fabuler sur son putatif destin grandiose et il comptait chaque minute avant que le confinement soit levé et que les chiens soient détachés. C'était avec une impatience palpable qu'il attendait la fin de l'Apocalypse pour aller semer la sienne aux quatre vents. Il était bien une étape par laquelle on ne dérogeait pas si on souhaitait se faire connaître de ses pairs et espérer tendre la trame d'une toile bien tissée ; celle de se présenter sous son meilleur jour et de façon très pompeuse au reste de l'Assemblée Galactique. À cela s'ajoutait une étape facultative, néanmoins idéologiquement important, à la manière d'un rite de passage ; celle qui consiste à faire semblant de s'intéresser à la statue posée au milieu du truc et de se demander quels bien curieux mystères elle renferme avant de verrouiller à double tour la porte de cette trame scénaristique et de jeter la clé aux oubliettes. Les statues, ça ne sert à rien sauf servir de latrine à ciel ouvert pour les chiures de pigeon. Chirin avait peaufiné son discours des heures durant, incertain des termes et expressions qu'il devait employer, mais le fond n'était pas ce qui était intéressant. La chose qui subjuguait les apprentis politiciens et attirait très fortement leur attention, comme l'avaient très intelligemment soulevé les manifestants ces derniers jours, c'était de leur envoyer un bon gros pavé à la gueule. Plus c'était gros et plus ça avait de chance non seulement d'atteindre sa cible, mais aussi d'y laisser une impression durable. En parlant d'impression durable, il s'était fait tout beau pour se présenter aux autres commandants : tenue traditionnelle, une épaulière d'armure en or bien brillant à l'épaule gauche qui pesait au moins mille tonnes, les cheveux bien coiffés et en face du x-com un ventilateur silencieux et qui soufflait en continu un courant d'air afin de lui donner une impression de mouvement perpétuel, apparemment ça aidait à véhiculer l'idée que c'était un gars dynamique qui ne prônait pas l'immobilisme et je ne sais quelles autres satanées conneries que lui avait chanté son service de Relations Publiques. Chirin, c'était pas quelqu'un fait pour ces galipettes politiques, c'était un gars franc bien comme on les aime, avec cette posture de vieux franchouillard solide, d'une époque révolue où on avait pas peur de dire ce qu'on pensait, même quand on véhiculait une quantité astronomique de foutaises et couillonnades en tout genre. Tsoin tsoin tsoin ! Et voilà que jouait l'hymne traditionnel Ralbol, un chant écrit par un illustre connard un peu trop patriotique et qui vantait les mérites de sa nation, bien qu'à cette époque elle s'apparentait plus à une pile de mouscaille qu'à quelque chose de glorieux. À l'époque actuelle et avec toutes les avancées que la civilisation avait pu profiter, Chirin se demandait pourquoi des gens accordaient encore une telle importance à des chants écrits des siècles plus tôt, et devenaient cinglés lorsqu'on osait insulter le fond de la chose. Non, parce que faut avouer que un chant barbare qui vantait la guerre, la mort, les batailles, les viols et qui glorifiait une nation qui au cours de son histoire avait contribué à l'assassinat, au rapt, à l'asservissement de nombreux de ses citoyens (et c'était là une liste non-exhaustive), il comprenait pas comment on pouvait le chanter fièrement et y vouer un tel culte. Fallait être débile ma parole. Mais bon, il savait qu'il ne pouvait pas y échapper, c'était nécessaire. Heureusement pour ses oreilles ainsi que celles de milliers de téléspectateurs, ça n'a pas duré bien longtemps. Il se racla la gorge, prit une grande inspiration et essaya de lire les petites fiches sur lesquelles son discours étaient écrits en pattes de mouche. Apparemment, l'information comme quoi il était myope n'avait pas correctement circulé et il n'y avait aucun scénario dans lequel il envisageait de déchiffrer ce qui était écrit. Non seulement il n'avait pas le temps désormais mais en plus il ne voulait pas passer pour le Glandu Suprême © alors même qu'il n'avait pas encore prononcé la moindre parole. Tant pis, il allait falloir improviser ! Cool, c'est ce qu'il préférait. Il s'arrêta un moment, on lui avait dit « surtout, faut que ça soit pompeux ». Il allait faire tout le contraire, parce que c'était comme ça qu'il comptait remercier sa team Relations Publiques pour leur énorme soutien. « Ok. Bonjour, tout le monde. Moi c'est Chirin, ça se prononce Qui-Rine et non pas Chie-Rein comme l'aurait prononcé un tas de fumier francophone. Je voulais vous adresser mes salutations, vous souhaiter bonne vie galactique, une économie prospère et puis pas mal de choses qu'on m'a fait répéter avant de venir ici mais que j'ai déjà oublié. De toutes façons, si jamais vous voulez un truc plus formel et exhaustif, vous n'avez qu'à vous référer à tous les gens qui ont déjà parlé avant moi et tous ceux qui ne manqueront pas de le faire après moi. Pompeux. C'est le mot d'ordre ici, faut être un Monsieur, un Gentleman et parler comme un dandy en veillant à respecter les sensibilités de chacun. Un tas de foutaises tout ça si vous voulez mon avis. Je pense à titre personnel, et je suis certain que le mot personnel ne manquera pas d'être souligné par mon service PR, que faut pointer la crotte du nez quand elle pend un peu trop bas. On va pas laisser les gens continuer à nager dans leur souillure si on peut les en sortir hein. Voilà donc moi tout ce que je vous souhaite, c'est ce que nous désirons tous même si certains vont un peu plus rechigner à l'admettre que d'autres, c'est de bien vous bastonner durant les semaines à venir, de pas trop vous faire entuber, nouer de superbes liaisons commerciales et cogner sur du brigand comme si c'était la fête à Germaine. Mais faites le propre, les trahisons c'est pour les connards. Soyez francs, soyez droits, et surtout n'utilisez pas des armes de destruction massive simplement pour venter devant votre porte quand il y a du monde sur le paillasson, même les brigands ne n'abaissent pas à de telles manoeuvres. … Tiens… D'ailleurs c'est vrai ça, pourquoi les brigands dans toute l'histoire écrite de l'univers, ils ont jamais balancé une seule salve de tir ionique ? Pourtant c'est pas les occasions qui ont manqué avec tout ce qu'ils ont dû empocher en faisant les fonds de tiroirs de marchands trop occupés à faire transiter le gros du truc pour pas se préoccuper de pertes mineures. Je sais qu'ils sont totalement cons avec leur HUHEUHEUHEUEHUEH mais quand même, faut pas avoir fait Bac+5 pour comprendre que le gros bouton rouge en général ça veut dire que derrière ça va provoquer suffisamment de bruit pour faire les gens parler et les occuper sur le sujet pendant au moins deux heures. Enfin, là je brasse de l'air excusez moi, je suis quand même assez nerveux. Je sais que ça va pas être facile de se faire un nom ici, encore moins de se faire des alliés parce que les gens quand t'essaies d'être gentil ils sont méfiants parce qu'ils pensent que tu as envie de les dépouiller, c'est pour ça que tu es tout mielleux. Mais je vais tenter quand même. De toutes façons, il devrait y avoir suffisamment de place pour que tout le monde ait l'occasion de prospérer comme il faut, j'ai regardé au travers de mon telescope ce matin et il n'y avait pas beaucoup de monde qui se pressait au balcon pour se préparer à la fin de l'Apocalypse. La Galaxie est vaste, majoritairement vide, on ne devrait pas trop avoir de mal à tous vivre ensemble. Mais le gros problème dans tout ça, c'est qu'il y aura toujours des porcs pour s'empiffrer plus que ce que leur panse peut retenir et ils voudront tout posséder. À ces gens, j'ai envie de dire niquez vos mères. Au reste, j'espère que notre entente sera très cordiale et que notre coopération sera prospère. J'ai hâte de faire votre connaissance et de me projeter dans un putatif futur en votre compagnie si vous n'êtes pas trop des rats. Sur ces belles paroles, je vous souhaite une bien bonne nuit et on se retrouve demain une fois que la tension aura chûté, en même temps qu'une poignée de nos cheveux quand on aura vu le travail minable de nos scientifiques. Au revoir. »
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Cdt. Raynes
Respect diplomatique : 382 03/04/1020 ETU 22:49 |
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Score : 8
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Heureux qui comme un fils revenu d'un long voyage, hein...
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Cdt. Sokhar
Respect diplomatique : 172 03/04/1020 ETU 23:11 |
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Score : 17
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Une salle sombre, quelques lampes à huile brulent doucement aux 4 coins, diffusant une lumière diaphane. Trop peu pour éclairer correctement, suffisamment pour se mouvoir. Une silhouette se tient en son centre, à genoux, mains sur les cuisses, le dos droit, les yeux fermés. Du bruit se fait entendre derrière elle. Nous avons un contact avec ce qui semble être une assemblée. Tu devrais venir voir. Aucune réponse, seulement le souffle rauque de sa respiration. Il ne relèva pas la remarque, l'ignorant, de longues minutes. Toutefois la présence ne semblait pas vouloir partir. Je suppose que tu ne sortiras pas sans une réponse, je me trompe. La voix grave avait emplit la pièce, résonnant sur les parois ancestrales de cette anti-chambre. C'est le premier contact depuis longtemps, il me parait normal que tu parles pour nous. Un rire doux, presque ironique. Normal? Qu'est ce que la normalité Selkis? Puis sans lui donner la possibilité de répondre. Non, vas y. Réponds pour moi, je m'adresserai à cette assemblée, comme tu dis, quand nous aurons la possibilité d'y aller. Je te laisse le soin de la première parole de notre peuple. Bien, je m'en charge. Selkis voulut ajouter quelque chose mais elle se retenu, elle savait que rien ne ferait changer d'avis son frère. Elle s'inclina légèrement et sorti de la pièce à reculons. Se dirigeant vers une pièce adjacente, au design bien plus moderne, elle activa les programmes d'holocommunication. Sa haute silhouette en armure, dissimulant ses traits, apparut alors dans la pièce où trônait une statue. Une statue parlante? Etrange. Trois personnes avaient déjà parlé. La vie reprenait petit à petit, réapprenant à communiquer entre eux. Elle regarda la statue, intriguée, s'approchant d'elle, l'examinant sous toutes ses coutures. Sa démarche gracile contrastait avec sa haute taille. *Odysée? Voilà un nom évocateur. Ainsi il sera pour nous. Nous avons erré pendant bien trop longtemps.* Elle prit alors la parole. Je me nomme Selkis, je suis la porte parole de mon frère, le commandant Sokhar. Nous, peuple Cynos, prenons la parole en ce lieu comme nos ancêtres le firent en des temps reculés en d'autres lieux similaires à celui-ci. J'apporte en son nom des paroles de paix et d'entraide, d'honneur et de loyauté. Nous serons heureux de parlementer avec vous ainsi que d'échanger nos savoirs et nos ressources. Qui sait? Peut être des liens forts sauront se tisser entre nous. Ainsi, peuples de la Galaxie, puisses la paix éclairer nos chemins. Elle coupa la communication, elle n'aimait pas être aussi guindée mais pour une première fois, peut être valait mieux s'en tenir au protocole et ses coutumes. Avec le temps, la détente viendrait. [Hrp : la partie située dans les astérisques sont les pensées de Selkis, je préfère préciser dans un soucis de clareté.]
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Cdte. Ether Astralis
Respect diplomatique : 41 04/04/1020 ETU 00:07 |
Score : 16
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Ce vide interstellaire... Ether ne le connaissait que trop bien. Depuis l'avènement de son existence, elle avait uniquement connu l'espace. Elle avait toujours nagé seule dans les ténèbres, côtoyant les astres les plus beaux et les plus mystérieux de l'Univers. Cependant, c'est dans Unité quelle se décida à mettre un terme à sa vie nomade. Son voyage s'était arrêté sur un monde vierge, peuplé de quelques êtres vivants. Elle modela sa forme nébulo-consciente afin de ressembler à ces peuplades humanoïdes. Les premiers contacts ne furent pas ce qu'elle escompta... D'abord rejetée, puis chassée, sa persévérance avait permit de meilleirs contacs. Après tout, on craint ce qu'on ne connaît pas. Ether enseigna son savoir aux peuplades de cette planète, entraînant un essort technologique sans précédent. Néanmoins cette expérience avec d'autres êtres vivants ne lui fit pas oublier d'où elle venait. Son regard était toujours porté vers les étoiles. Mais depuis son arrivée, les peuples de ce monde l'exhorta à devenir leur guide, celle qui allait prendre leur main et les guider vers un brillant avenir. Alors la Nébuleuse resta et accepta le fardeau des responsabilités qui lui furent offertes. C'est à ce moment là que d'autres civilisations firent leur apparition autour de son monde. Ether était facinée par toute cette explosion de vie. Elle qui se décrivait comme étant une singularité, elle voyait déjà les peuples vivants sur sa planète comme un miracle au milieux de ce gigantesque Univers, une unique oasis de vie. Mais elle s'était trompée... L'expansion de son peuple débuta face au désir d'Ether de propager la vie dans la galaxie. Elle réussit à avoir quelques brefs contacts avec les autres dirigeants de son Secteur. Et puis ce fut le silence, entrecoupé de débats stériles et qui ne la concernait pas. Alors Ether ne vit plus d'intérêt à comuniquer avec les mondes extérieurs. C'est après que l'avidité la prit par surprise... Sous prétexte qu'elle et son peuple ne semblaient plus exister, de violentes forces armées virent s'emparer de son territoire par surprise, détruisant ses flottes et décimant les populations... Ether ne comprenais pas pourquoi cette destruction s'abattait sur elle et ceux qui comptaient sur sa protection. Elle était impuissante. Mais le pire, c'était de voir que ses voisins ne disaient rien. Personne ne s'interposait. Elle ne pouvait pas non plus leur en vouloir, pour rien au monde elle n'aurait désiré ressentir cette peur et cette tristesse face à la violence dont elle était victime... Déjà les complices se partageaient ses planètes, et puis sa Capitale tomba, forçant Ether à reprendre sa forme nébuleuse et à regagner l'espace. Elle se mit à érer dans le vide, contemplant avec tristesse la perte de ce qu'elle s'était donné du mal à construire. Mais surtout, c'était ce sentiment de trahison envers le peuple qui l'accueillit qui la rongeait le plus. Ether s'était faite une promesse, elle n'allait pas abandonner ! C'est alors qu'un miracle se produisit... Une gigantesque explosion magnétique ravagea la totalité d'Unité. Une Apocalypse... Comme une feuille dans le vent, la déflagration entraîna Ether vers des constellations quelle n'avait pas encore exploré. Elle se laissa guider sans résister. Et puis, après un laps de temps qui lui parut bref, les vents magnétiques se calmèrent, jusqu'à finalement s'estomper. Ether s'était endormie durant ce voyage, et lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle se trouvait dans l'orbite d'une magnifique planète. C'était sans doute là sa chance de recommencer... Une voix douce, sortie de nulle part se fit entendre aux côtés de la statue de Cassandre... La vie est une odyssée, avec ses instants de bonheur, de curiosité, d'aventures et d'amour... Mais c'est parfois un chemin sans retour qui nous plonge dans le désespoir, la tristesse, la violence et l'amertume... Quel direction prendra cette Galaxie inconnue ?
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Cdt. Raoul-Igor II
Respect diplomatique : 91 04/04/1020 ETU 08:41 |
Score : 13
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Un hologramme crépitant apparaît à l'assemblée. Il s'agit d'un homme debout en uniforme, les mains derrière le dos. Il porte une fine couronne. " Salutations! Je me permets de me présenter: Raoul-Igor, deuxième du nom, souverain d'Abondance. Notre Royaume est maintenant capable de s'étendre dans les étoiles, et c'est avec une forte détermination que j'aurais l'honneur de l'y conduire. Je suis impatient de pouvoir vous rejoindre en cette mystérieuse assemblée, en attendant, nous pouvons vous accueillir sur Abondance pour tisser des liens entre nos peuples. Si, par la réalité de nos moyens limités, cette invitation est en premier lieu destinée à nos voisins du système 15, ou même déjà du secteur 2, notre volonté est d'établir des relations constructives et durables avec l'ensemble de la galaxie. Je profite de cette occasion pour partager avec vous un autre message: nous sommes convaincus que notre développement, à tous, ne doit pas se faire aux dépends des autres peuples! Nous tenons à garder nos valeurs humanistes au delà de notre planète, pour que la vie dans les étoiles soit aussi belle que ce que nous connaissons sur notre planète d'origine! Je vous remets mes hommages, et nous restons attentifs aux autres présentations en cette assemblée."
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Cdt. Nuxia
Respect diplomatique : 15 04/04/1020 ETU 10:09 |
Score : 15
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C'est avec calme et sérénité que Nuxia fit son entrée dans cette assemblée. - Bonjour à tous, je vais tâcher d'être brève, le bavardage social n'étant gère mon point fort. Sachez que je me battrais pour cette galaxie, bien qu'elle soit ma première, beaucoup de choses m'échappent encore. J'essayerai tant bien que mal de répondre à vos attentes. Si l'un de vous prends le temps de m'expliquer les bases de vos plans ou encore du fonctionnement de cette galaxie, sachez que je vous serais fidèle et ferais toujours mon possible pour répondre à vos ordres. Rien ne vous oblige à me croire, mais je ferais mon possible pour faire mes preuves. Elle s'agenouilla devant tous, se redressa après un bref instant, salua tous les seigneurs présent et retourna sans attendre à ses bouquins. Elle avait soif d'apprendre, soif de technologie, et voulait se donner les moyen d'être, plus tard, dans le top militaire pour la défense de cette galaxie, ou l'invasion d'autres. Mais pour l'heure, la guerre était bien loin, et Nuxia n'avait pas une minute à perdre... elle avait des années d'études à rattraper.
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Cdt. Denior Actarii
Respect diplomatique : 672 04/04/1020 ETU 10:48 |
Score : 12
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Denior avait pris la résolution de se rendre immédiatement à l’assemblée galactique. Si des réponses devaient lui être apportées sur l’origine de sa réincarnation, cela ne pouvait être qu’en ce lieu ou plutôt son succédané qu’il les trouverait. Comprendre, il veut comprendre pourquoi il a été tiré de son repos qu’il croyait éternel pour recommencer dans le même corps à peine vieilli, avec les mêmes responsabilités du moins primaires. Pourquoi lui, pourquoi maintenant?, L’assemblée, l’assemblée. Elle fut sa vie autant qu’Euphor le fut. Il aimait y faire vibrer sa voix pour défendre sa voie, celle du pacifisme. Mais n’avait il pas aussi, surtout aimé ces salves d’applaudissements, ce respect diplomatique inégalé qui avait mis à mal sa modestie déjà peu développée ? Quel bilan pouvait il tirer de sa vie précédente ? Tout le monde l’avait oublié sans aucun doute. Il se pensait l’Histoire, il n’était rien. Mais il avait envie de redevenir tout. Mais était ce l’objet de cette nouvelle vie? Mais quitte à l’apprendre, autant se faire plaisir et saisir ce micro qui lui a tant manqué « Dirigeants des peuples de cette galaxie, ceux et celles avec lesquels dès aujourd’hui je noue des relations d’amitié et de Concorde, c’est avec un immense plaisir et honneur que je vous salue. Beaucoup d’entre vous ne me connaissent pas ou pas encore alors que ma voix vient du fond des âges, du fond des galaxies. Sans doute une poussière cosmique, ça ou là, porte t’elle la trace de ce que je fus, un antique commandant d’espérance, galaxie aujourd’hui disparue. J’y étais son tribun, sa voix, sa conscience mais aussi son piment, son arrogance et son obstination bornée. J’ai tout entrepris, tout essayé et peut être tout manqué. Mon corps et mon âme par Dieu furent récompensés d’un repos que je croyais éternel mais aujourd’hui, je suis là. Et je ne sais pas pourquoi? Suis ici pour réparer mes erreurs, réparer vos erreurs ? Suis je ici pour mener d’autres combats, d’autres joutes. Je ne sais pas Suis je ici pour tout simplement expérimenter la vie d’un homme ordinaire. Je ne sais pas . j’espérais en venant aujourd’hui obtenir des réponses ou peut être seulement des pistes dans cette voie, dans cette recherche. Mais peut être devrais d’abord me contenter de vous connaître «
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Cdt. Memeth III
Respect diplomatique : 95 04/04/1020 ETU 11:08 |
Score : 14
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Le grand Calife rentre dans l'assemblée, drapé d'or et passant sa main dans sa barbe. As-salam aleykoum mes frères ! Qu'il est bon de voir une nouvelle assemblée, de nouveaux peuples, que la vie continue de perdurer après l'apocalypse ! Puisqu'il est l'heure des présentations, sachez que je suis Memeth III, grand calife de l'orient céleste, et je n'aspire qu'à la paix et la prospérité, pour mon peuple et tous les autres ! Que la paix soit avec vous et qu'Allah bénisse vos destins...
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