Oui oui oui, enfin ! Et je ne boirai pas que de l'eau si vous voyez ce que je veux dire ! | 15 | |
Oui, mais seulement pour profiter du buffet gratuit. | 4 | |
Oui, mais je serai sombre et mystérieux, caché dans un coin à médire sur tous les gens que j'observerai. | 7 | |
Non, car j'utiliserai l'excuse foireuse comme quoi je suis dans un secteur fermé | 1 | |
Non, je suis associable, et je peux très bien médire sur tout le monde depuis mon canapé. | 3 | |
Non, je déteste Jalai et l'univers tout entier, je n'ai qu'un seul espoir : qu'un maximum de convives s'étranglent en avalant de travers. | 0 | |
Non, car je déteste surtout Jalai, et je veux le rendre triste et malheureux en le lui faisant savoir avec ce vote. | 0 | |
Je n'ai aucune personnalité, donc je vais répondre un "Peeeuuuut-êêêêêtreeee" car je ne me suis pas encore décidé. | 3 | |
Total : 33 vote(s) |
Cdt. Setesh
Respect diplomatique : 92 12/01/1022 ETU 15:32 |
Score : 1
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Il hocha la tête. Le roi Gimli et le procureur Grappin, effectivement, sous la présidence de Chrysalide. Il inclina légèrement la tête pour le saluer. Je n’étais que simple soldat à l’époque, c’était mon oncle qui dirigeait notre peuple à ce moment là, le commandant Suno. Hun..., les agissements de Flavius et leurs raisons n’étaient connus que de Flavius lui même. Il revêtait le masque de la vertu et c’est ce qui transparaissait en public mais était ce la vérité ? Était il véritablement désintéressé ? C’est ce qu’il semble mais désormais nous ne le saurons pas. A la différence de certains, il jeta un œil à Denior, ses déclarations et l’invocation de la sainteté ou de l’Eglise s’accompagnait d’actes en accords avec ces propos.
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Cdt. Silla
Respect diplomatique : 78 12/01/1022 ETU 16:01 |
Score : 1
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Suno. Ce nom il le connaissait bien. Il hocha la tête. Mais oui, j'ai connu votre oncle. Je suis Legolas, mais les consuls, mes amis et ma nouvelles patrie m'appellent Frondibus. De part ma nature, j'ai survécu à tout cela... Il suivit le regard de Setesh... Ils me manquent tous parfois... Vous allez sourire, mais lorsque nous sommes arrivés dans le secteur II, après notre errance, nous avons été accueillis par quelques commandants dont le prêtre, qui prétendaient nous inonder de leur sagesse en vertu de leur "ancienneté". Risible lorsque l'on a connu les heures glorieuses de Révolution, entre autre. |
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Cdte. Nyalnamar Veritas
Respect diplomatique : 129 14/01/1022 ETU 17:27 |
Message édité -
Score : 3
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La Nyalnamar Veritas avait d’abord acceptée les cadeaux de Goseïma avec une confusion visible. Manifestement elle ne s'attendait pas à recevoir quoi que ce soit de la part de qui que ce soit et était vraisemblablement gênée de ne rien avoir à donner en retour. Difficile de dire si cela tenait de sa personnalité ou d'un aspect particulier de sa culture. Se confondant en excuses, elle fit ranger les graines dans le compartiment d'un de ses addons octaèdre, et laissa à un autre la mission de maintenir la perle à la base de son cou, comme un collier sans fils, dont on ne verrait que la pièce maîtresse. Les hologrammes décoratifs qui ornaient la dirigeante se modifièrent aussitôt, s'entourant pour mettre en valeur l'objet et échanger les couleurs vives et irisées au profit d'un rouge et blanc pouvant rappeler une certaine noblesse ou, plus probablement, le sang coulant sur un corps blême. Les Labyrinthes avaient un sens tout à eux, un peu morbide, de ce qui était beau. La représentante l'Orée se contenta d'acquiescer, comme pour indiquer à sa supérieure qu'elle approuvait la nouvelle coupe de sa tenue. Après quoi Denior intervint, ce qui donna l'occasion à la Première Oratrice de ravaler sa gêne, et d'accepter l'air de rien le petit papier d'Astery, avec un sourire tout à la fois entendu et amusé. Elle sembla réfléchir, se demandant en fait s'il ne fallait pas déjà cocher toutes les cases que le pontife avait précédemment validé, avant de décider que c'eut été tricher. Elle lança un regard entendu à la journaliste, qui se changea en haussement de sourcils lorsque Mathias arriva brièvement pour jouer au marxiste de comptoir, puis décréta d'un ton fort qu'elle avait besoin d'un verre, et alla se réfugier près des buffets. Quelques instants plus tard, quelques cases du Bingo étaient déjà cochées. Le Pape soit loué pour sa remarquable constance. Abandonnée par sa supérieure, qui semblait plus ou moins occupée à entretenir des diplomates d'un ton oscillant entre la drague courtoise et le discours charismatique de dictatrice en goguette, L'Orée resta d’abord là, dans son armure, entourée de ses addons, de verres d'alcool maintenus en l'air par ces derniers et de parts de gâteaux divers qui orbitaient silencieusement autour d'elle. L'ensemble donnait un spectacle d'autant plus improbable que la chevalière conservait son air un peu sévère, y compris quand elle goûtait - non sans un plaisir manifeste - à tel fondant ou telle tarte exquise. Finalement, comme les convives se dispersaient, elle se retrouva seule. Il était évident pour quiconque l'observait que la cheffe futuriste n'était pas une créature sociale. Impression trompeuse : c'était une femme de lettre autant qu'une militaire, et le futurisme avait largement profité de sa propension au discours, à l'exposé, à la jovialité et aux blagues. Longtemps, elle avait barboté dans les quartiers plus sombres de Sappho, éditrice d'un petit journal révolutionnaire, survivant à la pègre et aux anarchistes hirsutes par la seule force de la sympathie qu'on éprouvait pour elle. Elle était cette militaire qui payait les consommations, invitait tout le monde à diner, recevait à sa petite cour des miracles des audiences où venaient les déshérités et les abandonnés par le système. Elle avait tenu des meetings, créée des relations sincères et amicales dans toutes les strates du monde politique et culturel. Elle était bien plus qu'une chienne de garde, une militaire froide et une visionnaire ésotérique. Qu'une femme faisant tuer en une nuit tout un groupement pour, selon-elle, protéger sa nation. Bien que c'était ce à quoi son rôle dans le gouvernement tendait à la limiter. Dans les faits elle gardait sa camaraderie pour ses compagnons d'armes, et son amour pour la nation et sa représentante, la Nyalnamar Veritas. Ses amis étaient les Futuristes, le parti de l'armée, de l'hygiène et du renouveau de toute chose. Des millions de morts, ou de morts-vivants. Ceux qui avaient connu l'horreur. Pour tout l'amour qu'elle portait à sa maîtresse, l'Orée ne considérait pas les politiciens et les décideurs comme des êtres humains. Elle les méprisait pas défaut, comme un homme qui a vu l'enfer peut mépriser l'homme qui ne l'a pas vu mais qui prétendrait en parler. Elle avait vu les champs de l'Histoire, labourés à coup de canon, et les corps brisés des bêtes de somme. Plus généralement, elle ne considérait pas qu'il était de son rôle de se montrer joviale et plaisante, en cet endroit précis. Elle était tolérée, selon elle. Rien de plus. Ainsi elle s'apprêtait à retourner près d'un groupe des Futuristes de sa clique, qui avaient commencé à apprendre quelques-uns de leurs chants de beuverie à des hommes du service de sécurité, quand un mot attira son attention. Plutôt un nom. "Flavius". Elle pivota légèrement sur ses talons. Attentive. "Kaiserdiennes". La chevalière se dirigea à grands pas vers les convives, accompagnée du cliquetis réguliers de son épée battant contre sa jambe. Elle s'arrêta à distance de sécurité, droite, hésitant sur le ton à aborder, finissant par les saluer à la mode militaire, presque par défaut. Soudainement son armure la gênait. Elle ne pouvait pas être dignement mondaine, en armure. "Commandants !" Un peu trop strict. Elle se reprit. "Vous avez connu l'époque Kaiserdienne ?" Son ton, subitement amical, avait de quoi surprendre. C'était comme si son visage s'était dégivré pour laisser passer une chaleur humaine inhabituelle. "Pardonnez-moi, je ne devrais pas vous interrompre. En fait, je suis..." Elle pesa les mots. "Très curieuse. Flavius, Kaiserde, les royaumes et guerres de cette période font partie de notre mythologie. Vous savez quand j'étais petite je lisais presque uniquement des romans à ce sujet. Sans vouloir vous insulter, savoir que vous avez connu cette période me donne la sensation de faire face à une authentique relique." Ses lèvres formèrent un sourire aimable et elle secoua la tête. Elle leva la main pour attraper l'une des flutes que faisaient orbiter ses addons. "Puis-je me joindre à vous ?" |
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Cdte. Astery
Respect diplomatique : 93 08/02/1022 ETU 15:30 |
Score : 1
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Dans un sursaut, Astery reprit brutalement contact avec la réalité. La jeune femme se frotta les yeux, et sa vision se fit plus nette à mesure que la brume obscurcissant son cerveau se dissipait. "Où suis-je ?" Son regard balaya nerveusement la salle alors que les éléments du puzzle se remettaient peu à peu en place. Jalai ! La réception. Dans un soupir de soulagement, la jeune reporter reprit le fil des évènements. Le com-x d'invitation, le trajet en navette, le choix de la robe, le portier orchidoclaste, la soirée. Et... Oh. Astery baissa les yeux sur le verre, vide, qu'elle tenait à la main. La dernière pièce du puzzle combla la brèche de ses souvenirs. "Qu'est-ce qu'il y avait dans cette bouteille, Prophète ?" Etonnamment, la jeune femme se sentait bien. Aucun signe de nausée, ni même de somnolence à présent qu'elle avait retrouvé tous ses esprits. En revanche, le trou noir qui persistait dans sa mémoire était terrifiant. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle avait fait depuis qu'elle avait rejoint le petit groupe composé du Prophète, Anudar et Jalai. Est-ce qu'elle s'était évanouie ? Astery s'inspecta rapidement, observa sa robe : aucune trace de chute, de poussière ou de pli qui pourrait la renseigner. Avait-elle parlé à des gens ? Soudain inquiète, elle jeta un coup d'œil aux différents groupes d'invités mais tous semblaient absorbés par le buffet ou leur conversation et personne ne semblait même lui accorder la moindre attention. Un frisson courût le long de son dos et elle se frictionna le bras. Bon ! Apparemment, il ne lui était rien arrivé de grave et, dieu merci, elle n'avait visiblement rien fait de stupide. A l'avenir, se promit-elle, elle y réfléchirait quand même à deux fois avant d'avaler n'importe quoi qui viendrait du Prophète. Une légère vibration dans sa poche la tira de ses réflexion. Elle en sortit un petit boitier plat, d'un bleu sombre luisant, qu'elle ouvrit en deux d'un geste net. Un écran holographique s'activa, projetant un message de quelques lignes. Une deuxième invitation... Astery referma le boitier et le fit glisser dans sa poche avec un soupir. Elle jeta un nouveau regard à l'assemblée des commandants et représentants réunis. Il y avait bien quelques bribes de conversation qu'elle avait capté ici et là, qui avaient accroché sa curiosité. On y parlait de personnalités et de faits passés, mais elle jugea que ce n'était ni le lieu ni le moment de les interrompre avec sa casquette de reporter. Un bon journaliste sait quand il doit couvrir un évènement, et quand il doit s'éclipser, jugea-t-elle. Elle avait pris sa décision et se dirigea vers une table du buffet pour y reposer son verre vide. La soirée n'avait pas tenu ses promesses, et son cœur se serra de déception. Tant pis, une autre promesse l'attendait sur Alpha-Bay et celle-ci, elle ne la laisserait pas filer. Elle scruta une dernière fois la salle, espérant apercevoir le maître des lieux - elle aurait bien aimé le saluer avant de partir. Mais Jalai échappait à son regard. Dans un dernier haussement d'épaule, Astery tourna les talons et quitta l'Assemblée d'un pas déterminé. |