Cdte. L'Ire
Respect diplomatique : 314 10/05/1014 ETU 17:58 |
Score : 2
Détails
Tandis que les deux Ilakiens entamaient leur rituel, Vermeil faisait les cent pas, tentant de ne pas laisser transparaître l'anxiété qui montait en elle. La psalmodie s'éternisant, elle en profita pour se nettoyer rapidement dans l'eau du lac et renfiler sa combinaison noire. Enfin, au bout de ce qui parut être une petite éternité, un gargouillis étranglé se fît entendre et Neal se reveilla. Elle esquissa un mouvement pour le rejoindre, mais Amber était déjà sur lui, pleurant à chaudes larmes. "Ca marche bien vos cailloux là... Bon c'est de la triche mais dans ce cas là ça m'arrange... Par hasard ça répare pas les côtes aussi ? Clône ? Ces Clônes ? Attendez va me falloir une mise au point rapide là... Neal c'est aussi un clône ? Et vous êtes en train de dire que y a d'autres types comme l'autre taré qui se balladent dans la galaxie ?"
|
||
Cdt. Neal O'Seven
Respect diplomatique : 358 10/05/1014 ETU 18:26 |
Score : 3
Détails
Neal avait senti le froid intense de la mort et il avait affronté la nuit dans laquelle il s’était débattu sans succès. Il se sentait sans forces et allait s’abandonner au néant quand un fluide lui parcourut le corps tout entier… une énergie qui l’aspirait vers le vivant, des frissons électriques dans les muscles et les artères, son cœur qui se remettait à battre et ses poumons à respirer dans une douleur quasi insurmontable. Son esprit sortait des limbes… Quand il rouvrit les yeux, dans un halètement rauque, la première personne qu’il vit fut Eithan, courbé au-dessus de lui et il lui vint à l’idée que celui-ci voulait l’achever. Que…rrrr… fais-tu ?... Il tenta vainement de se redresser pour se défendre et c’est là qu’il aperçut Kemal et Kensei au-dessus de lui. C’est aussi à ce moment-là qu’Amber se précipita auprès de lui, couvrant son visage de baisers confus. Neal… oh Neal… tu as failli mourir ! Eithan et Kemal t’ont ramené à la vie au prix de leur propre santé. Mon frère, comment te sens-tu ? Le dernier clone est mort… C’est cette femme qui l’a tué… Que faisais-tu ici avec elle ? Les yeux de Neal se tournèrent alors vers la femme que sa sœur lui montrait et c’était… la sienne ! Il se sentit alors renaître totalement et, se redressant avec l’aide d’Eithan, il lui tendit la main. Merci Vermeil… Et merci à tous ! Je ne me souviens pas très bien de ce qui m’est arrivé, mais je sais en tout cas que j’étais en compagnie de cette Dame et, même si vous avez fait sa connaissance en un curieux moment, je vous présente Vermeil, la Dame de toutes mes joies à venir. Des serviteurs empressés et honteux de n’avoir pas été là plus tôt (mais l’intimité de leur Commandant était inviolable) apportaient vêtements chauds et couvertures pour Neal et Vermeil, ainsi qu’un engin tout-terrain pour ramener tout le monde au Palais. Un repas chaud et reconstituant avait été servi pour deux dans la chambre de Neal… Ce dernier avait bien entendu le questionnement de Kensei, mais cela attendrait le lendemain. Pour l’heure, il n’avait envie que de… vivre !
|
||
Cdt. Neal O'Seven
Respect diplomatique : 358 12/05/1014 ETU 20:18 |
Message édité -
Score : 6
Détails
hrp : Ce RP est achevé. Je remercie mes partenaires, ils m'ont fait rêver, rire et... pleurer d'émotions diverses !
|
||
Cdt. Kensei
Respect diplomatique : 322 12/05/1014 ETU 20:27 |
Score : 6
Détails
hrp: C'était vraiment un très bon moment que j'ai beaucoup apprécié. Je vous remercie donc pour avoir partagé ce rp vraiment d’excellente qualité mais aussi à ceux qui ont pris le temps de le lire et de le suivre.
|
||
Cdt. Neal O'Seven
Respect diplomatique : 358 10/06/1014 ETU 21:45 |
Score : 5
Détails
Neal et Amber se tenaient par la main. Ils s'allongèrent ensemble sur une couche de fortune. Et ils fermèrent les yeux. Nous sommes au bout de nos corps, le sens-tu ? Oui... mon coeur va s'arrêter, il a déjà des ratées et c'est douloureux... Ma soeur, je suis là. Où que nous allions, nous y allons ensemble. Depuis toujours ensemble... Depuis qu'ils l'ont décidé. Mais pourquoi aussi peu de temps ? Parce que nous les avons tous tués, les autres, ceux qui devaient nous succéder... Personne ne me succédera. J'espère que mon amour restera dans le coeur de... Moi aussi. Mais nous ne devons pas être égoïstes... Libérons-les ! Vermeil, je te souhaite tout le bonheur du monde avec un autre... choisis-le bien... je te fais confiance. Amber pressa très fort la main de son frère tandis qu'elle sentait la vie s'échapper de son corps. Eithan, sois fort ! Ne m'oublies pas trop vite, s'il te plait... Le souffle des deux clones se ralentit et s'arrêta. Demain, peut-être plus tard, les retrouvera-t-on. Mais trop tard, c'était indéniable.
|
||
Cdt. Kensei
Respect diplomatique : 322 25/06/1014 ETU 02:29 |
Score : 6
Détails
Un temps indéterminé passa. Un temps suffisant pour que l'environnement ne change, que les arbres ne viennent à perdre leurs feuilles et à les retrouver plus d'une fois, pour que ce monde soit oublié. Ce temps n'était pas encore celui où cette galaxie s’effondrait, même si l'automne se faisait sentir, et que le vent portait quelques feuilles comme un enfant porterait quelques larmes. A présent, tout était silencieux. La vie continuait, mais la planète entière était vide, vide d'habitants, vide de sens. Quelques bruits de pas vinrent briser la tranquillité ambiante. Quelque chose de rouge, quelque chose de sanglant, écarlate et éclatant, quelque chose de triste. Quelque chose qui détruisait la pureté du lieu, mais qui rappelait sans honte un larmoyant passé. Elle traversait les ruines de ce qui avait été une ville, mais qui aujourd'hui tenait de la forêt de pierre, envahie par le vert éternel. Un passé sans passé. Tel un papillon aux couleurs éclatantes, elle avançait lentement. Vêtue d'une tenue noire et d'une capeline écarlate qui recouvrait d'un capuchon ses cheveux blanc et son visage immaculé, elle leva les yeux vers ce qu'elle cherchait. Le lieu était banal, simple, presque. Et pourtant, il était là, reconnaissable. Au centre d'une gigantesque plaine, frappée par les vents, deux pierres, abîmées, mais droites et immortelles, où deux noms étaient gravés. Elles se dressaient face à un gigantesque tombeau, recouvert de mousse. Elle s'avança, et sortit sa main de sa capeline, dévoilant deux chrysanthèmes, une bleue, une dorée. Elle les posa lentement sur le rocher, et se tourna, le vent dévoilant ses yeux violets, qui laissèrent échapper une larme. Pourrais-je exprimer mes pensées... d'une meilleure façon ? Zuu afficha un sourire.
|