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> Vers la fin d'un conflit ?
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Cdt. Odelf
Respect diplomatique : 431 
16/04/1014 ETU 14:20 
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Score : 6
Détails
Comme toute belle capricieuse, la secte du Quasar sait lâcher du lest quand elle voit que ses atours s'affadissent et qu'un commandant lui dit que son rimmel coule. Acceptez mes félicitations pour votre habilité à la manoeuvre.
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Cdt. Olorìn
Respect diplomatique : 246 
16/04/1014 ETU 15:42 |
Score : 11
Détails
"Une ambassade a donc été proposée au commandant Hachi. "Je vous remercie de la rapidité avec laquelle vous avez apporté une réponse.. "Concernant les autres planètes que possède le Duc Hakon Larn, que proposez-vous ? La situation actuelle ne justifie plus la possession de toutes ces planètes. Voici ma proposition, par mesure d'équité envers toutes et tous : le Duc rend toutes les planètes qu'il avait obtenu pour son enquête, et nous lui accordons une ambassade dans notre système 6, comme tout le monde. Qu'en pensez-vous ? "Commandant Gallios, je serais ravie de discuter d'une Constitution lorsqu'elle sera présentée. Et j'applaudirais des deux mains si celle-ci me parait convenable... Cependant, rien n'a encore été proposé, bien que le Quasar soit à la tête de Rédemption depuis bien des cycles. Si vous comprenez "parfaitement une levée de bouclier devant une constitution inacceptable", vous devez comprendre aussi cette même "levée de boucliers", bien que je ne trouve pas le terme approprié, devant une pensée qui va mener à la rédaction de cette Constitution. Certaines choses peuvent se traiter en amont... Sinon, nous ne faisons que mettre des pansements sur des plaies déjà ouvertes. Et que cette Assemblée traite de mesures concrètes et de leur bien fondé est notre vœu à tous. Mais, rassurez-vous, ceux qui sont à la tête de cette Assemblée sont en train de rédiger les règles dont nous pourront discuter après. D'ailleurs, cela me fait penser à une chose, commandant Söo. Si nous ne sommes pas d'accord avec vos propositions, peut-on faire une contre-proposition argumentée et étayée ou doit-on courber la tête et dire Amen ? Et discuter des différences entre méritocratie et démocratie est une action concrète qui préfigure ce que sera la Constitution. Je ne juge pas cela inutile, mais peut-être est-ce présomptueux... "Et puisque le sujet du commandant Hachi est clos, je répondrais à votre précédent message dans le seul but de m'opposer à votre pensée, à laquelle je n'adhère en rien, vous l'aurez compris, je pense. Les débats d'idées aussi peuvent être intéressants." Olorìn se tourna vers tous les commandants présents, ainsi que vers les projecteurs holo-coms. "Et j'invite tous les commandants le souhaitant à donner leur avis et leur opinion sur ces concepts. Peut-être pouvons-nous mettre en place un vrai débat de théories et de concepts différents, constructif et instructif... Mais d'abord je vais me mettre plus à l'aise, si vous le permettez." La jeune femme se leva de sa chaise et tandis qu'elle ôtait sa veste, restant en chemise de soie blanche, son siège prit la forme d'un confortable fauteuil, moelleux à souhait. Elle plaça son veston sur l'accoudoir, se rassit et reprit sa coupe en main. "Bien. Vous vouliez jouer au jeu des définitions, il me semble. Commençons. ""Asservissement : 1 - réduire en esclavage, rendre fortement dépendant | 2 - (au sens figuré) maîtriser, dominer" S'il va de soi que dans le contexte la première signification n'est pas tout à fait la bonne, quoiqu'on pourrait en discuter, la seconde en revanche me parait indiquée. Rappelons comment ce terme fut employé : à propos de votre refus d'accepter un commandant qui est votre ennemi chez nous. Maximus parla alors d'asservissement. Si le fait de nous interdire de donner des ambassades à qui l'on souhaite n'est pas une volonté de votre part de maîtriser notre politique intérieure, comment qualifiez-vous ça ? De liberté ? Je le redis donc : asservissement, oui. C'est un fait. Et vous ne pouvez m'accuser de poser ma volonté comme une vérité, je viens de vous expliquer le cheminement de ma pensée en utilisant votre référence : le dictionnaire. "Maintenant si vous ne voyez pas en quoi cela peut être ressenti chez nous comme une volonté de faire de nous un peuple servile, et donc bien de dicter nos actes sur les ambassades que nous pouvons avoir ou pas, je peux vous l'expliquer. "Le secteur 5 appartient en totalité à ses natifs. Je mets de côté pour le moment les planètes détenues par le Duc. La manière, le moment et la façon dont il les a obtenues en font un cas à part. De ce fait les seules planètes que peuvent détenir d'autres commandants sont celles que nous leur avons donné. Le Quasar, en tant que tel, n'y a aucune planète. Expliquez-moi en quoi cela représente un danger pour vous de fournir une ambassade à l'un de vos ennemis ? Les conditions d'accueil chez nous ne lui permettront pas de vous nuire. Je rappelle, pour ceux qui n'ont pas lu notre charte, qu'aucun vaisseau militaire n'est autorisé et qu'ils seront détruits sans préavis. Tout conflit armé qui prendrait naissance entre des ambassades se verra étouffé et les ambassades récupérées. Vous ne pouvez donc le suspecter d'en faire une base arrière contre vous. Il ne s'agit que d'une planète... Vous n'êtes quand même pas faible au point d'avoir peur d'une planète qui ne produit pas de vaisseaux ?... Si nous lui accordions plusieurs planètes avec possibilité de stocker différentes flottes de guerre en réserve, je comprendrais que vous nous considériez comme des ennemis. Ce n'est pas le cas. Comment justifiez-vous alors une telle interdiction ? A moins que votre volonté soit d'éradiquer toute trace de ces commandants et non simplement de les astreindre à cesser de se battre. "Cela fait une bien longue explication pour un raisonnement qui me paraissait simple. Mais ne vous inquiétez pas, je ne doute pas que vous ne serez pas d'accord avec moi. "Quant à votre politique vis à vis de ceux que vous jugez plus faible, je m'étonne de voir que vous n'avez aucune demi-mesure. Soit on est un gros costaud qui arrive à imposer sa vision du monde, soit on est un gros nul médiocre et avachi. Et entre ces deux extrémités, point de salut ?... C'est une vision un peu dichotomique, non ? Si je prends notre secteur, comment juger de celui qui serait le gros costaud ? Celui qui a le plus de planètes ? Le plus de ressources ? Le plus de vaisseaux ? Le plus de défenses ? Quels sont vos critères pour juger que tel être mérite de survivre mais que l'on peut écraser tel autre ? Votre seule volonté ? Je crois que vous vous êtes mépris sur mes paroles. Il ne s'agit pas de pousser ceux qui ne veulent avancer mais de donner un coup de main à ceux qui ne le peuvent pas forcément à un moment -t pour des raisons diverses. Et où est le mal ? Qui peut dire ce que les êtres vont devenir ? Personnellement, je ne me le permettrais pas. Mais je suppose que vous disposez de toutes les qualités nécessaires pour décider de qui doit vivre et qui doit mourir. "Quant à votre gouvernance, je vous remercie de m'avoir tenue au courant parce qu'en toute sincérité, je ne l'avais pas remarqué. J'ai bien vu que la capitale changeait de mains régulièrement, mais de gouvernement, point. Cela fait de nombreux cycles que vous vous agitez en désignant les vilains pas beaux qu'il faut à tout prix détruire, mais premièrement je n'ai jamais vu la queue d'une justification ou d'une explication à vos croisades. Vous dites qu'ils ont tué leurs mondes et attaqué d'autres commandants pour leur voler leur planètes et devinez ce qu'ils disent ? Que vous avez tué vos mondes et attaqué d'autres commandants pour leur voler leur planètes... Qui croire ? Le premier qui a parlé ? Que se passe-t-il exactement en secteur 8 ? Un gouvernement digne de ce nom devrait communiquer sur ses actions, leurs raisons et donner la parole à tous les protagonistes. Dans la mesure où vous n'intervenez pas chez vous, vous devriez prendre beaucoup de précautions pour ne pas passer pour des envahisseurs. Pour le coup, c'est plutôt raté. Ce qui m'amène au deuxièmement : depuis le temps où vous êtes à la tête du gouvernement, vous n'avez jamais rien fait pour en établir un, de gouvernement. Vous faites des interventions armées, désignez des coupables sans avoir fait de procès et vous étonnez que l'on se méfie de vous. Et ne me dites pas que vous êtes en train d'établir des lois, je vous répondrais qu'il serait peut-être temps. "Je suis ravie d'apprendre également que vous me classez parmi les faibles. Parce que je ne suis pas dans les plus hautes sphères de cette galaxie ? Je n'y tiens pas merci. Pour ce qui est de l'adaptabilité, je me débrouille, c'est gentil de vous en inquiéter. Si vous en souhaitez une preuve : je suis toujours là alors que d'autres commandants ayant commencé l'aventure en même temps que nous ont disparus. Et où donc voyez-vous un "entêtement à résister à un changement déjà en marche", comme vous dites ? Parce que je ne suis pas d'accord avec vos idées ? Alors quiconque s'oppose à vous est un faible ? Visiblement, vous n'avez qu'une seule vision du monde : acquérir le pouvoir à tout prix. Mais le pouvoir ne m'intéresse pas. Ne vous méprenez pas : je n'ai pas dit que je me moquais de ce qui se faisait. Je ne tiens pas à détenir le pouvoir sur d'autres personnes, c'est différent. Cela n'empêche pas d'échanger des points de vue. Et je ne considère pas quiconque a une pensée différente comme faible, désolée... Et comme disait une philosophe du temps passé : "Tout pouvoir est maudit". "Pour ce qui est de la chasse, la pêche, etc, je vous accorde le point. Vous voyez, je sais être bonne joueuse..." La jeune femme lui fit un clin d'oeil avant de reprendre plus sérieusement. "Je vais reprendre nos déclarations si vous le voulez bien : Olorìn : "Et il est du devoir des êtres plus élevés comme vous dites, de montrer la voie aux autres." Söo : "C'est votre avis, pas le mien et certainement pas une affirmation à énoncer comme une vérité." Entièrement d'accord, ce n'est pas une affirmation à énoncer comme une vérité. Et tel n'était pas le cas, ni le but. Mais simplement un avis contraire au vôtre. Souffrez que l'on puisse vous contredire. Vous érigez depuis le début votre pensée comme un exemple à suivre et ne supportez pas que l'on fasse de même ? ""ce n'est non pas le chemin parcouru de manière aussi générale qui est important mais chaque pas que l'on fait par soit même." C'est une évidence. Mais avouez que personne ne peut faire le pas pour vous. On ne peut que vous montrer comment le faire. Et chaque être a forcément appris quelque chose de quelqu'un. Je vais préciser avant que vous ne me contriez : je sais que l'on peut tout apprendre par soi-même et que nous n'avons besoin de personne pour avancer tout seul. Mais nous avançons quand même plus vite si nous bénéficions des connaissances passées. Ne trouvez-vous pas ? En conséquence, aider une personne à avancer (notez que je n'ai pas dit avancer pour lui, il y a une différence entre l'accompagnement et l'assistanat...) peut faire avancer les autres. Toute proportion gardée, bien entendu. Et puisque vous ne semblez pas le comprendre, je précise que je n'érige pas cela comme la vérité, mais comme une vérité. Et afin d'éviter tout malentendu par la suite : toutes les pensées que je puis vous donner ici-même ne sont que le reflet de mes pensées. Je ne prétends pas détenir la vérité absolue. D'autant que, selon moi, personne ne la détient. Et c'est la vérité ! (humour) Rappelez-vous : "la seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien"... On ne peut que tâtonner. ""Non, NOUS nous sommes hissés au sommet de Rédemption car nous avons eu la force et le courage de le faire et VOUS êtes les rapaces qui ne peuvent supporté d'être au sommet, VOUS êtes les rapaces qui veulent grappiller la moindre miette de cadavre sans avoir eu à le chasser, la moindre miette du pain que vous n'avez sût préparer." Déclaration nulle et non avenue. Cette fois, c'est vous qui érigez des vérités sans même avoir le début d'une information sur ce que je suis ou veux. VOUS vous êtes hissés au sommet de Rédemption parce que vous en avez eu la force et le courage, si cela peut vous faire plaisir, mais surtout parce que vous en aviez le désir. Pour quelle raison d'ailleurs ? Je ne pense pas que ce soit par volonté de justice et d'équité si j'en juge par vos actes et votre discours, alors quoi ? Besoin de domination ? Besoin d'être rassuré sur votre capacité à vous ériger au sommet ? Personnellement, ce n'est pas mon ambition. Le sommet, je vous le laisse à vous où à quiconque le voudra. Ce qui m'intéresse, c'est ce qui est fait par ceux qui sont au sommet. Et ne venez pas me dire que je suis trop lâche pour y venir, je n'en ai pas envie, tout simplement. Cela ne m'empêche pas de donner un avis, non pas pour le plaisir de vous contrer, mais tout simplement pour offrir une autre vision, plus de diversité de pensées. Quant à ma capacité à grappiller miettes de cadavres ou de pain, je me suis fait tout seul. Mes coalisés pourront vous le dire, je n'ai rien demandé à personne et en suis au point où j'en suis maintenant par la seule force de ma volonté. Donc gardez vos jugements de valeur sur ma personne pour vous, je vous prie. Je ne me permets pas de vous juger : j'apprécie simplement vos actes et vos idées. Faites donc de même. "Concernant l'équité, je vais préciser ma pensée, puisque quelque chose semble vous avoir échappé. Vous mélangez trois concepts différents. Premièrement, lorsque je parle d'équité, je parle de considération. Tous les êtres doivent être traités de manière égale. Selon un principe d'équité donc. Et c'est comme ça que je pense que doivent fonctionner les êtres. Deuxièmement, des êtres s'élèvent effectivement au-dessus des autres, cela ne leur confère pas une plus grande intelligence... Question d'opportunité, de capacités... Et de chance. Certains s'élèvent avant d'être aussitôt oubliés dès qu'ils ont disparus. A côté de ça, "Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien et des fantômes.[...] Il fallut quêter pour enterrer Béla Bartok. Rutebeuf avait faim. Villon volait pour manger." Tous se sont élevés, mais seule une partie en a profité... Et la méritocratie dans tout ça ?... Troisièmement, je n'ai jamais prétendu que les enfants naissaient avec les mêmes chances. Vous extrapolez sur des idées que je n'ai pas développées... Et il est évident que ce n'est pas le cas. Pour conclure, je pense qu'effectivement les enfants ne naissent pas avec les mêmes chances (question de milieu, d'éducation et d'intelligence) MAIS que nous devons les traiter de manière égale et leur donner les mêmes possibilités ET que malgré tout des êtres s'élèveront au-dessus des autres... Encore faudrait-il s'entendre sur ce que veut dire s'élever. Je ne suis pas sûr que cela signifie la même chose pour vous que pour moi.... ""Que croyez vous accomplir au juste ? M'effrayer ?"Je ne tente point de vous effrayer. Seulement vous faire comprendre que quelqu'un de plus fort ou de plus rusé existe toujours. Il y a toujours quelqu'un de plus fort que soi. David serait sans doute d'accord avec moi. Et que par conséquent, avec votre mode de fonctionnement, votre place ne peut être conservée qu'en maintenant les gens dans la peur et la répression. Ce qui n'empêchera pas, un jour, quelqu'un de prendre votre place. Ce n'est qu'une question de temps. Peut-être la garderez-vous jusqu'à l'Apocalypse. Mais si celle-ci n'avait pas lieu ?... Je ne connais pas un régime politique qui ne se soit fait renversé à un moment ou à un autre. Même l'ancien Empire Romain a finit par sombrer, déchiré par des luttes internes. Remarquez qu'eux ont fait plus fort : ils n'ont eu besoin de personne d'autre pour disparaitre... "Pour le reste, cela viendra plus tard. Je vous remercie de m'avoir écouté." Olorìn se renfonça dans son siège, remplit son verre d'un claquement de doigts et se désaltéra les yeux fermés, savourant chacun des arômes glissant en elle...
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Cdt. Söo
Respect diplomatique : 736 
16/04/1014 ETU 17:05
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Score : 11
Détails
Ƹ Comme je l'ai dit au commandant O'Seven en privé, je ne peux prendre aucune décision pour les planètes actuelles du Duc Hakon Larn sans une longue discussion avec lui, discussion que son emploi du temps ne lui permet pas, vous devrez donc attendre. Je comprends que le système 0 soit une position stratégique, toutefois, le Duc Hakon Larn n'a, je crois, entreprit aucune action contre vous depuis qu'il y est présent et ne doit donc pas être vu comme une menace. Je vous demande donc d'attendre le retour du Duc afin de négocier directement avec lui au sujet de ces possessions. Je continuerai avec plaisir ce débat d'idée. L'asservissement est donc, vous le dites vous même, innaproprié au sens premier du terme. Le sens dérivé lui, peut convenir certe bien que je considère que nous ne cherchons pas à dominer le secteur 5. Laissez moi illustrer cette affirmation en vous expliquant pourquoi donner une ambassade au commandant Hachi pose un problème au Quasar. Premièrement, vous fournissez au commandant Hachi une planète, planète qu'il exploitera et qui lui fournira des ressources qu'il pourrait utiliser à des fins guerrières si l'envie lui venait de reprendre les combats. Ce dons d'ambassade est donc un acte de soutien indirect envers le commandant Hachi. Deuxièmement, fournir une planète au commandant Hachi en secteur 5 vous permet de commercer avec lui de manière relativement aisée. Etant donné que vous avez le contrôle des cieux du secteur 5, vous n'avez pas à vous soucier d'être intercépté par des frégates pirates comme ça pourrait être le cas ailleurs dans la galaxie. L'interdiction de construction de flottes dans votre secteur ne nous permet pas non plus de mettre en place une surveillance étroite du système ou sera son ambassade afin de vérifier qu'aucune livraison n'est effectuée. Troisièmement, nous l'avons dit et répété : aucune paix n'est possible avec Titanium, Hampnie Hambert et Hachi, la mise sous tutelle de leur empire et l'execution de ces trois commandants est la seule solution envisageable. Notre volonté n'est donc pas de les astreindres à cesser le combat, nous ne nous en sommes jamais caché et cela est totalement cohérent avec mes précédents discours (j'anticipe...). J'en reviens donc à mon affirmation commandante : Non, le Quasar ne cherchait pas à dominer ni asservir le secteur 5 par cette interdiction, simplement à empêcher le prolongement d'une guerre qui dure depuis déjà trop longtemps, l'argent et les ressources étant le nerf de la guerre. J'espère que cette explication saura vous satisfaire à défaut de vous convaincre. Söo marqua une pause le temps de relire ses notes. J'ai volontairement accentué mon argumentation afin de mettre ma pensée en exergue. Il existe bien entendu des demis mesures et le monde n'est pas divisé qu'en "faibles" et "forts" mais compte aussi beaucoup de commandants en devenirs. Toutefois, la force d'un commandant est aujourd'hui indéniablement liée à sa capacité de survie. Il peut pour cela faire usage des armes, de sa parole, d'un vaste empire et de grandes richesses. Mais c'est aussi la capacité d'un commandant à marquer l'histoire qui fait de lui quelqu'un de grand. Prenons le commandant Hampnie Hambert. Bien qu'il soit un de nos opposants et qu'aucune paix ne soit possible avec lui, qu'il soit pauvre, ait une armée et un empire ridicules, je le considère comme un "fort" de ce monde. Ce commandant a sût tenir tête au Quasar, bien souvent seul, et a marqué l'histoire par son combat et ses positions. De plus, il a sût s'adapter à la traque que nous lui livrons de telle manière qu'il a survécu jusqu'à aujourd'hui. En tant que tel, c'est un commandant fort de cette galaxie... malgré tout le mépris que je peux avoir pour lui. Donc non, je ne considère pas comme "faible" toute personne qui s'oppose à moi, simplement ceux qui s'opposent de manière systématique sans rien proposer et en fuyant la responsabilité du pouvoir. J'espère que vous me donnerez tord en proposant des solutions alternatives aux points de la constitution qui ne vous conviennent pas et/ou que vous participerez au gouvernement pour vous rendre compte de la réalité et de la difficulté de l'exercice du pouvoir. Il est bien beau de critiquer et de donner son avis... j'ai toutefois du mal à l'accepter de la part de quelqu'un qui déclare ne vouloir aucun pouvoir mais persiste à demeurer dans l'opposition. Vous n'avez aucune expérience du pouvoir à très grande échelle Dame Olorin, voila pourquoi j'ai si peu de considération pour vos idées : je les juges innapropriées. Voila pourquoi je serais curieux de vous voir participer au gouvernement... même si vous ne le souhaitez pas. Nous n'avons en effet jamais mit en place de gouvernement, le Quasar avait dans un premier temps de n’être qu'un gardien, un observateur vigilant veillant au respect des lois cosmiques : interdiction de tuer un commandant, interdiction de tuer une planète... Puis nous avons changé de position et décidé de prendre les choses en main devant l'absence de volonté de Rédemption de s'organiser. Nous avons longuement discuté d'un projet de gouvernement mais celui ci a été tué dans l'oeuf... la faute à la guerre ? La faute à une opposition à la critique systématique et pas toujours constructive ? Notre faute ? Probablement un peu de tout, je veux bien reconnaitre avoir parfois été las des combats et avoir pris quelques journées loin de tout... journées que j'aurais pu utiliser à travailler à l'instauration d'un gouvernement. Soit, je n'ai aucun regrets sur mes décisions passées, ceux ci ne pouvant que me détourner du présent et de l'avenir. Concernant l'équité, cette précision était en effet bienvenue, l'équité en tant que concept étant celui de l'égalité entre les êtres ce qui m'a poussé à emmetre des hypothèses. Pour ce qui est de considérer les enfants d'une identique manière je vous répondrais que ce n'est pas ma philosophie mais que j'étudierai tout de même votre point de vue. J'ai peur que considérer tous les êtres d'une même manière et leurs donner les mêmes chances ne conduise justement à une illusion de l'équité et à un mépris de la caste dirigeante... chaque individu étant amené à penser qu'il est lui aussi capable de diriger et d’être au sommet de la hiérarchie, ce qui est faux bien entendu. Enfin, nous nous sommes hissés au sommet de Rédemption car nous le voulions, en effet, non par à cause d'une quelconque frustration mais du fait de notre foi dans le Quasar. Je suis persuadé que cette période de sera suivi d'une accalmie permettant aux peuples de se développer et à Rédemption de prospérer. Je suis convaincu que la démocratie n'est pas la solution, pas maintenant, pas alors que nos scientifiques nous prédisent une apocalypse, la démocratie est trop lente pour les situations de crise. Rédemption a besoin d'autorité, d'une entité forte à même de prendre les décisions qui nous permettront de survivre à cette apocalypse. Si cela passe par l'extermination de commandants s'opposant à un pouvoir pour le seul principe d'être en opposition avec le pouvoir comme le commandant Hampnie Hambert, ainsi soit il. Ces individus seraient devenus dangereux une fois l'apocalypse venue.
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Cdt. Haïlé Sélassié X
Respect diplomatique : 38 
17/04/1014 ETU 11:52 |
Message édité -
Score : 6
Détails
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Messieurs dames, Les récents évènements mettent-ils entre parenthèse votre volonté de créer une république en Rédemption aussi bancale soit-elle ? Ou la nécessité de posséder la capitale est elle une obligation non négociable dans la création de votre gouvernement ? Commandant Yoris Krapa, votre régence sur le gros caillou aura été aussi bref que mitigé. D'où mes précédentes interrogation sur le changement perpétuel de propriétaire et sur la légitimité ou non de se l'adjuger. Rendez vous compte, même le point le plus important de votre programme n'aura pas abouti. Et l'on recherche encore activement un hymne à notre galaxie. J'ose espérer que le commandant Odelf nous proposera quelque chose de plus sérieux. Ce qui ne sera pas très difficile à mon goût. Cordialement, ቀዳማዊ ኃይለ ሥላሴ" +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
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Cdt. Neal O'Seven
Respect diplomatique : 358 
17/04/1014 ETU 12:20
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Score : 8
Détails
Neal se leva, encore fatigué des échanges d'idées qu'i n'arrivait plus à trop suivre tant les arguments pour ou contre pouvaient tous avoir des bribes de conscience ou de vérité, voire d'intégrité morale... Vous avez raison, Commandant Haïlé Sélassié X : La Capitale n'est qu'un bout de cailloux et je plains le peuple qu'il abrite, ce pauvre cailloux tant convoité. Tant de souffrances pour si peu de pouvoir ! Je souhaite cependant que nous passions outre cette passion morbide pour cette "possession" ridicule et j'en appelle à votre intelligence à tous. Par mes paroles, je rejoins le Commandant Odelf - et son injonction à ne point miner le moral des troupes - en tentant de soutenir que les grands Projets pour notre Galaxie ne soient pas remis aux calendes grecques. Quasar et autres groupements, publiez vos projets, quelles que soient les circonstances... Seul cet acte vous sacrera acteur du pouvoir. Et non pas la possession du caillou sus-nommé...
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Cdt. Olorìn
Respect diplomatique : 246
17/04/1014 ETU 13:43 |
Message édité -
Score : 3
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Olorìn garda les yeux fermés un moment, semblant récupérer quelques informations. "Une fois n'est pas coutume : je vous la ferais (presque) courte, comme dirait Neal... Je vais me contenter de commenter votre précédente réponse et m'occuperais du reste plus tard. "Je vous remercie de toutes vos explications concernant l'ambassade du commandant Hachi. Cependant, peut-être, je dis bien peut-être, eut-il mieux valu donner un consentement sous condition. Tout est toujours négociable entre personnes de bonne volonté... Quoique le problème ne semble plus se poser puisqu'il a décidé de ne plus combattre. "Juste une précision sur cette phrase : "aucune paix n'est possible avec [...] Hachi, la mise sous tutelle de [son] empire et l'exécution de ces trois commandants est la seule solution envisageable". Est-ce toujours d'actualité ou avez-vous révisé votre jugement au vu de son attitude devenue pacifique ? "Votre réponse m'a donc satisfaite et m'a presque convaincue. Je comprend votre raisonnement, pas l'interdiction menaçante que vous nous fîtes. Mais bon, tout ceci est de l'histoire ancienne, n'est-ce pas ?... ""simplement ceux qui s'opposent de manière systématique sans rien proposer et en fuyant la responsabilité du pouvoir". Je suppose que cette phrase se rapporte en partie à moi, n'est-ce pas ?... Je vous invite donc à revoir ma réponse précédente qui vous explique que je ne fuis pas le pouvoir. Morceaux choisis : "Je ne tiens pas à détenir le pouvoir sur d'autres personnes" mais "Cela ne m'empêche pas de donner un avis, non pas pour le plaisir de vous contrer, mais tout simplement pour offrir une autre vision". Autrement dit, je ne m'oppose pas de manière systématique et il me semble que pour chacun de vos arguments que je réfute, je vous donne une raison. Je ne me contente pas d'un "vous avez tort". Je crois donc que le procès d'intention que vous me faites est malvenu et, si ce n'est mensonger, du moins erroné. Je vous le redis : je serais heureuse de participer à la mise en place de ce gouvernement et de participer à l'élaboration de proposition concrètes. "Nous avons tous reçu un communiqué de l'Ambassade indiquant la prise de la capitale par Odelf. Son discours appelle à une galaxie unie, à une extinction de toutes les guerres qui pouvaient avoir lieu jusqu'ici et promet lui-même de déposer les armes et de participer à une élaboration d'une charte galaxique. Il est même le premier à en poser les fondements concrets. Je ne sais ce que vous en pensez, mais je trouve qu'il y là matière à avoir enfin une galaxie unie, avec des propositions de tous, vous et moi compris. Ne trouvez-vous pas ?..." Sur ces mots la jeune femme se leva devint floue une seconde tandis qu'une autre silhouette se détachait de sa personne. Légèrement plus grand qu'elle, une longue barbe argentée et un étrange manteau cintré, le vieil homme salua tous les commandants présents d'un signe de tête, un léger sourire au lèvres. Puis il sortit sans plus de cérémonies tandis que la jeune femme reprenait place dans son fauteuil.
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Cdt. Palom&Porom
Respect diplomatique : 464 
17/04/1014 ETU 21:42
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Score : 4
Détails
Une voix inconnue s'éleva. - Les populations du dit-caillou sont très heureux de vivre sur cette planète et aimeraient bien en récupérer le contrôle sinon. Cela pourrait être une manière de clore tous les débats sur sa possession. Et sauvegarder de nombreuses vies, dont les nôtres. Les populations locales vous saluent. Un grésillement se fit avant de laisser place au silence.
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Cdt. Tancred Nordsten
Respect diplomatique : 138 
17/04/1014 ETU 22:54
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Score : 1
Détails
Elea qui n'était pas formée à ces arguties regrettait vivement l'absence de Zhyl, mais elle écouta tout de même attentivement. Un fait la frappa à plusieurs reprise. Soo n'arrivait pas à nommer le ou la commandante Olorin par son titre, qu'il octroyait pourtant généreusement à tout autre. Le sieur Soo ne pouvait se résoudre à user de ce mot et nommait le commandant Olorin : Dame Olorin. Elea se rapella certaines études et une moue lui vint face à Soo. Elle se dit qu'elle ferait bien de faire quelques recherche familiale sur les mères de certains dirigeants et sur leur enfance... le fait intéresserait l'Archiviste elle n'en doutait point. En attendant elle aurait été fière d'être la Gardienne du commandant Olorin sous n'importe lequel de ses attributs. Puis elle repensa à ce galac-vid sur un Robin des Confins. Curieusement personne ou presque ne se souvenait du gouverneur de son époque, seul le héros avait survécu dans la mémoire collective, pas le pouvoir temporel. Alors elle inclina le buste, le poing fermé sur son plexus et fit demi-tour. Elle avait du travail.
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Cdt. Olorìn
Respect diplomatique : 246
18/04/1014 ETU 14:18 |
Score : 3
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La commandante Olorìn reprit le fil de ses pensées et résuma comme pour elle-même : "Bon, concernant Hachi, je comprends les raisons qui vous poussèrent à refuser catégoriquement (dans un premier temps) que nous lui offrions une ambassade. Même si, personnellement, je privilégie toujours le dialogue. On avance mieux ainsi, et de manière plus paisible... "N'ayant pas obtenu de réponse, je me permets de vous reposer la question : au vu de cette phrase "aucune paix n'est possible avec [...] Hachi, la mise sous tutelle de [son] empire et l'exécution de ces trois commandants est la seule solution envisageable". Est-ce toujours d'actualité ou avez-vous révisé votre jugement au vu de son attitude devenue pacifique ? "Je crois vous avoir prouvé que je n'étais pas simplement dans l'opposition pour le plaisir mais que je vous opposais systématiquement une contre-proposition. Veuillez me pardonner si pour l'instant toutes ces contre-propositions sont théoriques, mais les vôtres le sont tout autant. Autant vous dire que j'ai hâte d'être à ce soir afin de lire attentivement votre proposition de charte Galactique et que nous puissions enfin parler de concret. "J'ai aussi expliqué que je ne souhaitais pas le pouvoir, non par peur, mais par conviction politique. Je vais pouvoir passer à la suite..." C'est ce moment que choisit le vieil homme au bâton pour apparaitre dans la salle. Il se rapprocha de la jeune femme, lui glissa quelques mots à l'oreille. Celle-ci sembla réfléchir quelques secondes, puis se leva. "Je vais être obligée de vous quitter, mais comme je tiens à continuer cet intéressant échange, je vous laisse avec l'un de mes homologues." Ce disant, ses traits redevinrent flous, comme précédemment, tandis qu'un être tout de blanc vêtu se détachait de la silhouette féminine. Expression et aspect intemporels, sans distinction de sexe, il prit place dans le fauteuil laissé vacant. Le nouveau venu tendit la veste à sa propriétaire qui la passa rapidement. Elle s'adressa au vieil homme. "Allez, on y va. Je vous salue bien, commandants." Sur ces mots, ils se rapprochèrent l'un de l'autre et leur deux corps fusionnèrent, ne laissant sur place que la rousse, que certains disaient jolie. Et tandis que cette dernière disparaissait dans une gerbe silencieuse d'étincelles bleutées, l'être sans âge reprit la parole. "Ces points étant éclaircis, je peux continuer mes réponses à votre discours du 15/04/1014 à 15h55 (je précise, pour ceux que ça intéresse et qui veulent se remettre vos paroles en mémoire). Je m'étais arrêtée au fait que je ne voulais point vous effrayer, passons à la suite. ""[...] vous n'admettez donc qu'il ne s'agit que d'un rêve qui est [...] "le produit de l'imagination". J'ai [...] mis de côté les rêves [...] au lieu de rester assoupi dans mon lit à coup de grands "et si... et si... et si...". J'ai volontairement coupé dans votre phrase afin de raccourcir un peu mais n'ai en rien changé le sens. Vous semblez oublier une chose : c'est que ce sont les rêveurs qui ont fait avancer le monde, et ce de tous temps. Pas les politiques, quelles qu'elles soient. Si un beau jour, ou était-ce une nuit ?, un homme n'avait point eu le rêve de se dire "Un jour, je volerais", nous ne discuterions pas aujourd'hui sur cette planète lointaine... Les rêveurs ont façonné le monde, l'ont fait avancer, ont aboli les limites imposées par la raison. Il ne faut pas confondre les rêves qui font stagner en maintenant les gens dans une sorte de brouillard onirique et ceux que font certains, songes d'une vie meilleure, pour lesquels ils se battent afin de les voir se concrétiser. Ne crachez donc point sur les rêves : ce sont eux qui ont le pouvoir de sortir les êtres de leur marasme en leur offrant la possibilité d'un avenir radieux. Pour conclure ce point, je vous dirais simplement : souvenez-vous : "I had a dream" et la face du monde en fut changée à jamais... ""inutile donc de construire de belles utopies sur des "si". Extrêmement utile au contraire. Cela peut vous paraitre un combat contre des moulins à vent, mais il n'en est rien. Revenons en arrière, très en arrière. Il fut un temps où les esclaves existaient. Et je ne parle pas des hommes que l'on allait chercher dans des pays lointains afin d'en faire son toutou. Je vous parle de familles, dans laquelle on était esclave, on naissait esclave, on mourrait esclave. Si on avait pas dit à certaines de ces personnes qu'elles étaient libres, qu'elles pouvaient être libres, si certaines n'avaient point été affranchies, auraient-elles su qu'une autre vie était possible ? Un homme qui est libre, que l'on capture pour l'enchainer et le forcer à se tuer à la tâche, aura tendance à se rebeller, car il sait qu'on l'avilie. Mais quelqu'un qui n'a jamais connu que ça ?... C'est en expliquant aux hommes qu'ils sont libres, que ne pas détenir le pouvoir n'empêche pas d'avancer ni de se développer, de s'épanouir, et qu'en conséquence le pouvoir ne sert à rien d'autre qu'à oppresser, c'est en expliquant ceci aux êtres qu'il pourront un jour se libérer de ce mythe dans lequel on les a enfermés dès leur naissance : qu'un pouvoir hiérarchique, politique, était soi-disant nécessaire. Aujourd'hui, les chaînes ont été remplacées par les paiements dématérialisés. Une nouvelle forme d'asservissement et de traçage, plus discrète, plus insidieuse. De nouveau maillons à briser dont les gens se chargeront... "Vous m'avez reproché de ne pas avoir répondu à cette phrase et m'avez mis au défi de le faire : "Mais nous ne sommes pas en démocratie me direz vous. Certes, mais la démocratie tout comme la liberté à leurs degrés le plus pur ne sont pas compatible avec l'organisation de la société à grande échelle.". Si je reprends la structure de votre phrase, je ne pense pas me tromper en affirmant que vous admettez que nous ne soyons pas en démocratie. ("Mais nous ne sommes pas en démocratie me direz-vous. Certes [...]"). Je réitère donc ce que je vous avais dit à ce propos : cela explique mieux votre attitude. Pour ce qui est de la suite de votre phrase à laquelle vous semblez tellement tenir à ce que je réponde, je vous dirais qu'avec votre façon de penser, vous auriez peut-être raison. Notez l'emploi du conditionnel et le "peut-être". C'est oublier un fait important : la notion de liberté inclut automatiquement le respect de l'autre. Telle est la notion de liberté dans son sens le plus pur. Mais votre courant de pensée tend à discréditer cet aspect en usant d'arguments fallacieux présentant le concept de liberté poussé dans ses retranchements les plus absurdes en occultant tout à fait ses notions intrinsèques de respect d'autrui. Je n'irai point jusqu'à dire que la raison en est que vous n'en avez pas vous-même, de respect, mais l'interrogation peut-être posée. Je ne m'attarderais pas sur le principe de la démocratie, puisque j'ai déjà dit ici-même que je considère que cette politique n'est certes pas la meilleure... Je ne peux donc la défendre tout à fait en restant cohérent. Cependant, je peux quand même affirmer que de tous les systèmes politiques mis en place jusqu'à maintenant, et malgré toutes ses faiblesses, elle reste l'écueil le moins pire. Je vous l'ai dit, vient un moment ou nous devons choisir entre Charybde ou Scylla. Et si vous ne me donnez le choix qu'entre votre méritocratie et leur démocratie, je choisis la démocratie. Bien plus respectueuse des êtres que ne peut l'être votre doctrine. et bien plus fiable, selon moi." L'être sans âge posa doucement ses mains sur ses genoux, et attendit une éventuelle réponse, le dos droit.
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