Cdte. Adrastee
Respect diplomatique : 289 ![]() 11/07/1014 ETU 01:23 ![]() ![]() |
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Score : 7
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Adrastee avait contemplé toute la situation avec une fascination surréaliste qui prenait le pas sur le grave manquement éthique qui consistait à vendre un esprit intelligent, doté d'états d'âme, de défauts et d'un sens de l'humour. Le début des combats en pleine Assemblée lui avait laissé le même avis, et bien qu'elle aurait déjà dû retourner à ses affaires immédiates, elle resta assez longtemps pour constater la prise d'otage... C'en était trop. Bien trop pour une Assemblée Galactique en tout cas. Les gardes Tempête allaient forcément intercepter Yerog, mais pas forcément avant qu'il fasse des blessés ou des morts... Nemesis. (Muziiik! : https://www.youtube.com/watch?v=AlDivIaiuMU) A quelques années-lumière de là, la Pythie connecta les deux Oracles. Chacune des trois entités put constater la situation de l'Assemblée Utopique. Chacune savait ce qui pouvait et devait être fait... Un moment il n'y avait rien, et puis il y eut Nemesis. L'Oracle Nemesis, le visage déformé par la rage. Pas la colère, pas l'indignation, pas la rage du désir ou de la peur ou de la haine, pas la rage de vivre ou de mourir. La rage pure, noire, abyssale et chtonienne. Inhumaine. Elle se moquait pas mal de la menace possible ou même de la présence physique des gardes et des diplomates, n'étant projetée là que par la force de son esprit. Droit dans la tête de Yerog M. Toutes les passions, toutes les haines, toutes les peurs, tous les sentiments les plus puissants entrèrent en zone rouge en même temps. Toutes les douleurs aussi, physiques comme mentales. Sous l'impulsion, toutes les vieilles cicatrices, physiques comme mentales, se remettent à saigner et à suppurer... le sicaire fait face non pas à un adversaire mais à un cauchemar en colère, un monstre ancien, une divinité dégénérée entrée en fusion. Le tout en l'espace de moins d'une minute, ce qui est fort peu. Ce qui suivit devait rester un des épisodes les plus marquants de Public Assemblée, et un des plus tabous. Nemesis fondit comme un spectre sur Yerog M., ignorant totalement la fashan prise en otage, et déchaîna un océan de terreur et de souffrance sur son esprit, excitant un nouveau cauchemar à chaque seconde. Assez pour tuer. Assez en tout cas pour lui faire envisager qu'il avait peut-être commis une erreur quelque part. Tout ce que les gardes, diplomates et téléspectateurs virent et entendirent fut que sang, pus, tentacules, pattes d'insectes retorses et acérées, organes vitaux pendant et glandes à acide avaient jailli de l'intérieur les vêtements de l'Oracle, et qu'une masse mentale eldritchéenne, une horreur cosmique du fond des âges avait recouvert le preneur d'otages... on entendit également un cri. Puis un silence. Un très lourd silence.
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Cdt. Ligue des ombres
Respect diplomatique : 109 ![]() 11/07/1014 ETU 01:54 |
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Score : 0
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Cdte. Perséphone
Respect diplomatique : 473 ![]() 11/07/1014 ETU 01:58 |
Score : 4
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Acta est fabula. Dans un dernier éclair de lucidité, nous écouterons les dernières mesures accompagnant le destin funeste du plus grand assassin qu'ait connu les faubourgs mal famés de la capitale galactique. ARRRRHHHH Une immense fluxion douloureuse. Innommable. Puis, dans un craquement sinistre, la libération de toutes les peurs, de tous les regrets, de toutes les inquiétudes. Libéré d'un corps devenu vieux et d'un esprit dénué d'espérance, Yerog M. s'affaissa, les yeux révulsés et blanchis par l'effroi. Englouti par une horreur mentale, ou grillé par un éclair magique, le vieux sicaire était cuit, si pas carbonisé. Ce déluge de pouvoirs proprement inhumains le dépassait. Dans sa chute, le bracelet se détacha de son poignet en heurtant le sol, qui dans une valse riche en rebondissements, au sens propre comme au figuré, vint choir dans la stupéfaction générale aux pieds du représentant de Paullus Beneradane. Très loin de là, dans sa prison de béton, l'écrivain fronça les sourcils. Il arracha la page de sa machine à écrire et en fit des confettis.
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Cdt. Lynus Whelk
Respect diplomatique : 168 ![]() 11/07/1014 ETU 02:39 |
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Score : 7
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Loin de la, sur une planète que certains nomment le Monde-Mère, un jeune chasseur contemplait les actes de la terrible Oracle Némésis. Le frisson bien familier qui lui parcourut l'échine lui remémora ce terrible instant ou Némésis avait sondé son âme pour faire resurgir son pire cauchemars. Le gout métallique du sang revint dans sa bouche. Il eu pitié pour cet homme et pour son sort. Nul être dans l'espace ne méritait tel châtiment. Dans l'ombre de la pièce, une silhouette vaguement dessinée regardait s’étendre la puissance furieuse de l'Oracle de haine. Lynus brisa le silence du spectacle : "Vous savez ce que ça fait ? Quand on entre dans votre esprit ? On sent les souvenirs, les mauvais rêves remonter à la surface, comme si une créature grattait depuis les tréfonds pour remonter furieusement. Cette démangeaison, qui devient brûlure, pour devenir cette pointe de douleur qui s'enfonce dans chaque recoins de l'esprit. Vous devez le savoir vous. Némésis.. Elle aime ça. Je l'ai senti. On ne peut pas faire ça si bien sans le faire avec une passion, un plaisir dévorant. Les Rêveurs.. Des êtres redoutables, et pourtant.." L'ombre s'approcha doucement, tel un fantôme diaphane et murmura : "Et pourtant vous avez choisi de ne pas les craindre malgré tout. Vous avez fait face à vos peurs et êtes devenu un peu plus qu'un homme après cette épreuve. Votre Peuple a tellement appris, Lynus, et a tellement à apprendre encore.." Deux visages qui se frôlent.. Et dans le dernier râle d'agonie d'un vieux sicaire, une lanterne d'espoir qui s'allume quelque part dans la galaxie... Loin de la, un bracelet affichant un œil rouge répétait inlassablement : Souriez, le bonheur est obligatoire..
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Cdt. Paullus Beneradane
Respect diplomatique : 427 ![]() 11/07/1014 ETU 02:55 ![]() ![]() |
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Score : 4
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Le fonctionnaire Valpassean, frappé par la stupeur et absolument immobile durant quelques secondes, fut soudainement poussé hors de la projection pour laisser apparaitre quelqu'un d'autre, habillé d'un bien plus riche costume, Salone Fereos, superviseur des affaires étrangères en personne. Hélas, ce dernier ne sembla pas plus actif que le précédent, et pour cause, mille réflexions parcouraient son esprit. Maudissant sa nature holographique, il ne pouvait se saisir si simplement de l'objet, et venait en expulsant le fonctionnaire diplomatique de montrer sa faiblesse à toute l'assemblée. Il scruta rapidement son environnement immédiat en recherche de la moindre chose pouvant l'aider, il était ridicule d'être si près du but, à quelques centimètres de ses pieds gisait le bracelet le narguant de son œil rouge, et pourtant à tant de milliards d'années lumière de pouvoir s'en saisir ! Il fallait agir vite avant qu'un commandant mal avisé ne décide de s'en saisir à ses pieds. Apercevant la délégation de la Confédération Rouge, c'était hélas le seul moyen d’espérer revoir un jour l'objet. Fixant un temps intensément du regard l'ambassadrice Ming Daoping, il se retourna enfin vers les autres commandants et fit un magnifique sourire de façade pour signifier sa victoire, et surtout pour cacher les signes de la main adressés à cette dernière. Il tenta même de sortir quelques mots pour occuper les autres commandants encore quelques secondes. -Messieurs, nous vous remercions, et nous garantissons que la Technocratie Valpasseanne mettra au jour toutes les informations récupérées sur le logiciel Oedipe !
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Cdte. Alisa Dragunova
Respect diplomatique : 937 ![]() 11/07/1014 ETU 03:13 ![]() ![]() |
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Score : 8
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Ming Daoping n'avait rien perdu de la scène. Il y avait eu une arrestation surprise, qu'elle soupçonnait commanditée pour faire main basse sur l'Œdipe dont on mettait la vie aux enchères. Sacrés Tempêtes. Fins joueurs. Mais Yerog l'assassin ne s'était pas laissé faire, et... ça avait... très... mal tourné pour lui. Comment ? Mystère. Il avait hurlé comme un damné et s'était effondré façon viande froide sur le sol de l'A-Gée. Et Œdipe qui était tombé aux pieds du diplomate de ces sacrés Valpasséens... sséans... sséens... bon, pareil. Reste que c'était un sacré coup de poker. Sauf que celui-ci... était un hologramme. Et le bonhomme qui l'avait remplacé n'avait pas l'air plus consistant. Alors ça c'était bête. Ming Daoping n'avait rien perdu de la scène. Surtout pas le geste planqué que le nouveau-diplomate-en-image avait esquissé dans sa direction. Elle fit mine d'aller lui parler, avançant félinesquement et en traînant les pieds, ce qui n'était absolument pas compatible, dans les rangées tout en se faisant suivre par les deux Gardes Rouges — qui debout étaient encore plus impressionnant ; on ne rigole pas avec un Garde Rouge. Elle s'approcha de lui, plus près, encore plus près, lui susurra à l'oreille... « Bien joué Kamarade. » Et la chaussure taille 36 de ce pied Sinéen jusqu'au bout des orteils — il est dit que les Sinéennes ont des petits pieds et les Sinéens de petits... pieds aussi — se posa sur le bracelet, avec toute la discrétion du monde. Naturel-style. Il fallait que ça ait l'air d'une disparition. Genre subite et inexplicable, et suuuurtout pas de son fait à elle. C'était une représentante officielle, une déléguée d'une Nation qui soutenait officiellement Tempête ; on lui devait bien de ne pas s'intéresser à sa sinéenne frimousse quand il ne le fallait pas. Si ça se trouvait, la Kamarade Alisa partagerait les infos avec eux ; c'était bien son genre. Enfin d'abord il fallait qu'elle sorte de là, et après on verrait. Elle s'éloigna toujours félinesquement en traînant les pieds — ce qui n'était toujours pas compatible. Le bracelet, naturellement, suivait sa chaussure qui ne décollait pas du sol. Quand elle fut assez loin, elle jura et se baissa pour refaire son lacet... et cacha le bracelet dans sa manche. Elle ne sortit pas tout de suite. Il fallait se faire discrète dans la foule et planquer ce petit bijou sorti du rayon « Secret-Défense » du joaillier du coin. Elle fit mine de se gratter masculinement — après tout, elle n'était pas à un impair près ; il s'agissait d'ŒDIPE ! —, la main dans le falzar. Et de cliper le bracelet autour du bras de ses dessous, en priant pour que ce machin FROIIIIIIIIIIID... ne la gêne pas trop en marchant. Au moins, si les limiers Tempestiens décidaient de fouiller les diplomates, elle pouvait être sûre et certaine que jamais, jamais au grand jamais ils ne la fouilleraient en ce sacro-saint temple de la féminité.
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Cdte. Perséphone
Respect diplomatique : 473 ![]() 11/07/1014 ETU 03:25 |
Score : 6
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Pour qui avait l'oreille, un vague murmure semblait émaner de l'entrejambe sinéenne. MAIS ? - Dans quoi me suis-je encore fourré ? Y'a quelqu'un ? you-hou ?
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Cdte. Zoa
Respect diplomatique : 496 ![]() 11/07/1014 ETU 08:41 |
Score : 1
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Mais le Sinéen ne s'était pas aperçu qu'il était suivi par une (un?) fashan. Et au moment où il plaçait le bracelet dans sa manche, le sinéen sentit quelqu'un qui lui tapait doucement dans le dos.... Fashan (ils se ressemblent tous) : "Dites donc l'ami, cela vous dérangerait-il de nous donner ce fameux bracelet, propriété inconditionnelle du secteur 1 ? Il ne me semble pas vous avoir déjà vu en notre beau secteur et il serait regrettable que la Galaxie vous considère, vous et votre peuple comme des voleurs..."
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Cdte. Zoa
Respect diplomatique : 496 ![]() 11/07/1014 ETU 09:41 |
Score : 1
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Pendant ce temps, devant l'assemblée ébahie, un autre fashan apparu près du vieux sicaire et sorti un de ses ergot pour transpercer Yerog M. au niveau de l'abdomen... fashan : "Vieux fou, nous ferons brûler ta dépouille mortelle pour oublier tes erreurs... amis, emportez cette vieille carcasse pourrissante..." Un groupe d'humains et de fashans s'approchèrent alors pour prendre le corps désarticulé.
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Cdt. Ligue des ombres
Respect diplomatique : 109 ![]() 11/07/1014 ETU 14:38 |
Score : 2
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Le drelf masqué s'approcha de zoa "Commandante Zoa, il faut que l'ADPS interroge oedipe avant de le mettre en sécurité, le ferez vous, laisserez vous les membres de l'ADPS l'interrogé ?"
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