Cdt. Cleomede Brabantio
Respect diplomatique : 85 03/05/1015 ETU 21:17 |
Message édité -
Score : 3
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Emilio se racla la gorge, ravi de la tournure des débats. Le doge lui avait promis une jolie prime et des vacances sur le très sélect Orbital Mansion si les débats avançaient dans le sens souhaité, et il voyais déjà les palmiers apparaître alors que son regard se perdait dans les murs de béton ciré de la salle de travail. Il se concentra sur les derniers mots -Mème si nous sommes en désaccord avec la position de l'opposition impérialiste et de son système administratif lour et complexe, si vous me permettez Don Saluste, propre a paralyser notre régime, nous sommes cependant heureux de voir que vous développez désormais une ligne politique qui s'inscrit dans le régime, et que vos contre propositions sont a même de faire avancer le débat. Je n’apprécie guère que l'on puisse destituer un noble de ses fonctions, ni guère sur décision royale, ni sur vote...Car pour moi cela fausserais encore la représentation réaliste des puissances qu'incarnerais ce régime. Mais ma fois, puisque je vois que beaucoup de gens évoquent le sujet, je suppose qu'il n'est pas déraisonnable de prévoir une procédure. Car il apparaîtra forcément des situations ou la chose est envisageable. Notre régime se doit de défendre des valeurs de paix et de justice, et il faut pouvoir suspendre les droits des aristocrates qui auraient une conduite déshonorante...Mais cela relèverais plus d'un chapitre sur la justice, que sur le parlementarisme, a mon sens. Vu que je suis partisan le plus apolitique du souverain, et que j'aime l'idée d'une justice indépendante du pouvoir politique, il ne serait pas incohérent, comme là proposé Le Commandant Lézard, de lui laisser la procédure de suspension des droits d'un noble. J'aimerai cependant qu'il ne soit pas possible de rendre cette suspension indéfinie, et de la limiter a quelques cycles politiques. Si certains parlementaires insistent sur un pouvoir du parlement dans la contestation des décisions juridiques du roi par cette honorable assemblée, cela ne va pas pour moi dans le sens d'une justice indépendante. Cependant je me rappel bien que la justice du roi a par le passé prise de mauvaises décisions...Aussi je comprend qu'on puisse remettre en question ce principe. Euh...Autre sujet Commandant? C'est...C'est un artefact de l'antique Terre qu'on entend là? Nos musées sont fortement intéresses dans l’acquisition et la conservation de ce genre de matériel...
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Cdt. Albiréo
Respect diplomatique : 106 03/05/1015 ETU 21:31 |
Score : 4
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Le commandant Albiréo se tint droit devant l'assemblée et pris la parole. Commandantes, commandants, Je rejoins le commandant Brabantio sur l'aspect central de cette partie de la Constitution. Personnellement, même si je comprends tout à fait les arguments de la commandante Avatar II, je ne pense pas qu'il faille limiter le nombre de places au Conseil nobiliaire, ou alors différemment. En cela, je rejoins les arguments des commandants Brabantio et Inimicus. Je reprends cette idée : - Les deux premiers titres de noblesses sont automatiquement octroyés dans le cadre du nombre de possession nécessaire, mais les deux derniers titres de Duc et Marquis nécessitent l'accord du Roi pour être octroyés. Ainsi, seuls ceux-ci pourraient être en nombre limité : on pourrait envisager un maximum de 3 Ducs et de 5 Marquis, cela ferait un maximum de 8 titres importants à répartir. Pour les autres, sans nombre maximum, ils nécessiteraient tout de même des pré-requis complexes à réunir en terme de possession par exemple. Sur ce point, je laisse les commandants plus expérimentés faire des propositions. Pour la validation des Ducs et des Marquis, suite à une nomination de la part du Roi, ou du 1er Ministre, je pense qu'obtenir une majorité simple des autres membres seraient gage de prudence, mais aussi de dynamisme politique. Il ne serait pas nécessaire de passer uniquement par l'aval exclusif du Roi car, comme le dit le commandant Inimicus, nous nous risquerions alors dans une monarchie absolue avec peu de chance de voir naître une réelle opposition d'idées dans le Conseil. Néanmoins, dans le cas d'une nomination venant du 1er Ministre, le Roi aurait un vote pondéré important (par exemple équivalent à 25% de tous les autres membres réunis). Pour la destitution, pour n'importe lequel des membres du Conseil nobiliaire, je trouve bonne la proposition du commandant Don Salluste : accord du Roi et des 2/3 des autres membres. Je suis également d'accord avec ces idées là : - Autoriser tous les nobles à proposer des lois - Concernant la durée d'organisation des débats, il est en effet nécessaire d'avoir une durée minimum...en revanche je ne vois pas l'utilité d'en fixer une durée maximum, ni que l'initiateur du débat en précise la durée: le Premier Ministre examinera ceux-ci et lancera le vote quand lui même estimera que les débats ont assez duré pour avoir fait le tour de la question, ou a la demande collective des parlementaires. - Le référendum est une solution plus qu'acceptable. Voici ce que permet cette solution: une rapidité exceptionnelle à chaque élection (dont nous maintenons la fréquence à une fois tous les 3 cycles politiques), avec un vote de 72 heures au maximum; une légitimité immédiate à la fois des actions du gouvernement et des positions de Sa Majesté, qui seraient ainsi légitimées par Son choix d'une liste de Parlementaires désignée; et enfin, elle permet à la loi de voir le jour à travers des personnages centraux, dont la représentation politique est efficace et active. Commandantes, commandants, je vous remercie pour votre attention. Le commandant Albiréo laissa la tribune au suivant.
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Cdte. Marie-Chantal
Respect diplomatique : 1020 04/05/1015 ETU 11:33 |
Score : 5
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Des gardes font irruption dans la salle. D'un pas rapide, ils se déploient le long des travées. Trois d'entre eux inspectent les balcons. Un dernier s'approche du pupitre, le vérifie, se poste non loin. Silence.
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Cdt. Cleomede Brabantio
Respect diplomatique : 85 04/05/1015 ETU 13:39 |
Score : 5
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Les traits d'Emilio se tirent, surpris et inquiet. Encore un coup d'Etat? C'était ce que lui criait sa paranoïa. Son autre petite voix plus raisonnable, lui demandais de se calmer et d’arrêter d'affabuler. Certainement que le souverain s'approcherais de la tribune. Il alluma discrètement son holocom portatif et filma la scène. En cas de problème, des preuves ne seraient pas de trop. Il murmurait quant a lui quelques prières aux Quatre Vents, esprits des destinés et voix des planètes, en espérant que leurs inaudibles voix sauraient guider ses intuitions et ses pas dans la trame des temps.
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Cdt. Albiréo
Respect diplomatique : 106 04/05/1015 ETU 14:09 |
Score : 5
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Assis au fond de son fauteuil, Albiréo fut surpris de cette intervention. Est-ce que cette inspection présageait de l'arrivée d'une sommité ou était-ce une prise en otage ? Difficile à dire pour l'instant. Se forçant à demeurer impassible, il attendit...
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Cdt. Cleomede Brabantio
Respect diplomatique : 85 07/05/1015 ETU 21:58 |
Score : 3
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Un bip rouge. sur l'holocom. Emilio jette un oeuil sur les gardes alors que la situation s'éternise. Allumant son appareil, il lit la missive qui déroule sous ses yeux. Son visage Blemit. Puis il blanchit. Et si y avait eu un moyen de devenir transparent, il l'aurait fait. Ne sachant que faire, il montra l'Holocom a son voisin, et fit passer a mi voix l'instruction a chacun d'allumer son communicateur, alors que lui mème tapait un résumé de la situation a son gouvernement, qu'il envoya avec en pièce jointe la missive du roi Nao. Il déglutit et attendit 15 secondes. Il se leva. "Puis-je demander a l'officier pour qui travail t'il et ce que nous attendons, au juste?"
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Cdte. Marie-Chantal
Respect diplomatique : 1020 20/08/1015 ETU 12:10 |
Score : 0
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Archives intéressantes à analyser. Vous ne trouvez pas, Don Salluste ?
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