Revenant dans la salle du scriptorium, le grand mestre, vieillit par les années, avançait plus lentement. Les scribes arrêtèrent leurs copies et leurs numérisations. Il les regarda, et dit :

Les scribes débarrassèrent leurs tables, et s'installèrent, tandis que Samwell s'installa à son bureau. Il prit son trousseau de clé et ouvrit l'un des tiroirs fermés à clé, et en sortit un recueil de feuillets. Il l'ouvrit et chercha un moment avant d'en sortir un qu'il lut :

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Moi, Jaime Lannister, membre de la garde royale, à la tête des dites armées, suis arrivé en vue de la ville de Winterfell, tenue par la famille Stark et ce bâtard. Qui aurait cru à une alliance entre les Stark et les Lannister depuis la décapitation de leur père, Eddard et l'assassinat de leur mère, Catelyn, et de leur frère Robb ? Non, il fallait un danger plus grand. Des éclaireurs reviennent, ils m'annoncent qu'ils sont à une vingtaine de minutes au Nord, l'armée des morts. Tout de suite, j'ordonne à mes troupes de préparer des levées de terres de fortune afin de posséder un avantage relatif. Vingt-trois minutes après, je vois arriver au galop une trentaine de cavaliers qui entrent dans la ville, puis, quelques dizaines de secondes plus tard, j'entends sonner le cor de la ville, prémice d'une annonciation des plus terribles. Alors, je le vois arriver, sur son cheval, le roi de la nuit, celui qui en peut-être tué que par l'acier Valyrien. Serrant la garde de son épée, je me dit que je pourrai le faire mais si je mourrai, que ferai les survivants ? Ils perdraient une épée. L'armée des morts fit alors irruption, et se rangea face aux murailles de la ville. Sur celles-ci, pouvait observer de nombreux hommes, et parmi eux, les survivants de la garde, et le roi du Nord, celui qui en aurait tué un, quel vantard, ce Jon Snow, pfff, le roi du nord, je m'occuperai de lui après, mais chaque chose en son temps, d'abord les morts, et les vivants viendront bien vite. A cet instant, les morts attaquèrent tous d'un coup, et je voyais un raz-de-marée de morts se ruer vers les murailles. Alors, les archers de la ville tirèrent des flèches enflammées, seul le feu pouvant les tuer totalement. Certains tombèrent, mais les autres arrivèrent à la porte sur laquelle il se jetèrent en cadence, usant de leurs squelettes comme bélier, ce que je trouvai répugnant. A ce moment, je pris le commandement de ma cavalerie, fit sonner le cor et dit à mes troupes :

"Soldats, ici se joue le destin de Westeros, montrez à tous que nous sommes les libérateurs du fléau de ce monde", puis je fit sonner la charge et chargea à la tête de ses hommes. Le roi de la nuit, voyant cela, se retira dans la forêt au Nord-Est de la ville laissant sur place les morts. La cavalerie mit en pièce l'armée, et, criant victoire, fit brûler les squelettes. A ce moment, Brandon Stark, demi-frère de Jon apparut aux remparts :

En effet, profitant de l'absence de ce dernier, la véritable armée des morts avait encerclée celle des Lannister et la mettait en pièce. Je remontai à cheval et chargea l'armée ennemie, mais la levée de terre, bien que peu haute, cassa le rythme de la charge, et annula son effet. Mes hommes tombant un à un, mon cheval fut tué et je continuai à me battre à pied. Autour de moi, les squelettes et les corps de mes hommes s'accumulaient. A ce moment, je vis l'un des marcheurs blancs à deux mètres, et me frayant un chemin, je l'engageais à l'épée. L'acier fit un bruit sourd lorsque nos deux lames s'entrechoquèrent, ce qui surprit le marcheur blanc, et j'en profitai pour le tuer. En face de moi, sur la colline, sortit le roi de la nuit, et je me dit alors que sa mort anéantirait probablement leur œuvre dévastatrice. Je courus donc à lui, tuant les morts sur mon passage. Arrivant sur la colline, je vis le roi de la nuit qui descendait de cheval, puis sortir son épée et s'avancer vers moi. Je compris rapidement que sa maîtrise de l'épée était bien supérieure à la mienne, et fit signe à un officier de fuir vers Winterfell avec ce qu'il pouvait sauver. Je combattis avec quelques gardes à mes côtés vaillamment le temps que l'un d'eux allumait un feu, puis, préférant le feu à l'état de squelette, je mis le feu au corps de plusieurs gardes et me tuait, mon corps tombant dans le brasier qui commençait, aucun ennemi ne voulant s'en approcher.

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Le grand mestre posa alors la feuille et prit la suivante :

Jon, au sein de la ville de Winterfell, reçut l'officier Lannister et les 14 hommes qui avaient réussis à échapper à ce massacre. Puis, il réunit ses hommes, et leur dit :

Chaque soldat se plaça sur les remparts ou derrière la porte. Très vite, les marcheurs blancs ressuscitèrent les morts et leur armée, au grand complet, se plaça à nouveau face aux murailles. Le roi de la nuit s'avança près de la porte, et dessina quelques dessins dessus. Un garde lui tira une flèche, mais elle ne lui fit rien, seul l'acier Valyrien pouvant le stopper. Puis, il retourna à son armée et leva son épée vers les murailles, et c'est à cet instant que son armée s'élança sur la porte. Jon Snow cria alors :

Leurs corps comme bélier, ils s'acharnaient à enfoncer la porte qui céda vite, l'action du roi de la nuit y étant pour quelque chose, et s'engagea un combat au corps à corps sanglant. C'est à ce moment précis que Samwell Tarly sortit d'un bâtiment et cria :

Et un rugissement se fit entendre, dévoilant une fusée extra-sectorielle sur laquelle travaillait les mestres depuis des multiples générations. Une porte s'ouvrit, et fantôme, le loup de Jon, s'y engouffra, ainsi que de nombreux hommes. A ce moment, voyant tous ses hommes tomber un-à-un, il cria :

Abandonnant le combat, les rares défenseurs survivants parmi lesquels figure Grenn et Jon, coururent à la fusée, et fermèrent la porte sur eux. Très vite, ils décollèrent, et rejoignirent le convoi de fusées qui transportait les populations et partirent vers une destination inconnue.

Dans l'une de ces fusées, c'était le temps du deuil, deuil sans fin car les corps n'était pas récupérables, ou devenaient membres de cette armée démente. Jon Snow prit alors la parole :

Grenn répondit :

A quoi Samwell répondit :

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Reposant le feuillet, il le remit dans le recueil, qu'il rangea et ferma le tiroir à clé. Puis il reprit :

A ce moment, son Communicateur sonna, et il le lut.

Il répondit au Com-x, et, se levant, sortir du scriptorium.

Le grand mestre, à peine sortit du scriptorium, fit venir un jeune mestre et lui dit :

A ce moment, un mestre entra dans la salle où ils se trouvaient et alla droit sur Sawell Tarly, et lui dit :

Samwell écoutait avec attention et répondit :

Le messager répondit :

Le grand mestre rit :

Le Lord Commandant était arrivé au plus vite, se dégageant du Conseil pour un à deux cycles. Il se rendit de suite auprès du défunt mari de Selma et tenta de le consoler. Puis vint le moment de l'enterrement. Aux côtés de Harold, Jon le tenait par les épaules afin que celui-ci se sente entouré. Puis vint l'heure de l'oraison funèbre qu'Harold. Jon se leva, et se tint devant ceux présents, puis il prit la parole :

Puis il retourna vers Harold. A la fin de la cérémonie, il se rendit au palais de la garde et signa la déclaration donnant le droit au grand mestre d'officialiser de nouvelles élections, puis se rendit auprès de Brandon Stark afin de vérifier l'étendue de l'enquête.

La journée fut longue pour Jon, entre le suivi de l'enquête, et les discours afin de calmer la population, il était éreinté. Pourtant, sa journée n'était pas encore finie. Arrivé à la citadelle une demi-heure plus tôt, il fut accueilli par un mestre qui le conduisit à la grande tour. Il entra et monta les étages afin de se rendre auprès de son vieil ami, Samwell Tarly, le grand mestre de la citadelle. Outre la déclaration d'élections qu'il allait lui remettre, il était aussi venu pour une idée bien précise. Il était amoureux d'une belle femme, une fleure se distinguant de toutes les autres. Il savait qu'avant le cataclysme de son peuple, les membres de la garde ne pouvaient prendre femmes, mais grâce à lui, il en avait entrouvert la possibilité. Chacun des membres devait au préalable avoir l'assentiment du Lord Commandant et du grand mestre afin que ce lien n'empêche pas l'exercice de la garde. Dans son cas, il n'avait qu'à demander la bénédiction du grand mestre, mais cela, il l'avait en tête depuis un long moment déjà. Quant au grand mestre, il n'en avait pas l'autorisation à cause de son double serment, à la garde et à la citadelle. Il arriva à l'étage n°157, l'avant-dernier, et atterrit directement dans un vaste bureau, avec une énorme bibliothèque qui entourait presque intégralement la pièce à l'exception d'une fenêtre et de l'ascenseur, accolé à l'escalier. Au centre de la pièce, des scriptoriums, et sur l'un d'eux, était assis un vieil homme, habillé en noir avec des chaines qui l'entouraient de l'épaule à la hanche. Relevant la tête, il vit le Lord Commandant, et fit un grand sourire. Il se leva et tombèrent dans les bras l'un de l'autre. Puis Jon lui demanda :

"Comment vas-tu Sam ? J'ai l'impression que la cuisine de la citadelle s'est améliorée dis donc" fit-il, un peu taquin en lui tapotant le ventre bien fourni de son ami, ce à quoi il répondit :

"Oh bien, et je vois que la politique t'éloigne un tant soit peu des casernes, à moins que tu ais signé un accord personnel avec des vendeurs de cancoillottes ?" répondit-il en testant la musculature du bras, mais se ravisa : "Même si je ne connais personne d'assez fou pour tenter un bras de fer contre toi, mais voyons pour quoi tu es là plutôt"

Le Lord Commandant Snow lui tendit quelques papiers signés et lui dit : "Sam, tu as toute autorité de lancer les élections, ainsi que de les confirmer ou non, mais je viens également pour un sujet un peu plus personnel en fait, si tu vois ce que je veux dire"

Sam prit les papiers, les lut en diagonale, et releva la tête après que Jon ait fini de parler :

Il le lui donna et reprit :

Jon acquiesça et lui répondit :

Il quitta le bureau tout en se demandant s'il savait vraiment tout.

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A Castel Black quelques heures plus tard

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