Dominium... c'est sa ?

Vous avez déjà mon clone ? C'est une bonne nouvelle, sa dépend dans quel contexte car vous auriez très bien pu l'utiliser et le faire passer pour moi, alors que celui-ci était une chinoiserie.

Pardon je m’égare, avant de choisir, dîtes moi, avez vous besoin de quelque chose en plus pour faire une des opérations ?

Si oui j'ai peut être ce qu'il faut.

Je n'ai qu'une condition, l'opération devra se faire chez moi, nous avons de bien meilleurs hôpitaux là-bas, et ma fille... y travaille.

Mon peuple ne sait pas que je suis dans cet état là, ils savent juste que je suis à l'hôpital et que je suis tombé, rien de plus.

Mais des doutes se font ressentir.

Voilà mes conditions.

Elle marqua un temps et se tourna vers l'autre commandant, haussant un peu les épaules.

Oui d'accord, je suis d'accord.

Que l'on me copie et que l'on me mette dans mon clone !

Général ! Général !

Préparez l'Aigle, nous partons, Alice, Zotak suivait moi.

Laissez vos vaisseaux ici, on a pas le temps, puis comme ça je vous montrerais mon vaisseau.

J'espère que cela va marcher général...

Allez ! Zotak ! Montait ! Faîtes de même Alice !

Le clone a une part humaine.

L'apparence, l'organisme, donc oui, c'est un humain et une machine.

Il y aura toujours une différence je pense entre ces deux choses.

Il n'y a pas si longtemps de ça, Alice aurait ouvertement crachée sur le commandant et les siens. Il était déjà arrivé, d'ailleurs, que, se retrouvant face à un diplomate robotique, elle l'insulte de tout les noms. Les Kaiserdiens n'étaient pas très fans des I.A.

Avant d'entrer dans le vaisseau, Alice tapota quelque-chose sur une sorte de brassard holographique soudainement apparut au niveau de son avant-bras.

Je ne suis pas encore mort, donc occupez vous de moi et après chamaillez vous ! Thepolitic rigola fortement

Bien nous sommes arrivé, positionnez vous sur la croix au sol là.

Allez, Allez.

Vous allez être transportez par le biais d'un téléreportage basique.

Quand vous allez arriver, je serais déjà sur la table d'opération...

Je vous laisserez dans la salle avec toutes vos équipes et vous allez coopérer.

Dans 4 secondes je serais mort.

Si l'opération venait à échouer...

Dîtes à mon peuple adieu.

Mais vous ne le direz pas n'est ce pas ? Car je serais vivant !

Allez on se retrouve dans mon nouveau corps !

Ainsi-donc, il s'était passé un certain temps depuis la "mort" du commandant. Bien entendu, elle n'avait pas été médiatisée et les médias se contentaient d'affirmer qu'il allait bien et se remettait lentement de ses soucis de santé. Il était ici question de sécurité nationale: L'annonce de la mort du leader aurait put déstabiliser tout son empire et amener à des troubles d'ordres civiques d'une ampleur non-négligeable.

Et puis, il n'était pas VRAIMENT mort, n'est-ce pas ?

Pas vraiment, non, pas vraiment.

Alice n'était pas médecin, et ce malgré son nombre assez conséquent de compétence, elle n'avait pas supervisée les soins, se contentant de rester dans un coin, à observer avec une fascination un peu morbide l'essaim de drones médicaux qui entouraient le bon docteur Kakuziero.

Bien qu'étant du Dominium, Kakuziero n'était pas un humain, ce qui avait de quoi surprendre les personnes ne connaissant que mal la civilisation Kaiserdienne. Kakuziero, donc, était une sorte de grand insecte, comme une sauterelle, anthropomorphe. Elle prit près de deux jours pour décoder l'ADN du commandant, non sans avoir entièrement scanné son cerveau tant que c'était encore possible. Selon ses propres termes "La mémoire ne sera utilisée que dans le cadre de ces soins. Aucun officiel du Dominium n'y aura accès".

Impossible de vérifier si la sauterelle disait ou non la vérité, elle n'émettait aucun signe permettant de différencier ses émotions, cependant Alice assura que c'était exact: Le Dominium avait, après tout, d'autres canaux s'il voulait espionner des nations -Ahah.

Quoi qu'il en soit, après quelques temps, on amena une cuve dans l'hôpital, et on l'ouvrit. Le clone était à l'intérieur, le docteur se frotta les pattes et fit ouvrir la cuve.