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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 
16/03/1016 ETU 23:05 
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Score : 3
Détails
Dans le palais de marbre et d’onyx, construit très récemment par ses architectes sur la planète Naissance, Chrysalide se détendait auprès d’une fontaine au murmure doux. Ses premières altercations à l’Oratoire, même si elles pouvaient paraître anodines, la préoccupaient. Son peuple arrivait tout juste en Révolution et déjà elle s’y faisait remarquer de manière peu glorieuse. C’est tout juste si la Commandante Targaryen ne l’avait pas surnommée « Caillou ». Non ! Juste s’était-elle contentée de « rocher »… Tout de même plus respectueux ! Elle se leva et alla vers son poste de commande : Morphy 3, où en est le stade de mon cycle féminin ? Vous en êtes aux prémices, Maître Chrysalide, profitez-en pour faire preuve de douceur et de diplomatie … Je crois que j’ai raté cette première épreuve à l’Assemblée de notre nouvelle Galaxie ! Vous ne pouvez pas vous reprocher d’être froide et dure, Maître… C’est votre nature ! Tu as raison et je ne mentirai à personne. Seule dans ses appartements, elle se départit de sa gangue minérale. Elle se pencha sur le journal de l’histoire de son peuple, de leur culture et de leurs particularités. Bientôt, après l’approbation du Conseil des Morphes Elus, elle le rendrait public pour que des relations pérennes se nouent ici-bas.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
17/03/1016 ETU 20:13
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Score : 2
Détails
Aux prémisses de l’histoire des Morphes, la population était humanoïde et pacifiste, vivant de cultures, de chasse, de la taille des pierres précieuses ou plus communes qui recouvraient la planète, et du commerce de ces richesses. La vie était douce… De catastrophes naturelles en hérésies scientifiques, le peuple fut décimé puis les survivants subirent des mutations très importantes. Evidemment, il fallut des siècles pour que l’avant devienne le présent… Les catastrophes naturelles étaient – comme leur nom l’indique – « naturelles » et le peuple se régénérait au rythme des décès et des naissances. Tremblements de terre, coulées de boue, pluies diluviennes, sécheresses aigues, raz-de-marée, engloutissement des terres, tout cela faisait partie du mouvement de la nature. C’était un moindre mal. Mais vinrent ensuite les expériences de savants fous… L’atomisation de régions entières, le clonage d’êtres supérieurs, la stérilisation des couches les plus basses du peuple, l’eugénisme, les essais sur les transformations génétiques, les expériences sur l’amélioration des aptitudes physiques et mentales… bref, l’apparition progressive d’ « abominations ». Je suis née aveugle, mon regard était tourné vers l’intérieur… je me souviens du froid, de la peur… aucun contact, ni olfactif, ni tactile… seulement des sons et des images derrière mes yeux morts… Je m’entendais gémir mais je ne savais pas si quelqu’un m’entendait aussi… Froid… Peur… Faim… Soif…
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
19/03/1016 ETU 11:53
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Score : 6
Détails
Petit à petit, la peau des êtres vivants sur cette planète-mère devint plus fine. Ils devaient s’enduire de boue ou d’argile sur tout le corps pour supporter le plein air et la lumière solaire. La plupart du temps, ils vivaient dans des souterrains, des grottes profondes, des abysses protecteurs. Au fil des siècles, leur peau devint même translucide, laissant voir les palpitations des organes intérieurs, le sang circulant dans les veines et les artères. Les paupières ne protégeaient plus les yeux et les enfants naissaient aveugles, une simple membrane transparente soudée à leurs globes oculaires. Beaucoup mourraient au bout de quelques cycles. Le régime alimentaire de ces êtres avait également changé sous terre : ils ne se nourrissaient plus que de racines, de champignons et de cloportes, de rats, seules protéines disponibles. Aucun animal d’élevage n’avait survécu aux expériences scientifiques. Ils étaient donc longilignes, transparents et aveugles… Je me souviens de mon peuple comme d’une horde de zombies ou de larves (l’image est plus juste). Je me souviens de l’odeur de ma mère qui m’a sauvée la vie en me faisant ingurgiter de la nourriture qu’elle mâchait longuement pour moi. Mais son contact m’a manqué et me manque encore… Seules ses lèvres me touchaient à l’heure des repas, ma peau étant trop fragile. Ses caresses auraient pu la déchirer. Chrysalide releva la tête de ses mémoires, laissant le manuscrit ouvert. Sans sa gangue protectrice, sa peau était toujours diaphane, même si elle avait épaissi grâce aux scientifiques. Ses yeux y voyaient de nouveau mais elle restait sensible à la lumière trop vive. গুটিপোকা, il faut aller vous reposer.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
20/03/1016 ETU 20:31
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Score : 2
Détails
Probablement à cause des radiations atomiques et surtout des manipulations génétiques anciennes, les enfants naissaient hermaphrodites, c’est-à-dire pourvu des deux sexes connus. A leur puberté, s’ils avaient survécu, ils pouvaient émettre leur choix sexuel. Nul besoin d’intervention chirurgicale : leur souhait ainsi que leur comportement faisaient qu’un sexe sur les deux disparaissait petit à petit pour faire entière place à l’autre au moment de l’adolescence. Alors, une cérémonie annuelle les reconnaissait comme étant homme ou femme aux yeux de tous. Moi, je suis alternativement les deux. Les périodes féminines et masculines peuvent durer de deux mois à un an suivant les besoins de mon peuple. En temps de paix, je suis une femme ; en temps de guerre, un homme. Mais mon titre ne change pas. Une autre particularité de mon peuple, c’est de s’être approprié les minéraux. De la boue ou de l’argile des prémisses de notre histoire, nous avons su nous protéger plus efficacement des rayons solaires et des rayonnements atomiques grâce aux minéraux de notre planète. Loin d’être rigide, notre gangue minérale nous permet de nous mouvoir souplement tout en nous protégeant efficacement. Les sciences n’ont pas que du mauvais ! Le jade, l’onyx, la topaze, le cobalt, la turquoise, le diamant, la cornaline, l’argent et l’or, les granits… toute cette palette de couleurs nous permet d’avoir une personnalité propre. Ma propre gangue est de jade, d’or et de topaze brûlée pour les yeux. Toute à ses pensées, Chrysalide n’entendit pas la porte de ses appartements s’ouvrir… গুটিপোকা, vous avez de la visite. Qui est-ce ? Laisse-moi le temps de revêtir ma protection... HRP : RP ouvert maintenant à tous ceux qui désirent me rendre visite...
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
21/03/1016 ETU 19:55
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Score : 0
Détails
গুটিপোকা, c'était un simple messager. Le Morphe lui tendit une lettre diplomatique. Chrysalide soupira et se remit en marche vers l'Assemblée. Je reviens dans un cycle. Porte-toi bien.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
27/03/1016 ETU 20:47
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Score : 3
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Son absence avait duré plus longtemps que prévu et elle était contente de rentrer chez elle et de se départir de sa gangue de pierre, même si celle-ci était très confortable. Le Haut Conseil des Morphes lui fit un bilan qui la réjouit : les finances étaient bonnes, les mines avaient un bon rendement et le peuple manifestait le plaisir de vivre enfin en paix. Plusieurs civilisations avaient disparu de leur système et des cérémonies allaient être programmées pour leur souhaiter un meilleur avenir ailleurs. Commandant Alta, Commandant Neora, voguez sans heurt et trouvez la paix. Fatiguée, Chrysalide se restaura rapidement et rejoignit sa couche. Elle ferma ses yeux sensibles et se laissa aller au sommeil. Seulement, tout ce qu’elle avait vécu dans les Jardins de l’Assemblée et dans les Tavernes ne la quittait pas aisément. C’est dans un demi sommeil qu’elle repensa à ses visions. Un loup noir… une petite fille… tous deux souffrant de la sauvagerie des autres… tous deux traumatisés par leur passé… la violence… le repli puis la survie… la honte mortifiante et la fierté retrouvée… ils sont comme moi, cachés, toujours cachés… Aaaaah ! Mâââ… La porte de sa chambre s’ouvrit à la volée. গুটিপোকা, tout va bien ? Chrysalide sentit tout son être moite et angoissé. Oui, un cauchemar sans doute. Ce n’est rien. Je dois être restée trop longtemps dehors. Recouche-toi. Je vais en faire de même. La porte refermée doucement, elle se leva pour aller à son écritoire et s’assit devant l’écran noir. Il faut que je l’invite pour comprendre…
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 
27/03/1016 ETU 21:21 |
Score : 2
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Tarlen entendait les bruissements d'étoffes des Cynos et sentait la tension palbable. Il sentait l'appel du combat... Son bracelet vibra. Il s'arrêta. A la lecture du message il fut interloqué. Suno lui avait fait suivre un message de la commandante Chrysalide. Elle voulait le voir, lui? Etrange, mais puisqu'elle le voulait, il allait s'éxecuter. Il mit la main à son poignet. Une légère lueur bleutée s'éleva et il disparut du jardin. Il réapparut à la porte des appartements des commandants. Il entra et trouva la porte de la commandante Chrysalide. Il frappa doucement. Commandante Chrysalide? Je suis le conseiller ambassadeur Tarlen, vous m'avez fait demandé.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
27/03/1016 ETU 23:01
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Score : 2
Détails
La porte s’ouvrit à lui par un Morphe revêtu sobrement d’onyx. Ambassadeur Tarlen, গুটিপোকা va vous recevoir dans quelques instants. Puis-je vous débarasser de votre manteau et vous offrir une boisson chaude ? Chrysalide, avertie de l’arrivée du Cynos, se recoula dans son moule de pierre avant d’apparaître dans le salon des visiteurs. Merci à vous, Conseiller, d’avoir été si prompt à répondre à mon invitation. Vous êtes au service d’un Commandant remarquablement attentif aux autres. Je l’ai constaté à maintes reprises à l’Assemblée et l’autorisation que j’ai reçue de lui par x-com pour vous recevoir le confirme. Vous vous demandez certainement pourquoi j’ai tenu à vous rencontrer, n’est-ce pas ? Je vais être bien ennuyée pour vous répondre parce qu’il ne s’agit pas d’une raison... “raisonnable”. Elle prit le temps de se servir un verre de lait d’onagre qu’elle affectionnait pour ses vertus régénératives de la peau et s’installa en face de Tarlen. Je tiens tout d’abord à vous présenter des excuses pour ma réaction un peu vive et peu amène lors de notre rencontre dans les Jardins de l’Assemblée. Il se trouve que j’avais besoin de me ressourcer après certaines discussions. Bref... pardonnez-moi. Ensuite, je dois vous l’avouer, j’ai eu une curieuse vision et je pense qu’elle provient de votre proximité. Tout en parlant, elle observait les réactions subliminales de son interlocuteur, mais il se contrôlait parfaitement. J’ai vu... enfin mon esprit a vu... un loup... effrayé. Est-ce que cela vous parle ?
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632
28/03/1016 ETU 18:36 |
Message édité -
Score : 4
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Vous n'avez pas à vous excuser commandante. Lorsque l'on trouble notre méditation ou notre repos, nous sommes parfois peu amène et nos réactions sont différentes, cela est compréhensible. Tarlen en entendant la suite haussa un sourcil. Un loup effrayé dites vous? Non cela ne me dis rien. Il baissa la tête et réfléchi. Nous n'avons pas de loups sur notre planète. Les seuls animaux y ressemblant sont les Lycaons, une espèce cousine semble t-il mise à part cela, non désolé. Il redressa la tête, un doigt en l'air, comme s'il venait de penser à quelque chose. Si, il y a bien une chose mais cela se réfère à la spiritualité et aux croyances. L'esprit protecteur de notre peuple est un loup comme vous dites. L'esprit est sensé être toujours avec nous et nous protéger. Peut être est-ce à lui que vous faites allusion. Mais pouvez vous m'en dire plus? Ainsi je verrais si je suis à même de vous éclairer un peu plus.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
28/03/1016 ETU 19:21
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Score : 3
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Chrysalide était perplexe : son interlocuteur, bien que parfaitement calme et détendu, devait lui cacher quelque chose. Elle ne pouvait cependant pas, par égard pour le Commandant Suno, l’aborder de front. Ce n’était pas un lycaon. C’était bien un loup. Il était noir, sa fourrure abondante était très sombre et ses yeux lumineusement jaunes... Si cela avait été un esprit protecteur de votre peuple, il n’aurait pas fui, il n’aurait pas eu peur... Ce que j’ai vu dans cette vision était oppressant, le loup courait aussi vite qu’il le pouvait, la langue pendante et les yeux fous... Il fuyait un grand danger, comme si sa vie en dépendait. Elle se leva pour se resservir un verre de lait d’onagre, en proposant un à son hôte. Elle resta songeuse un petit moment. Peut-être essayait-il de détourner un danger de votre peuple en l’entraînant derrière lui ? Non... Ca ne colle pas ! J’ai bien peur de vous avoir fait perdre votre temps, Conseiller Tarlen. Pourtant, sachez que cette vision m’a tellement troublée que je l’ai retrouvée dans mes rêves... enfin, mes cauchemars. পাথর, apporte-nous de quoi nous restaurer avant que notre invité nous quitte. Le Morphe vêtu d’onyx réapparut, portant un plateau de mets variés et le présenta en premier à Tarlen avant de le poser entre eux et de se retirer respectueusement. En vérité, je suis un peu déçue que vous ne puissiez pas m’éclairer davantage sur cette vision. Vous savez pourquoi ? Parce que les ressentis de ce loup, je les ai vécus moi aussi. Mon peuple a fui des dangers, il a souffert de la peur, du froid et de brimades bien pires que la faim ou l’emprisonnement, la torture. Nos carapaces de pierre viennent de ce temps. Le loup que j’ai vu dans mes visions était mon… frère, si je puis m’exprimer ainsi. C’est ce que j’ai senti.
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