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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 
29/03/1016 ETU 23:18 |
Score : 2
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Tarlen écouta avec intérêt ce que lui dit la commandante. Il hocha poliment la tête. Je peux comprendre que cela vous ais troublé. Et effectivement cela ne colle pas. L'esprit symbolise le courage et la tenacié de notre peuple. Il se tût lorsque le serviteur de Chrysalide apporta quelques mets. Il baissa la tête avec humilité afin de le remerciere idée lui vint à l'esprit. Il peut y avoir une possibilité commandante. Je vous ais dit que l'esprit symbolisait le courage et la tenacité et cela fut plus que vrai durant le premier contact de notre peuple avec un peuple extérieur. La première civilisation qui entra en contact avec nous n'eut pas que de bonnes intentions. Ils nous prirent nos terres et notre liberté, faisant de nous des esclaves. Ils détruisirent notre culture et notre peuple. Il baissa la tête, ces souvenirs, transmit par les anciens, de cette époque lointaine le troublait toujours. Les différentes histoires ont laissés des marques profondes dans les générations qui les ont entendus. Ses poings étaient serrés, il sentait son coeur battre dans sa poitrine. Ce loup, comme vous le dites, fait peut être référence à ce passé. Notre peuple, à ce moment là, était dominé, brisé. Puis nous avons repris notre destin en main, notre fierté et notre liberté. Les envahisseurs furent défaits, massacrés jusqu'au dernier. Sa voix, d'ordinaire calme, s'était emballée. Il s'en était rendu compte. Veuillez me pardonner... Bien que ne l'ayant pas vécu, cette période est restée dans nos mémoires comme un grand traumatisme mais qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Il releva la tête vers la commandante, les lumières de la pièces jouant sur son masque d'obsidienne.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 
30/03/1016 ETU 16:27 
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Score : 2
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Ainsi c’est cela… Le masque de jade de Chrysalide ne pouvait pas sourire, mais ses yeux de topaze brûlée émirent un doux rayonnement. Je suis soulagée. Cette dernière explication, Conseiller Tarlen, me convient enfin pleinement. Je ne pouvais pas croire que cette vision ait été aussi anodine que vous le disiez. Trop connotée… trop angoissante… trop troublante pour moi. Elle se leva et arpenta la salle de son pas aérien pendant quelques instants dans le silence, ce qui témoignait d’une grande concentration. Puis elle reprit tout en marchant encore. C’est cela… La mémoire collective de votre peuple m’a atteinte au travers de votre présence lorsque j’étais en méditation sur le rocher. Et c’est vous qui en êtes le vecteur tant cette histoire, cet historique, ce passé vous trouble encore au plus profond de votre être. Vous venez de me le prouver et surtout, ne vous en excusez pas. Elle se rassied enfin. L’histoire de nos peuples a des dissemblances, c’est vrai, mais surtout beaucoup de points communs. C’est là je crois que ma sensibilité a joué. Le danger, pour nous, ne venait pas de l’extérieur, mais d’une élite en notre sein même. Pour les conséquences, elles ont été semblables. Nous sommes vous et moi des survivants. Bientôt, à vous comme à moi, aux nôtres, je souhaite la vie et la liberté entière. Elle salua profondément le Conseiller Tarlen avant de se retirer, sachant qu’elle allait mieux dormir cette nuit. Si d’aventure vous ressentez l’envie de parler, de comprendre, d’avancer, je serai toujours là. Assurez le Commandant Suno de tout mon respect et de mon amitié.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632
02/04/1016 ETU 21:21 |
Score : 1
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La mémoire collective de mon peuple vous aurait atteint? Votre peuple doit posséder de grandes capacités de perception pour ainsi ressentir les fluctuations du subconscient. C'est une chose incroyable. Il baissa doucement la tête pour réfléchir puis se redressa. Avez-vous quelques ouvrages sur votre peuple? Quelques volumes qui pourraient éclairer ma lanterne sur ces capacités ou même sur l'histoire de votre monde? La curisoité est un bien vilain défaut mais la soif de connaissance est une vertue pour mon peuple et de ces facettes je suis doté. Je passe beaucoup de temps à la bibliothèque de l'Assemblée quand je n'accompagne pas Suno. La voyant se lever pour se retirer il se leva à son tour et s'écartant de la table, il la salua. Mon peuple est désormais libre de vivre comme il l'entend. Les derniers envahisseurs ont été tués il y a de cela de très très nombreuses années. Cela doit remonter à un millénaire ou presque, mais comme vous l'avez constaté cela reste encore bien présent. Nous le considérons comme une force, nous savons d'où nous venons et ce que nous avons traversé. Plus jamais cela ne nous arrivera et nous ne le ferons pas subir à d'autres. Il s'inclina de nouveau. Je lui transmettrai votre parole. Je parle en son nom et je peux vous assurer de la sympathie de mon peuple à l'égard du votre ainsi que de la nôtre à titre plus personnel. Suno sera ravi de pouvoir un jour discuter plus longuement avec vous.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
03/04/1016 ETU 03:17
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Score : 1
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Chrysalide s'immobilisa alors qu'elle allait sortir. Vous voudriez des écrits historiques de mon peuple ? Il n'y en a pas, je suis désolée. Il ne nous reste que notre mémoire collective, comme à vous. Je peux vous raconter... Je peux aussi me dévoiler sans ma carapace de pierre... Mais le supporterez-vous ? La dernière phrase avait été dite très froidement. Et vous, Conseiller, vous dévoileriez-vous à votre tour ? Chrysalide était déçue de cet entretien. Il avait été prometteur mais tout avait périclité dans la seconde. Merde ! Ras le bol de ces culs blancs !
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632
04/04/1016 ETU 23:35 |
Score : 2
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Je peux aussi me dévoiler sans ma carapace de pierre... Mais le supporterez-vous ? Le ton employé avait surpris Tarlen. Avait-il dit quelque chose qu'il ne fallait pas? Avait-il été maladroit? Il ne lui semblait pas. Peut être que sa curiosité avait été trop grande et il l'avait froissée. Pourquoi ne le supporterai-je pas commandante? Croyez vous que votre apparence pourrais me choquer? Ou encore que j'en éprouverai un certain dégoût? Il secoua la tête. Non commandante, cela ne risque pas. Mon peuple, pour son apparence notamment, a été réduit en esclavage. Nous n'avons pas pour habitude de juger sur les apparences mais sur les actes. Il tiqua sur son "dévoilement". Je le pourrais mais ne pourrais rester longtemps ainsi. Il manque des éléments dans cette atmosphère pour que je puisse vivre normalement. Ces masques nous permettent de survivre, en plus de nous dissimuler. Mais s'il vous faut cela pour m'accorder votre confiance, je le ferais. Son ton était devenu neutre, concentré. Il se mit à respirer plus lentement afin de se préparer. Et je serais honoré que vous me contiez l'histoire de votre peuple. Uniquement si cela ne vous dérange pas. Je ne veux pas accaprer votre temps. Il s'inclina légèrement.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
05/04/1016 ETU 16:45
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Score : 2
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Chrysalide baissa la tête en silence. Elle avait dû paraître trop sèche et trop revendicatrice. Comme chaque fois qu’elle n’avait pas exactement ce qu’elle voulait, elle s’agaçait et grinçait des dents. Elle revint s’asseoir dans un fauteuil et fit signe à Tarlen de prendre place près d’elle. Je suis désolée, ne mettez pas votre vie en danger, Conseiller. En vérité, il m’importe peu de connaître votre apparence réelle si cela doit vous faire souffrir une seule seconde. Moi, ce n’est pas la même chose… Je ne souffre pas hors de mon costume de pierre. Mais le jade est bien plus beau que mon corps. Elle prit le temps de se donner du courage et souleva la pierre comme d’autres retrousseraient leur manche. Une main apparut. La main ne portait pas de trace de déformation osseuse, certes, mais la peau qui la recouvrait n’était pas uniforme : peau squameuse blanchâtre avec des boursouflures rouges et des embryons d’ongles à ses extrémités. Je suis… comment pourrais-je le formuler ?... en reconstruction. En fait, c’est ma peau qui se régénère petit à petit grâce à nos avancées médicales et scientifiques et, pour une petite part, au lait d’onagre. Vous voyez, ce n’est pas très esthétique. Je ressemble à ce qu’on appelait dans des temps très reculés, une lépreuse. Elle avança la main vers Tarlen. On aurait pu croire qu’elle le mettait au défi de la toucher sans exprimer de dégoût. Ce n’était pourtant pas son but. Si vous prenez ma main, je vous montrerai le passé de mon peuple par transmission d’images. Je ne suis pas très douée pour raconter. Elle attendit qu’il se décide à la toucher du bout des doigts ou à se retirer.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632
06/04/1016 ETU 20:32 |
Score : 1
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Il me suffirait de retenir un peu mon souffle et de serrer les dents commandante. Et en ce lieu clos les effets devraient être moindre. Notre forme de vie s'est adaptée à son environnement et quelques planètes seulement disposent des mêmes conditions de vie. Si cela peut satisfaire une quelconque curiosité, je n'y vois aucun inconvénient pour ma part. Lorsqu'elle souleva la pierre, Tarlen fut surpris par ce qu'il vit. Non pas dégoûté car toute forme de vie à ses particularités mais surpris. Les explications qui accompagnaient se dévoilement attisèrent sa curiosité. En reconstruction? Par des techniques médicales et scientifiques? Mais ceci est une avancée importante dans le domaine de la médecine... Les grands brulés verraient leurs tissus reconstitués et leurs douleurs appaisées. Il s'en approcha. A moins que vous n'en souffriez? Il s'approcha un peu plus, se baissant afin de regarder d'un peu plus près. Avant de se rendre compte que tout cela était plus qu'impoli. Il se releva d'un coup et s'inclina. Veuillez me pardonner. Mon attitude n'est pas correcte, je fais preuve d'une trop grande curiosité. Je vous demande votre pardon, commandante. Il gardait la tête baissée alors qu'il levait sa main pour toucher la sienne.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
06/04/1016 ETU 21:11
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Score : 2
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Votre pitié m’aurait offensée. Votre dégoût m’aurait blessée. Votre curiosité me ravit, Conseiller, alors ne vous en excusez pas. Effectivement, nos scientifiques d’aujourd’hui, qui ont subi les mêmes affres que nous tous hier, ont développé des techniques pour régénérer le derme qui nous fait défaut. Mais je vais vous raconter notre histoire… Elle regarda la main de Tarlen se tendre vers la sienne et, quand il la toucha, elle ressentit des fourmillements et des frissons. Le fluide allait passer. Si ce que je vous montre vous est insupportable, il vous suffira de me lâcher et le contact sera brisé. Rassurez-vous, aucune douleur pour moi, ni au toucher, ni à l’abandon. Alors, sa main mutilée dans celle de Tarlen, elle baissa la tête et se recueillit au plus profond d’elle-même, puisant dans son énergie la force de faire surgir la mémoire collective de son peuple et de la transmettre à l’esprit de l’autre. Le gris de la poussière et de la fumée… les gens s’enfuient de bâtiments en ruine… ils sont blessés, mutilés… ils s’entraident pour avancer… c’est comme une hémorragie… ils sont diaphanes… leur peau est quasiment transparente… elle ne les protège plus… ils sont hagards… mais ils ont réussi à s’enfuir des cages et des laboratoires… les cobayes ont réussi à s’enfuir… Chrysalide eut un tressaillement. Elle se concentra à nouveau en expulsant un filet d’air. Le noir des souterrains secrets… la peur… ils ne peuvent pas se toucher, leur peau est trop fragile… les plus forts portent des gants pour fouiller le sol et trouver des racines à manger… ils se regardent mais ne se voient pas… L’évocation devenait dure pour la Commandante. L’énergie déployée et les émotions que dégageaient les images la fatiguaient beaucoup. Elle déplia doucement sa main pour signifier au Conseiller Tarlen de la lâcher. Je suis désolée, mais ces séances ne peuvent pas durer trop longtemps. Je crois vous avoir livré l’essentiel de notre histoire. Ensuite, vient la mienne. Elle débute là où je me suis arrêtée puisque mes parents faisaient partie des « rats de laboratoire » de notre histoire. Autant vous dire, mais vous l’aurez supposé, ils sont morts aujourd’hui. Nous sommes peu à avoir survécu. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas occuper trop de planètes. Nous sommes si peu…
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632
08/04/1016 ETU 18:15 |
Score : 2
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Alors qu'il visionnait ces images Tarlen tressaillit. Quel enfer que celui qu'avait vécu ce peuple. Il fit montre de courage et regarda jusqu'au bout ce dernier lutter pour sa survie. Il sentait ou plutôt ressentait les émotions de la commandante. Ils les vivaient avec elle. Lorsqu'il sentit qu'elle lâchait la prise, il la laissa se retirer. Il ne voulait pas être plus intrusif et sentait que cela lui avait déjà demandé un effort considérable que de lui montrer cela. Il la regarda et lut la tristesse et la lassitude en elle. Il hocha la tête doucement. Ne vous excuser pas commandante. Je vous remercie d'avoir partager avec mo l'histoire de votre peuple. Si vous vous en sentez la force un jour de continuer, sachez que j'en serais honoré. Il s'inclina doucement et expira lentement. Il devait faire un effort. Il se releva. Me transmettre ainsi votre histoire est pour moi une marque de confiance. Il déglutit. Voici la mienne. Il porta les mains à sa tête. Un léger cliquetis de fit entendre puis une sorte de bruit de décompression. Il enlevait son masque, ainsi qu'il l'avait déjà réalisé dans d'autres circonstances. Il prit une profonde inspiration, qui s'entendit très distinctement sans la barrière d'obsidienne. Le masque toujours devant son visage, il secoua la tête afin de faire tomber la légère capeline de soie noire qui lui enserrait l'arrière de la tête. Il descendit alors ses mains et la commandante put alors le voir. Vous voyez commandante, c'est pour nous aussi une mesure de protection. Sa voix de baryton emplit l'espace. Il pouvait désormais ressentir plus nettement chaque fragrances qui emplissaient l'air. Ressentir le souffle doux de l'air sur sa peau.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
08/04/1016 ETU 22:32
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Message édité -
Score : 1
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Chrysalide contempla le visage de Tarlen sans son masque et elle eut un sourire intérieur : il avait consenti à ce geste de confiance et d'abnégation qui la touchait. Elle le regarda avec tendresse pendant quelques secondes. Vous êtes détruit, vous aussi, n'est-ce pas ? Votre peuple est aussi dramatiquement atteint que le mien... Mais je vous trouve beau, malgré cette apparence. Dites-vous que le meilleur est à l'intérieur et que vous le possédez, Conseiller. Elle prit doucement le masque de son invité et le lui remit sur le visage, entendant le "clip" qui attestait qu'il était bien mis. Elle lui releva sa capuche de soie noire en s'inclinant. Merci Tarlen. Vous m'avez accordé une confiance que je n'espérais pas. Vous êtes un invité privilégié en ces lieux et vous pourrez y revenir quand bon vous plaira. Je transmettrai à votre Commandant le plaisir et l’osmose qui nous a reliés durant cette entrevue. Je ne peux que vous libérer de cette invitation dont j'ai largement outrepassé le temps diplomatique. Conseiller Tarlen, vous et votre Commandant serez toujours dans le coeur de Chrysalide et du peuple Morphe. Il est temps d'aller nous reposer l'un et l'autre. Portez-vous bien. RP provisoirement terminé. Merci au joueur de Suno.
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