Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 04/10/1016 ETU 12:59 |
Score : 2
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Si tu veux, contemplons ce disque magnifique. Tarlen acquiesça. Il lui sourit doucement et s'allongea à ses côtés. Il se relaxa, respirant doucement et fixa l'astre lunaire. Il était apaisé en la contemplant. Il sentait son influence et s'en sentait comblé. Il se voyait partir, se sentait partir. Il ferma les yeux et n'était plus ici dans les jardins du palais de la Commandante Chrysalide. Il était sur une des lunes de Cynea, une lune forestière et parcourue également de grandes plaines. La nature y était totalement présente, nulle activité civilisationnelle n'y était autorisée. Il y avait passé de nombreux jours/mois alors qu'il était enfant avec son père. Et en cet instant, il y retournait. Il s'y perdit durant un temps qui lui sembla une éternité. Leurs Excellences Chrysalide et Suno vous souhaitent une bonne nuit. Ils vous informent qu’ils ont regagné leurs quartiers. Tarlent entendit la voix comme si elle était lointaine. Comme si elle n'avait rien à faire dans sa réalité et qu'elle y était totalement étrangère. Il reprit doucement pied et sentit le froid qui enveloppait Moïra. Tu vas attraper la mort à rester ainsi. Tu devrais rentrer et regagner tes quartiers. Je ne peux t'accompagner car je ne dormirais pas cette nuit, j'en suis incapable. Avant que tu ne te poses trop de questions, ne t'en fait pas, c'est une des conséquences de mon nouvel état. C'est passager mais dur un petit moment. Il lui embrassa le front et se relevant, la releva également, lui enveloppant les épaules de sa couverture. Allez. Je t'accompagne jusqu'à tes quartiers puis je repartirais. Je serais là au matin. Il lui embrassa le front et la prit dans es bras pour l'amener au palais.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 05/10/1016 ETU 18:06 |
Score : 2
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Moïra se laissa ramener au Palais, la couverture et le bras de Tarlen la réchauffant un peu. Il lui avait fait un baiser sur… le front ! Elle en était un peu déçue, et même davantage, elle en était frustrée et donc quelque peu contrariée. Elle intégra ses quartiers sans un mot ni un seul mouvement à son égard et alla prendre un bain chaud dans les thermes. Son épaule était rouge violette du coup qu’elle avait reçu. Elle resta presque une heure dans l’eau chaude pour essayer de se détendre et de faire passer ses douleurs musculaires, mais même après ce traitement, elle n’avait pas envie de dormir. Elle s’en sentait incapable. Pourquoi m’a-t-il embrassée aussi fraternellement ? Peut-être que je ne suis rien pour lui… Ou alors, depuis qu’il est devenu Alpha, je ne suis pas assez « bonne » pour lui ? Une Morphe… Même si je suis la protégée de Chrysalide, je ne représente pas grand-chose à ses yeux ? Pourtant, j’ai fait tout ce que j’ai pu pour lui… Moi, je l’aime ! Ses réflexions la faisaient tourner en rond dans sa chambre et elle n’y tint plus. Elle se rhabilla d’une tenue sombre et ressortit dans le parc. …. Elle déambula au clair de lune. Oui, la lune était toujours aussi majestueuse. Elle grimpa dans un arbre près du lac et se cala à califourchon sur une branche maîtresse, adossée au tronc puissant pour rêver à son tour. Dans sa tête, tout tournait en rond. Pourquoi t’es-tu empressé de m’accompagner dehors, Tarlen ? Pourquoi as-tu accepté ce combat fictif ? Pourquoi m’as-tu demandé de contempler l’astre argenté avec toi ? Est-ce de l’amour ou de la reconnaissance ? De la pitié, peut-être, pour ma piètre performance ? Pourquoi ce baiser sur mon front alors que je te tendais mes lèvres ? Des larmes débordèrent de ses yeux qu’elle essuya rageusement. Il n’était pas question qu’elle s’apitoie sur son sort. Elle était une guerrière Morphe et ce n’était pas un Cynos, aussi Alpha soit-il, qui allait la déstabiliser ! Elle s’endormit contre le tronc d’arbre en pensant que le lendemain matin, Talen ne la trouverait pas. Et c’était aussi bien.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 07/10/1016 ETU 22:46 |
Score : 2
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Pas un regard. Pas un mot. Vexée? Oui, sans doute. De quoi? Là était la question. De part sa nature nouvelle il ne faisait pas ce qu'il voulait. Ne décidait pas de son destin, du moins dans l'avenir immédiat. Qu'elle soit vexée passerait, il le fallait, sinon à quoi bon avoir des sentiments pour elle. SI elle ne pouvat comprendre qu'il n'téiat, pour le moment, pas son propre maitre et que ce n'était que pur égoïsme, alors elle n'était pas celle qu'il lui fallait. Il sortit rapidement du palais et alla où son instinct le guidait, sans plan défini, sans idée précise. Il se mit alors à courir, parcourir le parc dans son ensemble. Il sortit de ses limites, jouant avec la surveillance Morphe. Il savait que si la commandante Chrysalide en avait vent, il s'en voudrait. Et si c'était son père, alors il le lui ferait payer. Il trouva un lac où il se plongea. Il nagea un long moment puis fit la planche tout en observant la lune. Il se sentait entier et comblé. Une légère lueur violacée apparaissait à l'horizon, la nuit prenait fin. Il devait quitter son domaine pour retourner au jour. Il sortit de l'eau et rentra doucement au palais. Il passa par le parc et fut attiré par une odeur connue. *Moïra?* Il suivit la piste et arriva à un arbre. Il leva les yeux et la vit sur une branche. *Que fait-elle ici?* Il grimpa le long du tronc et la prit dans ses bras. Elle fit un léger bruit et un instant il eut peur qu'elle ne se réveille. Il réussit à la descendre sans heurts et à la ramener à ses quartiers. Il l'a mit doucement dans son lit, lui caressant tendrement le visage. Il l'embrassa alors tendrement. Il ressortit par la fenètre, sautant du balcon et atterit dans un bosquet de fleur. Il allait repartir quand, se ravisant, il les regarda et en cueillit un bouquet. C'était des roses blanches et rouges, exhalant un délicat parfum. Il se recula, prit son élan et re-rentra dans la chambre de Moïra. Il avisa un vase vide et y plaça le bouquet. Il ressortit alors par la porte. Il allait lui falloir trouver un serviteur afin de lui demander de mettre de l'eau dans le vase.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 08/10/1016 ETU 19:56 |
Score : 1
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Quelque chose lui chatouilla le nez et elle se réveilla en sursaut. Elle mit quelques secondes à intégrer qu’elle était dans sa chambre et couchée tout habillée sur son lit. Elle se frotta le nez et vit sur ses doigts un poil de… loup ! Alors, tout lui revint à l’esprit : elle s’était endormie dans un arbre, souhaitant que Tarlen s’inquiète au matin… mais c’était sans compter sur son flair affûté. Il l’avait trouvée. Elle se leva en s’étirant. Achhh ! Elle n’avait pas fait attention à son épaule et celle-ci se rappelait douloureusement à elle. Au moment où elle allait prendre sa douche brûlante, elle avisa un bouquet de roses qui n’était pas là hier et là, elle sourit franchement, son cœur sautant un peu dans sa poitrine. Elle reconnaissait les roses qui poussaient sous son balcon et elle n’avait plus aucun doute sur celui qui les lui avait offertes sans la réveiller. Elle prit sa douche le plus vite possible, s’habilla d’une tenue quotidienne classique faite de la robe ample dont Chrysalide avait lancé la mode au sein du peuple. La sienne était d’un bleu tirant sur le vert, ce matin. Ayant attaché strictement ses cheveux, elle se sentit prête. Puis elle se rendit dans la salle à manger où elle était la dernière à s’asseoir. Maître, mes salutations respectueuses du matin. Enarque Suno, j’espère que vous avez passé une nuit confortable en notre Maison. Commandant Tarlen… merci pour les roses. Le petit déjeuner était joyeux. Chrysalide venait de se marier et ne tarissait pas d’éloges sur Jon Stark, encore absent pour des raisons d’intendance sur ses terres, Suno venait d’être intronisé Enarque au sein du Conseil de son peuple… Moïra et Tarlen se lançaient des regards que personne sauf eux ne pouvait décrypter. Tout le monde était heureux. Profitant du bruit ambiant des conversations, Moïra chuchota à Tarlen : Merci de ne pas m’en avoir voulu pour mon comportement puéril d’hier soir. Moi aussi je t’offrirai des roses bientôt.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 24/10/1016 ETU 12:56 |
Score : 1
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Plusieurs cycles s'étaient écoulés depuis ce moment. La quiétude qui en découlait semblait s'être délitée dans l'ambiance qui régnait dans la Galaxie. La suspicion, la mort et la trahison transpirait des êtres et des âmes. Les batailles idéologiques et diverses joutes verbales avaient prit le pas sur la vie politique. L'Assemblée, jadis lieu de débats enflammés mais toujours respectueux, s'était transformée en une foire sans nom. Tarlen accompagné d'Ilan essayaient de gérer les informations pour Suno. Le temps leurs manquait et il était concentré à sa tache, par devoir. Lorsqu'il croisa Moïra, au détour d'un couloir, son coeur manqua un battement et ce fut la premiere fois qu'il sourit depuis de nombreux jours. Il avait participé aux assauts et aux invasions. Il n'y avait vu que la désolation. Les actions brigands n'avaient pas manqué de tomber également et ils avaient du proteger les populations. La voir ainsi, dans sa tenue immaculée, mit un nuage de douceur dans son coeur. Elle s'éloignait des tribunaux et il l'a suivit. Il appuya sur son bracelet en rabattant sa capuche sur son masque. Son image trembla et il disparut de la vision des vivants. Il en profita pour de rapprocher d'elle et l'observer. Elle entra dans une pièce et il l'y suivit, toujours invisible. Elle posa son manteau et s'assit dans un canapé, la tête entre les mains. Elle semblait fatiguée. Dure journée n'est ce pas? Il avait prononcé ces mots doucement mais distinctement, toujours invisible.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 26/10/1016 ETU 19:17 |
Score : 0
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Moïra ne sursauta même pas. Si Tarlen était invisible à ses yeux, tous ses autres sens le sentaient. Elle releva la tête en se frottant les yeux. Tu peux le dire, très dure journée ! Remplacer Chrysalide n'est pas de tout repos et me prendre des remarques sur ma façon de juger en pleine face de la part de l'Empereur, c'était trop ! Lui seul possède autorité en tout et il en abuse. A croire que ma Maîtresse avait raison, elle était considérée comme une véritable potiche lors de ces procès et je lui en veux de m'y avoir envoyée. Elle se leva. Montre-toi et fais-moi un câlin, j'en ai besoin ! Sinon, je deviens folle ! Et ce sera de ta faute.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 30/10/1016 ETU 02:27 |
Score : 0
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Moïra était morte... et comble de l'ironie, en se battant contre des Cynos. Son armure de pierre était intacte, mais elle avait subi tellement de chocs violents que des hémorragies internes l'avaient tuée. Elle s'était sacrifiée. Comble de l'ironie, pour sauver un criminel notoire condamné à mort. Funeste destin d'une jeune femme exemplaire. Elle fut enterrée en grandes pompes aux côtés du Commandant Korto M. dans les jardins de la taverne de sa Tutrice et Maîtresse Chrysalide. Il était écrit l'épitaphe suivante sur sa tombe : "Elle vivra à jamais dans la légende du peuple Morphe."
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 03/11/1016 ETU 17:31 |
Score : 1
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Combien de cycles s'étaient t écoulé depuis ce triste événement. Combien de cycles avait il passé ici ? Il ne saurait le dire. Il avait perdu le compte des jours et des nuits, ne les voyant pas défiler. Ces derniers glissaient sur lui comme la pluie glisse sur les feuilles des arbres. Moïra... Ce nom restera à jamais gravé dans sa mémoire malgré les très longues heures de sa vie lui restant à parcourir. Elle resterait à jamais insaisissable. Elle avait fait son devoir, les Cynos le leur. Qui etait à blâmer? Suno? Chrysalide? Moïra? Les solfats? Maël?... La réponse devait contenir un peu de tout.. Il ne répondait plus aux messages, sa balise de localisation était détruite. Il avait fait une barrière de son esprit pour que les Alphas ne le trouvent pas. Toutefois, un grésillement se fit entendre. Une voix impérieuse prit alors place dans son esprit. *Tarlen, mon enfant.. Tarlen! Ne sombre pas dans la mélancolie. Crois tu qu'elle l'aurais voulu? Tarlen, reviens à nous. J'ai besoin de toi. Feras tu ton devoir?* Oui Seigneur Orlan. Je suis au service de mon peuple et au vôtre. Que voulez vous de moi?*
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