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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 
03/05/1016 ETU 19:22 |
Score : 1
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Oh ne vous en faites pas commandante, je ne comptais pas le faire. Simple curiosité naturelle, l'on sent une odeur d'ozone et c'est une odeur que je trouve particulièrement agréable. Presque ennivrante. Lorsque le Morphe apparut, il tiqua un instant avant de se souvenir de sa cécité. Il observa avec intérêt les volailles et prit le verre que lui tendait Chrysalide. Vous avez raison, laissons cela de côté et restaurons nous un peu. Il s'assit et ils dégustèrent les divers mets qui étaient à leur disposition. Ils parlèrent de tout et de rien, se noyant dans des banalités qui allégeaient l'esprit. Il en apprit plus sur le monde d'où venait la commandante et un peu plus sur leur histoire. De même qu'elle put lui apporter quelques éclairages sur la fameurse technologie des Morphes et comment elle avait mit en place ce protocole scientifique avec le concours de Suno. Il lui avait caché ça et devait en être fier le connaissant. Il était assez mystérieux et ne se confiait guère, même pas à lui. Le repas terminé, le Morphe aveugle leur apporta une légère liqueur qui vint terminer le repas. Une décoction qu'il reconnut, elle était produite dans leurs territoires. Il ne se doutait pas qu'elle avait pu aller jusqu'ici. Il en prit une gorgée et en apprécia le bouquet. Bien, si nous reprenions commandante? Je préconiserais, et avec l'aval de votre personne et de Suno, que nous organisions une opération précise, en quelque sorte chirurgicale. Nos dernières études démontrent que les brigands sont très territoriaux et respectent certains codes. Ainsi ceux qui opèrent sur votre territoire appartiennent à une seule et même organiastion, dirigée par un ponte à leur tête. Si nous pouvions nous infiltrer et "convaincre" cette personne de cesser les hostilités, nous pourrions ensuite épurer le tout. Qu'en pensez-vous?
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 
03/05/1016 ETU 23:56 
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Score : 1
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Les agapes avaient duré raisonnablement. Chrysalide avait eu du plaisir à constater que son hôte avait bon appétit et mordait à pleines dents dans les viandes rôties. Elle, plus fragile de constitution, s’était contentée de grignoter et de ronger les os les plus fins. Après s’être rincés les doigts dans de l’eau tiède parfumée, ils s’étaient mis au travail. Le plan de Tarlen était différent du sien mais tout aussi intéressant. Les infiltrer ? Mais mon ami, ni vous ni moi ne passerions vraiment inaperçus parmi les brigands, si ? Elle éclata d’un rire franc avant de redevenir sérieuse… Mon service d’espionnage peut tout à fait se charger de connaître le nom de leur « ponte ». Il est des Morphes qui sont moins atteints que d’autres et qui peuvent « passer » pour des êtres normaux. Mais ensuite ? Le contacter et le convaincre d’arrêter de nous attaquer… Cela me paraît illusoire étant donné que nous avons tous passablement empiété sur leurs territoires. Dans mon secteur, il me semble (vérification à faire) qu’ils ne possèdent plus aucune terre et qu’ils se vengent par des frappes aléatoires sur leurs anciennes possessions. N’en est-il pas de même dans votre secteur ? Et quand vous dites « épurer le tout »… cela ne revient-il pas à ce que je proposais, à savoir attaquer leurs flottes sur tous les fronts dans mes systèmes ? Expliquez-moi mieux. Elle dégusta un soupçon de liqueur qu’elle réchauffa sur sa langue avant de la déglutir voluptueusement. C’est un cadeau de votre Commandant… C’est sublime en saveur et en légèreté. Elle se leva et arpenta la petite pièce d’un pas lent, le regard pensif et le verre de liqueur se réchauffant doucement dans sa paume. Ce qui me navre, c’est que mes co-sectoriens ne se livrent pas au même nettoyage des points de coordonnées proches des miens. Sans cette coordination, j’ai bien peur que notre action ne soit vouée à l’échec à long terme. Si l’on n’extermine pas toutes leurs flottes, ils essaimeront de nouveau. Donc, pour reprendre votre terme, il faudrait « épurer » tous les points de coordonnées des systèmes où les Morphes sont présents, ne serait-ce que sur une seule planète. Cela va coûter cher ! Tout à coup, Chrysalide porta la main à sa tête et vacilla avant de s’asseoir précipitamment dans le fauteuil le plus proche. Elle resta prostrée quelques secondes avant de relever la tête pour rassurer son ami. Ne vous alarmez pas, Tarlen, ce n’est rien qu’un étourdissement… Peut-être la liqueur… Peut-être la fatigue… ou les deux. Je crois qu’il est temps que j’aille me reposer et vous devez en avoir besoin également après un si long voyage. Je vous propose d’appeler vos gardes pour qu’ils vous escortent jusqu’à votre suite et nous nous reverrons demain matin pour poursuivre cette mise au point. Dormez bien, mon ami… A demain pour le petit-déjeuner ici, si cela vous dit. Chrysalide sonna le Morphe aveugle pour qu’il donne instructions aux gardes de Tarlen et qu’il l’aide à rejoindre sa chambre avant leur arrivée. Elle se sentait chancelante et maudissait ses médecins en silence de n’avoir pas encore trouvé la parade à la lente coagulation de son sang. Elle allait devoir passer la nuit sous transfusion de solution fluidifiante…
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632
06/05/1016 ETU 12:54 |
Score : 4
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Tarlen rigola et regarda la commandante avec un sourire qui aurait pu en effrayer d'autres. Commandante, par convaincre je parlais évidemment de le contraindre ou bien entendu de le supprimer définitivement. Un bon coup de dague ou encore un tir bien placé permet de convaincre les plus retords. Avec les brigands nulles négociations ou palabres, seuls les actions comptent. En notre secteur nous avons subit leurs attaques, leurs pillages et nous avons rendus coup pour coup. La loi du Talion est la loi la plus ancienne de notre Univers et est celle sur laquelle nous pouvons nous appuyer sans faille. Il but une légère gorgée, laissant la chaleur du breuvage glisser dans son œsophage et réchauffer son corps et son âme. Que Suno ait envoyé ça ne l'étonnait pas, c'est quelque chose de très prisé par mi les différents peuples qu'il avait pu rencontrer. Coûter cher? La sécurité de notre peuple et du votre n'a pas de prix. Vous payerez bien plus cher si vous les laissez vivre et se répandre. Combien de pillages de planètes, de transports marchands attaqués faut-il avant d'estimer que cela vaut le coup de dépenser certaines ressources? Pour notre peuple, une seule attaque suffit. Nous ne pouvons grandir et nous étendre avec une épée de Damoclès au dessus de nos têtes et vous non plus. Ils sont désorganisés et stupides donc attaquer sur tous les fronts n'est pas nécessaire. Une progression méthodique et chirurgicale, du type ablation, est suffisante. Et puis s'infiltrer dans leur QG ne sera pas bien compliqué, il suffit de se fondre dans la masse et d'avoir quelques ouvertures et passes droits. Et de cela, nous disposons. Il sourit un peu plus. Il s'arrêta bien vite quand elle tituba. Il acquiesca. Bien entendu commandante, nous poursuivrons demain. Il remit avec regret son masque, mais bon, il le fallait bien. Il tint la porte pour la commandante et la soutint le temps de faire quelques pas. Elle s'assit en dehors de la "cloche" et Tarlen sortit après s'être incliné. Il fut rejoint dans le couloir par ses deux gardes et furent conduit à leurs appartements. Il n'alla pas dormir de suite, il ôta simplement son masque et étudia les cartes et les forces dont ils pouvaient disposer pour cette opération.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
06/05/1016 ETU 19:15
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Score : 3
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Après une nuit passée à se soigner, entrecoupée par des réveils parce qu’elle ne pouvait pas bouger et des rêves à la limite de la torture mentale, Chrysalide se leva en meilleur état que la veille. Son corps était moins lourd, son cœur battait moins vite et son esprit était clair. Combien de temps cela va-t-il durer avant que je ne sois clouée au lit avec des transfusions permanentes ? Elle pianota sur son transpondeur. Des avancées significatives ? Non, Maître, pas encore… Très bientôt, nous l’espérons. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous sortir de là. Tenez bon… bientôt ! Oui, évidemment, bientôt. Je ne peux même pas leur en vouloir. Ce « bientôt » sera-t-il suffisant pour avoir un avenir ? Chrysalide chassa ses idées noires en se préparant pour le petit déjeuner qu’elle devait partager avec Tarlen. Elle revêtit une toge vert d’eau, de la même couleur que ses yeux et se para de bijoux propres à l’artisanat de son peuple, faits de tourmaline d’un oranger soutenu. La table avait été dressée avec élégance, offrant les mets qu’elle avait l’habitude de manger, mais aussi d’autres plus appropriés pour le Conseiller Tarlen qui avait une alimentation plus carnée qu’elle. Elle sirota un thé à la mangue très chaud en attendant son hôte et passa quelques ordres pour l’organisation de la journée. Après quelques heures de travail et une juste sustentation, elle comptait lui offrir un petit voyage pour qu’il visite sa planète-mère et qu’il connaisse mieux sa population. Quand Tarlen se présenta, elle le salua avec allant. Venez vous asseoir près de moi, mon ami et prenez de quoi vous restaurer et vous permettre de travailler au mieux. Tantôt, je vous propose de visiter quelques lieux choisis de « Naissance », cette planète tellement belle. Mais seulement si notre travail aboutit à un plan solide et sûr ! Elle émit un rire gai qui contredisait ses paroles. Elle reprit : Nous devons envoyer un message de félicitations à votre Commandant. D’après ce que j’ai entendu dire, il serait le porte-parole du secteur 2 ! C’est un honneur indicible !!! En tant qu’amie, je suis très fière et vous devez l’être aussi, n’est-ce pas ? Elle se rassit, toujours souriante. Tarlen lui faisait du bien. Elle en oubliait ses déboires médicaux. Et puis ce soir, nous nous concentrerons sur la Naga… Vous et moi, comme deux complices se penchant sur une énigme.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632
07/05/1016 ETU 23:53 |
Score : 2
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La nuit avait été reposante et douce. Il avait passé le début de la nuit sur le balcon à observer le ciel et les étoiles. Laissant ses pensées vagabonder vers son foyer et sa famille. Il devait faire en sorte d'y retourner rapidement, Suno le lui avait déjà dit plus d'une fois. La couche était confortable et il dormit d'un sommeil de plomb. Au matin, il rejoint sans problème le lieu où l'attendait Chrysalide. Commandante. Il s'inclina et s'assit ensuite à la table, se servant un café bien fort et écoutant la proposition de la commandante avec une joie non dissimulée. Visiter des lieux de votre monde serait un honneur et un très grand plaisir commandante. Toutefois, je ne souhaite pas que cela empiète sur votre emploi du temps ou sur les affaires de votre peuple. Puis il poursuivit. Oui, It est flatté que nos co-natifs aient plébiscité sont élection pour la représentation de notre secteur. La tâche ne sera pas aisée mais il espère faire au mieux des intérêts de chacun. Et je suis très fier de lui, tout à fait. Pour notre travail, je dispose de plusieurs pistes. Toutefois, si cela n'est pas trop insolent ou inconvenant, pourrions nous faire passer la visite avant? Ma curiosité est piquée au vif par votre proposition et je ne saurais garder les idées claires je le crains. Il lui sourit d'une manière contrite. Il avait un peu honte mais sentait la sensation de curiosité et d'envie de savoir monter en lui comme un flot irrépressible. Et ensuite, mes cynos me délivrerons les dernières informations sur vos brigands afin de mettre la touche finale à notre proposition pour vous aider dans cette tâche. Ce sentiment de devoir accompli, nous nous intéresserons à la Naga. C'est une chose que je n'ai jamais osé tenter mais je suis tout à fait d'accord pour le faire avec vous. Il lui sourit aimablement, il se sentait à l'aise ici et espérait que cela était réciproque.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
08/05/1016 ETU 00:39
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Score : 2
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Chrysalide avait prévu de faire visiter à Tarlen sa planète-mère à bord d’une navette sécurisée, conduite par un pilote Morphe chevronné. Ils survolèrent la Capitale pendant quelques secondes puis furent happés par la nature peuplée de lacs, de rivières et de fleuves. Ils stationnèrent au-dessus d’un plan d’eau magnifique, sauvage, alimenté par une cascade qui chantait fort et soufflait ses embruns. Descendez ! Nous allons nous baigner… L’eau était fraîche et vivifiante. Malgré les vêtements minimum qu’ils avaient gardés sur eux, ils nageaient et plongeaient à l’unisson et leurs ébats étaient ponctués d’éclats de rire. On aurait dit deux enfants. Ils firent une course d’une rive à l’autre du plan d’eau, dérangeant quelques canards sauvages et leurs petits et Tarlen la gagna haut la main, sa puissance parlant pour lui. Puis ils s’ébrouèrent comme deux chiots avant de remonter dans la navette où leurs vêtements furent soumis à une soufflerie les séchant à même leur peau. Je ne m’étais pas amusée comme cela depuis bien longtemps, mon cher Tarlen, et je vous sais gré de ce moment d’oubli… Ils regagnèrent le palais après avoir revêtu leurs protections premières. De nouveaux dans les appartements de Chrysalide, ils se restaurèrent silencieusement, commençant presque leur concentration pour l’épreuve qu’ils allaient affronter avec la pierre Naga. Leurs yeux brillaient du plaisir qu’ils avaient connu durant la journée et de l’excitation de l’expérience à venir. La dirigeante Morphe prit la pierre dans sa paume et tendit la main vers Tarlen qui la recouvrit de la sienne. Il y eut une communion des sens comme jamais elle n’avait connue. Puis, lentement, la chaleur de Naga conjointe avec celle de Tarlen s’insinua en elle et elle commença à avoir des flashs… Tarlen avait-il les mêmes ? Un monde lunaire… des chiens ou des loups… des meutes parcourant de grandes distances… des tirs, de l’affolement, surtout parmi les femelles voulant protéger leurs petits… une forêt dense… la lune pleine et lumineuse qui n’aidait pas à se cacher… des couinements de petits apeurés… des hurlements de mâles sentinelles… des galopades, des frôlements dans les fougères et les taillis… des jappements doux de mères incitant leurs loupiots à les suivre… le danger flottant dans l’air… le cours d’eau… la traversée sur les pierres affleurantes… la délivrance… la liberté… Chrysalide avait pratiquement été en apnée, ne respirant plus pendant plusieurs minutes. Elle prit une grande goulée d’air salvatrice qui la déconnecta de ses visions. Puis regarda Tarlen, encore sous l’emprise de la pierre. Ne sachant pas ce qu’il vivait, elle retira sa main, la pierre toujours en sa possession pour le faire revenir dans la réalité. Quand il ouvrit les yeux, d’un jaune lumineux et très intrusif, elle lui sourit. Alors ? Naga vous a-t-elle montré quelque chose d’intéressant ?
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632
08/05/1016 ETU 19:13 |
Score : 2
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Des gosses. Voilà ce qu'ils avaient été, des gosses, purement et simplement mais cela leur avait fait du bien. Il savait que de nombreuses choses allaient arriver dans les prochains jours. Il savait qu'il allait risquer sa vie. Il était près à ça et ne reculerait pas. Une distraction était du coup de bon aloi. Il se laissa guider tout au long de la journée et lors du repas. Lorsque la fin arriva et qu'elle sortit la pierre, il déglutit difficilement. Les scientifiques de son peuple avaient mis en évidence des ondes que l'on pouvait assimiler à des ondes presque psychiques. Elles avaient un impact sur le cortex cérébral des sujets et pouvaient stimuler certaines zones du cerveau telle que la mémoire ou d'autres moins usitées. Il ferma les yeux et redouta ce qu'il allait pouvoir voir. Un éclair. Un grondement d'arme. Un assaut. Des cris, des hurlements. Des loups, nombreux, très nombreux. Les mâles défendant les femelles et les petits. Ils avaient des entraves. Au cou, aux mains et aux jambes. Oui des mains et des jambes, non pas des pattes car ils étaient bipèdes. Les mâles possédaient des couteux, des poignards de fortune. Un autre disposait d'une arme laser. COUREZ!!!!! L'image pivota. Un grand loup noir se tient debout au centre de la scène. Il épaule un fusil d'assaut, tir une salve courte puis une seconde. Des cris proviennent de l'endroit où il tirait. N'ayez aucune pitié. Ils n'en auront aucune. Les femelles continuent de courir, serrant leur progéniture. Quelques mâles les escortent. D'autres embrassent tendrement les femmes, les enfants et se détournent. Ils repartent, se groupent autour de l'Alpha. Nous mourrons certainement mais au moins nous mourrons LIBRE!!!! Pas de pitié!! Jusqu'au dernier!! Une explosion à l'endroit où il se tenait. Tarlen ouvrit les yeux. Il était haletant. Il sentait son cœur battre à tout rompre. Qu'avait-il vu? Qu'est ce que c'était? Il entendit la voix de la commandante, comme si elle lui parvenait du fond d'une caverne. Elle était diffuse, sourde puis plus nette. La mort. La destruction. La liberté au bout de cette dernière. Il avala lentement, son coeur retrouvant un rythme normal.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
08/05/1016 ETU 20:25
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Score : 2
Détails
Chrysalide et Tarlen étaient comme essoufflés après cette séance, comme s’ils avaient couru avec leurs visions. La Morphe se leva pour aller coucher la pierre dans son coffret et servir deux verres ballon de liqueur ambrée que l’on appelait « rhum » dans les contrées adjacentes. Quand elle lui raconta ce qu’elle avait « vu », elle termina comme lui sur le mot « liberté » et ils sourirent à l’unisson en levant leurs verres. A la liberté retrouvée, donc ! Je crois que c’est ce qui unit nos peuples en fin de compte et ce qui fait que je suis si réceptive à votre histoire passée. Nous avons des souffrances semblables dans des circonstances dissemblables. La souffrance est notre lien. Elle réchauffait doucement le rhum dans sa paume en le faisant tourner dans le verre rond. Tarlen, resterez-vous encore un ou deux cycles ? Je ne voudrais pas vous distraire de vos obligations tant je me doute de ce que traverse votre Commandant. Mais il me serait agréable de vous garder encore un peu. Pensez-vous cela possible ? Si vous souhaitez partir demain, vous devrez vous passer de dormir cette nuit… J’ai encore quelque chose à vous montrer. Ce sera notre secret et vous n’en pourrez rien dire à personne, d’accord ? Chrysalide arborait un petit sourire qu’elle cacha bien vite en buvant une gorgée de rhum. En revanche, elle ne pouvait pas cacher l’étincelle malicieuse dans ses yeux verts.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632
08/05/1016 ETU 22:30 |
Score : 2
Détails
Il n'avait rien fait ou dit pour inquiéter la commandante. Toutefois ces visions l'avait profondément ébranlé. Il savait ce que c'était, pour en avoir entendu parler, mais jamais il n'aurait pu penser y assister comme s'il y avait été. Il est vrai que cela se terminait sur une note d'espoir, cette liberté mais à quelle prix? Le prix était toujours élevé mais bien souvent nécessaire. Il accepta le verre de rhum avec grand plaisir et prit une grande gorgée. Le liquide ambré qui coulait dans son œsophage était une bénédiction.. Une habitude de famille. Je pense pouvoir rester encore 2 cycles voir plus commandante. Il me semble normal de rester afin de mettre au point les derniers éléments de notre action. Il but une autre grande gorgée, garda le liquide dans sa bouche afin d'en assimiler tous les aspects. Un secret? Vous piquez ma curiosité et vous le savez. Qu'est ce donc? Il se pencha en avant vers elle, un grand sourire aux lèvres.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
09/05/1016 ETU 01:22
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Score : 2
Détails
Un secret ne se dit pas… il se montre ! Seriez-vous prêt à faire une escapade cette nuit ? La nuit, c’est encore plus secret ! Préparez-vous à un beau voyage. Sans laisser à Tarlen le temps de répondre, comme si elle savait d’avance ce qu’il allait dire, elle alla mettre sa tenue de jade. Puis elle emballa quelques mets et boissons. Je pense que cela nous sera nécessaire là où nous allons. Elle pianota sur son intercom personnel pour programmer le voyage qu’elle entrevoyait et aussitôt la porte de l’appartement s’entrouvrit pour signifier que tout était prêt pour la ballade annoncée. Une simple navette les attendait, un pilote à son bord et ils y embarquèrent allègrement. Le voyage fut court. Quelques minutes à peine. La navette se posa devant une grotte, sur un terre-plein accidenté et ils purent en descendre. Prenant la main de Tarlen, Chrysalide pénétra dans la grotte, un site tout à fait particulier. Devant eux, une eau souterraine coulant majestueusement. Au milieu de cette eau, un rocher plat où ils pouvaient accéder grâce à un radeau qui se mouvait avec cordes et poulies. Chrysalide embarqua sur le frêle esquif, tenant toujours la main de Tarlen qui la suivit. Une fois sur le rocher plat entouré d’eau, ils s’installèrent côte à côte comme les amis qu’ils étaient. Vous allez voir la plus merveilleuse manifestation de la nature, Tarlen. Surtout, ne me lâchez pas la main. J’en suis tellement émue à chaque fois que j’ai besoin de votre contact. La lune se levait et au-dessus d’eux, la grotte était trouée par un orifice ovale qui les surplombait. Par ce trou naturel, ils virent peu à peu l’astre de la nuit s’élever et nimber la grotte d’une lumière argentée. Les lucioles réveillées par cette lumière se mirent à voler en un ballet incessant et miroitant comme une symphonie muette. Chrysalide serra un peu plus fort la main de Tarlen sous le coup de l’émotion. La vie de la nuit… Celle dont nous avons tellement peur, vous et moi. Pourtant, elle peut être belle, ne trouvez-vous pas ? C’est ce que je voulais partager avec vous. Elle ouvrit la bouteille de vin fin qu’elle avait empaquetée pour cette excursion et en servit deux verres. Trinquons à ce moment intime entre nous et à notre amitié indéfectible, Tarlen. Je vous ai livré tout de moi et vous avez fait de même. Alors que la communion de nos âmes soit bénie en ce lieu. Amen !
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