Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 10/05/1016 ETU 21:35 |
Score : 4
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*Cette nuit? Maintenant?* Tarlent était surpris mais il n'eut pas le temps de dire quoique ce soit que la commandante était déjà partit. Elle savait dégager une telle énergie par moment. C'était une chose qui l'intriguait aussi beaucoup. Elle était calme, posée, sur de ses convictions et par moment elle devenait e=aussi espiègle qu'une enfant et totalement enthousiaste? C'était une dualité intriguante et amusante. Il reposa le verre désormais vide et remit son masque, hors de cette enceinte il était hors de question qu'il ne le mette pas. Il se leva et indique à ses gardes qu'il allait partir pour un court moment mais qu'il serait de retour dans la nuit. Il se laissa totalement guider, il avait confiance en elle même s'il est vrai que même s'il était curieux il était plutôt d'un naturel méfiant. L'instinct sans doute et l'histoire, la mémoire collective également. Lorsqu'ils arrivèrent à la grotte et qu'il vit la lune, pleine, majestueuse et il eut un léger sentiment de malaise. Ce dernier se confirma quand ils furent dans la grotte mais il n'en laissa rien transparaitre, il ne voulait pas paraitre grossier ni impoli. Il espéra juste que cela ne serait pas vérifié. Les paroles de la commandante ne parvinrent pas à dissiper son malaise qui se faisait grandissant. Il est pourtant vrai que le spectacle était magnifique. La grotte s'amplissait de cette lumière, elle la faisait vivre. Il le savait, le sentait ou plutôt... le ressentait. La vie nocturne est magnifique. Je la redoute pas pour ce qu'elle est mais pour ce qu'elle pourrait être. Il lui sourit, même si elle ne pouvait le voir alors. Il prit le verre qu'elle lui offrit et un orifice s'ouvrit dans son masque. Un souffle rauque se faisait entendre. Il stoppa son geste. La tête lui tournait, son coeur s'emballait, sa respiration s'accélérait. Il se sentait se contracter, sa poigne s'affermissait sur le verre. Il le reposa rapidement et se leva, surprenant la commandante. Elle lui lança un regard intrigué. Il se pencha en avant, appuyant ses mains sur ses jamabes. Je suis... désolé... Je ne peux pas.. le contrôler... Je dois partir.. Tout de suite... Un vague de douleur le traversa, il tomba à genoux. Son masque le génait...il l'arracha d'un grand mouvement, l'envoyant vers la commandante. Son visage était changé, tordu par la douleur, les babines retroussées, les dents proéminentes. Je dois partir..!!! Il releva la tête, les yeux comme fous et il sauta par le trou ouvert de la grotte. Un bond d'une quinzaine de mètres de haut. Il se retrouva dehors. Et il se mit à courir, il devait se trouver loin d'elle, très loin. Tenir jusqu'au jour, ça, ça c'était impératif...
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 11/05/1016 ETU 19:43 |
Score : 4
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Plus l’astre de la nuit apparaissait, plus Chrysalide sentait son coeur s’emplir de sérénité. Par contre, elle pouvait sentir ce qu’elle prenait pour de l’émotion chez son compagnon. Il lui serrait la main de plus en plus fort. Et puis, tout à coup, elle entendit qu’il respirait plus vite, que son souffle était rauque et haletant… Vous sentez-vous bien, Tarlen ? C’est à ce moment-là qu’il se leva, puis retomba à genoux dans un gémissement, il semblait se tordre de douleur, tellement qu’il en arracha son casque et qu’il le lui lança avant de sortir de la grotte d’un bond inouï. Mais… Tarlen… Que vous arrive-t-il ? Elle se sentit bête avec le casque dans les mains, ne comprenant pas ce qui se passait… Elle regarda le verre encore plein… Ce ne pouvait pas provenir du vin, il n’avait même pas eu le temps d’y toucher ! Mais sans son casque de survie, il va mourir !!! Elle bondit alors à son tour vers la sortie de la grotte puis elle courut jusqu’à la navette et enjoignit le pilote de décoller aussitôt et d’actionner les radars thermiques pour suivre Tarlen dans la nuit. Vous avez vu dans quelle direction il est parti ? Vite, vite !!! C’est une question de vie ou de mort ! Mais non, pas pour moi, pour lui ! Il faut le retrouver. Les yeux rivés sur l’écran de bord à la recherche d’une trace de chaleur humaine ou animale, Chrysalide s’était improvisée second du pilote pour l’orienter le plus rapidement possible. Le scanner associé analysait chaque tache de couleur : « couple de Morphes couchés – lapin - … - loup - … » Chrysalide se raidit et donna les coordonnées précises au pilote qui les fit descendre à quelques pieds du sol. Suivez-le. Tant qu’il ne s’arrête pas, suivez-le ! Mais s’il stoppe, posez-vous rapidement…
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 12/05/1016 ETU 13:54 |
Message édité -
Score : 4
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Il n'avait plus véritablement conscience de ce qu'il était. Il avait conscience d'être et peut être aurait il déjà du être content de cela mais il ne pouvait pas se satisfaire de ça. Au fond de lui, prenant de plus en plus de place, devenant de plus en plus poignant, un sentiment se faisait jour. La faim, une faim irréprésible, démesurée et sanguinaire. Il lui fallait du sang, des litres et des litres de sang. Liquide vital et précieux. Paradoxalement dans cet état il se sentait plus fort, plus vivant. Il ressentait tout avec encore plus de précision. Il ressentait les arbres, les animaux, il sentait leur présence et devinait leurs essences. Tous ses sens voyaient leurs capacités décuplés. C'est ainsi qu'il entendit... Un vaisseau. Bruit métalique et de réacteurs, un bruit non naturel. Et ce qui n'est pas naturel est ... dangereux. Il se retourna et se stoppa. Le vaisseau était là à quelques mètres de lui, il le voyait. sa vision était un curieux mélange entre une vision normale et une vision infra rouge. Il distinguait la chaleur du vaisseau et de ces occupants. Il se dit que c'était une mauvaise idée, qu'il ne fallait pas mais son corps ne l'écouta pas et sauta. Un bon de plusieurs mètres pour s'accrocher au vaisseau. Son anatomie avait changé, les griffes surdéveloppées lui permirent de s'accrocher facilement. Il se mit à griffer la carlingue, n'ayant qu'une envie : extirper les corps du vaisseau et se repaître de leur chair, planté ses crocs dans leurs corps et sentir la vie s'échapper d'eux. Il devait le faire, il devait se nourrir. Tarlen assistait à cette scène sans rien pouvoir y faire. il se concentrait pour lutter contre cette entité intérieure. Les Anciens en avaient parlé, il était possible de la canaliser et ainsi de pouvoir la contrôler et de l'utiliser quand bon nous le semblait. C'était un retour aux sources, un recul primaire qui survenait aléatoirement lorsque les conditions étaient réunies. Cette grotte et cette lune, voilà certaines conditions. Il était toutefois persuadé que l'utilisation de la Naga pouvait aussi y être pour quelque chose. Il se demandait comment lutter, cela les Anciens ne l'avaient jamais précisé. Il se concentrait, tentait de reprendre le contrôle. Cette étape était le épart d'une nouvelle puissance et d'une nouvelle vie, il le savait. Il continuait de griffer le vaisseau, des morceaux de métal se détachant puis il fut projeté en l'air. Un grésillement se fit entendre et surtout sentir. Il venait de toucher à des cables et s'était prit une décharge électrique. Il resta ainsi de nombreuses secondes, elles lui parurent une éternité avant de retomber sur le sol. Il secoua la tête et bougea son corps. Oui, il bougea son corps. Il avait repris le contrôle. La décharge avait annihilé pour un temps l'inconscient du cerveau reptilien et ainsi redonné le contrôle au conscient. Il se releva et se remit à courir, ne se souciant pas du vaisseau qui perdait de l'altitude. Non pas qu'il ne s'en inquiétait pas mais il savait qu'il ferait plus de mal que de bien en y allant et que cet état ne pouvait être que provisoire. Il se mit à accélérer et ses jambes le portèrent loin de tout cela. Il sautait pour éviter les obstacles, sentait des proies partout autour de lui mais se contenait, il se devait d'être fort et de s'éloigner. Pour la commandante Chrysalide, qui aurait désormais ; il en était sur ; une toute autre opinion de lui et de son peuple. Il le faisait aussi pour son peuple mais aussi pour son père, il ne pouvait se permettre de lui faire honte en se comportant comme un être primitif.
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Coa. Rouge sang
Respect diplomatique : 1 15/05/1016 ETU 00:26 |
Score : 1
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hrp/ Je poste par le biais de ma coalition, ne pouvant plus le faire moi-même. Comme ce n'est nullement politique, je prends cette liberté. Ils l’avaient en visu, ils étaient à quelques centaines de mètres à son aplomb. C’était Tarlen et ce n’était plus lui. Chrysalide avait peine à le reconnaître : les yeux fous, les babines retroussées sur des crocs démesurés, la tête déformée par la douleur et la haine… Et ce fut le choc inattendu ! Le bond qu’il fit vers la navette était surnaturel et le vaisseau en fut déséquilibré pendant quelques secondes avant de compenser l’attaque. Le crissement des griffes sur la carlingue était horrible à entendre, la hargne de l’animal qu’il était devenu provoquait la terreur dans l’habitacle. Chrysalide criait : Tarlen ! Tarlen, battez-vous contre vos démons ! Ne les laissez pas vous envahir ! C’est moi, votre amie… Reprenez le contrôle… Ohhh… Je vous en prie… Elle pleurait devant tant de souffrance, comprenant très bien que son ami ne pouvait pas faire autrement que de l’attaquer dans sa souffrance et elle ne savait pas quoi faire. Jusqu’à la déflagration électrique, des étincelles et un arc qui repoussa Tarlen au sol. Chrysalide demanda au pilote d’atterrir immédiatement mais le bougre était vert de peur et refusa d’obtempérer. Elle ne lui en voulut pas. Alors, elle assista à la fuite de son ami, priant pour que le jour se lève vite et qu’il reprenne le contrôle se son esprit. Elle se sentait responsable. Comment allait-elle avouer cela au Commandant Suno ? Pourtant il le fallait… Commandant, Je suis aux regrets de vous informer que votre Conseiller Ambassadeur Tarlen est souffrant. Il a été victime d’une transmutation très douloureuse cette nuit lors de notre pleine lune et je vous prie de nous le pardonner. Nous allons bien évidemment le soigner à moins que vous ne souhaitiez le rapatrier sur vos terres. Je suis vraiment navrée tant je me sens responsable de cette excursion en pleine nuit où il a vécu ce malaise. Je souhaite que cela n’entame pas nos relations diplomatiques et je vous assure encore que nous ferons tout pour qu’il aille mieux. Portez-vous bien, Chrysalide. Elle se laissa aller sur le dossier de son siège en soupirant, puis donna l’ordre au pilote, qui avait repris un peu de couleurs, de contrôler les fonctions de la navette, de reprendre un peu d’altitude et de suivre la course du « loup » jusqu’au petit matin, soit quelques heures encore. Pourvu qu’il ne fasse pas de mal et qu’on ne lui en fasse pas non plus ! Je ne me le pardonnerai jamais !!! Tarlen… mon ami… qu’ai-je fait ? Quelques minutes plus tard, Chrysalide s’assoupit. Elle se réveilla brusquement à l’appel de son pilote. Il ne bouge plus ! Il est allongé à terre et il ne bouge plus. Que dois-je faire ? Posez-vous ! Etes-vous sûre, Maître ? Vous voulez vraiment descendre ? Les premières lueurs de l’aube s’infiltraient au travers des hublots. Chrysalide prit le casque de Tarlen et confirma son ordre. Elle descendit de la navette et parcourut précautionneusement les quelques mètres la séparant de son ami. Elle avait préalablement durci sa gangue de pierre pour palier les attaques possibles et pourvu son pilote d’une arme dont elle souhaitait qu’il n’ait pas à se servir. Elle prit la tête de Tarlen avec douceur et lui remit son casque avant de lui parler d’une voix calme. Réveillez-vous, mon ami. Nous allons rentrer maintenant.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 17/05/1016 ETU 20:52 |
Score : 2
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Eloignez vous commandante!! Suno venait de se matérialiser derrière elle. Il s'approcha rapidement et lui prit le bras pour la tirer doucement en arrière. De son autre bras il fit voler le masque de Tarlen. Cela ne lui sera pas utile. Il ne risque rien. Il la tira doucement en arrière, se tenant devant elle pour faire barrière de son corps. Le voyage qu'il effectue, il doit le faire seul. Vous ne pouvez l'aider, ni moi. Il doit s'aider lui même. Il se stoppa et lui fit signe de faire de même. Il reprit d'une voix tranquille mais ferme. Sa! Ecoute ma voix, je sais que tu le peux. Je sais que tu es là, quelque part. Tu sais ce qu'il t'arrive. Peu d'entre nous sont passés par là et encore moins ont passé cette épreuve. Concentre toi. Lutte et avance vers nous. Avance vers une autre étape de ta vie. Tarlen avait levé la tête vers eux, il tremblait de tout son corps. Ses yeux jaunes semblaient fous. Ses machoires s'ouvraient et se refermaient spasmodiquement. De légers râles se faisaient entendre, sa respiration était sifflante. Suno soupira, mit les mains à son masque et l'enleva. Il sentit la main de Chrysalide sur son bras mais ne stoppa pas son geste. SA!! Ecoute ton semblable. Entend ma voix, qu'elle puisse te guider dans les limbes de ton esprit. Qu'elle te guide vers nous. Suno avait une tête de loup, semblable à celle de Tarlen mais apaisée, un regard vif, un long museau et des dents puissantes. Ecoute ma voix... Il le fixait et sentit la main de Chrysalide le quitter. Il perçut, ou plutôt ressentit, son inquiétude. Ne vous inquiétez pas commandante, je suis passé par là également. J'ai passé cette épreuve grâce à mon père. Il est donc de mon devoir de faire celà pour lui. Il tourna sa tête vers elle et lui sourit doucement. Je peux presque lire vos interrogations et je vais tâcher d'y répondre. Il effectue ce que l'on appelle un retour aux sources. Il reprend un comportement premier et primitif, décuplant nos forces et nos sens. Il a la possibilité de passer outre et de maitriser cela. S'il y parvient, il pourra contrôler et utiliser cet état autant qu'il le souhaite. Bien peu d'entre nous sont sujet à ce phénomène. Environ 10 à 12% de notre population. Que ce soit de façon unique ou bien répétitive. Et seul 2% de ces 12% parviennent à la dompter. Ils deviennent alors des Alphas. Nous sommes les guides de notre peuple. Aujourd'hui c'est à Tarlen que cela arrive et il doit lutter contre ses instincts. Car je vous garanti que malgré l'amitié qu'il vous porte, je peux lire dans son regard l'envie de vous débarasser de cette gangue pour planter ses crocs dans votre chair... Un grondement se fit entendre. Suno tourna la tête vers Tarlen, se dernier tentait de se relever. Ses membres tremblant, griffant le sol. Tarlen... Sa. Réponds moi... Lutte je te dis, il le faut!! Tarlen leva les yeux et se jeta sur Suno. Ce dernier l'envoya bouler d'un coup bras. Il fit un vol plané et s'écrasa contre un arbre dans un craquement. C'était l'arbre qui avait craqué. Tu ne peux rien contre moi!! Suno poussa un hurlement alors que Tarlen se relevait. Se dernier se stoppa, le regardant fixement et recula un peu. Tu le sais que tu ne peux rien contre moi! Ne t'occupe pas de nous et reprend tes esprits! Seul cela peut te sauver!! Une lueur passa dans le regard de Tarlen qui les fixait, tour à tour.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 18/05/1016 ETU 18:05 |
Score : 3
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Chrysalide n’avait ni vu ni entendu Suno arriver. Elle tourna instinctivement les yeux vers le pilote morphe armé… Il s’était évanoui, avachi dans son siège, le pauvre. Elle se sentit tirée vers l’arrière, entendant Suno lui dire que Tarlen avait envie de planter ses crocs dans sa chair. Elle le crut sans peine. Tarlen paraissait habité par des démons ancestraux, se convulsant, hurlant, ses yeux jaunes roulant dans ses orbites agrandies par l’effort et la terreur. Suno essayait à la fois de le calmer et de l’encourager à surmonter cette espèce de rite initiatique. Il devait y arriver seul, elle l’avait compris, mais confusément, elle se demandait ce qui pouvait se passer s’il n’y arrivait pas… Perdrait-elle son ami ? Etait-ce de sa faute ? La lune pleine de « Naissance » avait-elle eu un rôle dans cette tragédie ? J'ai passé cette épreuve grâce à mon père. Il est donc de mon devoir de faire celà pour lui. Quel lien y avait-il entre Suno et Tarlen ? Ils étaient semblables et elle ne l’aurait pas cru au demeurant. Il l’appelait « Sa »… Que signifiait ce terme ? Puis il y eu l’affrontement brutal. Chrysalide courut à son vaisseau autant pour se protéger que pour ne pas géner Suno dans son œuvre. Elle n’avait rien à faire ici. Elle sentait sa présence incongrue. Elle allait déplacer le pilote pour prendre les commandes et décoller quand elle perçut un étrange changement. Tarlen semblait reprendre ses esprits… Alors, elle déverrouilla sa gangue de jade et descendit de la navette, seulement vêtue d’une longue et ample robe d’un bleu sombre. Sans se préoccuper de Suno, elle avança vers Tarlen. Mon ami, me reconnais-tu ? Je te demande pardon. Elle vit dans les yeux jaunes la lueur qu’elle y connaissait. Une douceur, une tendresse et aussi un certain soulagement. Il avait réussi. Elle se jeta dans ses bras pour le consoler de tout ce qu’il avait traversé à cause d’elle puis s’effaça pour laisser les deux « loups » face à face.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 19/05/1016 ETU 15:00 |
Score : 3
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Suno scrutait les moindres gestes de son semblable. Il sentait une différence, ténue certes mais bien présente. Il y avait un changement sous-jacent qui s'opérait. Tarlen! Tu es sur la bonne voie, continue ainsi. Concentre toi! Ce dernier lui sauta dessus quand même et il le renvoya encore d'un balayement de bras. Voyons... Ca ne sert à rien. Tu es loin d'être aussi fort que moi. Comprends le et sert t'en. Tarlen se releva en titubant, les griffes toujours sorties, les crocs apparents. Il le regarda et son regard avait changé, le retour s'était effectué. Suno fut alors bousculé, gentillement,par la commandante Chrysalide qui alla droit vers Tarlen. Il en éprouva une certaine crainte. Il espérait que Tarlen était vraiement revenu sinon il y aurait du sang sous peu.. Il avança doucement, un bras en avant et il tressaillit lorsqu'elle le prit dans ses bras. Commandante... Soyez prudente... Il était toujours en retrait mais avançait, doucement. Faisant cela, la vision qu'il avait confortait son impression, Tarlen était revenu. Elle le tint dans ses bras avant de s'éloigner un peu en le regardant, elle lui laissait la place, il le comprit de suite. Il reprit doucement sa forme initiale. Il mit un genou à terre face à Tarlen assit en tailleur. Il émit un léger grondement et le jeune Cynos releva la tête. SUno avait une lueur de fierté dans le regard. Ils se donnèrent l'accolade en souriant. Suno se releva en le soutenant, Tarlen était tremblant ce qui était bien normal. Sa! Je suis fier de toi, tu as su surmonter les instincts ancestraux. Tu es désormais un Alpha. Je suis vraiement fier de toi. Il se soutint encore et se tournèrent vers la commandante. Commandante Chrysalide, surtout ne pensez pas que vous en êtes responsable, ce sont des circonstances exceptionnelles qui déclenchent ces évènements. Vous n'y êtes pour rien du tout. Vous avze même particulièrement bien réagit compte tenu de la situation. J'abuse peut être mais pouvons nous profiter de votre hospitalité, il va avoir besoin de repos. Et cela fournit une bonne occasion de pouvoir discuter en tête à tête plutôt que par x-com ou encre à l'Assemblée, vous ne trouvez pas?
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 19/05/1016 ETU 17:14 |
Score : 3
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Elle précéda Suno qui soutenait Tarlen jusqu’au sas de la navette et l’aida à l’allonger sur une couche près du pilote. Suno regardait le morphe pensivement. Ne vous inquiétez pas Commandant, mon pilote subira une phase amnésique et du repos. Nous ne pouvons jamais prévoir ce dont les pilotes vont être témoins et nous avons un protocole leur assurant la survie dans de bonnes conditions sans risques pour nous. Elle prit alors place aux commandes de l’appareil et fit un décollage en douceur. Si l’aller fut rapide, le retour au Palais le fut tout autant. La grotte n’était pas très éloignée de la Capitale. Chrysalide s’annonça pour atterrir, donnant expressément des ordres codés pour la prise en charge du pilote, la surveillance médicale de Tarlen et la préparation de la suite du Commandant Suno. আমি পাইলট জন্য একটি অ্যাম্বুলেন্স এবং আমার গেস্ট সিস্টেমের জন্য একটি রুম প্রস্তুতি চান . Nous y sommes. Le pilote fut transféré immédiatement dans une ambulance tandis que Tarlen était pris en charge pour regagner sa suite avec des ordres stricts pour qu’il se repose et que l’on accède à ses moindres désirs. Ensuite, Chrysalide devança son invité et le conduisit à ses quartiers où une somptueuse collation les attendait. Il y avait même du vieux rhum de contrebande. Mettez-vous à l’aise, Commandant Suno. Permettez-moi de rester sans cette carapace de jade qui quelquefois me contraint. Le pilote sortira de l’hôpital d’ici un ou deux cycles tout au plus et Tarlen est dans sa suite, surveillé par mes meilleurs médecins. Quand elle vit son regard dériver vers la bouteille de rhum, elle en servit un verre généreusement et s’octroya une liqueur jaune. Nous avons eu des émotions cette nuit, n’est-ce-pas ? Nous avons bien mérité un petit remontant. Elle le regarda boire et but à son tour. Dites-moi… que veut dire « Sa » dans votre langue ? Je vous l'ai entendu prononcer à plusieurs reprises.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 20/05/1016 ETU 19:12 |
Score : 2
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Suno avait suivit les préparatifs au repos de Tarlen avec attention. Il avait parlé aux Cynos qui avaient donc ordre de le prévenir immédiatement au moindre souci. Il resta quelques instants à son chevet avant que la commandante ne vienne lui montrer sa suite, qui jouxtait celle de Tarlen. Il l'en remercia, c'était une charmante attention. Faites donc Commandante, vous êtes ici chez vous, faites ce que bon vous semble. Je serais mal venu que de vous juger ou encore de vous faire la moindre remarque. Vous avez été extrèmement efficace dans cette situation et surtout vous avez rit cela avec sang froid. Je vous remercie de tout ce que vous avez fait et de ce que vous faites encore. Quand elle lui tendit le verre, il hocha la tête et but une gorgée. Le rhum était bon, c'était une bonne chose. Oui, beaucoup d'émotions. Je savais qu'un jour cela risquait de lui arriver mais on n'est jamais veritablement préparé à ce que cela arrive un jour. Surtout vu le peu de proportion de notre population qui est soumise à ce phénomène. Il se passa la main gauche sur le crane puisse massa légèrement la tempe gauche. Il sourit à la question de la commandante, bien évidemment que cela ne lui avait pas échappé. "Sa" signifie "Fils". Tarlen est mon ainé. Quand j'ai dit que c'était à mon tour de veiller sur lui comme mon père l'avait fait pour moi, c'était un indice. cela avait du vous faire tiquer, non? Il lui souria doucement, une lueur d'amusement dans ses yeux couleur d'ambre. Il est mon ainé et désormais il fait parti des Alphas et va donc connaitre de nouvelles choses et commencer une initiation. Cela ne l'empêchera pas de faire ce que nous avions prévu avant commandnante. L'initiation est modulable. Mais parlez moi un peu de vous. Je n'ai que peu le plaisir de vous connaitre en fin de compte.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 20/05/1016 ETU 22:47 |
Score : 1
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« Fils »… oui, bien sûr… et il est votre véritable fils ? Je pensais bien que ce terme représentait une forme d’affection ou quelque sentiment très proche tant votre intonation était touchante mais je présumais plutôt que vous étiez son maître et lui votre disciple, votre élève. Et vous me dites que c’est votre aîné, cela sous-entend que vous avez d’autres enfants… Vous avez de la chance. Elle n’osa pas demander ce qu’il en était de la mère de ses enfants, craignant d’être trop invasive dans la vie du Commandant. Elle était sûre que s’il en ressentait le besoin, il en parlerait de lui-même. Dans son ventre il se produisit une sorte de pincement. Elle n’avait pas d’enfant et sa santé précaire n’engageait pas à l’espoir de connaître cette joie. Que voulez-vous connaître de moi ? Je suis une Commandante publique ne cachant pas ses penchants et ses convictions, ses inclinations et ses dégoûts. Et ce soir, vous me voyez sans ma gangue de jade… Que voulez-vous savoir de plus ? Allait-elle lui avouer sa maladie ? Non… Elle préféra se resservir un verre d’Armagnac, laissant la bouteille de rhum à portée du Commandant Suno, et de s’enivrer un peu pour oublier le reste. L’alcool lui délia la langue. Ah oui, je peux vous parler aussi de ma première et dernière coalition. Elle s’appelait… on s’en fiche ! J’ai fait une terrible erreur en y conviant des Commandants que j’estimais mais sans aucun programme ni aucun but précis sauf le plaisir d’être ensemble. Mais les individualités se sont exprimées et les disputes ont éclaté. Tous m’ont quittée et j’ai dû la détruire. J’en ai eu le cœur crevé. Elle se leva et alla pianoter sur un boîtier. De la musique s’échappa aussitôt d’enceintes cachées. Voulez-vous danser, Commandant ? Cela me ferait un grand plaisir car à force de parler de choses tristes, j’ai besoin d’oublier avant d’aller dormir.
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