Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 22/05/1016 ETU 15:20 |
Score : 2
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Oui, j'en ai d'autres. 3 autres.. Le dernier ayant quelques années. La distance est un obstacle mais heureusement notre technologie permet de combler cela. Je peux retourner sur notre monde d'origine quand je le souhaite. Il regardait son verre, l'air pensif. Il disait ela mais voilà de nombreux cycles qu'il n'avait pas pu y retourner et cela lui pinçait le coeur. Il secoua la tête pour chasser ces idées et se reprit. J'ai entendu parler de cette coalition, je suis désolé qu'elle ait fait long feu. Les individualités, voilà ce qui tue les relations entre les peuples mais on ne peut empêcher cela, au mieux peut on les limiter. Si un accord n'a pu être trouvé, ne vous en blamez pas, ils en sont responsables autant que vous. Vous avez proposé de les unir, de les rassembler, ils n'ont pas fait ce qu'ils fallaient par la suite, c'est de leur fait, non du votre. Lorsqu'elle lui proposa de danser, il s'étrangla légèrement. Danser? Je crains de ne vous déçevoir commandante. Je suis un bien piètre danseur. Je suis assez gauche je dois vous avouer. Je veux bien tenter l'expérience mais vous risquez de repartir avec un mal aux pieds, je le crains. Mais tentons si vous le souhaitez. Il reposa le verre et sourit.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 22/05/1016 ETU 20:14 |
Score : 2
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La musique était lente, douce et harmonique. Chrysalide tendit une main au Commandant Suno qui se leva pour lui faire plaisir. Laissez-vous porter par le rythme, vous avez à peine à bouger les pieds. La culture Cynos n’apprend pas à danser à son peuple ou est-ce vous particulièrement qui ne savez pas ? Elle gardait une distance respectueuse malgré le fait qu’elle eut grande envie de se coller contre lui et de poser sa tête sur son épaule. Il y avait tellement longtemps qu’elle n’avait pas ressenti cette chaleur… Elle ferma les yeux pour ressentir ce balancement lent qui finalement était synchrone avec son cavalier. Au bout de quelques minutes, la musique s’arrêta faisant place à une autre, plus douce encore mais jouée en sourdine. Ils regagnèrent leurs places. Vous ne vous en êtes pas mal sorti du tout, Commandant. Ce fut un réel plaisir. Puis consultant son transpondeur qui avait émis un petit bip, elle changea de sujet. Votre fils dort profondément et ne manifeste aucune agitation. Ses fonctions vitales sont stables. Mes médecins pensent que demain matin, il aura récupéré. Tarlen est un être fort. Je l’apprécie beaucoup, nous nous entendons bien. Nous nous sommes dévoilés l’un à l’autre sans fausse pudeur. Il a été le premier à me voir sans ma cuirasse de survie et il a osé se montrer à moi tel qu’il était. C’est une marque de confiance que je n’oublierai jamais. Vous avez un fils formidable. Comment s’appellent vos autres enfants ? Elle se resservit de l’Armagnac et le fit tourner lentement dans le verre pour le réchauffer et en humer l’arôme puissant. Cette nuit, je n’ai pas compris ce qui se passait. Je ne reconnaissais plus Tarlen, mais mon instinct me disait qu’il était là, derrière, tout proche et qu’il suffisait d’une étincelle pour qu’il reparaisse et se débarrasse de sa sauvagerie primitive. Vous avez dit que ma réaction avait été la bonne, le suivre, attendre qu’il soit à terre… mais mon peuple et moi-même avons tant souffert que je sais effectivement comment réagir à une folie passagère. Sauf que dans son cas, sans votre intervention, il m’aurait certainement attaquée. D’ailleurs, comment avez-vous fait pour nous retrouver à temps et ressentir cette urgence ?
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 24/05/1016 ETU 19:40 |
Score : 2
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Suno se sentait gauche et affreusement maladroit. Sa grande taille ne l'aidait pas dans cette situation. Il se concentrait sur la danse, sur le rythme afin de ne pas écraser les pieds de la commandante. Il estima s'en être sorti sans trop de honte. Et lorsque la musique se tue, il en éprouva tout de même un certain soulagement, non pas que ce moment n'avait asp été agréable mais qu'il se sentait véritablement ridicule. Vous ne vous en êtes pas mal sorti du tout, Commandant. Ce fut un réel plaisir. Vous êtes trop bonne avec moi commandante. Je dirai pour ma part que ma prestation était passable. C'est votre présence et votre grace qui m'a permit cet exploit. Votre fils dort profondément et ne manifeste aucune agitation. Ses fonctions vitales sont stables. Mes médecins pensent que demain matin, il aura récupéré. Tarlen est un être fort. Je l’apprécie beaucoup, nous nous entendons bien. Nous nous sommes dévoilés l’un à l’autre sans fausse pudeur. Il a été le premier à me voir sans ma cuirasse de survie et il a osé se montrer à moi tel qu’il était. C’est une marque de confiance que je n’oublierai jamais. Vous avez un fils formidable. Comment s’appellent vos autres enfants ? Mes autres enfants? Il y a Nielen, le cadet et ensuite Lana et Lotus, mes deux petites jumelles. Ce sont les plus jeunes, elles viennent de passer leurs 4 ans, c'est dire. Ce que vous dites pour Tarlen est réciproque commandante, son attitude de tout à l'heure le prouve. S'il n'éprouvait pas une certaine affection il n'aurait pas hésiter à vous attaquer, l'instinct aurait pris le dessus. Il reprit son verre et une gorgée de rhum. L'instinct est une force puissante, si l'on parvient à le dominer et à le dompter comme il l'a fait et comme nous avons été certain à le faire alors cela devient une grande force. Il va avoir accès à un monde nouveau, de nouveaux horizons qui le rendront plus fort. D’ailleurs, comment avez-vous fait pour nous retrouver à temps et ressentir cette urgence ? Votre message commandante. Je l'ai reçu et après sa lecture j'ai su ce qu'il se passait et qu'il fallait faire vite. Par suite, son bracelet est équipé d'un système de repérage, je n'ai eu qu'à programmer la destination pour la téléportation. Votre peuple a également souffert de sa différence de part le passé?
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 24/05/1016 ETU 23:59 |
Score : 1
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Bien sûr, mon peuple a été génocidé puis les survivants se sont cachés pendant des décennies sous la terre, à tel point que notre génétique en a été impactée. Regardez-moi : Vous voyez ma peau régénérée par des années de traitement. Je n'ai pourtant toujours pas de cheveux, de sourcils ou d'ongles au bout des doigts. Je suis née comme translucide et incapable de supporter les caresses de la main de ma mère... Alors, oui, nous avons souffert. Chrysalide commençait à s'habituer à raconter l'histoire de son peuple sans trop d'émotion. Malgré tout, elle se resservit un verre pour cacher son tremblement. Je ne sais pas si nous allons véritablement guérir un jour. Heureusement que nous avons su dompter les pierres pour nous en faire des cuirasses de survie. Tout ce que je sais, c'est que le traitement que je subis a un effet néfaste sur mon sang qui se coagule au point que je doive supporter des transfusions toutes les nuits pour que mes organes vitaux ne lâchent pas. Elle soupira. Elle n'avait pas eu l'intention de plomber l'ambiance. Elle prit une gorgée de liqueur puis une serviette fraîche dans une corbeille pour se rafraîchir. Je suis heureuse que Tarlen ait réussi son initiation. Savez-vous qu'il est pour moi un vecteur d'ondes subliminales profondes et que grâce à lui, j'ai eu des visions sur le passé de votre peuple ? Je lui ai transmis également la mienne par le même biais. La première fois, ce fut dans les jardins de l'Assemblée où vous étiez avec la Représentante Kasairdienne...
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 27/05/1016 ETU 21:59 |
Score : 2
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Ainsi cela n'est pas votre apparence naturelle. Désolé je ne pouvais savoir, j'avais pensé que c'était uen énième facette de la mutiplicité de la vie qu'offre la création. Veuillez m'en excuser. Il s'inclina par respect. Tout ce que je sais, c'est que le traitement que je subis a un effet néfaste sur mon sang qui se coagule au point que je doive supporter des transfusions toutes les nuits pour que mes organes vitaux ne lâchent pas. Je suis heureuse que Tarlen ait réussi son initiation. Savez-vous qu'il est pour moi un vecteur d'ondes subliminales profondes et que grâce à lui, j'ai eu des visions sur le passé de votre peuple ? Je lui ai transmis également la mienne par le même biais. La première fois, ce fut dans les jardins de l'Assemblée où vous étiez avec la Représentante Kasairdienne... Suno leva sa tête et la regarda. Une idée lui vint. La première fois dans les jardins de l'Assemblée? *Sa....* Il y a donc eu une autre fois au moins. Laissez moi deviner.. Lors de la présentation de la Naga? La commandante hocha la tête. Oui... Oui bien sur c'est évident.. C'est une idée. Ca pourrait marcher.. Oui.. La Naga commandante. Il se tourna et avisa une petite boite qu'il connaissait bien. Je peux? Elle hocha de nouveau la tête. Il se dirigea vers la boite et l'ouvrit. Oui c'était bien ça. Cette pierre était magnifique et c'est pourquoi elle avait été choisie pour être offerte. Il sentait sa chaleur émaner d'elle. Il sourit. Elle tenait dans la paume de sa main, de forme ovale, simplement polie et non taillée. Commandante, faites monter cette en un pendentif, avec une simple lanière de cuir cela ira et mettez la à votre cou pour dormir et ce dès cette nuit. Continuez les transfusions pour un temps mais si je ne me trompe pas, d'ici quelques temps vous pourrez vous en passer. Il regarda la pierre de nouveau et eu un léger sourire. Cette pierre a toujours été présente dans l'histoire de mon peuple. Elle détient une puissance que l'on ne peut soupçonner, certains de nos sages les assimilent à des galaxies miniatures. Il la lui tendit. Commandante faites ce que je vous ai dit et ce dès ce soir. Faites moi confiance.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 27/05/1016 ETU 22:44 |
Score : 2
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La Naga ! Et pourquoi pas, au point où elle en était…. Cette pierre miraculeuse n’était pas issue de son peuple et elle doutait un peu de son efficacité sur son organisme. Certes, elle lui avait provoqué des visions et avait permis la télétransmission de l’histoire de son peuple avec Tarlen, mais elle n’était pas certaine qu’elle lui procurerait le soulagement de ses maux. Toutefois, elle ne voulut pas contredire le Commandant Suno qui paraissait sûr de lui et avait à cœur de lui faire entrevoir de l’espoir. Très bien, Commandant, je vais la porter autour de mon cou cette nuit. Nus verrons bien demain… Elle le salua et rejoignit ses quartiers personnels en emmenant le coffret ouvragé contenant la Naga. Lentement, elle la sortit de sa boîte, la berça dans ses mains et la relia à un cordon de cuir pour la passer autour de son cou. Immédiatement, elle ressentit sa chaleur et sa bienfaisance. Elle congédia ses médecins et refusa la piqûre salvatrice de la transfusion quotidienne, au grand dam de ces derniers. Laissez-moi ! Si je dois mourir cette nuit, ce sera mon destin. Si je survis, alors ce ne sera pas dû à la science mais à l’amitié. Sortez tous, maintenant. J’ai besoin de repos. Elle s’allongea, la main plaquée sur sa poitrine, la pierre entre sa peau et sa paume. Le sommeil la prit sans qu’elle ne s’en rende compte, beaucoup plus vite qu’à l’habitude et elle sourit au confort que lui procurait l’absence de traitement douloureux. Des rêves réconfortants prirent le relais de la réalité… Je flotte entre les nuées de la galaxie, je la vois toute entière et c’est beau… De ça, de là, des flammes, des batailles… mais ailleurs, la paix… des mondes inexplorés, des peuples neufs qui renouvelleront notre espoir… Je flotte… Je suis bien… Je ne ressens aucune douleur ni aucun essoufflement… juste un peu de vertige… les Commandants lèvent la tête vers moi avec le sourire… Je leur envoie des pétales de rose, ce sont celles que j’ai cueillies dans mon jardin et que je leur offre et ils sont contents… Ainsi se passa la nuit de Chrysalide qui se réveilla au petit matin, la main toujours crispée sur la pierre Naga, mais sans ressentir de malaise. Alors elle se leva et après ses préparatifs, elle se dirigea vers la chambre de Tarlen. Comment va-t-il ? Pourra-t-il nous rejoindre, Suno et moi, au petit-déjeuner ? Je souhaiterais que le père et le fils se retrouvent… Mais ne le réveillez pas. Laissez-le se reposer autant qu’il en a besoin. Puis elle se dirigea vers le salon et commanda, comme à l’accoutumée, des boissons chaudes, des pains, des confitures et des fruits. Ne réveillez pas le Commandant Suno. Prévenez-moi quand il sera prêt à me rejoindre. J’ai à lui parler. Ce n’est pas urgent mais c’est important.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 29/05/1016 ETU 13:27 |
Score : 2
Détails
Suno passa une nuit courte. Il n'avait pas vraiment le coeur et l'esprit à dormir. Il savait ce que son fils avait traversé et souhaitait être là pour lui. Il savait qu'il ne serait pas d'une grande utilité dans l'immédiat mais souhaitait toutefois être présent. Il se leva très tôt et passa deux longues heures à méditer, simplement assis en tailleur dans la chambre mise à sa disposition. Il entendait qu'on s'affairait dans les couloirs et ouvrit les yeux. Le soleil avait commencé sa course dans le ciel et montait rapidement. Il devait y aller. Se préparant il mit la main sur son masque, sourit et le prit par habitude, mais à la main. Il fit un détour par la chambre de son fils. Ce dernier n'était pas encore réveillé mais avait passé une nuit plutôt calme. Il resta quelques minutes et demanda à être prévenu immédiatement si un changement venait à s'opérer. Un des Morphes le prévint que la commandante l'attendait au salon. Il se dirigea alors vers ce dernier. En y entrant il vit la commanante et elle semblait plus détendue et reposée que la veille. Le contraire eut été étonnant. Commandante, bien le bonjour. Il se courba légèrement pour la saluer. Permettez moi de vous remercier encore pour votre hospitalité et votre générosité. Comment s'est passé votre nuit? Il dit cela en désignant la Naga qui brillait à son cou.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 29/05/1016 ETU 15:35 |
Score : 1
Détails
Chrysalide salua Suno avec le sourire. Elle se sentait effectivement reposée et sereine. J’ai très bien dormi, Commandant. Mon sommeil fut peuplé de rêves doux et je n’ai pas subi la torture que mes médecins me proposent toutes les nuits. J’avoue que j’avais oublié ce confort et que je l’ai retrouvé avec bonheur ! Elle soupira et lui offrit de s’asseoir à sa table. Tout en dégustant une tranche de pain chaud recouverte de confiture amarante, elle baguenauda : Evidemment, vous vous doutez qu’ils m’ont prédit que je ne survivrai pas à une seule nuit sans fluidification artificielle de mon sang et ce matin, ils se sont cachés de honte. Je ne leur en veux pas, je me sens si bien ! Au petit matin, quand je me suis regardée dans le miroir, la première chose qui m’a frappée était la luminosité de mes yeux. Je crois que Naga me guérit vraiment. L’espoir se lisait sur son visage. Cette pierre exceptionnelle allait-elle la sauver du mal qui rongeait son corps ? A travers Tarlen, votre peuple m’a vraiment offert un cadeau somptueux. Combien de pierres existe-t-il comme celle-là ? Elle fut coupée dans sa question par son transpondeur. Votre fils est réveillé et vous réclame… Me permettez-vous de vous accompagner ? Je resterai discrètement à la porte et s’il a à vous dire des secrets que je ne dois pas entendre, un simple regard de vous, Commandant, me fera disparaître.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 18/06/1016 ETU 18:30 |
Score : 5
Détails
La voyant épanouie et souriante Suno ne put s'empécher de sourire à son tour. Nul ne sait combien il en existe. Les légendes parlent des 7 Nagas. Les Sages des temps passés se sont posés la question et sont arrivés à la conclusion qu'il serait sage de ne pas le savoir. A trop vouloir profiter de ces pierres, leurs pouvoirs se verraient utiliser à de sombres fins. Toutefois je peux vous affirmer qu'il y en a bien plus que 7. Les 7 sont les Nagas majeures, renfermant une part de pouvoir plus importante, les mineures sont plus fréquentes quoi qu'encore rares. Ce présent est un gage d'amitié entre nos peuples, un gage fort et tenace. Nous sommes honorés que vous en soyiez en possession. Il mit sa main droite sur son coeur et s'inclina respectueusement. Son bracelet scintilla, en même temps que s'allumait le transpondeurde la commandante. Il n'avait pas besoin de le regarder, il savait ce que cela signifiait. Commandante, loin de moi l'idée de vous tenir à l'écart. JE vous prie de venir avec moi. Il sera, je pense, soulager de voir que vous n'avez rien. Il est possible qu'il n'ai que peu de souvenirs de ce qu'il s'est passé. Suno reparti alors en direction des chambres, Chrysalide sur ses talons. Il ouvrait la porte et vit son fils assis en tailleur sur le lit et s'en approcha. Alors comment te sens tu? Comme après une gigantesque fiesta avec une gueule de bois monstrueuse. Toute ma tête me fait mal et ça résonne. De fait il ne parlait pas fort et gardait les yeux fermés. Et j'ai mal dans tous les muscles.. Bon et bien tout va bien alors. Ton corps réagit normalement, les symptômes vont s'estomper dans la journée et demain tu iras beaucoup mieux. Tu risques toutefois d'avoir certaines envies : sortir, courir, te battre, ... Il se tourna vers Chrysalide. Si cela doit arriver commandante, que vos gens ne tentent pas de l'en empêcher. Surtout pas, ils pourraient en souffrir. Puis se tournant vers Tarlen. Tu dois combattre ces pulsions seul. C'est là le début de ton initiation mon fils. Il lui posa la main sur l'épaule en s'accroupissant devant lui. Il le regardait comme un père regarde un fils mais avec une lueur de fierté renouvellée dans ses yeux.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 19/06/1016 ETU 20:53 |
Score : 5
Détails
Chrysalide suivit Suno jusqu’à la suite de Tarlen où les médecins s’effacèrent pour les laisser entrer. Elle suivit le dialogue du père et du fils, se réjouissant du peu de séquelles que Tarlen présentait après l’épreuve qu’il avait subi. Entendant qu’il aurait encore à se battre contre ses pulsions de colère et de brutalité, elle s’éclipsa pour rejoindre ses quartiers et appela un garde expérimenté et dévoué. Ce dernier la trouva revêtue d’une gangue de pierre grisâtre, aux reflets changeants, ce qui le surprit mais il ne se permit pas de l’exprimer. Morlox, je veux que tu surveilles très discrètement notre invité, Tarlen, et que tu m’avertisses au moindre mouvement de ce dernier. Tu n’interviens pas, jamais, quoiqu’il arrive ! Mettons nos transpondeurs sur la fréquence d’urgence. Je compte sur toi… Au moindre mouvement ! Oui Maître. Il s’inclina et alla se mettre à son poste de surveillance tandis que Chrysalide appelait une autre Morphe. Moïra, j’attends de toi que tu ailles dans la chambre de notre invité, Tarlen, et que tu le soulages des tensions de ses muscles par les massages dont tu es experte. Dis-lui que tu viens de ma part et au Commandant Suno aussi. Essaies de le détendre et de lui faire oublier ses douleurs et ses obsessions. Par contre, s’il se montre agressif ou même simplement agité, enfuie-toi et cours me prévenir. T’en sens-tu capable ? Oui, Maître, je ferai de mon mieux. Ses pions avancés précautionneusement sur l’échiquier de cette aventure, Chrysalide se servit une tasse de thé noir et attendit les événements qu’elle redoutait. Jamais elle ne laisserait Tarlen se débattre seul, même si Suno prétendait qu’il le fallait. Personne n’était vraiment seul dans la vie et les épreuves se surmontaient également avec l’aide des amis. Elle-même était prête à y engager sa vie et à affronter les démons de celui qui avait contribué à lui redonner une once de santé.
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