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Opérations conjointes

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Cdt. Suno
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27/06/1016 ETU 20:04
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La tête lui tournait. Il ne pouvait bouger sans ressentir de violents nausées. Lorsque une Morphe entra et prétendit venir de la part de son père, Tarlen sentit que c'était un mensonge. Chrysalide était trop gentille avec lui et faisait ce qui lui semblait bon et juste.
Il joua alors le jeu et accepta volontiers. Les divers mouvements lui firent du bien. Il pouvait bouger sans trop en souffrir à la mi-journée. La Morphe, Moïra, savait ce qu'elle faisait et il l'en remercia. Il put discuter avec elle et c'était une personne intéressante. Ce peuple ne finirait jamais de l'étonner.
Vers la mi-journée, il put se promener un peu. Moïra le soutenant quand il vacillait. Il la repoussait alors, lorsqu'il se sentait capable de continuer seul. Il essayait d'écouter les conseils de son père au maximum : agir seul, se débrouiller seul et affronter cette épreuve.
Il sentait aussi un autre sentiment, comme une présence, bienveillante, attentive. Elle était proche. Il ne pouvait le voir mais ressentait sa présence, il pouvait même dire où il se trouvait. Il lui semblait qu'il entendait les battements de son coeur. Il sentait son odeur.
L'odeur... C'était ce qui se développait le plus, tout lui semblait plus présent, plus palpable. Cela le grisait et lui donnait l'eau à la bouche. Il se sentait partir. il secoua la tête. Il devait se reprendre. Il leva les yeux et croisa le regard de Moïra. Elle semblait interrogative.
Ce n'est rien, un léger étourdissement. Rien de plus. Désolé de monopoliser ainsi votre temps, à le perdre également. Je tâcherais de passer ce cap rapidement afin de vous en délier le plus vite possible.
Il finissait sa phrase quand il dut s'appuyer sur un muret. Il respira profondément et se mit à lutter contre la faim qui le rongeait. Il secoua la tête et la redressa. Il lui sourit pour la rassurer.
Cdt. Chrysalide
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27/06/1016 ETU 23:36
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Moïra voyait bien que Tarlen luttait contre ses démons et elle avait toujours en tête les conseils de son Maître : « Dès qu’il devient agité, enfuie-toi ! ». Sauf que Tarlen se reprenait très vite et faisait des efforts pour lui sourire et la rassurer.
Je sais que c’est difficile pour vous mais mon Maître et votre père comptent sur votre force, alors réagissez contre vos pulsions. Je suis prête à vous masser encore si vous éprouvez des douleurs… ou si cela vous détourne l’esprit de vos démons car le bien détourne le mal. Regardez-moi : je suis frêle et je ne saurais vous résister si vous m’attaquiez, mais je ne vous ai prodigué que du soulagement… Auriez-vous le cœur à me faire du mal, Monseigneur ?
Elle savait qu’elle risquait sa vie en lui parlant aussi franchement : sa colère pouvait s’embraser aussi vite que la poudre. Ce qu’elle voyait dans ses yeux, cependant, la tranquillisait un peu. Elle posa ses mains sur ses tempes palpitantes.
Détendez-vous, Monseigneur…
Pendant ce temps, Morlox transpirait abondamment en imaginant les pires choses et lança un appel sécurisé vers Chrysalide :
Il est sorti de sa chambre et se promène avec Moïra dans le jardin sud… Je ne les perds pas de vue… Terminé.
Chrysalide n’était pas inquiète. Moïra était entraînée aux combats de corps à corps et surtout à l’esquive. Elle saurait se débrouiller. Sinon, elle n’avait qu’un bouton à presser et elle aurait de l’aide dans la seconde. Morlox était à l’affût.
Vous détendez-vous, mon ami ?
Suno paraissait moins à l’aise qu’elle mais il n’était pas au courant du dispositif qu’elle avait mis en place pour la protection de Tarlen. Il aurait certainement été contre et elle ne tenait pas à le froisser.
Votre fils reprend des forces, il se promène dans mes jardins, accompagné, bien entendu… Voulez-vous que nous en profitions pour visiter ma planète natale ? Ou préférez-vous que nous restions à l’écoute des pulsions de votre fils ?
Il me semble que ce serait dommageable pour lui que vous soyiez présent pendant sa rémission… C’est à vous de voir.
Cdt. Suno
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28/06/1016 ETU 20:31
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Je sais que c’est difficile pour vous mais mon Maître et votre père comptent sur votre force, alors réagissez contre vos pulsions. Je suis prête à vous masser encore si vous éprouvez des douleurs… ou si cela vous détourne l’esprit de vos démons car le bien détourne le mal. Regardez-moi : je suis frêle et je ne saurais vous résister si vous m’attaquiez, mais je ne vous ai prodigué que du soulagement… Auriez-vous le cœur à me faire du mal, Monseigneur ?
Le coeur? Non, du tout. L'instinct oui.... Il me le commande. Il m'appelle à cette violence.
Alors qu'elle lui touchait les temps, il lui saisit le bras et la plaqua contre le mur. Son museau à quelques centimètres de son visage.
Il hurle.... Il hurle de planter mes crocs dans votre chair et de m'en repaitre.. Il le hurle si fort. Mais je ne le ferais pas, je ne dois pas le faire. Je dois être plus fort que cela, ne pas vous faire de mal.
Il parcourait son visage en disant celà. Il parlait d'une voix calme, presque tremblotante. On y percevait son combat intérieur. Il luttait.
D'elle transparaissait une certaine beauté qui exacerbait encore plus son appétit. Il la lâcha et s'éloigna. Il mit ses mains sur le muret et souffla un grand coup.
Je ne suis pas fréquentable, du moins pas dans mon état. Vous devriez partir.. S'il devait se passer quelque chose le chaperon qui nous suit n'y suffirait pas. Je le tuerai avant qu'il n'ai pu donner la moindre alerte. Il est si vulnérable et n'en a pas conscience..
Je ne veux pas vous faire de mal. Tenez vous quelques mètres derrière, je vous en prie.. Je me contrôle mais vous n'imaginez pas à quel point cela est difficile.
Il se tourna vers elle et lui jeta un regard triste. Au fond de ses iris brillait un feu nouveau, une nouvelle force qui ne cherchait qu'à s'échapper.
------
Vous détendez-vous, mon ami ?
Votre fils reprend des forces, il se promène dans mes jardins, accompagné, bien entendu… Voulez-vous que nous en profitions pour visiter ma planète natale ? Ou préférez-vous que nous restions à l’écoute des pulsions de votre fils ?
Il me semble que ce serait dommageable pour lui que vous soyiez présent pendant sa rémission… C’est à vous de voir.
Suno fut sorti de ses pensées à ces mots.
Oui.. Enfin je crois. Veuillez me pardonner, j'étais ailleurs.
Il sentait le combat de son fils. C'était une chose à laquelle était sensible les Alphas, la présence de l'un des leurs et ses humeurs. Le fait qu'il soit accompagné ne le surpris pas, la commandante était prudente et prévenante. Il ne lui en tiendrait nullement rigueur.
Visiter votre monde me ferait le plus grand bien je pense. Je ressentirai toujours ses pulsions et saurai si je dois agir.
Il se leva et secoua la tête.
Allons. Sortons et montrez moi la beauté de votre monde commandante. Ce serait un honneur pour moi.
Il lui tendit le bras en guise de politesse.
Cdt. Chrysalide
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30/06/1016 ETU 15:51
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Moïra s’était faite bousculer mais elle n’avait pas bronché. Elle fixait les yeux d’or de Tarlen et elle y voyait défiler la douleur, la rage et la force tour à tour.
Chacun de nous doit combattre son esprit primitif ! Vous n’êtes pas le seul. Sauf que chez vous, il est plus fort et plus ardent… Mon Maître et votre père vous font confiance alors vous ne devez pas les décevoir. Je suis le catalyseur de toutes vos souffrances et je ne partirai pas. Au contraire, je vais rester pour que votre calvaire soit écourté.
Bien sûr, vous aurez envie de me mordre et de me déchiqueter et oui, vous préfèreriez que je vous fuis ! Mais non, ne comptez pas sur moi pour vous laisser mariner dans vos pulsions. Vous allez les vaincre, voilà tout !
Toutefois alarmée par le flair de Tarlen qui avait débusqué l’excitation de Morlox comme une odeur nauséabonde, elle appuya discrètement sur un bouton de sa communication secrète avec lui, lui ordonnant de s’éloigner en lui faisant comprendre qu’elle gérerait seule.
Morlox en fut dépité et accepta de décrocher de la surveillance. Il eut tout de même le réflexe de prévenir Chrysalide, laquelle eut un froncement de sourcils vite réprimé en la présence de Suno.
Voilà une sage décision.
Elle prit le bras offert du Commandant avec un sourire qu’elle voulait franc.
Je vais vous emmener au marché de la Capitale de Nacimiento, là où vous pourrez constater de la liesse populaire, de l’art de nos artisans et de l’éclectisme des peuples nous visitant de toute la Galaxie connue.
Peu après, une navette sécurisée les déposait au marché. En cette heure, il était fourmillant de toutes sortes de peuples, les étals étaient florissants et les marchands criaient les mérites de leurs légumes, bijoux, tissus et autres richesses…
Chrysalide s’arrêta devant la boutique d’un vendeur d’armes fabriquées à l’ancienne en métal de leurs mines d’extrême qualité. Les pommeaux étaient incrustés d’or et de pierres fines comme le diamant ou d’autres matières comme l’ivoire, le jade ou la chrysoprase. Merveilles de lames ouvragées.
Choisissez une épée, un katana ou un sabre, Commandant Suno, ce sera un souvenir de votre passage chez moi… J’insiste… Tarlen m’a offert la Naga en votre nom et je souhaiterais vous offrir à mon tour un souvenir de ma nation.
Elle vit luire les yeux de Suno tandis qu’il soupesait les armes blanches, en évaluait les vertus et en appréciait les riches décorations. Le laissant seul pour prendre sa décision, elle alla se choisir un bijou qui rehausserait ses sourcils dépourvus de pilosité, en émeraude pâle et limpide comme l’iris de ses yeux.
Cdt. Suno
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11/07/1016 ETU 15:04
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Suno eut les yeux qui se mirent à briller, tel un enfant à qui l'on aurait annoncé son anniversaire en avance. Il savait qu'avec son masque elle ne pourrait le voir mais il était persuadé qu'elle le ressentait et se l'imaginait.
Il fit courir ses doigts sur les armes alignées. Le cuir le génait un peu mais il ne dévoilerait pas son apparence ici. Il appréciait les lames, appréciait leur tranchant. Il eut l'oeil attiré par un sabre ayant une forme particulière. Au pommeau incrusté d'ébène, d'argent et d'obsidienne. Il ne la lâchait pas des yeux.
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/564x/b4/ae/d3/b4aed3c3e4ce8eb2bc5294efa55782ed.jpg
Il la prit par le pommeau et fit quelques mouvements de poignet. Deux fines cordelletes de soie violette foncées venaient terminer la décoration. Il la soupesa, la fit sauter et tournoyer en l'air. Elle était parfaitement équilibré et une douce chaleur semblait s'en échapper.
Ce serait celle-là, il le savait, il le sentait. Il sentait aussi autre chose. Quelque chose de plus lointain, de plus diffut.
Vous allez les vaincre voilà tout!
Que vous êtes drôle.. Ou si c'est une tentative pour titiller mon orgueil, sachez que cela ne sert à rien. C'est une tentative pathétique. Vous n'êtes pas le catalyseur de mes souffrances. Tout ce que vous pourriez être est mon souffre douleur si je me laisse aller.
C'est pour cette raison qu'il serait plus prudent et sage que vous partiez. Vous faites preuve de loyauté et de courage mais ici c'est un courage inutile.
Il secoua la tête. Son sang bouillonait, il le sentait. Depuis quelques minutes ses griffes étaient sorties sans qu'il ne parvienne à les rétracter. Il sentait des douleurs dans ses muscles au niveau de ses bras, de ses jambes et de son torse. Ils le tiraient.
Ils avaient atteint une sorte de parc. Se trouvant au pied d'un grand arbre, il se ramassa sur lui même et sauta. Il fit un saut d'une vingtaine de mètres et aterrit sur une grosse branche. Il s'y asseya et regarda l'horizon. Il se perdit quelques minutes avant de sentir la présence de la Morphe.
On ne vous a jamais apprit que parfois il fallait laisser les gens tranquilles. Si vous restiez en bas vous pourriez tout aussi bien effectuer votre rôle de chaperon.
Il secoua de nouveau la tête, se leva et sauta sur l'arbre d'en face. Il s'assit de nouveau en lui adressant un salut de la main. Il ferma les yeux et tâcha de se relaxer. Quelques minutes et de nouveau, la présence à côté. Il soupira plus fort.
Je vous déconseille de continuer ce jeu ....
Il avait bien insisté sur le mot "déconseillé", en en détachant chaque syllabes. Il se leva et sauta de nouveau dans l'arbre le plus proche puis un autre et s'arrêta au troisième : un grand chêne. Il s'assit sur une branche maitresse. Son coeur accélérait. Il avait la vu un peu trouble et quelques vertiges.
La Morphe, encore et toujours. Il lui sauta dessus à son arrivée et la plaqua contre l'arbre.
Qu'est ce que vous ne comprenez pas dans le mot tranquille?
Il avait son museau à quelques centimètres de son visage. Il pouvait y lire une froide détermination. Quoi qu'il dise, elle serait là.
C'est pour vous que je dis ça. Vous le savez.
Il avait baissé le ton, sa voix rauque s'échappant en un murmure, son museau touchant presque son oreille. Il avait sa main gauche posée contre l'arbre, il pesait de tout son poids sur elle. Il se redressa un peu, faisant courir sa main droite sur sa joue.
Laissez moi un peu d'espace, je ne partirai pas. Au contraire, j'aurais beaucoup plus de vélléités de départ si vous m'oppessez ainsi. Laissez moi quelques mètres disons, qu'en pensez vous? Une petite dizaine et cela serait suffisant, ne trouvez vous pas?
Sa main griffue était descendue sur son coup, la pression de ses doigts se fit légèrement plus insistante. Puis il les remonta vers son visage en rapprochant le sien.
Alors? Qu'en dites vous?
Il plongea son regard dans le sien. Il dénotait une volonté nouvelle. Il savait ce qu'il faisait, se contrôlait. Se laissait habiter par sa nature.
Cdt. Chrysalide
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12/07/1016 ETU 01:10
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Moïra accompagna Tarlen plus qu’elle ne le poursuivit. Elle ne voulait pas qu’il se laisse aller à ses instincts mais qu’il résiste pour le bien de tous, y compris le sien. Chrysalide avait été claire, elle avait la mission de prendre « soin » de lui, et elle avait étendu cette directive bien au-delà de cette action. Il lui en coûtait de déplaire à Tarlen et de le pousser dans ses retranchements.
Quand il lui mit ses griffes sur le cou, elle se sentit défaillir. Son museau était tellement proche de son visage qu’elle sentait son haleine lui caresser les joues.
Tuez-moi et vous aurez tout perdu… Embrassez-moi et vous aurez tout gagné…
Elle le regarda intensément et aperçut une lueur qu’elle ne sut pas décrypter dans ses yeux jaunes. Alors, elle ferma les siens et attendit son verdict.
…………………………………
De son côté, Chrysalide s’aperçut que Suno était tourmenté. Elle ne voulut pas lui poser de question, sachant parfaitement qu’il s’agissait de son fils. Elle aussi était soucieuse du sort de Moïra et de Morlox, ce dernier lui ayant signifié qu’il avait quitté sa surveillance parce que démasqué.
Tant que Suno ne manifestait pas davantage de nervosité, Chrysalide restait confiante : la jeune Morphe était courageuse, perspicace et pleine d’empathie. Elle essaya donc de détourner les idées noires de Suno.
Le sabre que vous avez choisi est de toute beauté ! Vous avez un goût très sûr, Commandant. Voulez-vous que nous rentrions maintenant ou préférez-vous que nous allions visiter les mines de métaux d’où sort cette merveille ? Nous les exploitons de manière douce pour ne pas dilapider les filons. Notre production est donc minimale mais nos artisans en font des œuvres prodigieuses, ils en ont le temps. Ce n’est que « pain béni ».
Toujours soucieuse du moindre changement de comportement chez Suno, elle lui prit le bras pour l’accompagner vers la navette qui menait au cœur des mines.
Cdt. Suno
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12/07/1016 ETU 23:44
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Le sabre que vous avez choisi est de toute beauté ! Vous avez un goût très sûr, Commandant.
Un goût sûr?
Il souria poliment.
Je dirais que cela est différent commandante. Au delà de l'aspect esthétique, cette lame dégage une certaine aura, dirais-je. C'est cela qui me plait. Comme si elle m'appellait. Cela peut paraitre étrange, j'en conviens mais c'est ainsi que je le ressent.
Il la soupesa une dernière fois et acquiesca en la tendant au marchand qui la plaça dans son fourreau sombre, réhausé de liserés d'argent avant de lui tendre en baissant la tête. Suno tendit les mains, paumes ouvertes vers le ciel pour recevoir l'arme et s'inclina à son tour pour le remercier.
Il passa les liens du fourreau en travers de sa poitrine, l'arme se calant entre ses omoplates. Il ne portait pas son encombrante cape mais une simple tenue de soldat, ce qui lui facilitait les mouvements et la prise en main de son acquisition.
Voulez-vous que nous rentrions maintenant ou préférez-vous que nous allions visiter les mines de métaux d’où sort cette merveille ? Nous les exploitons de manière douce pour ne pas dilapider les filons. Notre production est donc minimale mais nos artisans en font des œuvres prodigieuses, ils en ont le temps. Ce n’est que « pain béni ».
Entendant ses paroles, il hocha la tête.
J'apprécierai de voir cela très chère. Il est rare que je prenne du temps pour moi, autant en profiter.
Au moment où il se tût, il ressentit quelque chose. Une sensation étrange, confuse, diffuse. De nombreuses émotions se mélangeaient et se côtoyaient. Il se mit à sourire, la plénitude se dégageait de cet amalgame.
*Bravo mon fils.*
Il se laissa saisir le bras par Chrysalide et la suivit d'un pas léger. Puis une autre émotion se fit sentir.
*Tiens, tiens, tiens, ... .*
Il secoua la tête et laissa échapper un petit rire.
Allons-y commandante. Désormais nous pouvons prendre notre temps.
----
Tuez-moi et vous aurez tout perdu… Embrassez-moi et vous aurez tout gagné…
Tarlen la regarda fermer les yeux, attendant son verdict et son bon vouloir. Il savait qu'elle était fragile, au delà de ce qu'elle pouvait elle même imaginer. Elle n'était rien qu'un jouet organique entre ses griffes s'il le désirait. Il prenait petit à petit conscience et la pleine mesure de sa condition nouvelle.
Tout lui semblait plus net, plus compréhensible. Les sensations exacerbées qu'il ressentait depuis cette nuit lui semblait encore plus fortes mais ordonnées et coordonnées. Il voyait comment en profiter, le chemin se faisait, il lui restait à le trouver.
Il la regarda un peu plus. Elle avait de l'audace et du courage. Il fit descendre ses griffes à la limite de son cou, redressa sa tête et l'embrassa.
Ne cherche pas à me suivre, là tu ne le pourras pas. Sur mon honneur et sur ma vie je serais de retour à l'entrée de ce lieu dans 2h.
Il l'embrassa de nouveau, la lâcha et courut vers l'extrémité de la branche. Il se ramassa sur lui même et bondit. Il atteignit un autre chêne mais ne s'arrêta pas. Il sauta de nouveau et encore, et encore, et encore. Il s'éloignait de plus en plus. Il sauta alors à bas des cimes et se mit à courir comme il ne l'avait jamais fait.
----
Il ne savait pas quelle distance il avait pu parcourir, il n'en avait cure. Il était libre désormais. Libre d'être pleinement ce qu'il était. Libre d'être un Cynos accompli, un Alpha.
Assit au sommet d'une tour en ruine, il observait le soleil et l'horizon. La fin de sa petite escapade approchait et il lui fallait revenir. Il s'étira, faisant craquer ses ligaments et bailla un grand coup. Oui... Il devait y aller et il reprit son chemin.
Cdt. Chrysalide
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13/07/1016 ETU 23:26
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Moïra sentit le souffle chaud de Tarlen sur sa joue, proche de son cou, puis immédiatement son baiser, sa truffe humide contre ses lèvres… par deux fois. Elle sut alors qu’il était sauvé et quand il lui demanda de ne pas le suivre, elle se laissa choir avec soulagement en soupirant : elle avait réussi ! Elle lui accorda les deux heures qu’il avait demandé, se sentant plus légère que jamais et savourant les baisers qu’elle avait reçus, les repensant, les savourant encore et encore.
Puis elle envoya un message codé à Chrysalide.
Tarlen a passé l’épreuve avec brio. Je crois que vous n’allez peut-être pas aimer, Maître, mais cette mission m’a ouvert le cœur… Je crois être amoureuse du loup. Est-ce acceptable ?
…………………………………………
Chrysalide et Suno montèrent dans la navette qui les amènerait dans les mines de métaux tant convoitées. Suno paraissait plus serein et le message de Moïra confirma que Tarlen avait surmonté ses démons. Toutefois, la fin du message la laissait perplexe. Suno allait-il accepter une union amoureuse entre leurs deux peuples ? Elle laissa de côté la question tandis que la navette s’arrêtait au seuil des mines de la planète Nacimiento. Ils en descendirent et Chrysalide, tenant toujours le bras de Suno, le guida vers les puits d’extraction.
Voici nos chantiers… Vous constaterez que nos mineurs sont dispos et gaillards. En effet, les équipes se relayant sont au nombre de quatre pour 48 heures et leur équipement leur permet de ne point inhaler la poussière. Le minerai extrait est acheminé vers des centres de tri, venez…
Là, de gigantesques tapis roulants transportaient les pierres extraites, des robots les concassaient et plus en aval, le minerai était séparé des sédiments dans des caissons d’ultra-sons très performants. Au bout de la chaîne, le minerai sortait à l’état brut. Chrysalide en prit un morceau dans sa main.
C’est beau ! Les métalliers le fondent parce qu’il est purifié et le travaillent comme un art et non comme un artisanat. D’où la lame que vous avez choisie. Nous n’avons pas de rendement accru, mais plutôt une fabrication de qualité. Vous m’en direz des nouvelles quand vous essayerez votre sabre.
Maintenant, je crois qu’il est temps de rejoindre le Palais, d’aller nous enquérir de la santé de votre fils et de souper ensemble…
Chrysalide avait l’intention d’inviter Moïra à cette soirée.
Cdt. Suno
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01/08/1016 ETU 22:13
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Suno observait sans mot dire les ouvriers au travail. Il écoutait consciencieusement les explications de la Commandante Chrysalide. Elle semblait véritablement passionnée par ce qu'elle disait. Le bonheur et le bien être de ces ouvriers, pourtant quelques uns dans une masse innombrable, semblait vraiment lui importer.
Il soupesa le métal traité, il était magnifique. Il se demanda comment cela pouvait bien se passer dans leur Empire. Il fallait qu'il en parle à Yshten, lui saurait lui dire.
Son bracelet vibra, il jeta un oeil. C'était Tarlen. Il devait lui parler d'une chose importante. Suno secoua la tête, s'il savait qu'il l'avait senti et était déjà au courant. Mais il ne lui dirait pas, il s'en apercevra un jour de lui-même.
Maintenant, je crois qu’il est temps de rejoindre le Palais, d’aller nous enquérir de la santé de votre fils et de souper ensemble…
Vous avez parfaitement raison. Il me tarde de voir son état, même si je sais que tout se passe pour le mieux. Notamment grâce aux précautions que vous avez pu prendre commandante.
Il lui sourit et lui prit la main.
Accrochez vous. C'est un honneur rare que vous allez vivre.
Il lui sourit et appuya sur son bracelet. Une lueur azurée les entoura et ils se téléportèrent directement dans le palais, dans le hall principal. Un Cynos s'y tenait et s'inclina.
Commandant, votre fils vous attend dans les quartiers mis à sa disposition.
Je l'y rejoints de suite.
Il se tourna vers Chrysalide.
M'accompagnez vous commandante? J'aurai un présent à remettre à mon fils et sachant qu'il provient de votre peuple, votre présence serait un honneur.
Il tira de sous sa veste une dague à la lame ondulée dans son fourreau de cuir noir et d'acier. La garde était incrustée d'ébène et de minerai d'argent.
J'ai pris sur moi de le payer moi-même et de ne pas vous le montrer. Vous connaissant vous auriez pu insister et je n'aurai pas voulu vous contredire en public. Me pardonnerez-vous cet écart?
Il lui sourit en disant cela, un petit sourire espiègle.
Cdt. Chrysalide
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03/08/1016 ETU 10:33
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A la fin de la visite des mines, le Commandant Suno lui prit la main en lui promettant de vivre un honneur rare. Chrysalide n’eut pas le temps de se poser de questions : il lui sembla basculer comme quand elle faisait les loopings dans sa navette poussée à pleine puissance. Là, il n’y avait pas d’accoudoirs ou de harnais pour la protéger, juste une main à laquelle s’accrocher. Ce fut rapide et long à la fois. Etranges sensations de vide, de couleurs, de perte d’équilibre, de fulgurance…
Arrivée au Palais, elle chancela quelques secondes sentant son estomac remonter dans sa gorge et se força à sourire, toujours cramponnée à son invité.
Prodigieux ! Laissez-moi me remettre de cette émotion… Elle regarda subrepticement si ses vêtements avaient résisté au « voyage » et lissa sa robe pour se donner une contenance.
Vous accompagner auprès de Tarlen ?
Elle scruta la dague, en approuva la facture, reconnut le travail de l’orfèvre et du Maître d’Armes qui l’avaient conçue et écouta amusée les explications du Commandant Suno.
Excellent choix, Commandant. Vous me connaissez bien, j’aurais eu du mal à vous laisser payer une lame sur mes Terres. Mais puisque c’est un cadeau que vous vouliez faire à votre fils, je ne pouvais que m’incliner.
Elle lui rendit son sourire espiègle et ils allèrent retrouver Tarlen dans ses quartiers. Il lui tardait de voir son ami, d’être rassurée sur son état et de voir comment se passerait le repas avec Moïra à leur table.

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