Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 09/08/1016 ETU 16:39 |
Score : 3
Détails
Excellent choix, Commandant. Vous me connaissez bien, j’aurais eu du mal à vous laisser payer une lame sur mes Terres. Mais puisque c’est un cadeau que vous vouliez faire à votre fils, je ne pouvais que m’incliner. Vous vous seriez certainement inclinée mais après de longues minutes, j'en suis sur. Il lui sourit et lui prit la main afin de l'amener vers de l'emmener vers leurs quartiers. Il poussa doucement la porte. Il trouvèrent son fils assit sur le rebord du balcon. Les jambes dans le vide, regardant l'horizon. Il sourit, il se revoyait lui-même lorsque cela lui était arrivé. Il était plus jeune que son fils mais il avait ressenti les mêmes effets et était passé par les mêmes épreuves. It. Sa. Il s'approcha de lui et sauta par dessus le rebord, pour s'asseoir à ses côtés. Nul besoin de mots, ils se comprenaient sans avoir besoin de parler. Son fils le regarda, il lui sourit doucement et ce dernier le lui rendit. Ils se prirent l'avant bras droit, serrèrent légèrement et se donnèrent l'accolade. Ils se reconnaissaient en temps qu'égaux. Suno sortit alors la dague et la tendit à son fils. Il la regarda sous tout ses coutures. Il la sortit légèrement, observa ses reflets. Il la rengaina et joignant ses mains, il baissa humblement les yeux et son buste vers son père. Par ce don, il reconnaissait son nouveau statut et signifiait le début de son apprentissage. Suno lui rendit un salut bref puis sauta sur la terrasse. Je rejoints mes quartiers pour expédier quelques affaires courantes. Je vous rejoindrais pour le repas ou un peu avant. Commandante, Fils, veuillez m'excuser. Il salua Chrysalide et son fils, leur sourit et sortit.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 10/08/1016 ETU 02:08 |
Score : 2
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Chrysalide, après le départ de Suno, resta seule avec Tarlen qui dégainait sa dague, la contemplait puis la rengainait. Il fit cette opération plusieurs fois, de plus en plus vite comme pour en éprouver la maniabilité. Belle arme, n’est-ce pas ? Votre père a des goûts très sûrs, ce cadeau est magnifique et à la hauteur de votre exploit. Elle se demanda tout à coup si elle tutoyait Tarlen ou si elle le vouvoyait… Elle balaya ses interrogations : maintenant, elle devait de toute façon le vouvoyer. Puis elle pensa à Moïra. Cette petite ne devait pas souffrir d’une illusion si cela en devait être une. Alors Chrysalide se lança… Tarlen, vous vous souvenez de Moïra, celle qui vous a aidé à dépasser vos pulsions meurtrières, n’est-ce pas ? C’est une jeune Morphe de talent, très belle et qui ne m’a donné que des satisfactions, voire inspiré de l’admiration. Chysalide s’arrêta là, ne voulant pas paraître trop intrusive. Il m’est venu à l’esprit de l’inviter au souper de ce soir qui fête votre accession au rang de Suno dans votre culture. Je crois qu’elle a sa part de triomphe, non ? Je vais donner des ordres… La Dirigeante des Morphes, préoccupée par l’issue de ce souper, donna des ordres pour dresser une table des plus fastueuses pour quatre personnes de qualité et ne laissant rien au hasard. Nappe de qualité, vaisselle d’apparat, bougeoirs d’ambiance, quelques serviteurs triés sur le volet et une commande spéciale en cuisine. Mais elle n’était toujours pas tranquille : jamais elle n’avait caché quelque chose au Commandant Suno et son amitié comptait plus que toute autre pour elle. Alors elle se fit annoncer dans ses quartiers. Commandant Suno, je suis désolée de vous importuner, mais je détiens une information qui pèse lourd sur mes épaules parce que je ne peux pas ne pas vous la faire partager puisque je vous considère comme un ami auquel on doit honnêteté et franchise. Suno avait froncé les sourcils ce qui mit Chrysalide encore plus mal à l’aise. Mon Lieutenant, la Morphe Moïra, qui a aidé votre fils à passer son épreuve de férocité… Je dois vous dire qu’elle est amoureuse de lui, de sa force et de sa douceur… Je n’y puis rien ! L’épreuve a renforcé les liens entre eux, en tout cas de son côté à elle. Je l’ai invitée au souper de ce soir pour me rendre compte si Tarlen et elle sont en accord sur leurs sentiments. Mais je ne veux rien faire dans votre dos. Si vous y êtes opposé, Moïra ne paraîtra pas ce soir.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 15/08/1016 ETU 16:21 |
Score : 3
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Tarlen, vous vous souvenez de Moïra, celle qui vous a aidé à dépasser vos pulsions meurtrières, n’est-ce pas ? C’est une jeune Morphe de talent, très belle et qui ne m’a donné que des satisfactions, voire inspiré de l’admiration. Tarlen hocha la tête, distraitement. Il se doutait que cela arriverai sur le tapis. Il ne savait pas comment il le savait mais c'était ainsi. Il m’est venu à l’esprit de l’inviter au souper de ce soir qui fête votre accession au rang de Suno dans votre culture. Je crois qu’elle a sa part de triomphe, non ? Je vais donner des ordres… Il la regarda et acquiesça, il n'y voyait aucun inconvénient, bien au contraire. Il était ravi qu'elle soit conviée afin de la revoir. Lorsque Chrysalide sortit, il la suivit du regard, rengaina une dernière fois son arme et alla au balcon respirer tranquillement. Il ferma les yeux et laissa son esprit vagabonder. -------------------- Alors qu'il donnait diverses directives et discutait en parallèle avec Yshten on lui annonça la venue de Chrysalide. Lorsqu'elle entra elle semblait inquiète. Commandant Suno, je suis désolée de vous importuner, mais je détiens une information qui pèse lourd sur mes épaules parce que je ne peux pas ne pas vous la faire partager puisque je vous considère comme un ami auquel on doit honnêteté et franchise. Là, elle l'inquiétait à son tour. Que c'était-il passé? Mon Lieutenant, la Morphe Moïra, qui a aidé votre fils à passer son épreuve de férocité… Je dois vous dire qu’elle est amoureuse de lui, de sa force et de sa douceur… Je n’y puis rien ! L’épreuve a renforcé les liens entre eux, en tout cas de son côté à elle. Je l’ai invitée au souper de ce soir pour me rendre compte si Tarlen et elle sont en accord sur leurs sentiments. Mais je ne veux rien faire dans votre dos. Si vous y êtes opposé, Moïra ne paraîtra pas ce soir. Il souffla un grand coup et sourit. Vous m'avez fichu une de ses frousses commandante... Et en quoi cela serait il un problème? Pensez-vous que cela puisse me poser un souci? Allons commandante.. Même si nous nous connaissons depuis peu, il me semble que vous me connaissez suffisamment pour savoir que cela ne me pose aucun souci. Mon peuple a été pendant de nombreuses années victime de discrimination et je serais mal placé si à mon tour je reproduisais ce schéma. Non commandante, tranquillisez-vous. Cela ne me dérange pas. Et même je serais curieux de voir la jeune personne qui à fait naitre les sentiments que j'ai ressenti chez mon fils. Il lui sourit poliment, afin de la rassurer encore un peu.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 16/08/1016 ETU 18:25 |
Score : 2
Détails
Chrysalide apparut dans la salle à manger vêtue d’un fourreau noir et de quelques bijoux en or, rehaussant la pâleur de sa peau. Derrière elle, Moïra avançait les yeux baissés. Sa tenue se composait d’une robe ample blanche irisée de perles et d’un chignon savamment retenu par un diadème. Suno et Tarlen étaient déjà là et sirotaient un verre de vin en les attendant. L’arrivée des deux femmes ouvrit les festivités. Quelle joie de vous avoir tous deux à ma table ! Suno, je vous remercie de votre amitié. Tarlen, je vous félicite encore pour votre exploit… Je vous présente mon meilleur Lieutenant, Moïra. La jeune femme salua simplement en entendant son nom, sans lever les yeux. Tous prirent place à table et les premiers plats arrivèrent, servis par les Morphes triés pour leur savoir-faire. Chrysalide et Suno faisaient les frais de la conversation tandis que Tarlen n’avait d’yeux que pour Moïra et que cette dernière demeurait le regard baissé et les mains sur ses genoux. Moïra, tu n’as pas faim ? Je pensais que dîner avec nos hôtes te ferait plaisir… Effectivement, Maître, l’appétit n’est pas là. J’ai beaucoup de plaisir à vous accompagner mais mon estomac ne veut pas s’ouvrir, curieusement. Me permettez-vous de quitter la table et d’aller dans les jardins ? Bien sûr, Lieutenant, tu peux t’absenter mais la nuit, les jardins ne sont pas sûrs, je préfèrerais que tu te fasses accompagner par un garde. A ces mots Tarlen se leva et salua son hôtesse et son père en proposant d’être le garde du corps de Moïra, ce qui lui fut accordé avec le sourire. Chrysalide et Suno se retrouvèrent seuls à manger et à bavarder. Suno, je crois que nos interrogations ont trouvé réponse… dit-elle malicieusement. Tarlen est votre fils et Moïra est comme ma fille contrairement à ce qu’elle pourrait laisser croire en me parlant comme à son Maître. C’est une bonne personne, belle intérieurement autant qu’à l’extérieur. Ils continuèrent à manger le délicat menu que Chrysalide avait concocté. Pendant ce temps, Moïra descendait dans les jardins en remontant ses jupons pour ne pas s’entraver. Elle alla s’asseoir sur un banc près du lac et invita Tarlen à la rejoindre. Vous souvenez-vous de tout, Commandant ? De mes paroles, de mes gestes ? Je ne voudrais pas vous sentir gêné à mon égard. Ce que j’ai dit ou fait, je le pensais fortement… Mais si je vous ai offusqué, vous pouvez oublier. Mon Maître m’avait demandé de vous suivre et de vous assister et j’ai outrepassé ses ordres pour mon seul plaisir. Alors, vous n’avez rien à me devoir. Elle baissa encore les yeux, ne voulant pas connaître le verdict de Tarlen, mais elle regardait fixement sa patte et elle souhaitait qu’il la prenne dans ses bras. Rêve de jeune fille amoureuse…
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 26/08/1016 ETU 12:17 |
Score : 1
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Les deux Cynos observaient la salle d'un oeil appréciateur. Rarement ils avaient pu observer un tel luxe et un tel raffinement. Leurs multiples années de guerres les avaient éloignés de telles réjouissances. L'arrivée des deux Morphes les arracha à leurs observations. Quelle joie de vous avoir tous deux à ma table ! Suno, je vous remercie de votre amitié. Tarlen, je vous félicite encore pour votre exploit… Je vous présente mon meilleur Lieutenant, Moïra. Suno sourit en voyant Moïra, il comprit mieux les sentiments de son fils en la voyant. Elle avait le port altier d'une reine et malgré le fait qu'elle baisse les yeux, eut égard au protocole, il se dégageait d'elle une certaine aura. Le repas se passa merveilleusement, les deux commandants parlant politique, histoire, sciences. Tarlen se joignant à eux et partant sur des discussions enflammées. Seul Moïra demeurait en retrait. Suno avait essayé de l'introduire à leur conversation mais elle semblait très intimidée. Moïra, tu n’as pas faim ? Je pensais que dîner avec nos hôtes te ferait plaisir… Effectivement, Maître, l’appétit n’est pas là. J’ai beaucoup de plaisir à vous accompagner mais mon estomac ne veut pas s’ouvrir, curieusement. Me permettez-vous de quitter la table et d’aller dans les jardins ? Bien sûr, Lieutenant, tu peux t’absenter mais la nuit, les jardins ne sont pas sûrs, je préfèrerais que tu te fasses accompagner par un garde. Suno vit son fils se lever, comme si on lui avait piqué l'arrière train. Il ne put s'empêcher de le regarder en souriant, son fils ne le regarda pas mais il le vit toutefois dissimuler un léger rictus. Il savait que son père le regardait et ne voulait pas lui donner la satisfaction de lui montrer. Il sortit à lui suite de Moïra. Suno, je crois que nos interrogations ont trouvé réponse… dit-elle malicieusement. Tarlen est votre fils et Moïra est comme ma fille contrairement à ce qu’elle pourrait laisser croire en me parlant comme à son Maître. C’est une bonne personne, belle intérieurement autant qu’à l’extérieur. Mes interrogations n'avaient pas lieu d'être. Cela se sentait ma chère. Mon fils avait beau ne rien laisser paraitre mais cela, comment dire, transpirait de son être. Nous verrons bien quels seront les aboutissements de ces évènements. Il leva son verre de vin avec un sourire malicieux. --------------- Vous souvenez-vous de tout, Commandant ? De mes paroles, de mes gestes ? Je ne voudrais pas vous sentir gêné à mon égard. Ce que j’ai dit ou fait, je le pensais fortement… Mais si je vous ai offusqué, vous pouvez oublier. Mon Maître m’avait demandé de vous suivre et de vous assister et j’ai outrepassé ses ordres pour mon seul plaisir. Alors, vous n’avez rien à me devoir. Tarlen se fixa face à Moïra. M'offusquer? Pourquoi m'auriez vous offusqué? Il ne me semble pas que vous m'ayez manqué de respect, en aucune manière que ce soit. Ou alors j'ai été victime d'une amnésie passagère. Il s'assit à ses côtés. Ce que j'ai dit et fait, je le pensais également Moïra. Je ne vois pas pourquoi je t'aurais menti. Je n'ai aucune raison de te mentir ou encore de jouer avec toi. Il lui embrassa la joue. Cela répond t-il à tes interrogations? Il lui prit doucement la main. La lune baignait les jardins de sa pâleur diaphane, illuminant les corps et les arbres les composants.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 26/08/1016 ETU 20:56 |
Score : 0
Détails
Moïra appréciait ce moment d’intimité dans les jardins, sa main dans celle de Tarlen, mais elle n’arrivait pourtant pas à se détendre complètement. Mal à l’aise dans sa robe d’apparat, elle qui était plus souvent habillée en tenue de combat, elle se tortilla avant de reprendre la parole adoptant avec difficulté le tutoiement qui s’était instauré entre eux à l’initiative du Cynos. Offusquer n’était pas le mot juste. Mais je vous… je t’ai fortement agacé, je ne t’ai pas obéi, je ne t’ai pas lâché d’une semelle… et tu pourrais m’en vouloir de ce « harcèlement ». Tout ce que j’espère c’est que ton accession au grade des Alphas n’en est pas dévaluée, au contraire. Car j’étais la… tentation à laquelle tu n’as pas succombé. En disant cela, elle repensa aux baisers et rougit légèrement. Tu sais, je suis avant tout une guerrière et tu as vu que je pouvais te suivre dans les arbres… avant que tu n’ailles à toute allure pour t’éloigner de moi. Je me suis faite passer pour une frêle femme pour te tromper et t’amadouer… J’ai accepté tes griffes sur mon cou sans broncher, ton poids me plaquant au tronc sans trembler… Je ne me fais cependant aucune illusion, tu m’aurais vaincue et dévorée toute crue. Mais je me serais vaillamment défendue jusqu’à la mort. Les mots prononcés étaient libérateurs et elle sentait le poids sur son estomac s’estomper. Elle se releva d’un bond et fit face à Tarlen les mains sur les hanches en une posture provocatrice. Donne-moi faim ! Combattons-nous à la loyale. Toi sans arme autre que tes griffes et tes crocs et moi avec les armes blanches que je choisirai. Terrain délimité : le pré, là-bas. Pas d’arbre mon ami… Oui, je pose mes conditions car je suis l’outsider des deux, Alpha ! Rentrons nous habiller et rendez-vous ici dans la demi-heure. Quand dis-tu ?
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 13/09/1016 ETU 12:08 |
Score : 1
Détails
Offusquer n’était pas le mot juste. Mais je vous… je t’ai fortement agacé, je ne t’ai pas obéi, je ne t’ai pas lâché d’une semelle… et tu pourrais m’en vouloir de ce « harcèlement ». Tout ce que j’espère c’est que ton accession au grade des Alphas n’en est pas dévaluée, au contraire. Car j’étais la… tentation à laquelle tu n’as pas succombé. Tu sais, je suis avant tout une guerrière et tu as vu que je pouvais te suivre dans les arbres… avant que tu n’ailles à toute allure pour t’éloigner de moi. Je me suis faite passer pour une frêle femme pour te tromper et t’amadouer… J’ai accepté tes griffes sur mon cou sans broncher, ton poids me plaquant au tronc sans trembler… Je ne me fais cependant aucune illusion, tu m’aurais vaincue et dévorée toute crue. Mais je me serais vaillamment défendue jusqu’à la mort. Donne-moi faim ! Combattons-nous à la loyale. Toi sans arme autre que tes griffes et tes crocs et moi avec les armes blanches que je choisirai. Terrain délimité : le pré, là-bas. Pas d’arbre mon ami… Oui, je pose mes conditions car je suis l’outsider des deux, Alpha ! Rentrons nous habiller et rendez-vous ici dans la demi-heure. Quand dis-tu ? Tandis qu'elle disait cela Tarlen l'écoutait, patiemment, attentivement. Elle débordait de fougue. Tu te serais battue vaillamment, j'en suis persuadé mais tu serais morte bien rapidement. Cela aurait été un combat vain, une lutte inutile contre un avenir quasi inéluctable. Ses mots étaient peut être durs mais il était toujours franc et sincère. Il disait les choses tel qu'il les voyait. Il s'était levé et arpentait la terrasse. T'affronter dans un combat? Te donner faim? Tu dois savoir que tu n'as aucune chance de gagner, ou alors une chance infime, je préfère te le dire. En tant normal, les Cynos disposent de capacités physiques supérieures aux espèces que l'on pourrait qualifier d'humanoïdes. Désolé si le terme te choque, c'est purement d'un point de vu scientifique. Les Alphas disposent du double voir du triple de ces capacités, en fonction des Cynos et de leurs anciennetés. J'ai beau être nouvellement éveillé dirons nous, je n'en demeure pas mons un Alpha. L'éveil de nos instincts boostent nos esprits et nos corps. Je ne suis pas sur que tu parviendras à me toucher. Es-tu certaine de vouloir engager un combat que tu n'as que peu de chances de gagner? Es-tu sur de vouloir engager un combat dont l'issue est, désolé de te le dire, quasi certaine? Il la regardait dans les yeux, son regard dès lors dénué de sentiments. Il analysait simplement, il déduisait et calculait. Elle ne détourna pas le regard. Il était ferme et déterminé, tout comme elle. Il poussa un léger soupir. Soit... Puisse que cela est ta volonté. Pour ton abnégation et ta détermination, ton courage et ta témérité, j'accepte ta proposition et tes conditions. Si ton peuple entier dispose de la volonté qui t'habite alors son avenir promet d'être grand. Il la salua et s'eclipsa dans ses appartements. Il se délesta de ses habits protocolaires pour revétir sa tenue de combat, la même, quasimment, que celle de son père. Il ne prit rien d'autre et était de retour à peine 15 minutes après. Il n'eut pas à attendre longtemps, Moïra arrivant rapidement aussi. Je pose la dernière règle. On s'arrête au premier sang versé. Nulle dérogation, c'est ainsi. Il sentait l'adrénaline du combta à venir lui parcourir les veines. La lune brillait haut dans le ciel et cela lui plaisait. Ses pupilles se dilatèrent, son odorat devenait plus aiguisé, il entendait son sang parcourir ses veines, le moindre son était capté. Ils rejoignirent le pré et se firent face. Il était prêt, il était dans la nature, dans son élément. Il ôta sa veste et fit jouer les muscles de son cou. Puis se détendit et attendit.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 15/09/1016 ETU 17:10 |
Score : 1
Détails
Moïra réapparut dans le pré, elle aussi vêtue d’une tenue de combat noire et armée de deux sabres étincelants au clair de lune. Elle resta à bonne distance de Tarlen, sachant ses bonds puissants. Elle le salua brièvement, son front rejoignant son poing fermé emprisonné dans son autre main, un salut très ancien et très respectueux de l’adversaire. Puis elle se mit en garde, les jambes légèrement pliées et fendues sur son pied d’appel. Les sabres, au bout de ses mains, imprimaient des moulinets de plus en plus rapides et s’immobilisèrent faisant rempart à son corps. Elle savait plusieurs choses : qu’elle n’avait droit à aucune erreur, qu’il fallait que Tarlen attaque le premier et qu’elle ne devait pas accepter le contact. Autrement, elle était morte… Viens, mon loup… Elle esquiva le premier bond de Tarlen par une rotation de tout le corps et les lames des sabres sifflèrent en tourbillonnant sans rien toucher. Ils s’observaient avec une grande concentration… Ce fut alors une danse endiablée de bonds, de sauts, d’esquives, de glissés, de pirouettes, d’attaques et de contre-attaques, de feintes… jusqu’au moment où Moïra fut en retard d’une demi-seconde et où Tarlen la désarma d’un coup de patte qui faillit lui arracher le bras. Elle tomba à genoux, les larmes aux yeux mais le sourire aux lèvres. Le combat avait duré exactement 3 minutes et 20 secondes : une éternité ! Pas une goutte de sang, mais j’arrête, j’ai perdu, évidemment.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 21/09/1016 ETU 22:06 |
Score : 2
Détails
Viens, mon loup… Tarlen ne comptait pas attaquer le premier. Il était dans l'attente. Mais cette phrase l'vait amusé. Si elle voulait jouer alors on allait jouer. Volontairement il se ramassa sur lui même et bondit sur elle. Elle esquiva avec une certaine grace, faisant tournoyer ses lames. La lumière de la lune s'y refléta. Tarlent en observa l'éclat blanchâtre alors qu'il les voyait passer, comme au ralenti. *Que cet astre est sublime en cette nuit... Je tâcherais de le comtempler comme il le faut, plus tard.* Il sourit de nouveau et toucha terre doucement, lui tournant le dos. Bien. Jouons, puisque c'est ce que tu souhaites. Il sauta alors en arrière, faisant un saut au dessus d'elle, passant derrière elle. Il voulait la tester aussi faisait-il des efforts pour se brider. Il tâchait de ne pas se laisser griser par le combat et son atmosphère particulère. Touchant le sol, il donna une impulsion pour foncer sur elle. Elle s'était retournée. Il enchaina alors plusieurs coups, alternant les feintes et fentes. Les coups de poings et de pieds, se servant des spécificités de son espèce pour la faire tomber. Elle se défendait bien, il devait le reconnaitre. Il corsa le jeu. Il se rapprochait de plus en plus d'elle, jouait avec ses lames. Les touchant parfois des doigts et s'en écartant par la suite. Il hésita à lui en subtiliser une. Elle suivait le rythme mais il voyait un épuisement. Il savait que c'était la faille. Il sentait également une faim graonder en lui et décida d'abréger le jeu. Il donna alors un coup plus vif que les autres et la désarma. Elle tomba à genoux et il se demanda s'il n'avait pas été un peu trop fort. Pas une goutte de sang, mais j’arrête, j’ai perdu, évidemment. Tu t'es bien défendue, je dois le reconnaitre. C'est assez impressionant. Je ne t'ai pas fait trop mal j'espère. Il se baissa pour lui prendre le bras doucement. Il l'examina. Peut être une légère foulure mais rien de bien grave. Elle s'en remettrai en 2-3 jours. Il se releva et la releva doucement. Que dirais-tu pour cloturer cela d'observer la lune? ELle est magnifique ce soir. Il lui sourit, ne lui lâchant pas la main et lui désigna d'un coup de tête l'astre de la nuit.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 22/09/1016 ETU 17:29 |
Score : 1
Détails
Moïra se frottait toujours l’épaule. Oui, elle avait mal, mais elle ne se plaindrait pas. Après tout, c’était elle qui avait voulu ce combat. Elle savait que Tarlen n’avait pas vraiment porté ses coups et s’était amusé à lui laisser croire qu’elle se défendait bien. S’il l’avait voulu, le combat aurait duré 3 secondes et non trois minutes. Merci pour le compliment, même si je sais que tu me mens. Tu aurais pu me blesser à la première seconde. En fait, c’est moi qui suis fière de toi ! Tu aurais pu me faire vraiment mal et tu t’es retenu. Tu as vraiment réussi, tu es vraiment un Alpha… Elle était fatiguée. Sous sa tenue de combat, sa peau dégoulinait de transpiration et son bras était vraiment meurtri. Elle avait envie d’une douche brûlante. Elle regarda la lune, puis Tarlen, et encore la lune… Si tu veux, contemplons ce disque magnifique. Ils s’allongèrent côte à côte dans l’herbe de la clairière, se tenant toujours la main. La lueur argentée les baignait de douceur, ils étaient seuls au monde en cet instant. Le silence des lieux fit que leurs esprits s’évadèrent, chacun dans une sphère de leur choix ou peut-être dans la même… Allez savoir ! Le temps s’arrêta. Longtemps. Ce fut Moïra qui reprit pied dans la réalité la première : elle avait froid. Sa peau avait eu le temps d’absorber la chaleur et l’humidité générées par le combat. Elle mit sa tête sur l’épaule musclée de Tarlen et lui lâcha la main, se rapprochant de lui pour profiter de sa chaleur… animale. A ce moment-là, un serviteur Morphe leur apporta des couvertures. Leurs Excellences Chrysalide et Suno vous souhaitent une bonne nuit. Ils vous informent qu’ils ont regagné leurs quartiers.
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