Moi qui pensait qu'être commandant suprême du peuple uni des bleus me plaçait aussitôt au plus haut échelon de la hiérarchie, me voilà bien embêté.

Je n’aurais accepté qu'une simple organisation sans grands pouvoirs (apparents) prétende diriger les peuples libres de cette galaxie en plein éveil. Je n’aurais répondu à aucunes demandes venant d'une telle association de mégalomanes et encore moins aux propositions d'impositions dont mes oreilles ont eu vent dans quelques archives de débats. Je n’aurais donc pas déclaré respecter les choix de mon gouvernement, Si celui-ci n’était pas si…en raccord avec mes propres idées et digne d'un si grand respect.

C’est donc ainsi que j’accepterai et respecterai toutes les conditions que le RR imposera, dans la mesure du possible, ou non.

Un homme grand, noir, musculeux et tatoué, habillé de vêtement ocre et vert entra dans le batiment qui servait de tribune officielle. Il était accompagné de deux personnes complétements vêtues en ocre et vert portant des sabres à leurs cotés, seul leurs yeux étaient visibles.

"Salutations commandants, j'suis Rivain Laplace, Patriarque des Tribus Unifiées, Guide d'la Tribu Jawalienne, détenteur des Connaissances Occcultes d'mon peuple. J'm'adresse aux personnes ici présentes et j'parle en ma qualité d'Patriarque. Nous sommes les tribus rénégates unifiées, anciennement égarées, nous nous reconnaissons dans l'Renouveau Renégats car nous partageons les mêmes racines et produisont les mêmes fruits."

Rivain regarda chaque membres présents dans les yeux. Ceux-ci étaientt comme voilés d'une cuticule blanchâtre.

"Nous sommes honorés d'votre présence et d'être parmi vous. Qu'celui dont l'nom n'peut être prononcé vous accorde ses bienfaits."

Rivain quitta la tribune et s'assit en tailleur les mains sur les genoux sur une des nombreuses places libres.

" Noble Assemblée, représentant du RR, commandants autres,

Je vous salue humblement. Je me nomme Narcis, dirigeant du fier peuple Asbrouk.

Je viens de prendre connaisance des diverses interventions antérieures dont je souligne la pertinence et l'utilité.

Nous assurons le commandant Katradhan de notre profond respect et notre sincère estime. Qu'il puisse compter sur notre appui éclairé et réfléchi.

Toutefois, il est évident que mon peuple désire appréhender au mieux les intentions de ce dernier, avant de décider d'un soutien inconditionnel en sa politique et d'une confiance absolue en ses actes.

Mon service diplomatique demeure ouvert à tout commandant désireux d'obtenir des précisions sur notre peuple ou sur tout autre sujet.

Noble assemblée, reçois mes sentiments. Puissant Katradhan, accepte mes salutations respectueuses

Salutations, commandantes, commandants. Je tiens premièrement à exprimer ma profonde émotion à fouler de mes pieds le sol de ces salles, et également saluer l’actuel gouverneur de la capitale.

Je me nomme Henri De Vilecourt. Je suis magister, c’est-à-dire président de la Dominion Parienne. Les premiers Parias, nos ancêtres, furent chassés il y a des siècles de leur terre par une force dont le nom s’est perdue, que nous ne connaissons aujourd’hui que sous le nom de « Dircetorat » ou plus simplement « l’Ennemi ». Les Parias ont parcouru la galaxie pendant des siècles sans trouver le moindre endroit pour s’installer, car le pouvoir du Directorat était tel qu’il avait contacté tous les peuples pour nous interdire le contact. Après un siècle, les Parias ont cessé d’essayer de s’installer, voguant dans leurs vaisseaux-cités. Ce n’est qu’après le cataclysme divin que nous avons à nouveau osé prendre contact avec la civilisation. Nous nous sommes établis, sous la présidence de mon père, sur la planète Arkham.

Arkham a cette particularité que son orbite fait qu’elle est en grande partie plongée dans l’obscurité. Seuls les tropiques sont habitables, et c’est là que sont situées les villes, mais les journées y sont courtes. Le reste n’est qu’un désert froid et éternellement noir. Voilà de quoi rassure ceux qui s’inquiètent de ma pâleur.

J’ai récemment pris contact avec cette noble assemblée, ayant entendu qu’un gouverneur y était arrivé et sentant dans on appel l’imatience d’y acceuillir tous les commandants de la galaxie. Je vous remercie de votre attention.