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> L'Ordre d'Espoir
> [RP] La sorcière vous salue...
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Cdt. Quaideluz
Respect diplomatique : 1366 
12/02/308 ETU 18:57 |
Score : 1
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Ce n'est pas possible d'etre cohérent quand on est ultrème. Si ils deviennent cohérents, ils ne sont plus ultrèmes. Sinon, je prépare mon cure dent qui est toujours à mes cotés. Vous n'êtes que traitrise et fourberie... Les écumeurs vont vous laver. Mon petit fils est un écumeur. Amour et respect, voici les valeurs de l'Ecume.
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Cdt. Quaideluz
Respect diplomatique : 1366
13/02/308 ETU 20:32 |
Score : 6
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Amour et respect, ma fille, je rajouterai fierté pour vous et seulement vous pour avoir pris cette décision de vous lancer dans la politique au plus haut niveau. Cette candidature au poste de chancelier est pour moi, un sentiment de contentement. Je souhaite que vous réussissez à réunir le maximun de commandants sous votre programme. Pour ma part, je suis sensible à cette idée d'organisation, même si je n'ai pour l'instant pris aucune décision vers votre démarche constructive. Des soucis me préoccuppent fort dans l'immédiat, mais n'ayez aucune inquiétude, je serais toujours à vos cotés.
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Cdte. Witch
Respect diplomatique : 2607 
14/02/308 ETU 11:28 
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Score : 2
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Venez vous asseoir un instant près de moi, mon père. Et prenez votre petit-fils dans vos bras. Voyez comme ses yeux s'éclaircissent, il sort enfin de sa colère de nouveau-né malmené ! Je sais que votre charge vous occupe et vous préoccupe. Etre un guide pour une coalition est un sacerdoce... dont vous vous acquittez avec brio et dynamisme. Ecume-Hurlante est la coalition la plus unie et la plus active que je connaisse. J'ai sûrement hérité de la douceur de ma mère et de la tempérance de mon père. De Thyen, j'ai subi l'éducation qui m'a faite pouvoir assumer la gérance d'un peuple et la révélation de mes dons de sorcière... De vous Quaid, j'ai reçu l'amour paternel que je n'ai jamais connu et qui me manquait tant, je suppose, pour grandir un peu. La petite sorcière timide et qui voulait rester dans l'ombre sort de son trou et affronte le monde aujourd'hui grâce à vous et à votre confiance. J'ai l'impression d'être enfin adulte. L'arrivée d'Armian, tel que vous avez eu la tendresse de l'appeler, y est sans doute aussi pour quelque chose. Quelle mère serais-je si je n'essayais pas d'aller de l'avant pour lui ? Si je n'essayais pas de lui créer un avenir ? Ainsi qu'à tous les enfants à venir... Alors, c'est sûrement de la politique, comme vous dites. Pour moi, c'est une prise de conscience que j'aimerais voir partagée. Allons, redonnez-moi ce poupon que vous êtes en train d'énerver et qui ne pourra plus s'endormir, sauf si vous lui chantez une de vos vieilles rengaines de marin ! Nous allons boire un verre et profiter de la douceur de cet instant de répit, juste pour vous et moi.
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Cdte. Witch
Respect diplomatique : 2607
19/02/308 ETU 11:47
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Message édité -
Score : 6
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Histoire racontée à un enfant... Rom faisait sa toilette sur le tas de bois qui jouxtait l’âtre. Il lissait consciencieusement son pelage de coups de langue vigoureux. Eléa s’assit confortablement sur la pierre chaude du poêle, telle une Babayaga des temps anciens et elle donna le sein à son fils qui s’y cramponna goulument. Mon tout petit, je vais te raconter une histoire, une très belle histoire, la tienne… Enfin, une partie de ton histoire, celle que je peux raconter. Ton arrière grand-mère était une prostituée. Elle fut tuée dans une taverne en voulant protéger sa fille d’un début de rixe. Elle-même était déjà une déracinée. Son mari, Thyen, dont tu entendras parler plus tard, s’étant réfugié dans un système fermé à tous. Sarah, sa fille, et donc ma mère, était une femme extraordinaire. Elle portait au bras droit une longue cicatrice datant de la fameuse rixe qui tua sa mère. Elle aimait la rue, son lieu de vie depuis son plus jeune âge…. Elle y racontait des histoires aux passants et dormait dans les encoignures de portes cochères, enveloppée dans sa grande cape. C’est comme ça qu’elle a connu mon père et que leur amour est né… Eléa fit une pause. Le bébé avait fini de téter. Elle le releva et le jucha sur son épaule. Lui tapotant le dos, elle se mit à marcher de long en large dans la pièce pour le bercer et elle reprit son récit. Mon père s’appelait Astronore. C’était un grand Commandant, un être noble et solitaire. Il tomba amoureux fou de Sarah et lui offrit son palais, des systèmes entiers de planètes. Il lui apprit les étoiles et se ressourça dans les histoires qu’elle inventait pour lui inlassablement, lui distillant toute la tendresse dont elle était capable. Malheureusement, l’Apocalypse était annoncée quand Sarah sut qu’elle m’attendait. Astronore, malheureux et impuissant à sauver son peuple, se réfugia dans ses laboratoires scientifiques et chercha une échappatoire à la fin inéluctable jusqu’au dernier souffle. Il est mort entouré de son peuple et loin de Sarah. Quand je suis née, Sarah utilisa le seul lien qu’elle avait encore avec son père, Thyen – tu vois, je t’avais dit que tu m’en entendrais t’en reparler – et elle l’appela pour qu’il vienne me chercher, pour que j’échappe à cette foutue Apocalypse… Sarah est morte dans la rue, entourée d’une foule d’amis et d’inconnus mêlés. Nous en arrivons ainsi à moi, la sorcière qui n’a jamais connu que le vieux Thyen, génie idéaliste et bourru, un vieil ermite qui hérita d’une petite fille turbulente et anxieuse. Humm… je te raconterai mon enfance quand tu auras quelques années de plus. Je vais plutôt te raconter comment j’ai rencontré ton père à l’Assemblée, comment son discours m’a interpelée et troublée, comment ses yeux verts ont accroché mon cœur. Mais je ne l’aurais certainement pas revu s’il ne m’avait écrit… Ce premier x-com, je l’ai encore ! Et tous les autres qui ont suivi. Tout y était en demi-teinte, en douce retenue, en mots qui frôlent… tant est si bien que ce sont finalement les quiproquos qui nus ont rapprochés. Eléa partit d’un rire clair à ce souvenir. Elle revoyait le visage soucieux d’Arwaan, ses froncements de sourcils quand elle plaisantait… ses colères plus tard, ses bouderies, ses attentes. Il a été difficile à apprivoiser, ton père ! Je ne lui ai pas non plus facilité les choses. Depuis l’anneau que j’avais failli refuser jusqu’aux questionnements et aux doutes que je brandissais comme un bouclier pour endiguer ses assauts. L’anneau, vois-tu, je ne pouvais pas le porter sans abandonner ma charge de Grande Prêtresse, mais il ne pouvait pas le savoir. Ce qu’il ne pouvait pas savoir non plus, c’était l’existence d’un beau jeune homme que j’avais laissé derrière moi, chez Thyen, et auquel j’étais très attachée… Le soir où je me suis sauvée après l’avoir repoussé, je ne savais pas s’il me pardonnerait un jour ! L’endant s’était endormi sur l’épaule de sa mère. Elle le déposa doucement sur sa couche et repensa à sa deuxième visite chez Arwaan… Il l’avait emmenée dans les locaux des Chefs Vaarlags et l’avait présentée comme la Commandante Witch. Elle avait subi leurs conversations courtoises avec un plaisir mitigé. Il lui avait avoué après qu’il n’avait pas osé se retrouver seul avec elle avant qu’elle n’en exprime l’envie. Leur liaison s’était doucement et passionnément installée, en marge de tous les regards et en secret. Et puis le peuple Vaarlag avait été attaqué dans le secteur 3 par les peuples Ultrèmes et Arwaan était parti chez lui. L’armée d’Eléa n’avait pas pu lui prêter main forte et elle avait campé dans ses laboratoires scientifiques pour accélérer les recherches comme son père l’avait fait jadis. Pendant quelques mois, elle n’avait reçu que de rapides x-com et puis le silence. Elle l’avait cru mort. S’ensuivit une période où ses troupes partirent enfin vers ce secteur de sombre mémoire. Elle n’y trouva que des cadavres et des décombres. Ça, elle ne le raconterait que bien plus tard à son fils : c’était trop cruel. Le retour d’Arwaan avait conforté Eléa dans l’idée que son amour devait être rendu public, que tous sachent. Arwaan avait pris la décision d’en faire sa femme et elle ne le regrettait pas en regardant dormir cet enfant. Quand elle siffla doucement, un corbeau se posa sur le berceau. Elle laisa le bébé à la garde du volatile pendant quelques heures.
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Cdte. Witch
Respect diplomatique : 2607
21/02/308 ETU 11:11
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Score : 7
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L’enfance d’une sorcière… Le voyage galactique vers la système secret de Thyen eut des incidences… Un nouveau-né ne pouvait s’en sortir indemne. Petite, Eléa avait été un bébé sage et introverti, préférant observer le monde autour d’elle et répondre seule à ses interrogations. Elle s’était vite spécialisée dans le silence et le camouflage. Elle savait pleurer sans larmes. Elle savait se déplacer sans bruit. Elle savait rester immobile et se faire oublier pour observer. Elle avait toujours les oreilles et les yeux grands ouverts et la bouche close. Son grand-père, peu habitué aux enfants, ne s’était pas inquiété de son mutisme. Il en était même plutôt content. Quelquefois, il prenait la main de la petite fille et partait pour de longues promenades silencieuses, chacun restant dans ses pensées. A huit ans, Eléa passait plus de temps dans la nature avec les animaux qu’avec ses congénères dont elle avait fait le tour. Et c’est avec eux qu’elle se rendit compte du pouvoir de ses mains… Une imposition de quelques secondes soulageait la douleur et coagulait les blessures, ressoudait les os, endiguait les diarrhées, redonnait la vue, … des petits rongeurs ou mammifères qu’elle côtoyait. Elle était une sauvageonne dont personne ne se souciait. Son don fut découvert le soir où Thyen tomba de l’escabeau sur lequel il grimpait pour régler les machineries de ses laboratoires de recherche. Il s’était cassé la jambe et assommé. La petite fille l’avait cru mort et s’était précipitée sur lui. Elle avait réduit la fracture en un tour de main et apaisé la douleur. Puis elle avait posé les mains sur le crâne du vieil homme en pleurant. Il était revenu à lui, surpris, et s’était immédiatement relevé. Boitant encore un peu, il avait regardé Eléa avec la perspicacité du vieux scientifique érudit… Puis il l’avait conduite dès le lendemain chez la Docte Viola pour y apprendre les gestes qui sauvent et les plantes qui soulagent. Elle fut surnommée Witch dès cette période. La petite sorcière n’était pas particulièrement aimée mais elle fut toujours largement respectée. Eléa s’accommodait de cette vie. Elle apprit tout ce que Viola pouvait lui transmettre et tout ce que les scientifiques de Thyen pouvaient lui apporter. Elle apprit encore autre chose un peu plus tard, avec le jeune Païkan… les jeux du désir, de la séduction et de l’amour, le soleil éclaté du plaisir, la tendre dépendance à l’être aimé. Ce fut à ce moment-là que les scarifications apparurent dans le dos et sur la joue de Witch. Viola lui apprit la signification de tous les signes, les douze du dos, qui descendaient de l’épaule aux reins de la jeune fille et le treizième sur la joue gauche. Une nouvelle ère commençait pour Witch. Quelques temps plus tard, Thyen vint lui annoncer qu’une Galaxie proche d’eux venait d’apparaître et qu’elle aurait un rôle à y jouer, que Sarah lui avait demandé de la faire renaître au monde dès que ce serait possible… Ce temps était venu. Eléa était désespérée… elle s’était révoltée, sauvée, cachée… et elle s’était ouverte à Païkan des desseins de son grand-père, le suppliant de l’enlever… Mais Païkan resta introuvable le matin de son départ. Elle dut partir seule vers la Galaxie Espoir, avec le sentiment d’avoir été trahie par les deux hommes qu’elle aimait.
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Cdte. Witch
Respect diplomatique : 2607
14/03/308 ETU 19:48
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Message édité -
Score : 4
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Interview d’une sorcière Witch avait été conviée par un journaliste dans un salon de la gazette galactique. Elle s’installa et laissa les ingénieurs régler micros et prompteurs… Le journaliste paraissait angoissé et regardait sans cesse ses mains qu’il tordait avec conviction. Elle eut presque envie de le consoler mais elle se contenta de lui signifier qu’elle était prête. Il fit un signe avec ses doigts … trois… deux … un… Nous sommes honorés de recevoir la commandante Witch. Voici ma première question… Eléa, êtes-vous satisfaite de votre poste de Chancelière ? Satisfaite ? D’un poste ??? Heu… je reformule ma question… Etes-vous contente de vous ? Vous êtes la première Dame de la Galaxie Espoir, élue par vos concitoyens… ça en jette, non ? Ah ! Vous voulez parler de ma notoriété ? Et bien figurez-vous que mon « image » est bien salie par ce pouvoir dont je n’ai cure et les jalousies qu’il engendre ! Je ne suis pas atteinte d’un complexe de supériorité, voyez-vous ? Ma charge de « Grande Prêtresse, que j’ai abandonnée peu avant mon mariage, avait un autre panache ! Et d’autres gratifications aussi. La politique n’est pas mon point le plus fort. Les polémiques me fatiguent. J’ai seulement cru pouvoir faire quelque chose pour Espoir. Si vous voulez un point de contentement, je crois que j’ai au moins rétabli un droit de parole. Vous aviez déjà fait partie du Gouvernement de Quaideluz et vous en étiez partie. Vous êtes partie de la coalition Ecume-Hurlante… Seriez-vous instable ? Est-ce Quaideluz qui en est responsable ? Je suis curieuse et irrémédiablement franche. Quand je ne me sens pas à mon aise quelque part, eh bien je vais ailleurs. Mais je ne pars pas en mauvais termes. J’ai d’excellentes relations avec tous… humm… avec quelques commandants de mon ancienne coalition. Quant à Quaideluz, eh bien, vous savez qu’il m’a adoptée à mon arrivée. Alors nous avons des relations affectueuses, mais en dehors de tout problème politique. Nous savons faire la part des choses et nous ne mélangeons pas le professionnel et le privé. En parlant de privé… Des bruits ont couru sur votre tendance à manipuler les hommes… Vous ne pouvez pas nier que vous avez reçu beaucoup de cadeaux et de legs. Pouvons-nous parler de Carnage ? de Dark Ezeckiel ? de Requiem ? d’A…. Je vous arrête tout de suite avant que vous ne disiez de grosses bêtises ! Je ne manipule personne, ou alors c’est totalement inconscient ! Peut-être suis-je une séductrice à ma façon, mais cela vient probablement du seul fait que je sois une femme jeune et seulement défigurée par quelques scarifications sur la joue. Je suis une diplomate et je ne suis pas hypocrite… alors il me faut bien d’autres armes ! Donc, vous ne voulez pas parler de vos... heu… exploits diplomatiques ? Vraiment, si ça vous tient à cœur ? Carnage était un ami, très grivois, très brutal en paroles et en actes, mais un cœur d’or… Il avait toutes les femmes qu’il désirait. J’ai su me faire apprécier pour autre chose que mes fesses. Je ne dis pas que ce fut facile, que nous n’avons pas joué maintes fois au jeu du chat et de la souris ! Mais finalement, ce gros tas de graisse adorable m’a mise au rang des statues grecques. Et nos débats philosophiques l’ont presque fait autant jouir que de me peloter les seins. Dark Ezeckiel, c’est autre chose… Nous nous sommes rencontrés fortuitement dans une taverne à un moment où je me croyais veuve et où lui était aussi dans un état de fragilité extrême. Nous aurions pu nous consoler l’un l’autre mais nous sommes restés des amants platoniques et nous nous sommes contentés de nous prendre la main. Nos fragilités respectives nous ont retenus. Alors s’il est parti en me léguant un bout de son territoire, c’était le bout du cœur qu’il m’avait donné, sans doute…. Quant à Requiem, vous m’insultez ! Vous avez vu son âge ? Il pourrait être le tri-aïeul de Thyen !!! Non, Requiem, c’est un vampire. Et les sorcières sont attirées par les vampires…. Ce sont nos frères de la nuit et nos gardiens. D’ailleurs ni Onjo Saaze ni Requiem ne sont tendres avec moi ! Ils se croient investis de ma protection en tant que « femme de la nuit ». Et votre mari dans tout ça ? Arwaan est parti il y a longtemps, bien avant la naissance de son fils. Mon époux est un être très torturé qui a subi un énorme traumatisme dans le secteur 3 où était son natal. Il fait une retraite depuis plus d’un an pour reconstruire sans doute la part de lui-même qui a été détruite par les Ultrèmes et il reviendra plus fort qu’avant. Nous formerons une famille… Il aura enfin ce qui lui manquait tant. Gaal et moi l’attendons avec confiance. Eléa s’effondra à la fin ce cette phrase et le journaliste s’en alla sur la pointe des pieds en se promettant de harceler cette sorcière sur d'autres sujets tout aussi dérangeants.
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Cdt. Bugal an Noz
Respect diplomatique : 259 
25/03/308 ETU 21:44
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Score : 2
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RP crée en partenariat avec Witch. Gaal jouait dans son berceau. Il essayait d’attraper la queue de Rom qui se balançait devant ses yeux. Chaque fois qu’il y arrivait, Rom miaulait piteusement et Gaal éclatait de rire en tirant tant qu’il le pouvait. Tout à coup, la porte du placard, ou était parfaitement rangés les petits vêtements de Gaal, grinça et un petit Korrigan apparut. Dans sa précipitation, Lambic avait oublié ses vêtements chez lui, alors il avait enfilé en hâte le pyjama jaune de Gaal, qui lui allait comme un gant même s’il était mis à l'envers. Tiens ! Nous avons de la visite, petit homme. Le Korrigan s’approcha prudemment du petit lit en marchant de travers, car il n'était pas habitué à ces vêtements humains. Elle est par là Eléa !? Non… Tu la ratée de peu ! Aussitôt, Gaal se désintéressa de la queue du chat et se mit à babiller. Ouuu h ! Zouliii, Bic ! Lambic fit un bond en arrière et regarda le chat avec des yeux implorants. Ma Doué !! Il veut me bouffer tout crû ! Je l'ai lu sans ses yeux de petit Vaarlag !! Il dit que tu es beau, Lambic. Est-il naïf cet enfant ! Que nous vaut l’honneur de ta visite ? Tu voulais voir Eléa ? Le Korrigan qui s'était réfugié sous la vieille commode, parla d'une petite voie : Oui, je voulais lui faire un pt'i bisou avant d'aller dormir ! Mais, je comprends qu'elle ne soit pas là ! Tu lui feras plein de "Smoutchs" !! Ok !? Aller Kenavo Rhum ! Euh... Rom Pas de problème lambic ! Je transmettrais ! Mais comment... ? Se dit Rom Intérieurement. Cependant, Gaal n'était pas content que Lambic s'en aille et il se mit à gesticuler dans son lit. Atta touti Bic !! A force de gesticuler dans son lit, Gaal fit tomber un balai qui heurta malheureusement la queue du pauvre Rom. Le chat noir fit un bond d'un mètre et courut dans toute la pièce, le poil hérissé et en miaulant de douleur. Profitant de l'inattention du chat, Gaal réussit à se saisir du balai et le tira à l'intérieur du lit. Par on ne sait quelle magie, le bébé s'éleva en même temps que le balai. Ouuuuuh !! Bic ! Egade ! Agueuh ! Alerté par tout ce vacarme, Lambic retourna sur ses pas. Il assista à une scène de dévastation. Rom courait comme une fusée dans tous les sens en miaulant tout ce qu'il pouvait, reversant au passage pots de confiture, théières et autres bocaux posés minutieusement sur les armoires par Eléa. Gaal s'élevait dans les airs sur son balai tout en rigolant et en tapant dans ses petites menottes. Gast !! Gaal, il faut que tu descendes d'ici !! Sinon tu vas te faire gronder par ta maman ! Hihihé ! Madué Bic ! Egade ! Gaal se mit à faire des ronds dans la pièce, toujours assis sur son balai. Dans un élan d'héroïsme, Lambic sauta pour attraper le balai. Il réussit à s'accrocher vainement aux brindilles qui garnissaient son extrémité. Pendant ce temps, Rom avait fini sa course et soufflait sur sa pauvre queue endolorie. Il reprit alors ses esprits. Il eu une vision d'horreur. Gaal était en train de faire le tour de la pièce sur un balai d’ Eléa et Lambic qui s'accrochait tant bien que mal à l'arrière. Mais descendez tous les deux !! Regardez le bordel que vous avez mis !! Maooowww... Eléa va me faire chat de gouttière après ça... Le chat noir s'élança à son tour sur le balai dirigé par Gaal. Par malheur, il avait mal calculé son coup et il réussit à planter ses griffes dans le pyjama de Lambic. Lambic hurla de douleur, mais il tint bon. La porte grinça. Des pas se firent entendre dans le hall, puis se rapprochant de plus en plus. La porte de la cuisine s'ouvrit. Eléa se tenait là, avec un paquet de factures et de missives dans les bras. Devant ce spectacle, elle lâcha le tout qui vola dans toute la pièce. Une feuille se colla sur la tête à Lambic. Elle prit son souffle, avant de s'égosiller... Patesh voma iniqui ! Et le balai se posa doucement au sol. Elle prit Gaal et Lambic dans ses bras… Le premier, excité par cette expérience qu’il avait déjà faite maintes fois avec sa mère, se débattait comme un beau diable pour retourner sur le balai. Le second était tremblant comme une feuille d’automne… Elle coula un regard vers le chat, piteusement prostré près de la porte et éclata de rire. Eh bien, il s’en passe des choses en mon absence ! Gaal, tu te calmes et inutile de faire apparaître des nuages noirs dans tes beaux yeux, ça ne m’impressionne pas ! Lambic… hou… Lambic… tu es beau en jaune ! Hey !!! Tu as pris ton baptème de l’air sur mon balai ! Ca se fête… Et pour consoler le Korrigan qui s'agrippait toujours à son cou, elle prépara un délicieux repas à base de choux et de pommes de terre noires, mijotées à la graisse de porc… Même Rom s’en lécha les babines.
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Cdte. Witch
Respect diplomatique : 2607
26/04/308 ETU 20:53
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Score : 8
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Eléa marchait pieds nus sur la plage battue par les vents du large. La silice froide lui massait la plante des pieds. Le temps était à l’oubli des jours heureux. Elle avait reçu un x-com quelques cycles plus tôt lui signifiant que les peuples Vaarlags réclamaient la fin de sa régence. Arwaan Shiraa avait disparu depuis trop longtemps. Ils voulaient une autre souveraineté issue de leur culture et Gaal était trop jeune… Eléa s’était précipitée au devant du peuple Vaarlag et n’avait pu que constater que le pirate avait disparu et ne reviendrait pas. Ses quartiers étaient abandonnés depuis longtemps. Même le désordre était figé et ne recelait plus aucune parcelle de vie. Seul, le tableau de commandes clignotait sur un message qu’il n’avait jamais envoyé… un message pour elle datant de plus d’un an déjà. Eléa, tu me manques terriblement mais les démons m’emportent un peu plus chaque jour. Ta peau, ton regard, ton sourire ne sont plus que des souvenirs. Je dois accomplir mon destin, ma Douce… Pardonne-moi. Tendres baisers à toi et à Gaal. Elle avait murmuré son nom, les larmes inondant son visage, ses veines ne charriant plus que froid et douleur. Elle se laissa glisser au sol, les mains crispées sur son ventre pour empêcher le cri qui aurait libéré son chagrin si lourd. En lui donnant un fils, elle avait cru lui donner un avenir, lui rendre le futur possible quand le passé était tellement dévastateur en lui… Il fallait qu’elle se rende à l’évidence… Aucune porte n’ouvrait sur le bonheur dans cette Galaxie ! Secouée de spasmes, elle était tombée dans une transe qui lui avait montré sa propre mort, une large flaque de sang s’étendant sous son corps insensible. L’inconscience l’avait alors emportée durant plusieurs heures. Aux lueurs de l’aube, elle était revenue à elle, le sang éclaboussant ses cauchemars disparu. Une femme amoureuse avait été enterrée cette nuit. Le bruit du ressac lui fit reprendre pied dans la réalité. Que son heure soit proche ou lointaine, que sa vie soit amputée et vide de sens, elle ne pouvait que l’assumer. Avant de partir, elle avait laissé quelques mots sur l’écran… au cas où… Adieu, mon amour, mon refuge les soirs d’hiver, mon rempart contre la haine mon coin de ciel bleu dans la tourmente… Tu as choisi l’absence Et moi, murée dans mon silence Je te rends au soleil noir des Vaarlags. A la vitesse où le temps passe Rien n’efface l’essentiel Je garde la parcelle de toi qui me maintiens en vie. Adieu, Arwaan. …………. HRP/ Un hommage au joueur derrière le fabuleux personnage d’Arwaan Shiraa… Je le remercie de m’avoir permis d’exprimer l’amour sous toutes ses formes dans un jeu où l’hostilité et l’agressivité sont monnaie courante. S’il n’a plus la possibilité de mettre sa disparition en scène, je souhaitais qu’elle ne passe pas totalement inaperçue. Salut, l’ami ! On se retrouvera peut-être…
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Cdte. Witch
Respect diplomatique : 2607
04/05/308 ETU 15:54
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Score : 8
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Contrairement à certains, mes RP sont publics et je laisse la parole ici à tous ceux qui le désirent... même si mes textes ne donnent pas beaucoup d'ouverture, les interventions ne seront JAMAIS censurées. Qu'on se le dise... Je dédie ce texte à ceux qui ont connu Sarah, à ceux qui ont une tendresse particulière pour la belle Espérance. Dialogue avec Sarah…. Eléa s’était rendue dans la forêt au pied d’un grand arbre millénaire. Elle aimait s’y asseoir, seule, pour retrouver les sensations de sa petite enfance et la communion avec ses aïeux. Assise, jambes tendues, le dos contre le troc rugueux, elle avait fermé les yeux et entamé la mélopée qui la rapprochait des disparus. Humm… Yéééé…. Mummm…. Ohhhhh…. Humm… Yéééé…. Mummm…. Ohhhhh…. Yééééhaaaa…. La transe était venue très vite. Elle était très concentrée et son corps ne comptait plus. Les senteurs de l’herbe, les pollens odorants, l’humidité du lac très proche, la terre.. la terre où elle s’enfonçait profondément… les pieds nus comme au premier jour. Sarah… ma mère ! Sarah, aide-moi… Par les femmes de notre lignée et les femmes de cette Galaxie, les femmes d’ailleurs, d’aujourd’hui et du passé… Sarah… réponds-moi… maman… j’ai besoin de toi… Le vent s’était levé. Les arbres alentour bruissaient, murmuraient comme relayant le message au fond des temps. Eléa avait levé les bras en signe d’attente, les yeux toujours clos. Et le miracle se produisit. Elle entendit une voix lointaine, aux sonorités graves et charnelles. Eléa, ma fille… je suis là. Quel est ton tourment ? Ma mère… je suis tellement seule dans cette Galaxie… tu m’as voulue vivante et je suis vivante. Pour quoi ? Ai-je fait ce que tu voulais ? M’en suis-je éloignée ? Sarah… Sarah… ta fille se demande quel était ton projet… Que tu sois vivante est déjà beaucoup, mon amour. Que tu aies eu un fils est inespéré… Gardes-le et protège-le mieux que moi, je ne l’ai fait avec toi. Ton amour est immense, je le sais. Je sais que tu te bats et mon cœur saigne de te voir ainsi malmenée… ainsi durcie… ainsi blessée… Ma fille, tu es une sorcière, une femme aux pouvoirs dont elle ne se sert pas. Pourquoi Eléa ? Ma mère, à quoi me servent mes dons de guérisseuse des âmes quand seuls les bombardements ioniques ont la voix ? Je ne peux même plus aller faire mes cueillettes à l’aube tant mes troupes me réclament des ordres. Je ne peux plus toucher quiconque de mes mains… elles sont rougies de sang ! SARAH… je ne suis plus moi-même… je souffre… je vis toutes les morts que j’inflige… je meurs tous les jours… Ma mère, était-ce votre souhait ? Non, ma douce, tu ne meurs pas. Ne perds pas espoir, tu as encore tellement de choses à accomplir dans Espoir… ne serais-ce que réhabiliter ce nom bafoué ? Ton chemin n’est pas tendre, je le sais. Mais poursuis-le. Eléa était agitée. Sa tête allait de droite à gauche et ses yeux fermés laissaient couler des larmes. Ses jambes s’étaient repliées en position fétale. Le vent soufflait de plus en plus fort. Ujio… Ujio… dis-moi ! Ujio avait de beaux yeux bleus… j’ai cru à ses marques d’amitié, ma chérie, mais ce n’était que de l’intérêt. Ujio n’est pas un commandant que tu dois fréquenter. Gardes-toi de lui : c’est un homme qui dit des choses et qui en fait d’autres sans aucun remord. Il est belliqueux et vorace… Veux-tu que je m’en occupe ? Malgré ses tourments et la profondeur de sa transe, Eléa imprima un rictus ironique sur son visage dévasté par les larmes. Sarah… ma belle Sarah… ma mère… je t’aime ! Je savais que tu ne pouvais pas avoir apprécié un tel homme. Il s’est servi de toi pour m’approcher. Mais il n’a pas été assez habile… Il ne te connaissait pas comme moi je te sens en moi. Adieu, ma mère… vas en paix. La transe se résout doucement sur l’image du visage rayonnant de Sarah. Eléa se redressa et essuya ses yeux gonflés. Elle respirait très profondément, oppressée par des émotions profondes. Puis elle rebroussa chemin… vers sa maison, ses fils, et sa solitude de femme et de commandante.
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Cdte. Witch
Respect diplomatique : 2607
05/09/308 ETU 22:42
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Score : 6
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Je rêve d'un jardin où, à la nuit tombée, une main se poserait sur mon épaule... ...et mes yeux, plantés dans les étoiles, je raconterais mes espoirs et mes angoisses à une oreille amie. Je rêve d'un soir magique où ... le rire sécherait les larmes, où le vent emporterait les mots, où le nuit emporterait les cauchemars.. Je rêve...
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