- Je ne vois aucune objection à poursuivre cet objectif votre ancienneté. La doyenne fusilla immédiatement du regard l'homme qui se trouvait en face de lui. Combien de fois devait-elle lui répéter qu'elle n'appréciait guère être surnommée par des appellations calomnieuses sur son âge. Elle était certes vieille, mais avait des savoirs qu'elle avait choisi de préserver en attendant une apogée de leur nation. Alors que le silence venait de s'installer, la femme qui se trouvait à l'approche d'entrer dans son troisième cycle de vie reprit la parole.

- Très bien, maintenant que cette proposition a été votée je rejète l'idée de la reporter car l'instant d'application relève de mon unique pouvoir. De ce fait, jouvenceau, je vous somme de contacter dans les plus brefs délais Sanjit pour lui tenir informé des mesures que le Temple a décidé d'appliquer. Son pic sur l'âge de l'homme eut l'effet escompté; ce dernier ayant tiré une grimace au moment où ces mots avaient été prononcés. Il aurait voulu répondre mais l'heure n'était pas aux joutes verbales, d'autres devoirs plus importants lui incombaient. Il se retira dans la salle des communications pour se mettre en relation avec son représentant officiel.

AHAHAHAHA est-ce une menace ou un conseil....commandante, je croyait que la plus grande qualité d'un elfe était de resté calme quoi qu'il arrivait. Nous auriez-vous menti en nous balançant de la poudre aux yeux sur la formidable race que vous êtes.

Bien que je soit brigand comme vous nous appelez, je tiens aussi fermement à cette paix que vous ne le pensez. Sans quoi nos affaires ne seraient pas aussi fleurissantes, si pour y arrivé je doit m’associer avec bon nombres de commandants pour arrivé à une paix qui sera sûrement temporaire, mais aussi durable que possible.

D'autre part, je n'est rien contre le fait de passé par holo pour dialogué dans l'assemblée , mais le fait de passé par divers intermédiaires est pour ma part la plus répugnante et reflète soit de la lâcheté soit du désintérêt la plus flagrante. Donc si vous voulez continuez à prendre part aux débats, faite preuve de bon sens et non de l'in-absentéiste .

Pour ma part je retourne dans mes appartements et je suivrait pas holo la suite des événements, ces longues tergiversions m'ont fatigué au plus haut point.

Puis murmurât à l'oreille du commandante Miss Tick

Si vous voulez goûtez à d'autres bouteilles encore meilleurs que celle -ci, voir autre chose je vous invite dans mes appartements quand vous le souhaitez.

"Permettez moi, Vôtre Majesté, de mettre un peu d'ordre."

"Quand aux vénérables Commandants ici présents, sachez que si personne n'y voit d'inconvénients, je demande le vote de l'Assemblée, le premier depuis notre rencontre.

Je demande le vote pour la création d'une force défensive régie par l'Assemblée Galactique, financée par elle, et mue par la volonté majoritaire de l'Assemblée. Je ne repeterais pas les raisons qui me poussent a mettre en oeuvre ce projet, car elles sont déjà présente dans les recentes archives de l'Assemblée.

-Ainsi ose-je espérer que le Représentant Sanjit et sa consoeur la commandante Miss Tick trouvent en cette force un appui ponctuel a ses idéaux.

-Que Sa Majesté Naruse, le Commandant O Donnell et les douzes Commandants de Renaissance trouvent des frères d'armes occasionnels en temps de troubles, notamment contre la menace potentielle des Parias.

-Que le Représentant JonJon l'Affranchi y trouve la promesse rassurante d'un organisme juste, ou la Chancellerie de New Florentina aura tout autant la main que n'importe quel autre peuple.

-Et que tout ceux que je n'ai pas cité mais que j'ai pourtant en tête trouvent un moyen de prosperer sans la crainte d'un potentiel méta-conflit..

Tout aussi libéraux qu'ils puissent etre.

Chers confrères, l'administration Galactique n'en etant encore qu'a ses balbutiements, les ordinateurs ne pourront prendre en compte l'intention de vote qu'a partir de demain, même heure (17h30). Je lancerais donc le vote informatiquement dans 24h. D'ici la, je reste joignable via Com-X ou ici-même au sein de l'Assemblée.

L'heure est desormais venue..*leger silence* d'agir.

Pour le bien de tous."

Sur les derniers mots du commandant Parangon le corbeau s’envola avec grâce et beauté. Malgré le fait que la commandante eut gardé dans ses bras, elle n’avait à aucun moment voulu lui faire de mal et aurait été des plus horrifiée si elle lui en aurait fait. L’oiseau ainsi libéré, retournait auprès de sa propriétaire et Miss Tick senti soudainement ses épaules devenir lourde. Ciel. Que venait-il de se passer ? Elle qui n’était qu’une simple demoiselle du peuple il y a quelques temps, était aujourd’hui à cette heure hautement promue. Elle se sentait petite et à la fois soudainement grande. C’était une sensation étrange, plaisante et effrayante. Ses yeux brillants approuvaient les discours et en même temps, ne savaient plus où se poser. Elle avait foi en ses convictions, ses projets, mais aurait besoin d’avis et de conseils. Elle était certaine qu’elle trouverait des personnes dignes de confiances pour l’aider dans cette tâche qui aboutirait, probablement, à son plus beau souhait. Tout en se rendant compte des événements, elle se leva de son siège tout en hochant la tête avec modestie et sérieux. Elle acceptait de porter ce flambeau pour éclairer ceux qui cherchaient le chemin d’une vie saine, prospère et libre. Elle inclina légèrement la tête en guise de sincère remercîment au représentant du Temple, à Parangon pour son conseil et à ceux qui la soutiendraient dans cette voie. D’un signe de la main, elle avança celle-ci vers la Reine Elfique et sur un ton des plus pieux et des plus doux s’adressa à celle-ci.

Puis elle porta son attention sur toutes les personnes présentes, comme ci elle cherchait à rappelait à chacun ce mot qui était trop souvent manipulé.

Ses mots coulaient entre ses lèvres, telle une source d’eau pure sortant de la plus fertile des terres. Miss Tick avait de l’ambition, mais celle-ci n’était pas pour des profits personnels, mais plutôt pour le bonheur de ceux qui l’entourait. Peut être était elle trop naïve, ce qui était fort possible, car après tout qu’est ce qu’on pouvait bien savoir de la vie à trente ans ? Il n’y avait pas d’âge limite pour apprendre à vivre bien et en paix avec soi-même. Troublée, elle demanda qu’on l’excuse et quitta l’assemblée afin de réfléchir sagement à ce qui venait de se passer. Demain, elle reviendrait, probablement sereine en ses idées mais angoissée par les retours qu’elle aurait.

Il se leva.

En disant cela il se tourna vers les autres commandants, les bras ouverts afin de ponctuer ses paroles. Il déambulait parmi les sièges de ses voisins. Scrutant les visages, les réactions. Voyant si ses paroles faisaient mouche.

Il avait regagner son siège, guettant toujours les réactions et ne quittant pas son auditoire des yeux. Il fit voler sa cape afin de s'assoir, s'assit et croisa ses mains devant son visage. Attentif.