Cdt. Kemal
Respect diplomatique : 881 09/12/1013 ETU 19:14 |
Score : 6
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*Allez. Fini pour aujourd’hui. Il est temps d’aller se détendre un peu. Ras le bol d’avoir les fesses vissées sur ce siège toute la journée. * Kemal se leva et fit signe à Maloh et ses hommes de sortir. On s’en va, sinon on va sentir le fauve comme tout les autres. Ça devient irrespirable. Vous avez entendu parler d’un bon coin où aller ou pas du tout ? Boh, si on se dirige vers le port on devrait pouvoir trouver quelques bars il me semble. Après est ce qu’ils seront bien fréquentés, c’est la question. Ça au pire je te dirais que je m’en fiche. Je veux juste trouver un endroit ou me poser et pouvoir siroter un petit rhum, c’est tout. Allez on verra bien. Il fit signe à ses hommes qu’ils pouvaient partir. Maloh décida de rester avec lui., ils confièrent donc leurs capes et cheches à leurs compagnons. « Plus on est de fou plus on rit » dit – il souvent. Les soleils entamaient leurs descentes dans les cieux et une lueur orangée commençait à baigner la ville. Les hautes structures de l’Assemblée semblaient écraser de leur masse les maisons et bâtiments alentours. Les marchands commençaient à ranger leurs étals et de bonnes odeurs sortaient des maisons. Kemal avisa un groupe d’enfant en train de jouer aux billes devant une maison. Les enfants, excusez moi de vous déranger. Il s’accroupit afin d’être à leur niveau. Ils ne semblaient pas étonnés outre mesure de croiser un homme comme lui. Il est vrai qu’étant de cette ville, ils devaient croiser toutes sortes de formes de vie. Pourriez-vous me dire où je pourrais trouver un bar ou une taverne près du port ? Connaitriez vous un endroit où il faut absolument aller ? Cela dépend commandant. Vous voulez juste manger et boire ou plus ? Kemal leva les yeux et vit un petit rouquin, assit sur un tonneau qui le regardait de haut. L’homme d’Ilakia ne put s’empêcher de sourire. Pour le moment, juste boire et manger, jouer un peu aux cartes pourquoi pas mais surtout profiter d’une terrasse si cela pouvait être possible. Dans ce cas, suivez moi, je sais où vous devez aller. Il sauta de son tonneau et partit d’un bon pas, les deux compères lui emboitant le pas. Après 5 minutes de marche, il les laissa devant une taverne nommée « Aethernalia ». Ici vous ne trouverez pas mieux commandants. Merci bien petit. Voilà pour ton dérangement. Il mit la main à sa ceinture et sortit 20 leems de sa poche. L’enfant les prit et partit en les remerciant. Et bien entrons. Maloh entra le premier. L’endroit semblait cosi. Un bar installé dans le fond, un grand miroir installé derrière, de hauts tabourets permettaient aux piliers de pouvoirs siroter leur boisson tranquille. Plusieurs petites tables et des nombreux poufs et autres canapés ou fauteuils un peu partout. Un escalier semblait mener à une terrasse. Le patron les regarda entrer, c’était un homme entre deux âges, assez sec, vêtu d’une chemise blanche immaculée et semblant faire preuve d’une grande dextérité dans la préparation de son cocktail. Ils furent abordés par une serveuse en tout point charmante. Lui ayant indiqué qu’ils désirait manger et qu’on leur avait dit le plus grand bien de la vue de leur terrasse, elle les y conduisit de bonne grâce. Elle poussa la porte et ils virent alors un petit bar, plusieurs hamacs dans le fond, des fauteuils en cuirs entourant des tables basses et des sièges. Et une vue imprenable sur le port de la capitale. Les hauts arbres des jardins alentours ajoutaient une touche de verdure. Le vent soufflant dans leurs branches chantaient et ajoutait à l’apaisement de ce lieu. Juste parfait. Un serveur s’approcha d’eux et leur demanda ce qu’ils souhaitaient. Pour moi un verre de votre meilleur rhum vieux et whisky sans glace âgé bien tourbé pour lui. L’homme acquiesça et repartit vers le comptoir. Ils se dirigèrent vers une table entourée de 5 fauteuils et s’y installèrent. C’est vraiment parfait. La chemise en lin blanc de Kemal flottait légèrement sous l’effet de la brise. Il se sentait bien, enfin un moment de détente. Leurs commandes arrivèrent et ils purent trinquer à ce moment de quiétude. Rp tout ce qu'il y a de collectif, vous pouvez ajouter des salles, des ambiances, allez-y faites vous plaisir.
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Cdt. Håkon Larn
Respect diplomatique : 512 09/12/1013 ETU 20:32 |
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Score : 6
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Une navette en approche du système capitale. «Des épreuves nous attendent, d'innombrables civilisations se lancent dans une course effrénée à la colonisation et la suprématie. C'est pourquoi j'inaugure aujourd'hui, nos nouveaux centres de recherches, afin de rester à la pointe de la technologie Galactique.» Trystan d'ÂpreTerre, coupa la retransmission du discours d'inauguration d'Håkon. Et blabla, la Sainte, la Grande, la Glorieuse Ocre, blabla. Dans la salle commune, se trouvait avec lui, Quentyn Larn, lointain parent d'Håkon, du genre descendant du cousin à l'oncle du père d'Håkon, à moins que ce ne soit le descendant de l'oncle d'un cousin du père d'Håkon, passons, un lointain parent en somme. Donc nous voilà avec Trystan, Quentyn en ambassadeur d'Ocre et une petite troupes de fonctionnaires. Quentyn, faisait les cents pas, s'inventant dans le vide des discours diplomatiques avec sa gestuelle théâtrale habituelle. "La moitié des Larn est à moitié dingue et l'autre moitié est pire." Disons t-on à ÂpreTerre, Trystan hésitait encore dans quelle moitié foutre Quentyn, tout en sirotant un vin de son comté. Les fonctionnaires, eux, étudiaient toutes les déclarations faites à l'assemblée, il n'en fallut pas moins de deux pour se charger de l'étude diplomatique des Von Witelsbach, lachant par moment des "Hallo, ich bin...". Aillons, par ailleurs, une pensée émue pour le novice qui c'est vu charger, pour bizutage de tout évidence, des dossiers Burgondes et de Guethenoc. Permettez une légère ellipse narrative, voilà notre navette à quai, alimentant la foule de fonctionnaires et personnels diplomatiques se déversant quotidiennement à l'assemblée. "Trystan? Vous connaissais la marche à suivre?" "Je fais un tour, je repère les lieux, j'écoute ce qu'il se dit et je vous fais mon rapport, sir." Et je n'oublie pas de donner de l'Ocre la quelque chose... Quentyn acquisa du chef et se laissa guider à ses appartements, sa suite dans ses pas. L'instinct aidant, il ne fallut tout au plus une dizaine de minute pour que Trystan se retrouve à l'Aethernalia, bien qu'un peu trop conventionnel pour lui, après tout ça lui évitera de dépenser sa rente, fraîchement virée, avec des femmes peu vertueuses. Il s'attarda sur un visage, ses fiches lui revenait. Un presque voisin. Au boulot. Il s'approcha d'un homme assis. Légère courbette. "Dirigeant Kemal, nous avons pas eu le plaisir de nous rencontrer. Trystan comte d'ÂpreTerre du service diplomatique d'Ocre la Souveraine. Heureux de faire votre connaissance, j'ai eu le plaisir de suivre vos interventions à l'assemblée. Vous permettez?"
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Cdte. Vanja
Respect diplomatique : 329 09/12/1013 ETU 21:00 |
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Score : 5
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+++ La journée avait été longue et l'impératrice Vanja se sentait fatiguée. Lasse, elle désirait plus que tout quitter cet hémicycle bourdonnant d'activité, bruyant, et peu confortable. C'est seule et simplement vêtue qu'elle quitta l'assemblée. Sous un voile de soie basique, ses traits étaient plus ou moins masqué à la vue des badauds. Peu de chance qu'elle soit reconnue dans le tumulte de la capitale galactique. Enfin elle respirait et ressentait le désir d'un petit plaisir prosaïque. Profiter de la ville et se détendre dans un lieu adéquat. Les gens autours d'elle semblaient vaquer à leurs occupations quotidiennes sans se soucier ni se douter des enjeux galactiques affectant chacun d'eux. Comment pouvait ils imaginer qu'ils croisaient à l'instant même la dirigeante d'un des plus puissant empire de Rédemption. Cela la fit sourire. Mais dans un sens, elle les enviait. Ramener de quoi nourrir leur famille et faire plaisir à leurs amis. Il n'y avait finalement pas beaucoup plus important dans la vie. Vanja se remémora son enfance dans le palais des Murmures. Choyer, aimé, et innocente. Une époque désormais bien loin de ses responsabilités présentes. Le poids du pouvoir lui pesait parfois. Mais elle s'était considérablement endurcie. Les événements qui suivirent l'assassinat de son père aidant. Flânant de ruelles en avenues, elle parvint bientôt devant l'enseigne qu'on lui avait secrètement recommandée. Un lieu cosy que l'on disait accueillir certains dirigeants dans une ambiance plus informelle. C'est d'un pas décidé qu'elle franchit le seuil de l'établissement. A une table, Vanja crut reconnaitre le commandant Kemal. Les discussions qu'elle avait pu avoir avec lui avait été riches d'enseignement. Et elle appréciait sa personne. Deux autres personnes étaient avec lui. Elle ne les connaissait pas. Vanja s'approcha. +++ "Bonsoir messieurs. N'ayez crainte, je ne viens pas vous vendre des fleurs ! Sous ces vêtements ordinaires, j'ai l'impression d'être plus libre, c'est tout. Elle sourit. Oui c'est moi Vanja. Puis-je me joindre à vous ?"
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Cdt. Kemal
Respect diplomatique : 881 09/12/1013 ETU 21:57 |
Score : 5
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Kemal avait été surpris de la présence de ce représentant d’Ocre, mais après tout, tout le monde avait le droit de se détendre. Il avait son verre au niveau de ses lèvres lorsque cet homme se présenta. Ayant écouté sa proposition, il acquiesça et lui désigna les fauteuils alentours. Il allait engager la conversation lorsqu’une jeune femme apparut, vêtue simplement mais son port altier trahissait son éducation. Cela ne se décelait pas aisément mais pour Kemal ou Maloh, habitués à dissimuler leur présence et à faire attention au moindre détail cela apparut aussitôt. Maloh eut d’ailleurs un léger réflexe de porter sa main à sa hanche gauche, vers son poignard. Sitôt qu’elle parla, il se détendit. Il regarda Kemal qui acquiesça de nouveau. Mais je vous en prie Comte Trystan, Commandante Vanja, ce serait un honneur pour nous. Puis-je oublier un temps le protocole et simplement vous appeler par votre prénom ? Je ne suis pas très à cheval sur les mondanités et suis assez simple, voir parfois rustre comme vous l’aurez peut être constaté avec la commandante Rosenberg, mais je ne suis pas méchant. Voici mon second, Maloh. Nous nous connaissons depuis notre enfance, avons suivi la même formation et faisons parti du conseil de notre gouvernement. Il ponctua sa phrase d’un sourire et prit une lampée de rhum, qu’il fit tourner dans sa bouche afin d’en exhaler les saveurs avant de l’avaler lentement. Eh bien, madame, monsieur, de quoi voulez vous que nous parlions ? Ce cadre appelle à la détente et à la paix mais si de politique vous voulez nous entretenir allez-y. Mais avant laissez moi vous offrir un rafraichissement, ce que vous voulez, les discussions assèchent le palais et les cordes vocales. Il est important de préserver notre outil de travail si je puis dire. Il sourit de nouveau afin de mettre ses interlocuteurs à l’aise. Cela lui faisait plaisir de revoir Vanja. Ma chère, nous n’avions plus de nouvelles de vous depuis l’incident avec Guethenoc, j’espère que cela c’est arrangé. Ce serait dommage qu’une guerre éclate par la faute de cet homme. Qu’en a vous, Trystan, si je peux vous nommer ainsi, je vous avoue que cela fait également plaisir que de voir un représentant d’Ocre la Grande mais aussi un voisin ou presque, un co-sectoriel. J’ai eu quelques contacts furtifs avec votre supérieur mais toujours cordiaux. Il fit un signe au serveur qui arriva pour prendre les commandes.
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Cdt. Circadiem
Respect diplomatique : 128 09/12/1013 ETU 22:52 |
Score : 4
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Une vérité absolue : dans ce jeu, on parle toujours des politique, des militaires, mais on en oublie souvent le bas peuple. Qu'en est-il de lui? Nous ne lui accordons pas suffisamment d'importance, alors que c'est lui qui a tracé les traits de nos biens illustres personnages. Et comme le voudrait le hasard, ou bien le narrateur un peu cynique qui se trouve à écrire ces quelques lignes, ce n'est pas le Kanzler Syrk, ni Lota du FLPC, qui se trouve dans ce bar, mais bien un simple ressortissant de Circadei. Après tout, ce sont aussi les petites gens qui écrivent l'histoire, comme prouvé dans les deux belles épopées glorieuses de Tolkien. Nous le suivons, ce petit gusse, avec beaucoup d'attention. Il ne paie pas beaucoup de mine, au milieu de cette foule de riches. Un petit homme, début de la quarantaine, le ventre bedonnant, la moustache bien noire avec quelques poils gris qui se battent ci et là, des lunettes sans anti-reflets, une chemise blanche, un sorts noir. Rien de bien exceptionnel. Ce ne sera certainement pas lui qui révolutionnera le monde, ou inventera dans quelques cycles le canon à pulsion pour le Croiseur Impérial Fregger (très belle invention, futurement commercialisée pour cramer les troupes au sol, disponible en dispositif miniature pour faire griller son poulet en 3 secondes chrono - attention à ne pas oublier vos doigts par dessus). Mais trêve de bavardages inutiles. Voilà notre chancelier qui rentre dans le bar (parce que vous pensiez très sérieusement que j'allais parler de Ricardo?) Il transpirait de lui une impression d'auto-suffisance, il regardait les tables autour de lui comme s'il appartenait à un autre monde. Quelque chose ici le dérangeait. L'ambiance était sympathique, les gens détendus, mais il manquait ce tout petit quelque chose pour rendre l'endroit parfait et attirant. Et il savait exactement quoi. Il salua de loin les trois dirigeants qui s'étaient massés, et se dirigea vers un coin de la pièce, où se trouvait le jukebox. Voilà ce qu'il manquait, de la bonne musique. Et il savait exactement quoi mettre. Comme beaucoup d'aristocrates, il avait été éduqué à la musique classique de la planète morte qui avait autrefois été le berceau de son espèce. Combien d'heures avait-il passé à étudier tous ces artistes des anciennes époques? Ces quelques compositeurs qui avaient changé le cours de l'histoire par leurs chef d'oeuvre. Il opta pour la plus belle des symphonies qu'il trouva, et à vrai dire, son morceau préféré, composé par de vrais princes. Ce n'est qu'une fois la bonne musique démarrée qu'il se permit de rejoindre les autres commandants. Malgré le manque de formalité du lieu, le Kanzler n'avait pas enlevé la visière de la Rotgemetzel GmbH qui cachait ses yeux et une partie de son visage. Sans ce petit artifice, il se sentait vulnérable...
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Cdt. Sora
Respect diplomatique : 30 09/12/1013 ETU 22:54 |
Score : 5
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Après la sortie d'hôpital du Roi Sora, la Princesse Lyndis lui ordonna de partir en voyage pour le temps de sa convalescence sur la planète d'un voisin de son Secteur. De fil en aiguille il se perdit dans la galaxie et entreprit de passer ses vacances sur la première planète qu'il trouvera. Cette planète était celle où trônait l'Assemblée Galactique. Oui, le hasard fait bien les choses. Cela faisait déjà quelques jours qu'il se baladait en touriste autour du siège de l'Assemblée Galactique. Il dépensa quelques Leems en vêtement de rechange (tongs, t-shirts avec motifs de l'A.G., bermudas, sous-vêtement et même lunettes de soleil) qu'il s'empressa d'enfiler dès l'achat effectué. La flamme brûlant au milieu de son front ne fit pas de lui un phénomène de foire étant donné la masse impressionnante de créatures en tout genre qui circulait dans la capitale. Ce qui le mis sur le devant de la scène fut sa capacité à s'envoler en utilisant son unique bras valide (n'oubliez pas qu'il en a un de cassé) en faisant apparaître des flammes dans sa main dont il se servit pour se propulser dans les airs pour visiter la Capitale de manière aérienne. Il décida d'atterrir au milieu de la terrasse d'un bar qu'il avait pu identifier auparavant, il était à deux pas de son hôtel. La surprise fut de taille pour la plupart des personnes présentes sur cette terrasse, voir un homme venir du ciel en faisant sortir des flammes de sa main, le tout dans un vacarme assourdissant, ne devait pas faire partit de la routine des habitants de la capitale. Le Roi Sora s'adressa à un barman qui était visiblement encore pétrifié de l'arrivé surprenante du Roi. Bonjour, est-ce que je suis à l'Aethernalia ? Le barman acquiesça. D'accord, pourrais-je avoir la carte des cocktails s'il vous plait ? Je m'occupe de me trouver une table. Sora leva ses lunettes de soleil laissant apparaître ses yeux orangés et esquissa un magnifique sourire. Reprenez-vous mon brave, on dirait que vous avez vu un fantôme ! Il se retourna en riant bruyamment et entreprit de rechercher une table libre. Sora n'avait pas reconnu le commandant Kemal et son second. Il ne connaissait pas Trystan, aucune chance qu'il puisse l'identifier. Il eu tout de même un doute lorsqu'il eu aperçu la commandante Vanja, mais il continua à chercher une table libre en se disant que de toute manière, la seule personne qu'il connaissait possédant une beauté aussi surprenante était sa fiancée.
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Cdt. Håkon Larn
Respect diplomatique : 512 09/12/1013 ETU 23:27 |
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Score : 2
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"Bonsoir messieurs. N'ayez crainte, je ne viens pas vous vendre des fleurs ! Sous ces vêtements ordinaires, j'ai l'impression d'être plus libre, c'est tout. " Fais péter la rente, gars! "Oui c'est moi Vanja. Puis-je me joindre à vous ?" Vanja, Vanja? Oh, oh, on a frôlé l'incident diplomatique là! Et voilà que Trystan se retrouvait établé en bien belle compagnie, deux d'entres eux était les dirigeant d'empire coloniaux, pendant que Quentyn devait encore jouer mille et un scénarios diplomatiques. Il se laissa aller à un frisson quand le nom de Rosenberg fut mentionné, elle lui rappelait un peu trop certaines vieilles dames d'Ocre avec qui, dans sa jeunesse, il avait fait ses armes. Plus de ce pain là, hein... Il se dépêcha de ravaler la grimace qu'il avait laissé -par inadvertance- échapper. "Impératrice Vanja, comme le dirigeant Kemal m'a si bien introduit, Trystan, comte d'ÂpreTerre, seigneur lige d'Ocre, pour vous servir. Sachez que bien avant l'apocalypse, la lune AubeRouge fut offerte à la duchesse d'Ocre, Obella Larn, par mon ancêtre Olyvar. Il m'aura, donc, fallut attendre ce jour pour comprendre l'acte de mon aïeul." Tu en fais un poil trop là, non? Léger toussotement. Il lâcha Vanja des yeux, pour s'adresser à Kemal, inclinant légèrement de la tête. "Oui, Dirigeant Kemal, vous pouvez. Mes titres pèsent bien peu de choses face à telle assemblée." Nouvelle inclinaison. "Le temps fera de nous des voisins, je n'en doute pas, vous voulez parler du seigneur Oldelrik Larn? Un homme compétent, j'ai pu lire le rapport de vos échanges. Je vous confirme l'amitié entre Ocre l'Impériale et le Consortium d'Ilkia. Pour tout dire, je suis prêt à discuter de tout, du moment que..." Il leur offrit un large sourire. "Vous avez l'amabilité de partager avec moi, un ou deux secrets diplomatiques que je puisse donner à ronger à mon supérieur." Tu es sûr de toi là? Oh et voilà que deux autres dirigeants font leur entrée, quatre dirigeants dans la même pièce que Trystan, alors que Quentyn Larn, devait répéter une énième rencontre diplomatique devant sa glace.
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Cdte. Vanja
Respect diplomatique : 329 09/12/1013 ETU 23:46 |
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Score : 2
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+++ Le serveur arriva en même temps que le chancelier Kanzler Syrk. Après avoir saluer le dirigeant de la Bundesrepublik, elle commanda un verre de vin rouge. Du pinot noir. Beaucoup plus fin et délicat qu'un vulgaire merlot. Elle avait été éduquée depuis sa plus tendre enfance à l'art de la dégustation. Aidé de son carnet qui ne l'a quittait plus, elle avait appris avec patience et rigueurs à reconnaitre les différents arômes composant chaque cru. Elle se remémora quelques grands nectars qu'elle avait eu la chance de savourer. Celui ci était parfait pour cuisiner une sauce. Ni plus ni moins. Après avoir bu une gorgé, elle se tourna vers le commandant Kemal. +++ Oui vous avez raison. Nous n'avons pas été très présents ces derniers cycles. Et j'aurais aimé vous tenir plus rapidement au courant. Concernant notre litige avec notre paysan galactique, il s'est finalement réglé. Faute d'une oreille attentive à mes remarques. J'ai dû envoyé quelques flottes reprendre ce qui m'appartenait. Il n'y a pas eu d'autres réclamations, ni d'autres jérémiade Dieu soit loué. Et il semblerait que mes deux autres voisins aient eux aussi réglé leurs contentieux. Finalement, et vous en conviendrez, beaucoup d'air a été brassé pour pas grand chose. A l'instar de ce qui peut se passer avec ce "fameux" commandant magellan 84 ème du nom... S'adressant à Trystan Mon cher, vous allez me faire rougir. Êtes vous tous aussi galant sur Ocre ? J'accepte avec plaisir ce compliment. Mais si il vous plait, laissons de coté ces simagrées et discutons simplement. J'ai eu le plaisir de discuter avec Håkon Larn, vous lui transmettrez mes amitiés. Finalement Vanja se tourna vers le Chancelir. Chancelier Kanzler Syrk, c'est toujours un plaisir de discuter avec vous. Mais je suis plutôt étonnée de vous voir en tel lieu. Vous aussi vous chercher à vous évader du tumulte de l'assemblée ? En tout cas, vous avez très bien choisi l'ambiance musicale... Vraiment..."
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Cdt. Kemal
Respect diplomatique : 881 10/12/1013 ETU 09:16 |
Score : 2
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*Qui est donc ce gars ? Ah oui c’est Sora, le pauvre il a du réussir à se détacher de sa femme. Mais pourquoi ne vient-il pas vers nous ? Peut être a t-il besoin d’être seul, ce n’est pas grave. * Il leva néanmoins son verre pour le saluer lorsque leurs regards se croisèrent. Il fut également étonné de l’ambiance musicale qui venait de changer. Ce n’était pas trop son fort mais de temps en temps pourquoi pas. Il écouta attentivement les propos de ses « égaux » à défaut d’un autre terme et sourit intérieurement à la flatterie du représentant d’Ocre et au fait que Vanja y fut sensible. *Les femmes, même si elles s’en défendent, acceptent toujours un petit compliment. Enfin, c’est bien normal en ce cas, il y est allé avec des gros sabots mais cela passe crème on dirait. Au moins la soirée s’annonce détendue.* Vanja, ce qui se passe avec le commandant Magellan n’a aucune importance pour moi si ce n’est celle que peut apporter un divertissement. Ces saillis, si je peux utiliser ce terme malgré ses propos déplacés j’en convient, m’ont vraiment fait rire. Il est vrai que cette Assemblée est un lieu de travail mais il est également important de savoir rire et de se détendre sur des sujets futiles. Celui ci fut parfait. Il porta son verre à ses lèvres mais interrompit son mouvement. Mais je dois vous avouer que cela a faillit tourner au cauchemar avec l’intervention de Madame Ursula Rosenberg. Une telle vision... accompagnée de cette proposition...Brrr j’ai vu beaucoup de choses dans ma courte existence et croyez moi, de ça je me serais bien passé. Il ponctua sa phrase d’un sourire et bue une gorgée, lentement. L’intervention de Vanja vint le renseigner sur le pourquoi du comment du changement musical. Le chancelier Kanzier était là, il n'avait pas encore eut la chance de pouvoir lui parler, mais comment devait-il réagir au vu de la rébellion qui agissait dans son monde? Devait-il la soutenir au vu de son passé ou bien le soutenir lui? Il décida de se donner le temps de la réflexion afin de pouvoir jauger au mieux la situation. Il entendit également la remarque du comte qui le fit sourire. Comte, comte, comte.... Trystan. Des secrets diplomatiques ? Ici ? Sur cette terrasse ? En plein vent ? Allons.... Soyez sérieux, cela serait du plus mauvais effet et très indiscret. Le vent est le plus grand des bavards, ne le savez vous pas ? Ne lui donnons pas une occasion de parler. Laissons le clamer ses doux sons et ne le polluons pas par des secrets sordides. Voyez plutôt. Il écarta les bras pour désigner le paysage alentour. Les deux soleils se couchant au dessus de la mer, la terrasse baignée de cette lumière chatoyante, la douce fraicheur s’installant. Le vent s’enroulant dans les branches des arbres et semblant leur confier de doux secrets. Si Kemal avait eu des cheveux, nul doute qu’ils auraient volé dans la brise, mais comme tout les Ilakiens il n’en avait pas. Il rajusta lâchement son cheche autour de son cou. Et en plus, voyez. Vous avez en cet endroit 5 dirigeants ou représentants de peuples de cette Galaxie. Une du secteur 1 en la personne de la charmante Vanja, trois du secteur 2 et le commandant Sora du secteur 4. Pour ce dernier, il vaudrait mieux en profiter, il semble sans sa femme, il jouit donc d’un semblant de liberté. Non sans vouloir dire que les femmes emprisonnent les hommes, Vanja, mais la sienne si un peu j’ai l’impression. Pour ce qui est de faire de nous des voisins, nos diplomates s’y emploient en bientôt peut être le serons nous. Tout en conservant de bons rapports, c’est essentiel pour nous. Ensuite, pour ce qui est de parler, je ne sais pas.... De votre planète, de son histoire, d’autres choses, comme vous le souhaitez. Il sourit de nouveau et se cala un peu mieux dans le fauteuil. Ses manches relevées lui permettaient de profiter de la brise, tout en dévoilant ses bras.
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Cdt. Sora
Respect diplomatique : 30 13/12/1013 ETU 21:14 |
Score : 1
Détails
Sora continua son chemin en quête d'une table lorsqu'il se rendit compte qu'une minute de plus de cette musique allait avoir raison de ses oreilles. Il se dirigea donc vers le jukebox et fut absolument subjugué par la diversité musicale que cet appareil offrait : des discographies entières d'artistes modernes et préhistoriques se trouvaient sous ses yeux. Après avoir passé une dizaine de minutes à explorer les tréfonds virtuels du jukebox, le Roi se décida à choisir un chanson qui collait bien à l'ambiance de l'établissement : Il se retourna et aperçu un homme levant un verre dans sa direction. N'ayant toujours pas trouvé de table il se décida à trouver une place auprès de cette personne en fredonnant en l'air de la chanson qu'il avait mis en lecture. Arrivé à sa hauteur, il ne put s'empêcher de se dire que la table de l'homme au verre était pleine de personnes dont les voix lui étaient familières. En s'approchant de l'homme, Sora aperçu de grands yeux de couleurs or. Il ne put s'empêcher de s'exclamer. Kemal !...Je veux dire Monsieur Kemal ! Ahah, quelle coïncidence ! Il regarda les autres personnes assises autour de la table et entreprit de deviner le nom de chacun d'entre eux. Alors là...On a Madame Vanja ! Vous êtes fort jolie aujourd'hui, vous ressemblez un peu à ma fiancée, les coups de poings en moins... Il regarda les deux autres personnes qu'il n'avait pas encore identifié. Ahah, vous, je ne vous connais pas les gars...Euh Messieurs ! Pardonnez ma maladresse ! Enfin bref, je m'appelle Sora Primera. Je suis le Roi des Origamis, un peuple bien sympa du Secteur 4 ! Vous pouvez m'appeler par mon prénom, pas de chichis entre nous ! Il s'arrêta quelques secondes. Entre nous, vous ne vous êtes jamais demandé la tronche que pouvais avoir le Commandant Fantomas sous son masque ? J'ai rien contre lui, mais c'est stressant quoi ! Imaginez-vous, et si ce n'était pas un Commandant, mais une Commandante ? Une pensée terrifiante lui vint à l'esprit. Imaginez que ce soit une femme comme Lyndis...On est tous foutus...
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