Olorìn arriva en personne dans la salle. Vêtue d'un tailleur relativement stricte, rehaussant ses traits androgyne et mettant en valeur sa chevelure enflammée, elle s'arrêta au cœur de l'hémicycle et marqua une pause avant de parler. La rouquine semblait embarrassée...

"Amiral, Gabryelle." Elle inclina la tête en direction des deux commandants.

Elle se tourna ensuite vers le représentant de la Maison Tempête.

Olorìn s'inclina une nouvelle fois devant les deux commandants et prit une place pour suivre la suite des débats.

Une personne une personne ... C'est vite dit. Et l'Honnorable ... Bon n’exagérons rien, le respec. Bon bref la Tempête compagnie quoi a raison sur un point : Vous allez réussir à nous allier contre vous si vous continuez dans cette voix.

Il y a plusieurs raisons à ça, vous mettez la main sur un secteur vide en entier simplement parce qu'il était plus proche de vous. Déjà vous partez mal diplomatiquement, mais ensuite vous jouez sur la crédibilité diplomatique en demandant à un roi de baisser les yeux ou de vous tuer. Je lis dans votre esprit que vous resterez libre jusqu'à la fin, êtes une femme forte et honorable et toutes ces conneries. Vous vous prétendez une dirigeante compétente en étant prête à sacrifier des populations entière pour que les vers qui rongeront votre cadavre se disent "Oh elle était une femme libre celle là" ?

Les débat au départ amusants tournait dorénavant à l'incident diplomatique. La Cantatrice se leva et lança un regard ardent à l'assemblée présente.

La grande femme au cheveux noirs de jais s'en retourna s'asseoir, la journée allait être longue.

Un regard, un simple regard de respect ... Cela vaut tout l'univers ... Et c'est aussi simple à donner qu'une étincelle pour le pire des feu.

Rien n'est écrit, et je ne suis pas un danger pour cet univers. Ce qui occupe l'esprit du roi Harald est de savoir si je cherche à occuper un pouvoir sur la distribution sectorielle de monde.

Moi, je cherche juste à rencontrer un homme qui ne veut pas venir à moi, et qui sans doute à décidé d'imposer sa vision du développement galactique sur des critères qui lui sont propre.

Dans peut de temps, mes vaisseaux vont voler en éclat, mes pilotes vont mourir des attaques de sa maison ... Et il n'aura qu'à dire : ""Je vous avais prévenue, vous êtes sortie du rang, retournez y maintenant ou mourrez.""

Ce n'est pas moi, qui, comme vous le présentez est offert "" Le choix de la soumission ou de la destruction"", c'est lui même au premier instant de cette salle. Moi je dis juste NON !

Je dis NON, et j'ajoute qu'il suffit d'un regard pour que cela s'arrête ... D'un seul regard pour trouver le chemin.

Le secteur n'est pas fermé, il n'y a aucune action armée en cours, il n'ya rien d'autre que l'attente d'un HOMME ...""

Olorìn se tourna vers la Cantatrice.

"Personnellement, je ne vois qu'une seule issue à ce conflit naissant." La jeune rousse plongea son regard émeraude au fond des yeux de Gabryelle. "Gabryelle, voici ma proposition. Abandonnez une partie des mondes conquis. A la condition que le Roi Harald vienne vous parler. Dans cette Assemblée. Devant tout le monde. S'il le fait, engagez-vous à quitter une partie des planètes que vous avez conquis. Et laissez donc les commandants d'Utopie conquérir leur liberté et leur indépendance.

La jeune femme se tourna de nouveau vers la Cantatrice.

Elle refit face à Gabryelle.

"Mais on guérit facilement d'une simple égratignure, fut-elle au pied..." Olorìn lui fit un clin d'oeil avant de redevenir sérieuse. "Je vous en conjure, réfléchissez à ma proposition. N'enflammez pas Utopie pour un regard que l'on ne vous aura point porté. Et songez donc que ce sera le Roi Harald qui en sortira affaibli si vous faites une telle proposition et qu'il la refuse. Mais pensez aussi à réfréner les ardeurs de vos co-sectoriels quant à la colonisation du secteur 28 si vous ne voulez pas que votre action reste comme un... "hold-up" sur un secteur entier par un autre secteur.