En attendant un dénouement heureux,

La République Ramiusienne propose son aide à qui accueillera ses réfugiés,... et ses technologies!

Le Deuxième Confédéré riait encore à gorge déployée. Voir de telles exigences — des exigences tout court, d'ailleurs — de la part d'un Commandant réduit à dériver. Les pieds sur son bureau, l'œil goguenard fixé sur la fenêtre de son holo-écran à regarder la dernière intervention de Ramius Marko, il se creusait la tête pour lui offrir une réponse qui conviendrait. Et puis on toqua à sa porte et on entra.

Alisa, un bras en écharpe, passa la tête par l'embrasure de la porte.

— Daaak ! (sourire ravi) Il ne reste que ce bras à remettre en route, mais comme tous les fils étaient à refaire et que j'avais une affaire urgente sur le feu...

Passant derrière un Dragomir hilare, Alisa se pencha pour voir l'olo-écran, et... se passa la main sur la figure. Elle soupira. Par Lénine, qu'il était dur parfois d'être chef d'État...

⁂

L'hologramme de la Première Confédérée parut à l'Assemblée. Elle avait bonne mine, et seul son bras en écharpe trahissait le besoin qu'elle avait eu de prendre un bref recul d'avec l'affaire Ramius Marko. Ses sourires chaleureux ne parvenaient toutefois pas à cacher sa gravité. L'affaire méritait du sérieux ; et si le Commandant Marko n'en faisait preuve d'aucun, alors elle devait en apporter pour deux.

Elle s'adressa à Ramius, mais le message était davantage destiné à la Galaxie. Un coup de communication, car elle savait pertinemment — et elle le regrettait ô combien amèrement — que le principal intéressé n'écouterait en rien ce qu'elle avait à lui dire. Elle songea à cette fois où, se sentant justement menacé par l'Armée Rouge dans la guerre contre Libria, il l'avait presque suppliée à genou de retenir les Rêveurs Zalagiens. Ah, les oublieux... Hum, ce n'était pas un argument à dire dans son discours. Elle le tairait donc.

L'ingérence dans nos affaires est intolérable

Et qu'en pensent les détenteurs de la capitale qui hurlent à l'égalité pour tous? Laisseront-ils des mercenaires de leur bord faire justice à leur guise, selon leur volonté et sans procès? De manière unilatérale?

C'est donc cela ce qui attends utopie? Une démocratie totalitaire?

Vais je devoir en arriver a exterminer dracumonova pour récupérer ce qui m'est du?

Utopiste, laissez cette vorace sucer l'un d'entre nous, et elle prendra goût au sang! Hoepner peut en attester!

Et bien Vera, puisque vous le demandez, voici mon histoire...

Si vos scientifiques ne vous ont pas encore alerté, ils font le faire. La vie de la galaxie est limitée, la mort pour les moins entreprenants, certaine. Lorsque la galaxie mourra, un nombre limité de commandants pourra partir vers d'autres horizons.

Pour cela, il faudra une technologie avancée, qui coutera très chère, et une quantité d'énergie pharaonique. Le précieux apotium sera lui le déclic pour un départ vers le noir de l'Univers.

Sachez que nos amis de la confédération ne sont pas nés ici. Il viennent d'autres mondes, lointains. Ils vivent ensemble, leurs âmes ne se quittent pas et intègrent des corps, galaxie après galaxie... Ils voguent de galaxie en galaxie en survivant aux morts célestes. Ils sont expérimentés, complices, et redoutablement efficaces.

Je suis arrivé en secteur 3 Système 17, en même temps qu'Hoepner. Je me mefiais de lui. Un Guildéen avec un Fédéré dans une cage, était un grand risque.

Par le jeu de la sélection naturelle, nous nous sommes rapidement retrouvés à deux. Je payais ses explorations, en échange des mondes magnifiques du système 17 et de sa protection. Je n'ai jamais construit un seul bunker de ma vie galactique!

Nous nous sommes rendus compte que nous avions la même idée. Protéger le Secteur et éviter à tout prix son ouverture.

D'ailleurs, les confédérés ont ouvert le secteur en dépit d'un "non" franc en réponse à un référendum. Ils disaient protéger le secteur...

Nous avons su a ce moment que la confédération était dangereuse. Hoepner disait avoir une taupe chez les confédérés. Paullus jouait en fait jeu triple, nous l'avons su plus tard.

Voici donc la confédération presque maître en secteur 3. Alisa la branche armée, T.W l'orateur dévoué et Paullus le banquier était la tête visible du système.

Nous n'avons pas pu déterminer qui est la tête pensante, malgré deux autres infiltrations. Les commandants disparaissaient les uns après les autres. Quant est venu le tour de la coalition nationaliste. La guerre a été brutale.

J'ai demandé à Hoepner de faire de la politique plutôt que la guerre. Le temps d'innattention qui a été engendré par sa reflexion à cette requête lui a été fatale, à lui et à tous les membres actifs de la coalition.

Adrastee est venue me prendre mes planètes, en tuant ma femme et mon fils. J'ai fais rédemption et demandé un arrangement. La surveillance spécifique de Dragunova et un silence total en échange de mes mondes. Je me suis donc fais discret jusqu'à récemment.

L'accord prévoyait la fermeture du système par mes soins. Adratsee restait aux PC du S17. Elle n'a jamais subi le moindre tir. J'ai un doute pour le Culte. Comme je suis un homme de parole pacifique, je lui ai remboursé les flottes perdues au début des altercations.

Mais ce n’était pas tout, la confédération a voulu que je rembourse les dommages causés par la guerre. Je ne pouvais payer la dette réclamée. Nous sommes tombés d'accord sur une dette de guerre, en ressources. Ce que demandait la confédération était trop grand pour une gestion durable de nos ressources. Nous avons tenté un arrangement avec la confédération, qui, inflexible, a proposé de monter en régime d'exploitation. Avant mon départ pour mes vacances républicaines, l'explotation des ressources était donc intermédiaire. Le piège était posé.

Nous continuions le commerce jusqu'à devenir riche. J'avais projeté de me libérer de ces poids dès mon retour de vacances, afin de sauvegarder mon peuple qui travaillait dur pour la confédération.

A mon retour de vacances, premier jour, premier heure, Dragunova venait de publier une demande de consultation pour gestion irresponsable de mes ressources. Deux de mes planètes venaient de rendre leur âme. Les sbires de Dragunova ont répondu tellement rapidement, l'arme au poing, que j'ai eu la puce à l'oreille.

Mais il été trop tard, le piège se refermait sur moi. J'ai donc sorti toutes les ressources nécessaires pour construire des croiseurs afin de me défendre, moi qui n'avait presque jamais construit une unité militaire de ma vie.

Dragunova, s'est pointé. Le ton est monté. Une première planète est tombé, hors s17, sous les kamikazes. Malgré une demande de restitution diplomatique, Dragunova a joué la carte de la crise politique.

J'ai donc décidé de bombarder toute unité étrangère à la République Ramiusienne. Mais Dragunova n'a pas eu de mal à me prendre les 24 planètes de la République, des planètes, je rappelle, sans un seul Bunker. Sans défense!

Pendant cette épisode, j'ai envoyé dans le s17, des navettes afin d'évaluer l'impact de la confédération. Le Secteur 3 est ROUGE!

-1- J'ai compris trop tard le plan des confédérés. Cependant, vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas au courant de leur méthodes!

-2- Des confédérés se cachent dans d'autres secteurs. J'ai quelques noms bien évidemment.

Grblmgrblbm..

Ah euhaheuh pardon, j'm'ai endormie. J'ai raté tout après l'début, mais en fait j'coutaisd'jà pas vraiment avant qu't'commences...

Mais j'ais r'lire c'qu'm'intéresse.

Dis, t'peux m'dire c'a quel endroit qu'à l'seul bout qu'm'intéresse un peu, mais pas d'trop en fait, à savoir l'morceau d't'histoire oussqu't'essplique au monde et à moi meme personnellement, pourquoi t'm'as fait d'proposition d'envoi d'kamikaze dans l'secteur 0, alors qu'j't'connais meme pas et qu'j'y ai rien d'mandé?