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Ier Sommet Inter-Galactique

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Cdt. Zitarg
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27/05/1016 ETU 14:07
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- Gagner du temps pour ekko et Olhorin, votre excellence, veuillez m'excuser mais je gère pleinement et activement la situation.
Les unités d'élites Tarkyennes ont l'habitude de ce genre de situation imprévu et extrême.
Actuellement la salle de vidéo surveillance n'est plus alimenté en électricité; il ne vois et n'entend plus rien !
Cdt. Le Joker
Respect diplomatique : 1224

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28/05/1016 ETU 00:30
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
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Plongé dans le noir.
Zut.
Il avait prévu de sortir de là tout fou, escorté par une haie d'honneurs de gardes présidentiels haineux, et il aurait défilé, distribuant les mercis, les accolades et les rires, sous leurs sifflets, leurs insultes, leurs crachats ; oh, que c'était délicieux d'être une star intergalactique !
Et puis il serait arrivé dans la salle de conférences, aurait fait un long discours pompeux sur les Poissons d'Avril en Mai, donné des estimations précises sur le nombre de morts, l'étendue des dégâts, le tout chiffré en £eems. Il aurait exposé son plan génial comme il se devait pour tout bon Méchant™ d'école excentrique, il aurait peut-être laissé Maël ressurgir un moment sous son sourire arraché, pour laisser un peu de crédit au type qui avait récolté l'apotium, construit les silos, les laboratoires, les bombes et les croiseurs. D'accord, c'était lui, le Joker, qui avait appuyé sur le bouton — mais techniquement, ils avaient le même pouce, non ?
Et, enfin, clou du spectacle, il aurait détruit tous les rêves et tous les espoirs de Zitarg en montrant, à la manière d'un troll qui montre à un fan de David Bowie ses procès pour viol, tout ce que Londo avait pu lui proposer ou accepter comme coups fourrés pour préserver sa place. Johnny aurait adoré savoir comment étaient partis ses sept cents milliards, Korda aurait apprécié de voir que le bonhomme lui avait proposé une planète dans son système peu avant le bombardement, tous se seraient retourné contre ce roi aux ambitions débordantes et l'auraient destitué de son trône. Ou alors il s'en serait sorti avec une passe, il aurait invoqué la tentative de déstabilisation et le devoir d'unité face à l'ennemi commun, et les autres auraient accepté pour un temps, jusqu'à ce qu'ils oublient ses magouilles. Ça faisait partie du jeu, et c'était tout aussi drôle !
Alors qu'il ruminait toutes les choses qu'il ne pourrait pas faire, se demandant s'il ne ferait pas mieux de faire exploser le bâtiment tout de suite, la salle fut baignée d'une lumière rouge. Les générateurs de secours, indispensables pour une salle aussi vitale, s'étaient déclenchés d'eux-mêmes comme le voulait le protocole de sécurité. Les terminaux s'étaient rallumés, et il pouvait voir Londo tenter de calmer la situation, Zitarg frapper du poing sur la table en serinant que tout était sous contrôle. Il ne résista pas à l'envie de saisir le micro :
« Hé, tête de perruque, je sais pas ce que t'as voulu faire, mais visiblement ton propre palais n'est pas d'accord avec toi ! HA HA HA HA HA HA HA HA !
Je disais que j'avais des revendications. Mais avant, je tenais à faire part de mes scrupules. Oui, mes scrupules. Car voyez-vous, au-delà des apparences, je suis un clown sensible… ma conscience me taraude… la conscience de mes actes passées.
De mes petites magouilles avec un certain chef du gouvernem— »
Il s'interrompit net : un autre événement venait d'attirer son attention. Les terminaux du couloir 5 de l'aile A se brouillaient un à un. Il plissa les yeux — intérieurement, puisqu'il n'avait plus de paupières — pour se concentrer, et…
Il les vit.
Gandalf.
Ekko.
Détruire les caméras une par une.
Venir à lui.
Alors, tout d'un coup, il eut une idée encore plus drôle que de traîner Londo dans la boue. Ça pourrait attendre. Il fit le tour de lui-même ; devant lui, les terminaux, la porte, la grille de l'aération, les néons, les carreaux du plafond et du sol, les cadavres, les fauteuils, les armoires. Il saisit le fusil d'assaut du garde mort, tira une salve sur un des agents. Son crâne éclata comme un melon trop mûr. Puis il plongea ses doigts dans sa cervelle sanguinolente, traça des lettres sur les écrans.
Il recula pour contempler son travail, pencha la tête sur le côté, fut satisfait. S'approcha une nouvelle fois du micro, le régla afin que le son ne parvienne que dans la salle du sommet :
« Mes choupinets, un événement imprévu et autrement plus FUN que vous m'oblige à prendre congé. N'ayez pas d'inquiétude : votre Joker préféré aura pensé à vous laisser les bombes ! Je sais que vous y tenez tant.
Vous savez quoi ? Je vais quand même vous donner de quoi vous occuper. C'est vrai quoi, moi parti, vous risquez de vous ennuyer ! Alors je vais balancer au hasard : Johnny, demande donc à Londo pourquoi tu as perdu sept cent milliards de £eems un beau jour ; Londouille, demande à Maestrou comment il comptait te piquer ta place ; Zitouille, demande à Londouille pourquoi il a été si prompt à pactiser avec le clown le plus Méchant™ de la galaxie. Demandez-vous mutuellement comment ça se fait que, pile quand Zitarg convoque les types les plus influents de la galaxie, POUF, je passe les doigts dans le pif les mailles de son filet ; demandez à Félix pourquoi il a été si prompt à me défendre ; à Johnny pourquoi il a laissé passer tous mes piratages en secteur consanguin ; à Crantell s'il n'a vraiment rien à se reprocher.
Et surtout, surtout, rappelez vous que le fou n'est que le reflet des types qui l'engendrent…
HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! »
Il fracassa le micro d'un coup de poing. Action rapide : il arracha les câbles électriques, sortit trois grenades du pack d'équipement de l'armure du garde mort, relia grâce aux fils les goupilles à l'entrée de la porte. Une petite blague de rien du tout, vraiment !
Reprit le fusil d'assaut, creva tous les écrans sous une grêle de balles, se tourna vers les ampoules de secours, les fit éclater une à une. La salle fut plongée dans les ténèbres une seconde fois. Sourde et aveugle. Il y eut un dernier bruit de métal fracassé, puis plus rien.
Rien que le bruit d'une boîte à rire dans le noir, répété en boucle, encore, encore, et encore.
https://www.youtube.com/watch?v=1De72CaE8_Y
Cdt. Tabor
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28/05/1016 ETU 01:34
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
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Crantell se tourna vers Zitarg
Il est temps de partir Zitarg, le plus tôt sera le mieux ! Mollari suivez moi il est temps il faut rejoindre la population dans un abri, ce fou va tout faire sauter...Bright allez ! Maestra aussi allons .....Que tout le monde se précipite dehors a présent il est temps .....
Inutile que l'on se fasse tuer inutilement maintenant ! cela ne servirai a personne et bientôt, bien des gens aurons besoin de nous ! nous devons rester en vie pour les aider, pensons au peuple Tarkyen ces gens ont peur ....nous devons leurs faire savoir que nous sommes toujours vivants ....
Cela aura, sur eux un impact psychologique énorme et leur rendra un espoir immense, croyez moi !
Cdt. Olhorìn
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28/05/1016 ETU 03:28
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Olorìn regarda Ekko, puis le garde.
"Passez devant, Ekko. Je couvre nos arrières."
Le Gardien du Temps lui fit un sourire et s'exécuta. Elle le laissa prendre un peu de distance et posa son regard sur le garde inconscient. La rouquine murmura pour elle-même :
"Juste inconscient ? Je ne vois pas pourquoi cela me rassurerait..."
Puis elle décocha un coup de talon au malheureux. Pour le fun. Et pour avoir tenté de les arrêter, Ekko et elle. Elle eut un petit sourire et reprit sa route. Elle fut à la hauteur de son partenaire en un rien de temps.
Elle ne sut jamais s'il s'était rendu compte de son absence.
Ils continuèrent leur avancée avec la plus extrême prudence, le terminal de contrôle n'étant plus très loin. Elle sortit son transmetteur et se figea sur place. Elle appela Ekko et lui fit signe de s'arrêter. La porte qu'ils venaient de passer... L'infirmerie, sans doute. Il fallait qu'elle en ait le coeur net. Sans un mot, elle fit comprendre à Ekko de l'attendre sur place une minute et la rouquine fit demi-tour. Arrivée à la porte, elle marqua un temps, puis pénétra les lieux. Trois hommes étaient étendus à terre : deux soldats et un médecin. Elle ignorait ce qui s'était passé ici, mais ce n'est pas ce qui avait attiré son attention.
La table d'examen. Un cartable. Deux pin's au sol.
Elle sortit de la salle et fit signe à Ekko qu'ils pouvaient continuer à avancer. Olorìn reprit son transmetteur et composa le numéro de la salle.
"Londo. Ceci est un message à votre intention. Puisque Zitarg semble perdre tout contrôle sur la situation et qu'il ne veut pas comprendre ce qui se passe, je m'adresse directement à vous.
Il semble que l'un des jumeaux soit ici. Baal, plus précisément. Faites passer le mot que le petit Joker se balade dans les couloirs soi-disant sécurisés de cette poudrière qui fait office de moulin !
"Et tâchez de le trouver !"
Elle coupa la communication puis se mit en contact avec le terminal de contrôle. Un petit message spécial pour Le Joker.
"Coucou Jack !" Elle fit un signe à l'une des caméras. Ekko la regardait faire. "Ne bougez pas surtout. Je viens vous chercher..." Puis avec un grand sourire. "J'arrive ! "
Elle fit une révérence, puis d'un geste sec de la main projeta son transmetteur sur l'objectif.
Olorìn se tourna ensuite vers Ekko et avec un sourire prit la tête de leur expédition.
Deux couloirs plus loin, elle se tourna vers son coéquipier.
"Ecoutez, Ekko. Il semble que toute la famille Joker soit réunie en ces lieux. Le temps que nous nous occupions du père, le reste de la famille peut faire bien des dégâts. Et je veux le Joker pour moi toute seule... J'ai un compte à régler avec lui.
Séparons-nous, si vous le voulez bien. Nous serons plus efficaces."
Cdt. Zitarg
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28/05/1016 ETU 11:57
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Ekko et Olhorin se déplaçaient dans les longs couloirs du Palais, lorsqu'ils décidèrent de se séparer, ils s'arretent busquement.
Un homme apparut devant eux, seul, un Tarkyen semblerais t'il, reconnaissable avec son teint pâle et sa perruque de l'ancien temps.
- Qui êtes-vous ? fit ekko
Olhorin l'observa de manière plus insistante, puis regarde ekko
- Je le reconnais, il était derrière Zitarg pendant toute la durée du Sommet. Da.....Daztarg, quelque chose comme sa.
Le Tarkyens était habillé typiquement à la mode tarkyenne, Tunique noir, avec de longue bottines en cuir et de grand talons.
Il s'avança vers eux, ainsi le moindre ses pas, s'accompagné par un bruit, du au fracas au sol de ses talons.
TAC TAC TAC TAC TAC
Puis sans un mot il fit une révérence tarkyenne tout ce qui avait de plus gracieux
- Lord Darintarg, Madame.
Et puis en une éclair de seconde il sortit une pierre verte de sa chemise et la pointa vers ceux qui lui faisait face, ils s'éjectèrent vers le bout du couloir encastrés dans un mur.
Ekko et olhrin n'eut à peine le temps de comprendre qui se passé, qu'ils étaient déjà projetés.
Ekko se releva rapidement, il se metta devant Olhorin, comme si il voulait la protéger d'une seconde attaque.
- Il a du culot celui-la ! Il va vite regretter ce qui viens de faire, Olhorin, fait demi tour et prend le deuxième couloir, sa risque d'être violent ici.
Olhorin toujours a terre, avait son regard sur le dos de ekko.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? Comme si on avait pas assez de problème comme sa !
- Ne t'inquiète pas pour lui, je vais le faire vite, toi va trouver Le Joker. Vite !
Puis elle se mit à se relever et à courrir derrière ekko pour atteindre le deuxième couloir
TAC TAC TAC TAC TAC
- Je ne sais pas qui vous êtes, ni quel est votre but, en revanche, je sais qu'il n'y a qu'un seul homme qui a pu vous donné cette ordre.
Darintarg repointa sa pierre, ekko voyant qu'il refaisait le même coup se précipité vers lui pour contre attaqué avec sa dague bien tranchante.
Mais il tombe brusquement en arrière comme s'il avait foncé dans un mur, pourtant il n'y en avait aucun.
- Mais qu'est-ce que sait que sa ?
TAC TAC TAC TAC TAC
Cdt. Olhorìn
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28/05/1016 ETU 13:03
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Cette séquence à été supprimée pour cause de trop grande violence... Et de post simultané également.
Cdt. Ekko
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28/05/1016 ETU 13:10
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La situation semblait empirer de minutes en minutes. Le rejeton du Joker semblait se trouver sur la station, et un adversaire avec une arme étrange venait de se pointé.
Après avoir été projeter au sol, deux commandant avaient le souffle coupé. Entre le trajet, la tension et le choc, ils étaient presque content de trouver une peu de fraicheur avec leur tête contre le sol. Ekko se releva avant Olhorin. Bien qu'il avait un adversaire en face de lui, il y avait des priorités. Il se retourna devant la commandant et lui offrit sa main accompagné d'un grand sourire pour l'aider à se relever. Visiblement la solicitude du commandant ne laissa pas la rousse indifférente.
Lorsqu'elle fut debout, ils étaient très proche. Un peu trop proche pour laisser la place à la bienséance. La tension était palpable, la commandante Olhorin avait compris les intentions du commandant. Ce n'était pas le moment de s'adonné à ce genre de légèreté, vraiment pas. Mais après tout ?
En effet qu'il faut qu'on se sépare, je vais m'occuper de lui. Je pense que nous aurons le temps pour terminer ce que l'on s’apprêtait à commencer quand tout ce bordel sera terminé.
Leurs visages étaient à quelques centimètres l'un de l'autre. Ils sentaient le leger souffle de leur partenaire sur leurs visages respectifs. Pendant un instant, on aurait dit une sorte de bulle autour d'eux. La rousse n'avait pas franchement l'habitutde de faire dans le sentimentale, étais-ce la situation qui faisais que ce qui se déroulait semblait naturel ? Ou bien aimait-elle vraiment bien le gardien du temps ? Impossible de savoir pour ce dernier.
Va trouver le Joker, je m'occupe de miss pot de peinture, on a des comptes à régler tous les deux. Par contre, si les jumeaux sont sur la station, fais très attention, ils sont dangereux. Si tu tombe sur eux, met les dans une boite, et laisse les moi. Si ils ont tués ces gens, à coup sur ce vieux dédé pilgrim est mort. Et pour ça, j'veux leur faire la peau. Je te laisse le Joker, mais les autres sont pour moi.
Ils se décollèrent et il la vit s'éloigné vers le second couloir. Ekko l'appela un dernière fois. Elle se retourna et le regarda.
Tache de ne pas mourir, j'te le pardonnerais pas.
Ils s'échangèrent un sourire et elle disparut dans l'angle du couloir. Ekko souffla. Certes c'était le bordel, mais au moins, elle savait maintenant, et ça l'avait gonflé à bloc pour ainsi dire. Il se tourna vers Darintarg.
C'est entre toi et moi donc.
Il fit une révérence à son opposant.
Et bien, Dansons !
Cdt. Olhorìn
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28/05/1016 ETU 15:39
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La pause. L'apparition. Le vol. Le choc.
Tout fut réglé en moins d'une minute. La tête encore collée au sol et légèrement engourdie, la rouquine sentit une bouffée de haine envers le tarkyen l'envahir. Elle vit rouge une seconde. Et à travers ce voile pourpre, une main qui se tendait. Cela la calma.
Elle saisit la main du Gardien du Temps avec un sourire et le laissa la relever. Intentionnel ou pas, toujours est-il qu'elle se retrouva collée contre lui. Un moment de trouble. Léger. Elle se colla un peu plus à lui. Le regard du fédéré ne laissait aucun doute quant à ses sentiments envers elle. Quant à elle ? Elle n'y avait jamais réfléchi, tout compte fait.
Mais en cet instant précis... Pourquoi pas, en fait ?
Ekko l'enlaçait presque. Presque. Manquait pas grand chose. Leurs visages étaient proches. Très proches. Trop proches ?...
Pour le moment, la rouquine s'en fichait. Elle était bien. Et cela faisait longtemps que cela ne lui était plus arrivée.
Puis il s'adressa à elle et le charme fut rompu. Elle ne lui en voulut pas. Elle lui en fut même reconnaissante.
Et son discours la rasséréna un peu. Enfin quelqu'un qui l'écoutait, qui la croyait. Qui avait confiance en elle. Sans qu'elle ait à argumenter de longues heures, à coups de longs discours pour étayer ses dires et ses intuitions. Elle qui, jadis, adorait les mots et leurs significations en était venue à haïr la rhétorique. A la trouver vaine face à tous ces fats. De ce qu'elle en avait retenu, ils ne comprenaient que la manière forte. Une lame bien aiguisée semblait avoir pour eux plus de sens que la plus pure des logiques. En cela, Le Joker semblait avoir raison. Discuter ne servait à rien. Semer le chaos semblait avoir plus de sens.
Elle repensa à la brochette d'hypocrites qui se retrouvaient coincés dans la salle du sommet. Elle n'éprouva pour eux aucune pitié. Au contraire. Un sentiment nouveau naissait en elle. Elle ne le reconnut pas, ou ne voulut pas le reconnaitre, mais l'accueillit avec plaisir.
Lorsqu'elle arriva à l'angle du couloir, Ekko l'appela. Elle se retourna.
"Tache de ne pas mourir, j'te le pardonnerais pas.
- Je n'en ai pas l'intention. Et je suis immortelle, je te le rappelle."
Elle lui fit un clin d'oeil, et ils se quittèrent sur un sourire partagé.
Elle marcha pendant un moment dans les couloirs, toujours prudente et attentive. Mais son esprit vagabondait.
Ekko.
La vie de couple n'était pas vraiment son truc. C'était une solitaire et sa vie lui plaisait ainsi. Mais l'éternité seule peut paraitre long, des fois. Avoir un partenaire pour quelques temps... Après tout, pourquoi pas. Il était gentil et semblait attentionné et courtois. Il semblait la comprendre aussi.
Avant qu'ils aillent plus loin ensemble, il faudrait qu'elle soit claire avec lui. Une histoire, oui, éventuellement. Mais ce serait forcément temporaire. Ne pas lui laisser croire qu'entre eux, c'était définitif. Être honnête avant tout.
Par respect pour lui.
Par respect pour elle.
Pour eux.
Tout simplement.
Mais plus tard.
Pour le moment, il y avait Le Joker.
A sa simple évocation, l'envie de le retrouver et d'en découdre reprit le dessus. Elle aurait bien le temps de se laisser aller au plaisir de la vie lorsque Le Joker serait sous les barreaux. Et amoché.
Voire six pieds sous terre. Ce qui serait encore mieux. Mais amoché quand même.
Elle accéléra le pas en direction du terminal de contrôle.
Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488

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29/05/1016 ETU 12:35
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Impressionnant…
Très impressionnant, la manière dont les évènements s’étaient déroulés, les actions de chacun s’engrenant dans celles des autres…
Silius étudiait l’immense flot de données dispensé par l’ordinateur du sarcophage depuis son réveil brutal.
Il n’avait d’abords pas comprit pour quelles raisons les infirmières avait enclenché le protocole de combat, qui devait être activé qu’en cas de danger immédiat.
Puis il avait ouvert les yeux, la douleur de la piqûre sur sa nuque s’estompant.
La scène qu’il avait eu alors restera à jamais gravée dans sa mémoire tant elle contrastait avait la situation précédente.
Si quelques instants avant, tout se déroulait calmement : quelques Commandant argumentaient sur divers sujet, dont ce bon vieux Crantell se sentant insulté par Olorìn, ces démocrates invétérés se félicitant mutuellement. Silius avait été confiant, trop confiant, sa situation quoique faible ne paraissait en rien menacée. Sa présence n’était requise que pour donner son avis et profiter de l’occasion pour connaître un peu plus personnellement ces dirigeants de Renaissance.
Puis, le moment de faiblesse passé, le réveil brutal encaissé, il avait pu assister à l’impensable.
Un attentat ou une prise d’otage venait d’avoir lieu. L’auteur devait être fou pour oser s’attaquer ainsi à des puissances galactiques.
Le Joker…
Plusieurs Commandants en venaient personnellement aux mains, d’autre tentaient une action noble mais désespérée en amenant le combat hors de la zone de contrôle adverse, tandis qu’un visage mutilé au sourire carnassier hurlait de rire à travers l’écran géant de retransmission de la salle. Des rapports aux intitulés rougeoyants et clignotants apparaissaient sur tous ses écrans et semblaient indiquer de multiples attaques sur plusieurs fronts, sa flotte d’escorte voguant au large du secteur principal avait été détruite, prise entre deux feux, des ogives ADM avaient été lancées et avaient embrasés la totalité plusieurs secteurs ; en d’autre termes : la GUERRE était là !
Mais ils n’étaient pas prêts…
Le temps d’un clignement de paupières tout avait changé.
À ce moment il avait instinctivement porté sa main à son ceinturon, tentant en vain d’atteindre des armes qui n’y étaient pas.
"Maudite infirmité !"
Bouillonnant de ne point pouvoir se joindre aux combattants il tenta de contacter les membres de son escorte rapprochée.
Egalement en vain.
L’esprit de Silius entreprit de faire l’appréciation de la situation.
Son vaisseau amiral, l’ARES II avait apparemment échappé au choc ADM, probablement parce qu’il ne se trouvait pas en orbite, comme tous ces vaisseaux se disloquant dans l’atmosphère, donnant une scène de fin du monde à la capitale Tarkyenne.
Une compagnie entière de troupe blindées protégeait les accès du croiseur pendant que les réacteurs chauffaient.
Silius estima à quelques heures le temps que son général ne fasse un ultimatum et ne prenne d’assaut le château afin de tenter de le libérer. Il allait sûrement déployer tout son contingent excepté celui assurait le croiseur.
Bien, la situation locale pourrait peut être changer en la faveur des victime de cette prise d’otage si ses forces pouvaient aider celles des autres Commandants, estima Silius.
Mengsk se décontracta quelque peu. Il remarqua alors un dernier rapport, émanant directement du Grand Amiral Pyrrhus.
Le message s’afficha, et Silius entreprit de le lire.
Et là ce fut pire.
Une terrible nouvelle, dépassant par son impacte la prise d’otage dans laquelle il était impliqué, dépassant le rapport concernant les dommages collatéraux subit par sa flotte, bref changeant radicalement la situation pour l’instant stable des Andari…
Andara Tercio était tombée…
Pour la première foi de l’histoire de l’Empire Andari, la capitale impériale avait été prise.
Ce fut avec une grande surprise qu’il apprit l’identité de l’agresseur.
Ainsi ce Pilgrim, curieux personnage aux manières raffinées, cachait en fait perfidie et sournoiserie…
Encore son infirmité qui l’avait empêché de lire tous les rapports d’estimation de galactopolitique.
Mengsk apprécia alors de nouveau la situation générale et entreprit de fouiller dans toute la documentation disponible.
Etrange, voilà qu’il avait à présent accès à des données secrètes dont l’origine était retracée directement vers une nation de Renaissance…
"Oh-ho…"
Voilà donc la clé de la compréhension de l’acte qui vient de se terminer à présent. Et lui, Silius Mengsk en avait été involontairement un élément-clé.
Cela fit réfléchir Mengsk de longues secondes.
Il n’avait plus de capitale, ses seules forces présentes en Renaissance avaient été balayées par les échanges de politesses de guerre et le reste était disséminé à travers l’Univers à la recherche des arches perdues.
Aucune position de force sur aucun front, aucun centre de production protégé digne de ce nom. Juste quelques arches se cachant à travers les étoiles, dernières chances de survie de la civilisation Andari.
Les civilisations amies avaient probablement pour l’instant d’autres chats à fouetter que d’aider les Andari, et les anciens alliés qu’étaient la faction Apocalypto ne représentait plus rien.
Et lui, toujours avec ces moments de faiblesse et ce corps qui mettait un temps fou à se régénérer.
La Situation d’Andara avait radicalement changé ses dernières heures, et il n’avait rien vu venir.
Renaissance avait été une erreur.
Silius poussa un long soupir dans son respirateur puis activa son hypercom personnel, contactant ainsi tous les échelons de commandement supérieurs de son empire, il prononça ces simples mots :
«À tous, "Nuit de Décembre", je répète, "Nuit de Décembre". »
Ainsi, il donna l’ordre à toutes les unités Andari de prendre le départ vers un point de rencontre éloigné et tenu secret.
Mengsk se teint ensuite tranquille, et fit ce qui lui restait encore de possible à faire : observer la scène, surveiller ce qui pouvait l’être, et attendre.
« Satané infirmité ! »
Cdt. Zitarg
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29/05/1016 ETU 20:25
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Dans la grande salle l'ambiance était plus que morose, chacun restés dans son coin s'observant les uns et les autres, remplit d'arrières pensés et de non-dits. Sous une chaleurs de plus en plus étouffante, les aérations ont du être trafiqué de l’extérieur .
Les dirigeants transpirés, des personnes s’asseyait à même le sol.
Les quelques démocrates restants se rassemblaient autour de Zitarg pour bavasser sur les derniers événements.
Le Président Zitarg se détacha du groupe auxquelles il discuté depuis une bonne heures pour s'adresser à tous.
- Écoutés moi, les unités d'élites Tarkyennes reprennent largement la mains sur ses animaux, je pense que nous n'avons plus beaucoup à attendre dans cette salle. Je suis autant fatigué et exaspéré que vous, si nous prenons le risque de sortir Le Joker mettras ses menaces à exécutions.
Mes services font tout ! Pour mettre fin à cela, croyez- moi.
Je sais que certains d'entres vous doivent rentrer au plus vite, afin de constater les dégâts de la pourriture Mael.
Cependant nous faisons tout le contraire de ce qu'il faudrait faire, comme l'a si bien dit notre Président Galactique, nous devons nous unir en force. Nous, la civilisation, la vie, contre eux, l'obscurantisme et la barbarie !
Juste derrière Zitarg, les démocrates l'applaudissent.
- Je propose la création d'une coalition pro-gouvernementale, qui va ainsi éradiquer tous ses cafards qui pourrissent notre idéal.
Dés que tout ses incidents à l’intérieur du Palais seront réglés, organisons ce rassemblement et frappons-les encore et encore, jusqu'à leurs extinctions.
Les propos virulent de Zitarg en choqués certains, les démocrates toujours en admirations applaudissaient et l'acclamés; "Bravo" ;"Vous avez raisons"; "exterminons-les", lançaient-ils.
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Devant la salle de vidéo surveillance, le Général Byarg et ses hommes étaient encore loin du compte, la porte métallique venait d'être complètement détruite par une énorme explosion, une trentaine de gardes Tarkyens fut tués pendant l'explosion.
Quelques minutes plus tard,le Général repris ces esprits, bien armé, il rentre dans la salle, il n'y avait plus personne, en vie en tout cas, a part les quelques cadavres tarkyens. Le Joker avait sans doute profité de la grande confusion qu'a suivit l'explosion pour s'enfuir.
- A toutes les unités, code 3, je répète code 3, Le Joker peut être n'importe ou dans le Palais !!!!!!
Byarg entra dans la pièce puis il vit un message, avec pleins de sang.
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Pendant ce temps, dans un couloir du Palais, ekko et Darintarg se faisait toujours face.
Ils ne se lâchaient pas du regards, une envie de sang se voyait dans les yeux du seigneur ekko, tandis que Darintarg et son regard hautain et indifférent.
Alors que Olhorin disparut retrouver Le Joker, les deux hommes s'observèrent.
- Hmm, je m'occuperais d'elle plus tard.
Après un long silence à se regardés yeux dans les yeux, de manière impassible, Darintarg se resservit de sa pierre verte. Il l'a serré très fort dans la paume de sa main bien tendu face à ekko, qui ne compté pas se faire avoir une seconde fois.
PSHIIIIIT
Darintarg avait disparu......
Ekko resta immobile, puis sentant quelque chose d'étrange il sortit sa dague tranchante et se retourna d'un coup, et Darintarg réapparut avec la dague à son coup.
- Hmm, comment avez vous su ? sourit-il
Darintarg à quelques millimètres du commandant ekko, la tête soulevé par la dague qui était à son cou, mit sa pierre verte au niveau du ventre de son adversaire et l'éjecta comme lors de sa première attaque. Ekko finit projeté contre le premier mur qui était derrière lui, à quelques mètres.
- A toutes les unités, code 3, je répète code 3, Le Joker peut être n'importe ou dans le Palais !!!!!!
Darintarg avait sa radio dans sa tunique, contrarié il s'avança vers ekko
TAC TAC TAC TAC TAC TAC TAC TAC TAC
- Excusez moi, mon cher, mais je vais devoir reporter votre jugement

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