Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 19/03/1016 ETU 00:05 |
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Score : 6
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A l'arrière du grand bâtiment de l'Assemblée se trouve un endroit plein de quiétude, loin de toutes les manigances politiciennes et politicardes de ce lieu. Rarement utilisé par le passé, il y a fort à parier que si vous en poussez les grilles vous tomberez sous le charme du lieu. ------- Suno sortit de l'Assemblée, suivit de ses trois gardes du coprs. Il étouffait dans ce lieu. Il avait toujours vécu dans les grands espaces et n'avait pas l'habitude de passé sa journée assit dans un siège à écouter des plaintes, des mensonges et autres apostrophes diverses. Lors d'un passage à la bibliothèque de l'Assemblée il était tombé sur les plans d'origine du bâtiment et avait avisé la présence d'un lieu propice à la réflexion. Il se voyait à partir de l'oratoire mais à sa connaissance personne n'y avait jamais été. Une "erreur" qu'il allait réparée. Il repoussa son long vêtement noir, laissant apparaitre son masque et sa tenue. Il décrocha le vêtement et l'envoya à un Cynos se trouvant derrière. Il réajusta sa veste de cuir noire et poursuivit son chemin. Longeant le bâtiment principal, il prit divers chemins de traverse et atteignit une grille. Une végétation luxuriante se trouvait derrière. Il sourit. Il s'approcha, la grille n'était pas fermée, comme si elle attendait que quelqu'un la pousse et pénêtre en son domaine. Il s'appuya dessus et poussa, elle s'ouvrit sans effort et il s'engouffra dans la végétation, suivit de ses gardes. Le tumulte de la ville se taisait au fur et à mesure de leur progression, comme étouffé par les arbres et les buissons. Les chants des oiseaux se faisaient plus présent, le bruissement du vent dans les frondaisons avait une vertue apaisante. Les diverses fragrances qui s'exhalaient ici emplissait leurs odorats. Un léger clapotti se faisait entendre, il décida de le suivre. Après quelques mètres, un cours d'eau se découvrit. Suno marque un temps d'arrêt, surpris, puis il s'avança doucement. Il n'était pas très large, trois mètres tout au plus, quatre si l'on devait poussé un peu. Un gros rocher plat trônait au centre du cours d'eau. Cynos! Nous allons nous arrêter ici je pense. Il se tourna vers eux, ils acquiescèrent. L'un avait déjà déposé un appareil au sol et se dirigeait vers un autre point. Il déposa un autre appareil et se dirigea vers un troisième point où il fit de même. Il toucha alors son poignet et un léger halo de lumière s'éleva et se fondit dans le paysage. Invisible et indétectable. Il les préviendrait d'un arrivée et les dissimulerait légèrement. Un de Cynos s'assit à terre et s'étira. Un autre mit les mains à son masque et un bruit de mécanisme se fit entendre. Il l'enleva et s'allongea sur l'herbe de la berge. Suno enleva sa veste, ses gants et retroussa ses manches. Il mit les mains sur son masque, le même bruit se fit entendre et il l'enleva. Il secoua sa tête, la fine capuche de soie noire glissa le long de son crâne, ses oreilles prirent alors leur place et il put respirer à plein poumons l'air chargé de saveur subtil. Il regarda le rocher et, prenant un peu d'élan, il sauta dessus pour s'y installer. Il posa le casque près de lui, prit un peu d'eau dans sa main et s'aspergea la figure. Il en but un peu, releva la tête en regardant le ciel. Il poussa un léger soupir puis s'assit en tailleur, fermant les yeux. Se détendant un maximum et restant à l'écoute, méditant. Le dernier Cynos avait aussi ôté son masque mais il gardait son arme à portée. Surveillant les environs. Ilan était le plus méfiant de tous ses Cynos mais sa prudence avait déjà fait ses preuves. ------- Hrp : Rp tout ce qu'il ya de plus collectif, si vous vous sentez inspiré, avez envie d'y ajouter votre touche, allez-y.
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Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 19/03/1016 ETU 19:10 |
Score : 5
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Alice, la jeune diplomate du Dominium à l'assemblée galactique, était en apparence une personne pour le moins... Froide. Stricte, silencieuse, elle écoutait les débats et discussions avec l’intérêt malsain d'un agent de la Gestapo et participait rarement. Lorsqu'elle le faisait, elle prenait un ton au mieux glaçant, au pire ouvertement méprisant. En bref, certains avaient appris à l'éviter. Pourtant, tout dans sa démarche, sa manière de regarder autour d'elle lorsqu'elle se pensait seule et son enthousiasme enfantin face aux nouveautés trahissaient la vérité: Elle était beaucoup moins mature et expérimentée qu'elle ne voulait le faire croire. Cependant, elle avait un bon self-control. Peu importe la raison, elle était en effet en colère. Pour être tout à fait exact, la tempête ardente qui lui équarrissait les intestins était si compliquée à contenir qu'elle avait purement et simplement quittée l’hémicycle d'un pas rapide, toujours accompagnée par ses deux gardes, pour partir s'isoler dans les secteurs moins peuplés de l'assemblée. C'est comme ça qu'elle était tombée sur la grille. Une vieille grille abandonnée, donnant sur un espace vert. Sa rage intériorisée laissa place à un air réellement interloqué. Un jardin ? Mais c'est génial ! Elle allait pouvoir s'isoler sans que personne ne vienne lui imposer sa présence ! Enfin, personne mis à part ses deux gardes du corps. Mais elle les aimait bien. Ils étaient rigolos. Silencieux comme pas deux, se lançant de temps à autre des regards interloqués lorsque leur chef s'agitait ou rouspétait dans son coin. Ils étaient des témoins silencieux, et infiniment fidèles. La jeune femme poussa la grille, juste assez pour pouvoir entrer. Les deux militaires se regardèrent puis haussèrent les épaules avant de prendre sa suite, prenant la peine de refermer la grille derrière eux. A partir de ce moment, il peut convenir de décrire Alice. ... C'était une jolie jeune femme au regard vert et fuyant. Ses cheveux blonds, presque blanc en fait, étaient coupés court et encadraient son visage, lui donnant un air un studieux. Sa peau était d'une pâleur rare. Selon les standards se beauté de Kaiserde, elle était de fait très belle. Elle était habillée de l'uniforme caractéristique des officiels de Kaiserde. Une casquette d'officier, des bottes noires, un long manteau gris, sombre, et un brassard à l’effigie de l'emblème du Parti. A l'heure actuelle, elle avait retirée son manteau et le portait sur son avant-bras, révélant une chemise blanche et une cravate. La jeune femme avait prit la peine de replacer le brassard sur son bras droit. ... Elle continua ainsi à se balader un moment dans l'espace vert puis, attirée par un court d'eau, elle décida de s'en approcher (pour, je cite, "voir s'il y a des poissons"). C'est ainsi qu'elle tomba sur le groupe d'alien. Zut, elle n'était finalement pas seule. Ces derniers eurent dès-lors tout le loisir de voir une officière, un peu gênée, tanguer d'avant en arrière dans ses bottes sombres, accompagnée de deux gardes en armure intégrale, probablement un peu interloqués. La jeune fille avait lâchée un "Oh", un peu déçu.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 20/03/1016 ETU 01:16 |
Score : 4
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Il n'était plus dans la capitale galactique. Il n'était plus dans ce jardin derrière l'Assemblée. Désormais il était loin, par delà l'espace et le temps. Il pouvait ressenti chaque choses. Chaque bruissement du vent. Chaque bruit d'insecte, chaque palpitement de coeur, chaque respiration. Il ne faisait qu'un avec son entourage, qu'un avec la nature. Il était cette dernière. Elle l'avait acceuillit comme l'un de ses enfants. Il se voyait sur Cynea, dans les grandes landes parcourues par les vents, parcourues de forêts luxuriantes. Il était redevenu l'enfant qu'il était jadis. Insoucient, innocent. Il était au milieu d'un lac, il le voyait, ressentait sa fraicheur et le douceur de ses ondes qui le caressait doucement. Il le sentait palpiter et vivre. Il ressentit une onde plus fortement, puis une autre et encore une, et encore une. Quelque chose approchait... Il ouvrit les yeux, sur le qui-vive. Se redressa et regarda les alentours. Son mouvement avait attiré le regard de ses gardes, ils le regardèrent puis regardèrent autour d'eux. Ils savaient que s'il réagissait ainsi c'est qu'il avait ressenti quelque chose. Ils commencèrent à remettre leur équipement, Suno rabaissa ses manches et remit ses gants. Il resta au centre de la rivière et le dispositif fit vibrer leurs bracelets. Quelqu'un approchait. Ils remirent leur masques et ses Cynos se redressèrent, en attente. Un bruit se fit entendre et trois personnes arrivèrent. Deux hommes en armures intégrales et une jeune femme qui semblait toute fluette au milieu de ces deux hommes. Les Cynos se concertèrent du regard puis regardèrent Suno. Ce dernier fit un signe de la main. Il entendit le "Oh" de déception de la jeune femme et cela le fit sourire doucement derrière son masque. Ne soyez pas déçu Mademoiselle, ce lieu est tout à fait apte à vous acceuillir à nos côtés si vous le désirez. Il me semble vous avoir déjà vu aux côtés du commandant Arkhangel Hismer, je me trompe? Il l'observa, elle ressemblait à une petite fille gênée, qui ne savait pas comment agir. Désirez-vous vous joindre à nous? Vous ne nous dérangez pas le moins du monde, à moins que notre présence vous indispose. Il la regarda et regarda les deux hommes qui l'accompagnait, ils ne semblaient pas particulièrement inquiet ou nerveux.
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Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 20/03/1016 ETU 02:36 |
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Score : 4
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Alice hocha doucement la tête lorsque Suno fit mention du guide suprême du Parti, Arkhangel Hismer. Elle approcha de quelques pas, se stoppa, lança un regard en biais à ses gardes, puis porta une main à sa casquette. Son regard trahissait une certaine forme de méfiance qui, progressivement, avait prit le pas sur la gêne. Son éducation, ouvertement xénophobe, la poussait à se méfier des aliens et de tout leurs actes. Ce dont elle avait été témoin à l'assemblée, à savoir un océan de médiocrité, n'avait pas arrangé les choses. Pourtant, et ce de manière assez curieuse, cet alien semblait faire parti de ceux que l'on pouvait fréquenter. En plus, il était humanoïde. La jeune femme eut petit un sourire en coin. "Désolé, c'était bien malpoli de ma part. Votre présence ne me dérange pas le moins du monde. Je... Pensais simplement être seule." Bref silence. Il lui avait proposé de rester. Pourquoi pas après tout. Elle avait bien dit que leur présence ne la dérangeait pas. Et puis elle était ici en mission diplomatique. Elle ne devait (ne pouvait !) pas prendre le risque de froisser cette... Chose. Alien. Truc... Personne ? La diplomate donna son manteau à l'un de ses gardes, qui fut de fait forcé à rengainer son fusil. Son collègue, qui avait remarqué les étranges appareils disposés un peu plus tôt par les aliens, le-lui fit remarquer. Il haussa les épaules. Au pire, se dit-il, ils avaient des grenades. Oui. Les gens du Dominium étaient comme ça. La mission (dans le cas présent, protéger Alice), pouvait être un échec, si les ennemis fautifs étaient tués, on considérait que c'était une réussite. Indifférente aux discussion de ses sbires, la jeune femme rejoignit les aliens. A chacun de ses pas, elle mettait bien un pied devant l'autre, comme un chat. Finalement, elle se posa juste à côté de Suno, l'observant avec de grands yeux ronds. Elle se racla la gorge, eut un moment d'hésitation puis, finalement, fronça les sourcils. "Amusant, comment pouvez-vous profiter de l'atmosphère avec ce masque et ces gants ? Le vent ne peut même pas vous caresser la peau." Bref silence. Elle se retourna et considéra ses gardes puis soudainement, les invita dans sa langue à retirer leurs propres casques et masques. Bref moment d'hésitation, les deux hommes obtempérèrent et vinrent prendre place derrière leur chef. L'un tenait toujours le manteau, l'autre portait son fusil. Alice, satisfaite, se reconcentra sur Suno. "Ou bien vous en avez besoin pour survivre ? Comme... Une sorte de système respiratoire ?"
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 20/03/1016 ETU 15:54 |
Score : 3
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Les Cynos se regardèrent. Les deux gardes du corps avaient l'air assez agités et semblaient avoir remarqués les appareils disposés autour du périmètre. L'un gardait son fusil en évidence tandis que l'autre servait de porteur de manteau et avait du le ranger. La jeune femme s'avançait vers Suno, elle semblait de plus ne plus petite au fur et à mesure qu'elle s'approchait du commandant. Un des Cynos regarda Suno, ce dernier sentit son regard et acquiesca légèrement. Avant de vous répondre, et pour dissiper l'inquiétude qui semble parcourir vos hommes, un de mes gardes va éteindre les appareils qui se situent périphérie. Je tenais à vous le dire afin qu'ils ne voient pas cela comme une preuve d'agression, ce serait dommage de commencer des discussions par un incident malheureux. Tarlen, vas y. Suno regarda les gardes, il ne les lâcha pas du regard tout au long de l'opération. Il ne souhaitait pas un incident de la part de gardes un peu trop sur la défensive. Le dénommé Tarlen les éteignit puis les rangea. Ces appareils se portaient facilement à la ceinture. Puis il se tourna vers la délégation et mit ses mains croisées devant lui, en évidence. Bien, ça c'est fait. Pour ce qui est de nos masques et de notre équipement, disons que c'est une mesure vitale qui nous est indispensable. Il leva sa main et tapota doucement son masque de sa main gantée. Ces masques permettent de filtrer les rayons solaires. Nous nous sommes développés sur une planète avec une atmosphère particulière, filtrant certains rayons émis par les astres solaires. Or sur la plupart des planètes ces rayons ne sont pas filtrés et notre peau en souffre et au delà notre ADN. Il mit ses mains derrière son dos et se pencha doucement vers la jeune femme. Il regardait son visage, qui l'intriguait. Une telle pâleur de peau et de cheveux que seul ses yeux d'émeraude venaient contraster. Nul doute qu'elle devait être considérée comme une belle femme par son peuple car même pour un Cynos elle l'était. C'est pourquoi nous nous devons de les garder, ainsi que ces gants. La seule chose dommageable était ce côté très stricte. Sa coupe de cheveu, son uniforme, sa démarche, tout montrait une éducation au cordeau. Bien peu de naturel, elle n'en aurait été que plus belle, il en était persuadé. Il se releva de toute sa hauteur et jeta un regard aux gardes. Pour vos hommes ce sont des éléments d'uniformes il me semble, ont-ils un côté pratique ou est-ce uniquement esthétique? Pure curiosité de ma part Mademoiselle. Puis il reporta son regard sur elle. D'ailleurs, quel est votre nom? Il ne me semble pas le connaitre et ce serait dommage que ne pas le connaitre, si nous devons deviser. N'est ce pas?
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Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 20/03/1016 ETU 19:48 |
Score : 3
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Les gardes avaient observés le brave "Tarlen" récupérer les mystérieux objets avec des airs respectivement absolument neutre, dans le cas du porteur de fusil, et passablement satisfait, dans le cas du porteur de manteau. Ils semblaient un peu plus calmes. Alice, elle, ne broncha pas. Bonne diplomate, elle résista à l'envie de faire froidement remarquer qu'une telle remarque sur la qualité (ou du moins l'instabilité) de ses sbires était une insulte, un immonde glaire craché sur le magnifique faciès de la machine militaire du Dominium. Après tout, se disait-elle, ce sont des aliens. Peut-êtres considèrent-ils ce genre d'affront comme tout à fait naturel. Ses considérations xénophobes furent cependant chassée par l'explication qu'on lui fournit sur les masques. Ainsi-donc elle avait vue juste. C'était... Triste. La jeune kaiserdienne se surprit à ressentir une forme de pitié pour ces aliens. C'était cependant assez stupide. Si elle se rendait sur leurs mondes, elle aussi devrait porter une combinaison. Enfin. Qu'importe. Lorsque Suno se pencha en sa direction, elle ne bougea pas, droite comme un I, mains dans le dos, le fixant dans les yeux. Enfaite elle ressentait un certain gêne mélangeait à un dégout instinctif. Cet alien la scrutait. Elle n'aimait pas ça. Heureusement, il eut la décence de poser une question à laquelle elle pouvait répondre. Se retournant vers le garde au manteau, Alice lui fit signe et, sans avoir besoin de prononcer le moindre ordre, l'homme de main lui lança son propre masque. C'était une sorte de masque à gaz, en plus lourd, et couverts de micro-composants. Elle le retourna, pour rendre visible l'intérieur, et le présenta à Suno. L'indexe de sa main libre suivait la courbure interne de l'appareil durant ses explications. Comme c'était un sujet qu'elle connaissait à peu près par cœur, elle avait instinctivement quittée sa froideur et sa gêne pour laisser place à une certaine chaleur didactique. Elle parlait vite, se permettait des sourires ravis et accompagnait ses phrases de gestes de sa main libre. "Ce sont des outils de haute technologie. A la toute origine, ils ne servaient que de masque à gaz et protégeaient le visage des éclats de shrapnels. D'ailleurs, les soldats de l’époque en venaient à se scarifier la face, comme les blessures liées aux éclats étaient considérées comme une sorte d'honneur guerrier supérieur en valeur aux médailles et équivalents... Bien entendu l'état-major désapprouvait ces comportements autodestructeurs. Enfin, passons. Avec l'évolution technologique, de nouvelles fonctions sont venus s'ajouter au tout. Ils peuvent ainsi désormais résister à des conditions terribles telles que celles de l'espace vide, et des micro-ordinateurs installés ici et là, permettant aux soldats, grâce à de complexes processus synesthésiques, d’observer des plans du champ de bataille, la position de leurs collègues ou encore de pirater des interfaces. C'est assez pratique, donc." Elle se tut un court instant, observant le masque d'un air doux. Le genre qu'on aurait pour un petit chat. Elle en caressa encore une fois l'intérieur, suivant le tracé des lunettes, puis le tendit à Suno, le fixant à nouveau dans les yeux. "Je m'appelle Alice Himmelfarb Nibelheim. Et vous ? Comment vous appel-on ? Je sais qu'en sois je devrais le savoir, vous avez déjà plusieurs fois intervenus à l'assemblée mais... Enfin, excusez mon manque de professionnalisme. Les récents événements ont accaparés une grande partie de mon attention."
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 20/03/1016 ETU 20:32 |
Score : 2
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Suno la regarda parler de ce casque comme si elle lui racontait une histoire qui lui tenait à coeur. elle semblait passionnée par ce qu'elle lui disait et il l'a sentait se détendre en abordant ce sujet. Il sourit doucement puis regarda le casque, ne perdant pas une goutte de ses explications. Il était de nature curieuse et aimait à apprendre de tout et en toutes circonstances. Peut être était-ce pour cela que ses supérieurs l'avaient nommé lui et pas un autre à ce poste. Elle faisait virevolter ses mains tout en lui expliquant le fonctionnement mais aussi l'historique de la conception de ce masque. Ces mains qui semblaient si fines et fragiles. Décidément, si les femmes de ce peuples déployaient autant d'énergie qu'elle sous des abords aussi anodns, presque enfantins alors ce peuple pouvait s'avérer redoutable. Il le saisit doucement lorsqu'elle le lui tendit et il inclina doucement la tête pour la remercier. Le casque tenait dans sa main, il supposa donc que la tête d'un des gardes aussi mais il chassa cette pensée. Elle n'avait rien à faire ici à ce moment là. Intéressant. Très intéressant et vos explications furent claires et concises, je vous en remercie. C'est un sujet qui semble vous tenir à coeur au vu de la verve déployée pour en parler. Je suis flatté que vous ayez daigné m'accorder ces explications. Nombreux sont les personnes qui m'aurait renvoyé à un simple manuel ou encore m'aurait laissé à mon ignorance. Il le tourna et le retourna afin de l'observer et d'apprécier la technologie de cet artefact. Il le porta à son visage et le mit à quelques centimètres de ce dernier afin d'avoir un aperçu. Il le rendit à la jeune femme en s'inclinant encore légèrement. Les blessures de guerre.... A la fois redoutées et enviées, il est toujours étrange de voir des guerriers s'automutiler afin de célébrer un exploit militaire ou encore attirer sur eux la faveur de leurs dieux. Mais elles sont comme une histoire en direct de la vie d'un soldat. ELles en disent parfois beaucoup plus que de longs discours. Il fut un temps où nos ancêtres firent de même, c'est un comportement propre à toutes civilisations. Se taisait un moment, il leva les yeux au ciel et inspira profondément. Les chants des oiseaux continuaient et il pouvait les voir, exécutant un ballet aérien au dessus de leurs têtes. Il rabaissa la tête et regarda de nouveau la jeune femme. Elle ne pouvait le voir mais il fixait ses yeux et il sourit. Sa voix grave s'éleva de nouveau dans la clairière. Pour ce qui est de mon nom, je me nomme Suno. Et vous êtes toute pardonnée, les évènements s'enchainent et de nombreuses personnes passent par l'Assemblée ces derniers cycles. L'on ne peut mémoriser tout le monde en si peu de temps. De plus, je ne suis pas sur que l'on puisse parler de manque de professionalisme. Par votre attitude et votre respect vous représentez parfaitement votre gouvernement et en cela lui faite honneur. Il conclut sa phrase en inclinant la tête, en guise de respect. Et la redressa. Vous êtes au service de votre gouvernement depuis longtemps?
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Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 21/03/1016 ETU 16:14 |
Score : 2
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"C'est personnes n'auraient rien à faire à un poste d'ambassadeur, monsieur." Elle haussa un peu les épaules et observa Suno contempler le masque de près. Ils étaient si... Grands. Des cibles géantes, immanquables en faite. Elle cligna des yeux et chassa la pensé comme un chasse une mouche. Il n'était pas question de tirer sur du Xénos, du moins pas maintenant, et certainement pas ici. Elle récupéra le masque, tourna sur elle-même avec un geste de ballerine et l'envoya au garde qui lui avait prêté avant de se retourner vers son interlocuteur pour l'écouter parler des blessures de guerre. Que de similarité avec son propre peuple. Mais comme il l'avait lui-même dit, ce devait être un trait propre à toute civilisation. Ou du moins à toute civilisation dotée d'individus pensants se faisant la guerre. Ensuite... Ensuite il se perdit en compliment. Ce qui était agréable. Alice baissa un peu les yeux et eut un doux sourire. Pour un peu, elle aurait ronronné. Lorsqu'il l'interrogea sur le temps qu'elle avait passé au service du Parti, elle reprit cependant sous son sérieux. La question méritait d'être posée. Elle prit un air studieux et fronça un peu les sourcils. "Et bien... Je tiens le poste d'ambassadrice depuis que nous avons découverts l'existence de l'assemblée, depuis peu, donc, mais j'ai passé presque toute ma vie depuis mes douze ans à servir mon pays. Au début c'était dans les jeunesses Kaiserdienne, nous secondions des secouristes ou d'autres services civils, puis le service militaire, de dix-huit à vingt-et-un ans. J'en suis ressortie gradée et ait prolongée ma carrière dans le Parti en tant qu'observatrice officielle. Concrètement, on m'envoyait sur le terrain pour vérifier que les hommes du Parti se comportaient dignement, enquêter sur la corruption ou suspendre des officiels jugés incompétents. Enfin, ma loyauté a été remarquée par le Guide, en personne. Pour vous cela ne doit pas vouloir dire grand chose mais... Enfin, le fait est que je suis entrée dans le cercle supérieur du Parti en tant que sous-chef des sections civiles. En résumé, en oubliant mon passage dans les jeunesses, je dirais que ça fait près de neuf ans que je sert mon pays. ... C'est assez peu." Court instant de silence. Elle semblait un peu contrariée par ce dernier constat. "Et vous ? Oh, et vos hommes, ce sont aussi des gardes du corps ?" Elle croisa les bras et le fixa, souriante.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 21/03/1016 ETU 18:43 |
Score : 2
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Assez peu? Haha mais voyons c'est presque une décennie au service de votre peuple. C'est une période déjà importante, Mademoiselle, surtout pour une personne si jeune que vous. De plus, dix années au service de son pays ne seront jamais peu de temps. Se mettre au service de sa nation est une mission importante et peu importe le temps que vous y passez, cela n'est jamais peu. Il sourit, il se doutait qu'elle ne l'était pas mais elle semblait candide. C'était touchant. Oui... Oui elle était sans nul doute une personne compétente dont ses ennemis devaient se méfier. Quel personnalité intéressante. Et ce mouvement de tête, pour dissimuler un sourire fugace. Dommage, il l'aurait bien contemplé, ce sourire. Il redevint sérieux, tout en ne la quittant pas des yeux. Pour ma part cela fait 110 ans que je suis au service de mon peuple. Tout d'abord dans l'armée, dans diverses opérations. Par suite l'exploration et la cartographie des espaces à notre portée fut mon leitmotiv durant de nombreuses années. Ayant dit cela, il laissa échapper un petit rire. Avant que le qualificatif de "vieux" ou "d'ancien" ne vous vienne à l'esprit, sachez que pour mon peuple ela équivaut à dire que j'ai 28 années standard. Nous pouvons vivre jusqu'à 500 ans, aussi suis-je encore dans ma "jeunesse" si l'on peut dire. Je préfère devancer une possible question de votre part, ayant déjà eut à répondre à ce genre d'interrogation. L'on voulait me mettre avec les personnes âgées, j'ai préféré en rire que de me vexer. Un léger rire se fit entendre derrière lui. Ses Cynos se regardaient et se remémoraient cet évènement. Oui c'était parfaitement cette réaction. Pour ce qui est de ces Cynos, oui ce sont mes gardes du corps. Cela fait de nombreuses années que nous formons une équipe soudée. Nous avons parcouru les systèmes ensembles lors de nos explorations. Et mon gouvernement à juger que le rôle de gardes du corps leur sierait à merveille et les voici. Je leur fais confiance au delà de tout. Il tourna sa tête de nouveau vers la jeune femme. Je dispose de quelques collaborateurs qui se baladent à travers les différents systèmes et qui passent de temps en temps par l'Assemblée. Si des affaires m'appelent ailleurs alors ils sont à même de me remplacer. Il redressa la tête, ayant cru entendre un bruit. Il se tourna un peu, un des Cynos le vit et d'un regard il comprit et s'éloigna doucement. Il reporta son attention sur la jeune femme. C'est un plaisir que de pouvoir parler avec vous, Mademoiselle. C'est pouratnt un lieu fort peu conventionnel pour une rencontre, disons, diplomatique. Est-ce une envie de nature qui a mené vos pas jusqu'ici? Un autre bruit, le Cynos revenait. RAS.
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Cdte. Retiel
Respect diplomatique : 25 21/03/1016 ETU 19:55 |
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Score : 1
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Ayant décider d'explorer un peu les bâtiments de l'assemblée galactique, Retiel fini par se retrouver dans un coin reculer, très peu fréquenter, car oui, plusieurs personnes étaient passées par là, il y a très peu de temps! Curieuse, elle suivit les "ondes" de ces personnes, et arriva devant une ancienne grille. Cette grille menais à un magnifique jardin, ou l'on entendait clairement les bruits de la nature. Agréablement surprise, Retiel ne put s'empêcher de s'y balader, en "cachant" sa présence aux autres personnes présentes. Grace a ses ailes, elle ne touchais pas le sol, et, de par son "pouvoir" typique de sa race, Retiel étaient invisible. Se baladant, elle perçut que Suno était en train de parler avec une magnifique jeune femme. Ne voulant pas déranger, elle tenta de s'éclipsée, mais fis bruisser quelques feuilles d'un buissons. Aussi fut elle surprise de voir que Suno l'avait entendue, et, encore plus surprise lorsque l'un des Cynos fis une vérification dans sa direction. De peur de créer un malentendu qui aurais put aboutir sur une fusillade, Retiel usa de tout son "pouvoir", pour s'écarter du champs de perception du cynos, avant que celui-ci ne la trouve. Une fois le danger écarter, Retiel retourna sur un chemin plus conventionnel, pour approcher le groupe. Ha, Suno! Je pensais pas que c'était vous! Magnifique lieu n'est-ce pas? Bien le bonjour,.... (écoutant le souffle du vent dans les arbres)...Dame Alice Himmelfarb Nibelheim. Désoler de m'imposée, mais je me baladais dans le coin, lorsque j'ais été détectée par Suno. Vos gardes sont efficaces: encore un peu et il me détectait! Aussi, pour ne pas déclencher d'incident malheureux, je viens à vous, pour signaler ma présence. Si je vous dérange, dite le tout de suite. Je ne voudrais pas paraître désagréable, ou indiscrète. Regardant les gardes du groupe, elle rajusta son épée, sans toucher la garde, histoire de bien montrée qu"elle était armée pour se défendre, sans pour autant être menaçante. Si cela ne vous dérange pas, je vais m'écarter un peu, pour que vous puissiez continuer votre conversation. Mais, si vous voulez discuter, je reste a portée d'oreille. Nous autre Lénaéliens, avons une bonne ouïe. Appelez, et je viendrais. Juste pour information, Retiel est mon nom.
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