Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 21/03/1016 ETU 19:57 |
Message édité -
Score : 4
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Qu-... 110 ans ?! La simple idée qu'un être plus vieux qu'elle ne le serait jamais puisse se considérer, en équivalent, comme un peu plus jeune qu'elle lui donnait le tournis. Cependant, elle le trouva aussitôt passionnant. 110 ans. Il avait dû voir un nombre calamiteux de chose, et pourtant il n'avait même pas vécut un cinquième de son existence. Comment est-ce que cela fonctionnait ? Avaient-ils des cycles ? Une mémoire plus efficace ? Ou étaient-ils condamnés à oublier des pans entiers de leur existence ? Tant de question qu'elle... Ne pose pas. Tout simplement. Notamment car elle s'intéressa plutôt à ses "gardes". Ainsi-donc ils avaient voyagé et joués aux pionniers ensemble. Pas étonnant qu'ils aient l'air si proche. Ils tenaient plus un rôle d’assistant que de simple sbire. Les gardes d'Alice, eux, étaient de simples soldats. S'ils se retrouvaient face à une situation et bien... Tout au plus ils appelleraient en urgence le Parti pour exiger l'envoi d'un émissaire. Enfin. Dans l'état, les deux hommes d'armes s'était imperceptiblement approché de leur chef. Ils avaient bien vu le cynos s'éloigner, et il se passait quelque-chose, ils devaient être prêt. Ainsi, celui qui portait le manteau de la diplomate le-lui rendit. La jeune femme, elle, répondait à la question de son Suno. "On peut dire ça." Elle enfila la gabardine comme une cape, sans rentrer les bras dans les manches. "Plaisir partagé, monsieur. Sachez que je cherchais simplement à m'éloigner pour un temps de l’agitation parfois exaspérante du sénat. Aussi ais-je un peu explorée un peu les sections laissées pour compte de l'édifice. Quand je suis tombée sur l'entrée, ou l'une des entrées, du jardin, je n'ai pas résisté à l'envie d'y jeter un œil." Non, définitivement elle ne pouvait pas se contenter de dire qu'elle fuyait l'envie pressante d'ordonner l’exécution sommaire de certains représentants. Ce genre d'information était hautement contre-productive. Elle observa le cynos réapparaitre. Ses gardes baissèrent leurs armes. "Enfaite je ne savais même pas qu'il y avait un jardin. Et étant donné son état, le personnel doit aussi l'ignorer. Et vous ? Je suis toujours un peu surprise qu'avec de pareil costumes vous privant de la majorité de vos contacts sensoriels avec la nature, vous puissiez venir vous perdre ici... Peut-être devrait-on demander la construction d'un dôme d'ondes. Je sais qu'il existe de pareilles technologies, nous pourrions filtrer certains rayons solaires et..." Et elle fut interrompue par l'arrivée d'un tiers personnage. Surprise, elle porta instinctivement une main à sa ceinture, ou trainait une sorte de manche. Ses deux gardes, eux, dressèrent leurs fusils. Ils ne tirèrent cependant pas et reçurent aussitôt pour ordre de baisser leurs armes. Alice observait l'ange. Encore un alien. Que-... Comment connaissait-elle son nom complet ? Depuis combien de temps écoutait-elle, exactement ? La jeune humaine fronça les sourcils et pinça les lèvres, mais ne dit rien, portant sa main à sa casquette pour saluer la sorte d'ange. "Si cela ne dérange pas monsieur Suno, vous pouvez rester. Votre présence me laisse assez indifférente, dans l'état." Elle eut un sourire crispé et se détourna. Les yeux rouges de Retiel la mettait un peu mal à l'aise.
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Cdte. Retiel
Respect diplomatique : 25 21/03/1016 ETU 20:04 |
Score : 3
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Vous semblé surprise de voir que je connais votre nom. En fait, j'ais pas fait attention à votre conversation avec Suno, jusqu’à ce que se dernier me détecte, ou plutôt, détecte un bruit de feuilles, que j'ais accidentellement bousculés. Donc, jusqu’à vous approcher, j'ignorais même à quelle nation vous êtes attachée. Mais, mon peuple à un contact particulier avec la nature, au point d'influencer certains élément, comme le vent, ou les plantes. On peut même créer une illusion, pour se camoufler, ou changer la couleur de nos yeux (sur ces dires, les yeux de Retiel passèrent du rouge, aux bleu saphir)...Voyez? Au fait, je suis pas très attachée aux protocoles, donc, si vous pouviez éviter les saluts militaires, cela me ferais très plaisir. Se tournant vers Suno. 110 ans?! Et dire que mon peuple vit maximum 45 ans! Cela fait peur! Vous faite comment pour vous souvenir de tout ce que vous avez fais jusqu'a aujourd'hui? Avec les piles de documents que je dois gérer au quotidien, j'ais du mal a me souvenir de tout!
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 21/03/1016 ETU 20:08 |
Score : 2
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Arrivant devant l'Assemblée, Chrysalide eut un mouvement de recul. Pourquoi s'infliger cet air confiné ? Chrysalide alla donc musarder un peu aux alentours du bâtiment et arriva fortuitement devant une grille ouvrant sur une sorte de jardin. Les parfums étaient doux mais il y avait la trace d'êtres vivants également dont l'odeur était moins agréable. Elle entra donc. Nul garde la protégeant : le minéral qui l'enveloppait suffisait à sa protection. Elle n'était pas armée. Son état major pouvait la géolocaliser en quelques secondes et sa vie n'avait jamais eu beaucoup de prix. Au travers du jade, elle respira longuement, reniflant une piste qui la mena sur les rives d'une petite rivière. Il y avait du monde... Et surtout des gardes qui avaient levé leurs armes, ce qui la fit sourire sous son masque de pierre. Pardonnez mon intrusion dans ce jardin, Commandants. Je ne recherchais que de l'air un peu moins vicié qu'à l'Oratoire. Retenez vos chiens de garde, je ne suis qu'en quête de calme. Ce faisant, elle reconnut le Commandant Suno. গুটিপোকা, se prononce "Gutipoka", Commandant Suno et signifie "Maître"
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 21/03/1016 ETU 20:23 |
Score : 2
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Une légère oscilation de ses yeux à la mention de son temps de service. Cela faisait toujours cet effet, et encore elle ne savait pas qu'il avait 128 ans, cela l'aurait surprise un peu plus. Sno avisa la réaction rapide des gardes, il n'en attendait pas moins et se doutait que le départ furtif et imprévu de son Cynos allait les interloqués. Ils agissaient avec diligence. *Intéressant...* Quand Retiel se montra, il sut qu'il n'avait pas rêvé et bien entendu un bruissement qui n'avait rien à voir avec la nature environnante. Il fut agréablement surpris de voir sa voisine de système ici bas. Décidément ce lieu semblait attirer des personnes intéressantes. Il sourit à sa remarque. Oui, il s'en est fallut de peu. J'ai cru avoir inventé un bruit différent mais mon garde l'avait entendu également et vous voir apparaitre ici, parmis nous, me prouve que j'avais raison. Se détournant légèrement, il avisa son garde et lui fit un hochement de tête approbateur et reporta son attention sur la nouvelle venue puis sur Alice. Cela fait parti des capacités de mon peuple. Nos sens sont très développés, que ce soit l'ouïe ou l'odorat. C'est pourquoi, pour rebondir sur votre remarque Mademoiselle, nous ne souffrons pas de la séparation que nous impose nos masques. Ils sont conçus pour laisser filtrer le vent et les senteurs. Il avisa la commandante Retiel s'éloigner un peu et la remarque de la jeune femme. *Une grande méfiance envers les peuples non humanoïdes semble t-il.. Intéressant..* Il salua Retiel, il savait qu'elle comprendrait qu'elle ne le dérangeait pas le moins du monde. La mimique qui passa sur le visage d'Alice l'amusa un peu, on aurait dit une petite fille contrariée. Alors qu'elle était loin de la petite fille... Toutefois, Mademoiselle, je trouve honorable la sollicitude que vous déployez pour ma personne et mes Cynos. La construction d'un dôme? Voilà une grande idée, toutefois, nous ne pouvons imposer pour notre confort personnel une telle entreprise. Ce serait égoïste de notre part. Ensuite, il n'est pas dit que vos organismes, ainsi que ceux des autres peuples ne soient pas affecté par les modifications ainsi induites. Il toucha son masque de verre du bout des doigts de sa main droite. Non, nous ne pouvons l'imposer. De plus, ils ne nous apportent qu'une faible contrainte. Il passa sa main à l'arrière de sa tête, afin de vérifier la bonne mise en place de sa capeline de soie. Elle était en place. Vous êtes vraiment une personne adorable. Pour ce qui est de ce jardin, disons que certains discours étant des plus longs j'ai eut accès aux archives de l'Assemblée et me suis intéressé à son architecture, je suis alors tombé sur les plans et ai avisé la présence de cet endroit. Ayant entendu la remarque de Retiel sur son âge, il secoua la tête. 110 ans de service mon amie et 126 ans de vie. Je me souviens de tout, ne vous en faites pas. Nous nous sommes adaptés et nous évoluons ainsi. Un bruit accrocha son oreille. *Un nouveau visiteur?* Un des Cynos mit sa main à sa ceinture, un autre se mit en flexion. Cela pouvait surprendre mais il pouvait ainsi bondir directement si la personne arrivant représentait un danger. Cela ne fut pas le cas, c'était la représentante du peuple des Morphes. Il entendit sa remarque et se souvint de ce mot aux sonorités étranges. Maitre? C'est donc ainsi que l'on vous nomme, du moins ceux de votre peuple. L'assonance première donne une impression éthérée. Il reporta son attention sur Alice. Et vous, Mademoiselle, disposez-vous d'un terme protocolaire? Ou a t-on le loisir de vous appelez par votre auguste nom?
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Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 21/03/1016 ETU 21:38 |
Message édité -
Score : 4
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Alice avait fait de son mieux pour ne pas réagir outre-mesure à la remarque de retiel. Ce salut, qu'il soit ou non militaire, avait pour objectif de lui souhaiter la bienvenue. Lui indiquer que cette salutation était déplaisante revenait, en un sens, à insulter Alice et toute la culture de son peuple. La diplomate réprima réprima un soupire et ignora l'ange. Le géant était plus intéressant. Il avait raisons, évidemment. Le dôme pourrait en gêner d'autres. La gestion d'un espace destiné à accueillir plusieurs espèce était un vrai casse-tête. Elle fut cependant rassurée par la remarque sur les masques. Ils laissaient passer le vent et les odeurs. Impressionnant, en un sens. Elle allait faire une remarque, sans doute pour faire part de son admiration pour une telle technologie, mais Suno la complimenté, encore, la qualifiant "d'adorable". Elle sembla surprise et, pour ainsi dire, un peu gênée. Elle bafouilla quelque-chose, se renfrogna, puis réprima ses hommes, qui se lançaient des regards amusé. Se donner de l'autorité l'aida à reprendre le contrôle de sa personne, elle écouta l'explication de Suno avec un calme renouvelé. Puis arriva la sorte de larve de pierre, et cette dernière traita ses fidèles hommes de "chiens". Ce qui les laissa indifférent mais piqua Alice. Deux affronts à son honneur en moins de deux minutes. Désormais, elle avait l'air glacial d'un automate, foudroyant littéralement la chrysalide du regard. "Ce sont des hommes. mais j'imagine que je devrai mettre votre méprise sur le compte de l'ignorance plus que sur celui d'une insulte. Alors bienvenue." Un sourire froid comme un cadavre. Voilà ce qu'elle lui tendit, penchant un peu la tête sur le côté. Puis elle se détourna, et répondit à Suno, lançant de brefs regards sur le côté. Elle était toujours un peu vexée mais se maîtrisée. Ses hommes avaient encore un peu approchés d'elle, fusils baissés. "J'ai un titre. Je suis une "Officielle Diplomatique Supérieure". En général on dit simplement "Madame l'Officielle". La fonction diplomatique vient en second lieu. Mais je préfère qu'on utilise mon nom. Après tout, je suis désormais une membre du cercle supérieur du Parti, là-bas on m'appelle Mademoiselle Himmelfarb, ou Nibelheim. Quant à vous, et bien, vous pouvez simplement m'appeler Alice, si ça vous dit. Je vous tiens suffisamment en considération pour cela."
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Cdte. Retiel
Respect diplomatique : 25 21/03/1016 ETU 23:15 |
Score : 2
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...On dirais que je vous ais vexée, Mademoiselle Himmelfarb. Veuillez m'en excusée. Je ne connais pas les coutumes de votre peuple, et cela semble causer une certaine incompréhension, ou plutôt, une tension. suis pas très attachée protocole, mais si c'est de coutume chez vous, je vous en prie, appliquer donc ces coutumes. Et par la même occasion, expliquez nous ces coutumes, histoire que des erreurs d’interprétation ne se reproduisent plus. Bien évidemment, je vous ferais part des coutumes de mon peuple, et je suis persuadée, que Suno fera volontiers de même, n'est-ce pas? Se tournant vers Chrysalide. Je suis pas sure que le terme "chiens de garde" soit une bonne expression, pour désigner des gardes du corps, dame Chrysalide! Cela pourrait même être une insulte pour certains peuple. Personnellement, j'aurais pas apprécier que l'on parle des personnes chargées de ma sécurité, comme si c'étaient des animaux. Bon, comme je peux m'en passer ici, je m'en fou comme de mon premier vol, mais Mademoiselle Himmelfarb semble très a cheval (c'est une expression) sur le protocole, et sur certains sujets, dont celui-ci. Déjà, le ton qu'elle vient d'utilisé est un bon indice, ensuite, de par les capacités de mon peuple, je peux affirmer qu'elle c'est tendue lorsque vous avez comparer ses gardes à des animaux. Je vous conseillerais de vous en excusé.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 21/03/1016 ETU 23:53 |
Score : 2
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Le Cynos sentait la tension, elle était palbable, quasi préhensible. Il sentait la jeune femme prête à bondir et exaspérée. Si elle avait pu tuer d'un seul regard, nul doute qu'elle l'aurait fait. Il était pourtant certain que la comandante Chrysalide n'avait pas voulu la vexer mais la jeune femme avait de base une appréhension vis-à-vis d'elle. Alors le moindre écart était forcément sanctionné. Lorsque Retiel prit la parole, il hocha doucement la tête, louant silencieusement sa diplomatie et son léger recul quand au salut d'Alice. Il en profita pour rebondir sur les dernières paroles de la jeune femme. Madame l'Officielle? Que voilà un titre lourd de sens. Que vous me teniez en considération me flatte, Mademoiselle. Il porta sa main droite à sa poitrine, poing fermé et s'inclina doucement en un salut. Je ne sais si je pourrais vous appeler par votre prénom mais le terme de Mademoiselle vous sied je trouve. Si cela vous convient, j'utiliserai ce dernier. En se relevant, il pensa à une chose. Pour détendre un peu l'atmosphère. Je pense à un endroit qui pourrait vous plaire Mademoiselle. Non loin d'ici se trouve un kiosque à côté duquel ce cours d'eau continue, c'est en amont. Une légère cascade y tombe parait -il et, selon les archives, certains peintres des anciens temps venaient s'inspirer du lieu. Ils se délectaient du léger clapotis de l'eau et des quelques animaux passant par là. Souhaiteriez-vous voir cet endroit? Il lui tendit sa main. Il fit se geste doucement et en restant à une ditsance raisonnable, pour ne pas que les sbires de la jeune femme voit en cela une agression.
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Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 22/03/1016 ETU 14:18 |
Score : 2
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Tandis que Retiel tentait de calmer le jeu, l'air pincé de la jeune officielle laissa peu à peu place à quelque-chose de relativement calme. Elle porta une main à son front et se recoiffa machinalement. "Non, écoutez, c'est à moi de m'excuser. Je suis désolée de m'être énervée ainsi." Elle lança un regard en biais à Chrysalide et fixa pleinement l'ange. Inspirant profondément. Elle était toujours glaciale, et même un peu hautaine. Cependant elle prenait sur elle. "Chaque peuple à ses spécificité culturelle, il serait stupide de l'oublier. Veuillez excuser ma réaction, elle était vive et stupide." Ces mots semblaient lui avoir arrachés une partie de sa vitalité. Elle les avait prononcé avec une conviction froide, celle de la nécessité vitale. En bref, elle rattrapait le coup avec une conviction toute relative. Court silence. Les habitants de Kaiserde étaient prompts à la paranoïa, du fait même de leur culture ultra-militariste et de la constante surveillance policière exercée sur leur vie. Ils n'en souffraient pas au quotidien, n'ayant pas de référentiel extérieur, cependant cela rendait toute relation avec un étranger un peu compliquée. Il arrivait ainsi qu'une tentative pour sympathiser se finisse avec une clé de bras, deux jambes cassées et un couteau dans le ventre. Ou du simple mépris, en fonction de la violence du Kaiserdien. Le moindre affront était en général cruellement sanctionné et les contacts entre individus prenaient généralement la forme de rapport à dominé dominant, ou de rival à rival. Il était cependant possible que des vrais amitiés et relations de confiance se forment, elles restaient cependant ancrées dans un idéal de force, d'honneur et de patriotisme farouche. Les amis étaient en général collègues, travaillant main dans la main sur on-ne-sait quel projet gouvernemental. Paradoxallement, tous se considéraient comme des camarades, des frères de sang et d'idéologie. L'ambiance passablement malsain laissait ainsi souvent place à de grande scène de fraternisation et d'entraide spontanée. "Quant à ce qui est des coutumes propres au Dominium, je serais heureuse de les partager avec vous et d'en apprendre plus sur les vôtres." Lorsque Suno prit la parole, elle le fixa et l'écouta parler. Toujours dans une optique de pure paranoïa xénophobe, elle partit du principe arbitraire qu'il tentait de calmer le jeu pour l'empêcher de faire on ne sait quelle erreur mortelle. Elle prit ça comme une sorte d'insulte. Puis elle se rappela qu'elle était dans une ambassade, et pas dans un bâtiment administratif de Kaiserde, et que de fait, les relations de rivalité n'avaient pas leur place ici. Elle considéra la main qu'il lui tendait avec un air un peu méfiant puis, après une nouvelle inspiration, l'attrapa, affichant un sourire en coin. "Avec grand plaisir." L'un de ses gardes poussa un discret soupire soulagé que la jeune femme n'entendit pas. De manière assez paradoxales, les hommes d'armes n'avaient pas envie de tirer sur qui que ce soit. Enfaite, ils avaient reçu des ordres très précis. Protéger Alice des aliens.... Et protéger les aliens d'Alice. Le plus compliqué avait été de récupérer son pistolet-mitrailleur de fonction. C'est qu'elle y était bigrement attachée, la diablesse. Ils avaient dû la distraire tandis qu'un collègue le passait par le sas. Comme elle en récupéra un autre, il fallut la convaincre qu'elle n'en avait pas besoin, ce qui fut compliqué après les attentats contre l'ambassade, puis lui offrir un sabre cérémoniel, plus adapté à son grade. Ainsi, Alice ne représentait plus de danger... A distance. Cependant elle pouvait toujours charger sauvagement un diplomate et le découper en tranches de salami. Les gardes se tenaient ainsi près à la plaquer au sol en cas de problème. A côté de ça, ils l'aimaient bien. Elle était rigolote et les traitait terriblement bien. Du point de vue d'un Kaiserdien, c'était une bonne chef. Enthousiaste, farouchement patriote, loin d'être stupide, proche de ses hommes et surtout, relativement tolérante. En bref ça changeait de pas mal d'autres officiels, qui avaient la grosse tête. Enfin. Elle avait une formation d'officière de l'armée. Elle avait commencée en bas, ce qui expliquait beaucoup de chose sur sa bienveillance envers les larbins de base. Ils l'accompagnèrent, soulagés que la situation n'ait pas dégénérée outre-mesure.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 22/03/1016 ETU 16:32 |
Score : 3
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Chrysalide s’était amusée des regards noirs de « Madame l’Officielle » et de la raideur de sa nuque et de ses épaules attestant de son courroux. Voyons, qu’est-ce qui la fait « bouillir » à ce point-là ? Est-ce l’expression « Ne lâchez pas vos chien sur moi » qui n’est qu’une expression anodine adressée autant à elle qu’au Commandant Suno ? Est-ce mon apparence si dissemblable de la sienne qui lui laisse à penser qu’elle est supérieure à moi ? Est-ce mon titre, pourtant bien moins ronflant que le sien, mais plus poétique ? Ou… le fait de parler à Suno en m’immisçant entre eux d’eux comme un cheveu sur la soupe ? La Commandante Retiel s’était excusée auprès de cette péronnelle avant de lui donner une petite leçon de diplomatie sur les us et coutumes des autres peuples… Et Suno embarquait « Mademoiselle » vers un autre coin du jardin. Chrysalide se demanda si Retiel les suivrait et elle se fendit d’un salut protocolaire à son égard. Vous avez les mots pour apaiser les braises naissantes, Commandante. Je vous en remercie bien que je n’aurais pas soufflé dessus. Cela m’a trop amusée. J’ai déjà trop souffert dans ma longue vie pour m’arrêter à ces détails. C’est, je crois, la seconde fois que vous tentez de me protéger du courroux de quelque interlocuteur… Je vous en sais gré. Vous jouez à la perfection votre rôle bienveillant d’aînée dans la Galaxie. Chrysalide sauta souplement sur le rocher occupé quelques minutes plus tôt par Suno et sa « Mademoiselle » et s’y assit, le regard plongé dans les eaux. Mais je dois vous avouer qu’interpréter mes paroles sans me connaître est purement stupide. Ce que l’on ne connaît pas, fait peur, dit-on. Malgré notre apparence déconcertante, nous sommes un peuple pacifiste et joyeux.
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Cdt. Suno
Respect diplomatique : 632 22/03/1016 ETU 19:50 |
Score : 0
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Lorsqu'elle prit sa main, et après avoir prononcées quelques excuses à demi mots, Suno fut soulagé. Soulagé de la tournure que prenait les évènements. Il avait craint une réaction peut être un peu plus brusque de la part de la jeune femme et également peut etre plus méfiante de la part de ses gardes mais cela avançait dans la bonne direction. L'éloigner un peu de ses tensions contribuerait à une détente plus franche de l'atmosphère mais il ne fallait pas pour autant négliger le côté diplomatique de la chose. Il fit un léger signe avec sa main gauche, dans son dos, et un des Cynos se détacha de son escorte afin d'aller vers les deux commandantes restantes. Il pouvait bien se passer d'un de ses agrdes, après tout il s'en était passé durant la majorité de sa vie passée et ne les avaient que par soucis protocolaires. Il savait parfaitement bien assuré sa défense lui même. Ceux qui le prenaient pour un diplomate se complaisant dans sa fonction se trompaient lourdement. Il avait tué bien plus qu'à son tour et de mutltiples façons. Il savait manier un grand nombre d'armes et maitrisait le combat au corps à corps. Ce n'était pas pour rien qu'il avait eut le commandement des flottes Zentar'K durant de nombreuses années. Il chassa ses pensées de son esprit et avança doucement avec la jeune femme. --- Le Cynos resté en arrière se dirigea vers les deux commandantes qu'il salua en s'inclinant. Il jeta un oeil en arrière, le groupe ayant disparu au détour du chemin. Commandantes, je me nomme Tarlen, je suis un des conseillers du commandant Suno. Veuillez l'excuser de son départ qui peut paraitre un peu rustre mais il a estimé que cela était mieux afin de détendre l'atmosphère. Il ne veut en aucun cas que vous preniez cela comme une insulte envers vos personnes. Cependant, commandante Chrysalide, il est vrai que le terme de "chiens de gardes" était un peu connoté. La réaction de la commandante semble être dictée par ses origines, elle parait issu d'une nation fière. Ceci explique celà. N'en prenez pas ombrage, le temps aidera les dialogues à s'imposer. Il sourit derrière son masque et inclina de nouveau la tête, poliment.
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